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UN REQUIEM ALLEMAND CHŒUR DE RADIO FRANCE ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE. SIR JOHN ELIOT GARDINER direction

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VENDREDI 16 & SAMEDI 17 OCTOBRE 2020

20H

UN REQUIEM ALLEMAND

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

CHŒUR DE RADIO FRANCE

SIR JOHN ELIOT GARDINER direction

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CAMILLA TILLING soprano TAREQ NAZMI baryton CHŒUR DE RADIO FRANCE MARTINA BATIČ chef de chœur

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

JI-YOON PARK violon solo

SIR JOHN ELIOT GARDINER direction

Ji-Yoon Park joue sur un violon d’Antonio et Girolamo Amati, fait à Crémone en 1623, gracieusement prêté par Emmanuel Jaeger.

Ce concert est diffusé en direct le vendredi 16 octobre sur l’antenne de France Musique.

Vous pouvez ré-écouter ce concert sur francemusique.fr

JOHANNES BRAHMS

Geistliches Lied (Chant spirituel), op. 30

(5 minutes environ)

Ein deutsches Requiem (Un requiem allemand), op. 45

1. « Selig sind, die da Leid tragen ». Ziemlich langsam und mit ausdruck (assez lent et avec expression)

2. « Denn alles Fleisch ist wie Gras ». Langsam, marschmäßig (lent, mouvement de marche) 3. « Herr, lehre doch mich ». Andante moderato

4. « Wie lieblich sind deine Wohnungen ». Mäßig bewegt (modérément animé) 5. « Ihr habt nun Traurigkeit ». Langsam (lent)

6. « Denn wir haben hie keine bleibende Statt ». Andante 7. « Selig sind die Toten ». Feierlich (solennel)

(75 minutes environ)

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© Photo : Christophe Abramowitz /Radio France

Chaque jour,

un concert enregistré dans les plus grandes salles du monde

LE CONCERT DE 20H Tous les soirs

Sur France Musique

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JOHANNES BRAHMS 1833-1897 Geistliches Lied

Composé en avril 1856 à Düsseldorf. Probablement créé le 2 juillet 1868 à Chemnitz. Arrangement pour chœur et cordes de John Eliot Gardiner. Nomenclature : chœur mixte ; les cordes.

Le Geistliches Lied fut composé par Brahms l’année de la mort de Schumann, interné depuis deux ans à l’asile d’Endenich, près de Bonn. Clara étant partie effectuer une tournée de concerts, Brahms habitait alors dans la maison des Schumann. Bien qu’il eût conscience que l’état de son ami empirait de semaine en semaine (Schumann rendit son dernier soupir le 29 juillet), Brahms choisit de composer non pas un chœur funèbre mais une page exprimant sa confiance en Dieu, à l’image du Requiem allemand qu’il entre- prendrait par la suite.

Ce Geistiliches Lied s’appuie sur un texte de Paul Flemming (1609-1640) écrit pendant la Guerre de Trente ans qui déchirait alors les états allemands. Brahms en fait une page ardente mais austère, pleine d’une foi sincère mais exprimée de manière contenue, qui représente, chronologiquement, sa première œuvre chorale. Écrite pour chœur et piano ou orgue, elle est interprétée ce soir dans un arrangement réalisé en 2008 par John Eliot Gardiner.

Christian Wasselin

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JOHANNES BRAHMS Un requiem allemand

Ébauché en 1856, achevé en 1868. Créations partielles en 1867 et 1868. Création intégrale le 18 février 1869 au Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Karl Reinecke. Nomenclature : soprano et baryton solistes ; chœur ; 3 flûtes dont 1 piccolo, 2 hautbois, 2 clarinettes, 3 bassons dont 1 contrebasson ; 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba ; timbales ; harpe ; les cordes ; orgue.

Un requiem allemand témoigne d’une réflexion musicale et humaine strictement person- nelle sur la vie et la mort. Le titre dit clairement combien l’œuvre est intimement celle d’un musicien cherchant à sonder cet infini mystère (on sait que Brahms se disait tenté de substi- tuer, dans le titre, « humain » à « allemand ») : un requiem, comme parmi d’autres pos- sibles, le sien. La foi de Brahms, qui avait grandi dans l’univers protestant de Hambourg et se retrouva transplanté dans Vienne la catholique (à partir de 1862, définitivement en 1868), n’avait elle-même rien de conventionnel. Elle apparaissait avant tout tel le reflet d’un esprit sensible et humaniste, sans rien de dogmatique : plus qu’une traditionnelle, sombre et grandiose messe des morts, l’opus 45 est un chant d’espoir et une quête de réconfort à l’adresse des vivants.

