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x p 3/2 1 3/6 1/6

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TD d’Economie Publique – Master 1 – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne – Année 2010-2011

CORRIGE TD 5

Question 5.2. Surplus du consommateur.

a. Approximation de la réduction du surplus du consommateur qui résulte de la hausse du prix du bien X.

On approxime la courbe de demande du bien X par une droite qui passe par les 2 points que l’on connaît :

B ( ;1 2

1 ) et C ( 2

;3 6 1 )

x p

3/2 1

3/6 1/6

C

B A

D

hausse duprix

La réduction du surplus du consommateur est approximée par l’aire ABCD, soit : 166

. 6 0 1 12

2 24

2 12

1 2

2) 1 6 (2 2) 1 6

(1 =− =− ≈−

 

 +

=









 ×

+

×

=

Sa

b. Le consommateur choisit x et M de manière à maximiser ) 2 log( 1 )

,

1(M x =M + x+

U en

respectant la contrainte budgétaire : px+M =R Le lagrangien du problème s’écrit :

) (

2)

log(x 1 R px M

M

L= + + +λ − − CPO : =1− =0

∂ λ

M L

0

2 1

1 − =

+

∂ =

p

x x

L λ

Cela implique : λ =1 et p x

= +2

1

1

(2)

Soit :

x 1p 2 1 =

+ et

2 1 1 −

= p x

c. Réduction du surplus du consommateur, non plus approximée, mais en utilisant la fonction de demande.

On peut tracer grossièrement la fonction de demande. On commence par exprimer la fonction de demande sous une forme mathématique classique, soit p= f(x), autrement dit :

1 2

2 2 1 1

= + +

= x

x

p . Puis on étudie cette fonction :

) 0 1 2 (

4

2 <

− +

= x

dx

dp => courbe décroissante

) 0 1 2 (

16

3 2

2

+ >

= x dx

p

d => courbe convexe

On sait aussi que la courbe passe par B et C et qu’elle coupe l’axe vertical en p = 2 (si x = 0, p = 2).

x p

3/2 1

3/6 1/6

C

B

2

A D

hausse duprix

Dans la situation initiale, le surplus du consommateur Siest égal à la surface comprise entre la courbe de demande et le segment AB. Pour calculer l’aire d’un domaine délimité par l’axe des abscisses et la courbe représentative d’une fonction, on utilise l’intégrale de la fonction.

On a donc : 1)

2 (1 1 2

2 2

1

0 − ×

=

x+ dx Si

Rappel : b f(x)dx [F(x)]ba F(b) F(a)

a = = −

Le tableau des primitive indique que U

U 'a pour primitive ln(U). Donc ici, on pose : U =2x+1 et U'=2

On obtient :

2 1 1 ln 2 2 ln )] 1 1 2

[ln( + 102 − = − −

= x

Si

(3)

2 2 1 ln −

i = S

Dans la situation finale, le surplus du consommateur Sf est égal à l’aire de la surface comprise entre la courbe de demande et le segment DC, soit :

4 )] 1 1 2 [ln(

2) 3 6 (1 1 2

2 16

0 6

1

0 − × = + −

=

+ dx x

Sf x

4 1 3 ln4−

f = S

La réduction du surplus est donc :

4 ) 1 2 1 3 ln(4 2 2 1 4 ln 1 3

ln4− − + = × +

=

=

S Sf Si

0.155

4 1 3

ln2+ ≈−

=

∆S

On a : =0.072

S

S Sa

L’approximation linéaire de la courbe de demande conduit donc à majorer la réduction de surplus de 7.2% par rapport à sa vraie valeur.

Remarque :

On aurait pu calculer la réduction de surplus plus rapidement grâce à la formule suivante : 4 1 3 ln2 4 1 2 ln3 4) 3 2 (ln3 2) 1 1 (ln 2 ]

[ln 1 2)

1 (1 2)

1

(1 1

32 1

32 32

1 − = − = − = − − − =− + = +

=

S

p dp

p dp p p

d. On cherche à exprimer en termes de revenu l’effet de la variation des prix sur le bien-être du consommateur. On va utiliser une fonction d’utilité indirecte, notée V qui va exprimer le niveau d’utilité maximal du consommateur en fonction de R et p. Ainsi, on note V1(p,R)le niveau d’utilité du consommateur correspondant à U1lorsque le bien X a un prix p et que le niveau de revenu R. Concrètement, il s’agit de réécrire la fonction d’utilité U1 en remplaçant ses arguments x et M par leurs fonctions de demande.

On a : )

2 log( 1

1 =M + x+

U et on a vu que les fonctions de demande pour le bien X et les autres biens s’écrivent :

2 1 1 −

= p x

Et : M = Rpx soit

1 2 2)

1

(1 p

p R p R

M = − − = − +

En remplaçant dans U1 on obtient : )

2 1 2 1 log(1 1 2

) ,

1( = − + + − +

p R p

R p V

Soit : p p

R R p

V log

1 2 )

,

1( = − + −

A partir de cette expression, on va regarder de combien il faut que R augmente pour que le niveau de satisfaction du consommateur reste constant quand p augmente (i.e. quand on passe de la situation initiale à la situation finale).

