• Aucun résultat trouvé

HAINAUT 1

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "HAINAUT 1"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

223

Les sous-régions à l'horizon 2040

HAINAUT 1

Compte-rendu de l’atelier

Le groupe Hainaut 1 représente un périmètre qui couvre la partie occidentale de la province, rassem- blant ainsi les arrondissements de Tournai, Mons, Ath, Mouscron-Comines et les trois communes de l’arron- dissement de Soignies incluses dans la Wallonie pi- carde (Enghien, Silly et Lessines)…

Douze personnes ont participé à l’atelier.

L’atelier a débuté par une rapide présentation du SDER et des défis, dont quelques points et chiffres clés ont été présentés à l’échelle de la sous région. Cette pré- sentation a suscité plusieurs réflexions.

En ce qui concerne le défi démographique tout d’abord, les participants émettent quelques interroga- tions quant aux projections estimées.

Il s’agit en effet d’un exercice difficile qui a déjà montré ses limites par le passé : les projections à l’horizon 2010 utilisées pour le SDER de 1999 pré- sentaient en effet un différentiel de facteur 3 entre les chiffres annoncés et les chiffres effectivement atteints dans la réalité. Dans le même ordre idée, on note que les évolutions démographiques précisées par le Bureau du Plan et celles de l’ADRAS présen- tent des différences qui peuvent semer une certaine incertitude à l’échelle locale (arrondissement de Mouscron).

En ce sens, la mise à jour du SDER, notamment sur l’évaluation des besoins, semble nécessaire et vive- ment souhaitée, afin d’éviter tout décalage entre le contenu du document et les réalités du terrain.

Sur le défi énergétique et plus particulièrement sur la carte de la consommation d’énergie, le groupe regrette que l’on ne prenne pas en compte, au-delà de la simple représentation de la consommation d’énergie, un bi- lan des consommations et productions d’énergie. Le stockage du carbone et la production d’énergie verte (biomasse, bois énergie…) devraient par exemple être valorisés et représentés afin d’éviter la stigmatisation des milieux ruraux.

La seconde partie de l’atelier a consisté à travailler sur les scénarios en deux sous-groupes. Chaque sous- groupe avait pour consigne d’une part d’évaluer la dy- namique de la sous-région au regard de ces scénarios et de dégager une « tendance actuelle », d’autre part d’évaluer les avantages et inconvénients de l’applica- tion de chaque scénario à leur territoire.

Dans un premier temps, il apparaît que la sous région est située aujourd’hui dans des dynamiques multiples au croisement des scénarios « invasives », « grim- pantes » et « bambous ». Ce territoire est en effet po- larisé par de nombreuses métropoles extrarégionales (Bruxelles/Lille/Gand), qui participent de manière plus ou moins forte à la structuration du territoire (Inva- sives). L’histoire et le réseau existant ont également été déterminants dans le développement de la sous région, principalement axée autour du sillon sambro-

(2)

A c t e s c o l l o q u e 2 0 1 1 J u i n 2 0 1 2 224

mosan et le long des « eurocorridors » matérialisés par les grands axes autoroutiers (A8/E42) (Grimpantes).

Enfin, actuellement, les participants estiment que le territoire se construit autour d’une somme de projets individuels et d’une juxtaposition de décisions com- munales, rappelant ainsi le scénario des Bambous.

En ce qui concerne les futurs possibles, l’ensemble des scénarios a été discuté. On note toutefois que le scénario des « Bambous » a été très rapidement écarté en raison de son caractère trop peu structurant.

Le scénario des « Grimpantes » a suscité quelques problèmes d’interprétation : s’agit-il d’un étalement ur- bain progressif le long des axes routiers ou au contraire d’une articulation du développement le long des axes de transport en commun (dorsale wallonne) ? Si la pre- mière alternative n’est pas plébiscitée, il semble néan- moins que la seconde pourrait se révéler cohérente et intéressante dans ce contexte.

Le même problème d’interprétation a été suscité par le scénario des « Greffons ». Si l’implantation de « villes nouvelles » n’apparaît pas crédible, on évoque néan- moins l’opportunité de renforcer plus intensément cer- tains pôles existants afin de constituer des pôles relais dans la structure générale. On évoque ainsi l’exemple de Marche-en-Famenne qui constitue aujourd’hui un pôle structurant de la Famenne. En Hainaut, le dé- veloppement important de la ville d’Ath comme pôle sous-régional pourrait être assimilé à une logique de greffon.

En ce qui concerne le scénario des « Invasives », le groupe souhaite insister sur ses particularités sous- régionales. Ce scénario semble en effet avoir une connotation relativement négative dans le cadre d’une analyse à l’échelle wallonne. Sur le territoire qui nous intéresse, les dynamiques transrégionales et trans- frontalières induisent cependant une série d’effets bénéfiques qui participent au renouveau et au redé- ploiement du territoire. Il ne s’agit pas ici de subir la métropolisation mais d’en choisir les effets afin qu’elle puisse être un support de développement et d’inté- gration des pôles hennuyers dans une structure mé- tropolitaine multipolaire. En Hainaut, les exemples de Mons et Valenciennes montrent également que deux pôles de taille équivalente peuvent se développer en synergie de part et d’autre de la frontière sans que l’un

ne prenne l’avenant sur l’autre. Les dynamiques trans- frontalières en Wallonie ne sont donc pas toutes sou- mises à des logiques de métropolisation.

Le scénario des « Massifs » a été peu discuté puisqu’il reflète les orientations politiques actuelles et a déjà eu l’occasion d’être débattu. Il est néanmoins vu de ma- nière assez positive par le groupe.

La discussion dans son ensemble a abouti à l’évoca- tion d’un scénario « souhaitable » qui pourrait inscrire, sur base du scénario des « Massifs », des dynamiques

« Invasives » choisies pouvant être source de redéve- loppement pour la sous région.

On note par ailleurs la frontière parfois assez floue qui existe dans ce contexte sous-régional entre un scé- nario de « Grimpantes » et de « Massifs » : ce terri- toire s’organise aujourd’hui davantage en de vastes structures multipolaires axées sur la dorsale wallonne, qu’en de simples centralités autonomes. Une réflexion sur cet aspect sera donc certainement à approfondir.

Références

Documents relatifs

Sujet témoin de l’horreur concentrationnaire, dépôt d’une parole de survivant dans le cas des pièces de Charlotte Delbo ou d’Armand Gatti ; sujet en quête d’une

En sa qualité d’exploitant de l’ensemble des installations de signalisation lumineuse tricolore situées sur son territoire MPM se réserve le droit de modifier

(a) Montrer que si deux rotations non triviales (distinctes de l’application identique) de R 3 commutent, alors elles ont le même axe.. (b) En déduire que G ne peut pas

[r]

Par délibération du 14 mars 2022, et conformément à ses engagements pris en application du plan d’action pour les mobilités actives, du plan métropolitain santé environnement et

[dessin : à droite les déplacements (de haut en bas : les translations, rotations (dont Id et les symétries centrales), homothéties et similitudes directes), à gauche

En cas de non-respect répété des dispositions contenues dans le règlement de fonctionnement par le bénéficiaire, le Directeur pourra convoquer ce dernier et son représentant

Information de premier niveau information Forfait générique Nombre de ménages ou syndicats de Conseil personnalisé aux copropriétaires conseillés en matière ménages de