À l’appui de cette personnalisation non liturgique du Requiem, sans rapport structurel avec un genre le plus souvent d’obédience catholique à travers sa forme latine de rigueur, Brahms puisa dans la Bible traduite en allemand par Luther — essentiellement dans le Nouveau Testament — les textes susceptibles de répondre musicalement à sa concep- tion du passage entre ce monde et l’au-delà. Sans Dies irae mais nourri de confiance, le message se veut infiniment plus universel que confessionnel, aucune référence directe au Christ, par exemple, n’apparaissant dans son choix de textes.

Organisé par Brahms lui-même, ce texte souleva la controverse. Le titre de l’œuvre et le re- cours à la langue vernaculaire n’étaient toutefois pas sans précédent : ce même titre se re- trouve dans l’un des carnets d’esquisses laissés par Schumann à sa mort. D’autres Requiem allemands avaient déjà été composes ; même s’il se peut qu’il n’ait pas connu cette œuvre au moment où il composa son Requiem, la Deutsche Begräbnis-Missa (« Messe allemande de funérailles ») composée par Heinrich Schütz en 1636, plus couramment dénommée Musicalische Exequien, devait revêtir une grande importance pour Brahms, amateur, ex- pert et érudit en matière de musique ancienne. Cette œuvre faisait également le lien avec la Bible luthérienne, certains textes choisis se retrouvant chez l’un et l’autre compositeurs, ainsi celui du mouvement brahmsien de conclusion, sorte d’« In Paradisum » allemand.

Brahms aurait par ailleurs évoqué, tel un fil rouge dans son Requiem, un « célèbre choral » ayant valeur de lien manifeste avec l’un des grands héritiers de Schütz : Johann Sebastian Bach. Il s’agit du choral de Georg Neumark (1621-1681) « Wer nur den lieben Gott läßt walten » (« Qui ne se laisse guider que par le bon Dieu ») : Bach l’utilisa dans pas moins de sept cantates, mais aussi dans deux chorals pour orgue (Orgelbüchlein, Schübler), de même que Mendelssohn dans Paulus ou encore Schumann lui-même, dans son Liederkreis opus 24. Brahms le fait ici entendre dans les mouvements I, II et VI.

La mort de l’ami, la mort de la mère

Deux événements personnels vinrent nourrir le désir de Brahms de composer Un requiem allemand, œuvre dont la genèse fut longue, moins toutefois que celle de sa Première Sym- phonie : dès qu’il s’agissait de se mesurer à son mentor Schumann, Brahms avait besoin de temps. Le premier élément, après la tentative de suicide de Schumann, précisément, et son internement en 1854, prit la forme d’une angoissante anticipation — Schumann devait s’éteindre deux ans plus tard. La partie la plus ancienne du Requiem (deuxième mouvement) découlerait selon Albert Dietrich, ami de longue date de Brahms, de la sonate pour deux pianos composée en cette année 1854 et dont le matériau, après un essai inabouti de symphonie, sera partiellement repris dans le Premier Concerto pour piano. La Trauerkantate (« Cantate funèbre ») ainsi projetée commença de véritablement prendre forme à la fin du séjour de Brahms à Detmold (1857-1859), où il était directeur de la mu- sique et où il composa son Begräbnisgesang. Si l’on en croit Max Kalbeck (1850-1921), biographe de Brahms et éditeur de plusieurs volumes de correspondance, une œuvre chorale en quatre mouvements aurait existé en 1861, sans preuve tangible.

Le second élément correspond à la disparation de la mère de Brahms, en avril 1865. À quelques semaines de distance, il évoque dans une lettre à Clara Schumann un « chœur…

sorte de Requiem allemand » : l’opus 45 aurait alors comporté les actuels mouvements I, II et IV. Le III fut composé à Karlsruhe un an plus tard, au printemps 1866. Les trois premiers mouvements de l’œuvre telle que nous la connaissons furent donnés à Vienne le 1er décembre 1867, dans la Redoutensaal du palais impérial, la Hofburg, bien que, pour diverses raisons — imperfections de l’exécution, caractère luthérien de l’œuvre —, sans succès. La création du Requiem presque complet — six des sept mouvements de l’œuvre dans sa forme ultime — eut lieu à la cathédrale de Brême le vendredi saint 10 avril 1868, devant deux mille personnes — et Clara Schumann : la gloire de Brahms était en marche.