Situation initiale :

2 ) 3 2 , 1

1( =

V

(4)

Cas où le consommateur fait face au prix de la situation finale et en supposant qu’il reçoit un

transfert T : )

2 log(3 4

) 7 2 log(3 2)

1 2 (3 1 2

) 2 2, (3

1 +T = +T− + × − = +T

V

Maintenant, on cherche T : il y aura exacte compensation financière si le niveau de satisfaction du consommateur reste constant, soit :

) 2 2, (3 ) 2 , 1

( 1

1 V T

V = + )

2 log(3 4

7 2

3 = +T

4 ) 1 2 log(3 −

= T soit : T =∆S

e. Le consommateur choisit x et M de manière à maximiser U2(M,x)=M1/2(x+1)1/2 en respectant la contrainte budgétaire : px+M =R

Méthode du Lagrangien :

) (

) 1 ( 12

12

M px R x

M

L= + +λ − −

CPO : ( 1) 0

2

1 + 12 12 − =

∂ =

x M λ

M

L => ( 1)12 12

2

1 +

= x M

λ (1)

( 1) 0

2

1 12 12

=

− +

∂ =

p x

x M

L λ =>

p x M 12( 1) 12 2

1 +

λ= (2)

=0

∂ =

L R px M

λ => M =Rpx (3)

De (1) et (2) on déduit :

p x M M

x

12 12

12

12 ( 1)

2 1 )

1 2( 1

+

= +

12 12 12

12

) 1 ( )

1 (

= + +

x p

M M

x

(x+1)p=M

p x+1)= M (

= −1

p x M

Avec (3) : x

p p R p

p px R p

px

x= R− −1= − − = − −

p p x= R− 2

Finalement,

p p x R

2

= −

Si R=2,

2 1 1 2

2− = −

= p p

x p => on retombe sur la même fonction de demande que pour U1.

(5)

D’après (3), on a :

) 2

( 2 R p

p p p R R

M = − − = +

D’où : 2 12 1)12

( 2 2 ) ( ) ,

( = + − +

p p R p R R

p V

12 12

2 )

2 ( 2 2 ) ( ) ,

( p

p p R p R R

p

V = + − +

12 12

2 )

( 2 2 ) ( ) ,

( p

p R p R R

p

V = + +

12 2

2 ) , (

p p R R

p

V = +

Situation initiale :

2 3 1 2

1 ) 2

2 , 1 (

12

2 =

×

= + V

Cas où le consommateur fait face au prix de la situation finale et en supposant qu’il reçoit un transfert T :

6 2

7 6 3 2

2 7

2 2 3

2 7

2) (3 2

2 2 3

) 2 2, (3

12

2 = +

×

= +

×

= +

× +

= +

+ T T T T

T V

Il y a exacte compensation financière lorsque : 2

3 6 2

7

6 + =

T soit

6 2

7 2 3 6 = −

T => T = − ≈0.174≠∆S 2

7 6 3

Si le gouvernement se base sur la réduction du surplus pour calculer le montant du transfert permettant un niveau de satisfaction du consommateur inchangé, il sous-estime celui-ci de :

109 . 174 0

. 0

174 . 0 155 .

0 − =−

− =

T

T

S , c’est-à-dire 11%.

Commentaire :

Cet exercice soulève la question de la mesure des variations de bien-être lorsque l’environnement économique se modifie. Il s’agit d’un exercice délicat car la théorie de l’utilité est intrinsèquement purement ordinale et il n’existe aucune façon correcte de quantifier les changements d’utilité.

Cependant dans certaines situations, il est commode de disposer d’une évaluation monétaire des changements affectant le bien-être du consommateur. Une mesure habituellement utilisée est le surplus. L’exercice montre que le surplus n’est parfois qu’une mesure approximative des variations de bien-être.

Le problème est que la mesure du surplus s’appuie sur les fonctions de demande marshaliennes qui tiennent compte à la fois de l’effet de revenu et de l’effet de substitution (cf Question 1.5. de la séance introductive). Ainsi, le surplus total est calculé par sommation des surplus apportés par les unités successivement demandées du bien mais exprimés avec une unité monétaire dont l’utilité marginale diminue progressivement à cause de l’effet de revenu. Or, une bonne mesure du bien-être supposerait de sommer des surplus exprimés en unités monétaires de valeur constante.

Il existe deux types de mesure des variations de bien-être répondant à ce critère : la variation compensatoire (ou compensatrice) et la variation équivalente. Si on envisage le cas d’une

(6)

augmentation de prix entre une situation initiale et une situation finale, on appelle variation compensatoire de revenu (VC) le supplément de revenu qui devrait être ajouté dans la situation finale pour que le consommateur conserve dans cette situation un niveau de satisfaction égal à celui de la situation initiale. La variation équivalente de revenu (VE) désigne quant à elle la réduction de revenu qui devrait être appliquée dans la situation initiale pour que le consommateur obtienne dans cette situation la même satisfaction que dans la situation finale.

On se place dans une situation où le consommateur consomme 2 types de biens : x1 et x2 à des prix p1 et p2. Il dispose d’un revenu R. On analyse l’impact en terme de bien-être d’une augmentation de p1.

Comme on l’a vu dans l’exercice (variation compensatoire), on peut traduire les définitions de VC et VE à l’aide de la fonction d’utilité indirecte :

) ,

, ( ) , ,

(p10 p20 R0 V p11 p12 R1 VC

V = + et V(p10,p20,R0VE)=V(p11,p12,R1)

Ces deux mesures de bien-être peuvent aussi être définies à partir de la fonction de demande hicksienne. La fonction de demande hicksienne, parfois aussi appelée « fonction de demande compensée », est obtenue grâce au programme dual de la théorie du consommateur (voir rappel infra). C’est une fonction hypothétique qui ne prend en considération que l’effet de substitution : c’est donc celle que le consommateur exprimerait si son revenu était ajusté – compensé – de sorte que, en dépit de la variation du prix du bien, il conserve un même revenu réel constant. Une fois la fonction de demande hicksienne définie, on peut définir VC et VE de la manière suivante :

1 2

1

*

1

( , , ) dp

0 1 1

1

=

=

p

p

U

o

p p x VE

VC

La formule est la même pour les deux mesures, mais la mesure est différente car les courbes de demande hicksiennes dans chaque cas diffèrent :

- dans le cas de la VC, la courbe de demande hicksienne est définie en maintenant l’individu au même niveau d’utilité que celui qu’il atteint dans la situation initiale, soit W.

D’où : VC = aire p11p10CB

- dans le cas de la VE, la courbe de demande hicksienne est définie en maintenant l’individu au même niveau d’utilité que celui qu’il atteint dans la situation finale, soit V.

D’où : VE = aire p11p10DA

x p

p

11

p

1 0

C B

A

D

U

V

W

(7)

U étant la courbe de demande marshalienne, on peut définir la variation de surplus de la manière

suivante : 1 2 1

*

1

( , , ) dp

0 1 1

1

=

p

p

x p p R

VS

, c’est-à-dire l’aire p11p10AC sur le graphique.

On constate alors que la mesure de l’utilité donnée par VS est, pour un bien normal, comprise entre celle donnée par la VE et celle donnée par la VC. Dans la mesure où il n’existe pas de raison de principe de préférer l’une ou l’autre des deux mesures définies comme les plus appropriées (VC et VE), il est tentant de considérer que VS offre une sorte de solution de compromis, empiriquement justifiée parce qu’elle fournit une mesure raisonnablement approchée à la fois de VE et VC.

La mesure de VS présente en outre l’avantage de rendre le calcul plus commode car elle repose sur la fonction de demande marshalienne, plus facile à construire.

Enfin, dans le cas particulier où l’effet revenu est nul (utilité marginale du revenu constante), les trois indicateurs (VS, VC et VE) fournissent des mesures identiques (la fonction de demande hicksienne se confond alors à la fonction de demande marshallienne). Or, c’est le cas avec des fonctions d’utilité « quasi-linéaires » (fonction d’utilité linéaire par rapport à un des biens, mais éventuellement non-linéaire par rapport aux autres biens. Ex : U(x0, x1)=ax0+u(x1) où a est une constante positive) puisqu’on obtient des fonctions de demande (x1(p1)) indépendantes du revenu. Ainsi, un changement de prix du bien x1 ne peut avoir qu’un effet de substitution et la variation de surplus est une mesure exacte en termes de revenu des conséquences du changement de prix sur le bien-être du consommateur.

Application à l’exercice 5.2. :

Cas 1 : )

2 log( 1 )

,

1(M x = M + x+

U

U1 dépend linéairement de M. En conséquence, la demande du bien X ne dépend que du prix p et pas du revenu R (

2 1 1 −

= p

x ). Il n’y a pas d’effet revenu sur la demande de bien X. Dans une telle situation, la variation du surplus donne une évaluation exacte du transfert qui permet de compenser l’impact de la hausse du prix sur le bien-être de l’individu.

Cas 2 : 2

1 2

1 2(M,x)=M (x+1)

U

Cette fois, l’utilité n’est plus linéaire en M. Il y a un effet revenu sur la demande de bien X

( p

p x R

2

= − ) et la variation du surplus n’est plus une mesure exacte en termes de revenu des conséquences du changement de prix sur le bien-être du consommateur.

(8)

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