Apres cette création, Brahms annonça à son éditeur son intention d’insérer un nouveau mouvement, l’actuel cinquième, pour soprano solo. Entendu en privé à Zurich en sep- tembre 1868, ce mouvement rejoignit l’œuvre ainsi achevée lors de sa première audition intégrale, le 18 février 1869 à Leipzig, sous la direction du compositeur Karl Reinecke (1824-1910). L’œuvre avait été entre-temps publiée, en novembre 1868, chez Rieter-Bie- dermann, éditeur suisse (Winterthur) formé à Paris qui, en 1862, avait ouvert une filiale à Leipzig — la maison sera rachetée en 1917 par Peters. Une seconde exécution à Leipzig, en 1873, valut à Brahms une solide réputation dans cette ville, indissociable de Bach, et dès 1876 le Requiem avait été entendu en maints endroits — au moins soixante-dix-neuf exécutions, dont une à Londres dès le mois d’avril 1873.

Nul doute que la réputation internationale de Brahms fut en grande partie redevable à cette œuvre grave et sereine, accomplie et « de maturité » en même temps que d’une originalité formelle et structurelle si pleinement innovante. Il s’agit pourtant de l’œuvre d’un compositeur encore relativement jeune : Brahms n’avait que trente-cinq ans lorsqu’il acheva Un requiem allemand.

Michel Roubinet

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CES ANNÉES-LÀ :

1856 : Berlioz commence la composition des Troyens. Mort d’Adolphe Adam et de Schumann. Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution ; Flaubert écrit Madame Bovary ; Hugo, Les Contemplations. Mort de Heine, naissance de Freud.

1868 : Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (Wagner). Mort de Rossini. Manet peint Le Balcon. Le Petit Chose (Daudet), L’Idiot (Dostoïevski). Naissance de Gaston Leroux et de Paul Claudel.

1869 : Wagner achève la composition de Siegfried et commence Le Crépuscule des dieux. À Paris, mort de Berlioz. En Russie, Moussorgski achève Boris Godounov.

POUR EN SAVOIR PLUS :

- Brigitte François Sappey, Johannes Brahms, chemins vers l’Absolu, Fayard, 2019. Le livre qu’on attendait : fouillé, passionné, mais clair et accessible.

- Christophe Looten, Johannes Brahms par ses lettres, Actes Sud, 2013. Comme son titre l’indique.

- Claude Rostand, Johannes Brahms, Fayard, 1954, rééd. 1990. Un ouvrage qu’on lira avec nostalgie.

- José Bruyr, Brahms, Seuil, collection « Solfèges », rééd. 1977. Un petit livre ancien mais pionnier, à une époque (1965) où le compositeur était quasiment ignoré en France.

- Isabelle Werck, Johannes Brahms, Bleu nuit éditeur, 1996. Pour s’initier.

- Stéphane Barsacq, Johannes Brahms, Actes Sud, coll. « Classica », 2008. Pour commencer.

- Françoise Sagan, Aimez-vous Brahms ? (1959), rééd. Pocket, 2009. Brahms ici n’est qu’un prétexte, même si certains ont pu voir dans ce roman une lointaine allusion à l’amour que portait le jeune Brahms (ici Simon) pour l’inatteignable Clara (ici Paule).

CONCERTS 20-21

VE. 23 OCTOBRE 20H AUDITORIUM SA. 24 OCTOBRE 20H

DI. 25 OCTOBRE 16H

Intégrale des concertos pour clavier

CAROLE CERASI, CÉLINE FRISCH, BÉATRICE MARTIN, FRÉDÉRICK HAAS, JUSTIN TAYLOR, OLIVIER BAUMONT clavecin CAFÉ ZIMMERMANN, ENSEMBLE AUSONIA, LE CONSORT

MA.15 DÉCEMBRE 20H AUDITORIUM

Magnifi cat

Cantate « Nun komm, der Heiden Heiland » BWV 62 (Viens maintenant, Sauveur des païens) – Cantate « Herz und Mund und Tat und Leben » BWV 147 (Jésus, que ma joie demeure) – Magnifi cat BWV 243 en Ré majeur

JOANNE LUNN soprano I ANNA-LENA ELBERTsoprano II ANTHEA PICHANICKalto KRYSTIAN ADAM ténor MATTHEW BROOKbasse

LA CHAPELLE HARMONIQUE VALENTIN TOURNETdirection

SA. 20 MARS 20H AUDITORIUM DI. 21 MARS 16H

Passion selon saint Jean

ILSE EERENS soprano MAARTEN ENFELTJES alto TILMAN LICHDI ténor KLAUS MERTENS baryton JESSE BLUMBERG basse

CHŒUR DE RADIO FRANCE PETER DE GROOT chef de chœur

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE TON KOOPMAN direction

JE.1 AVRIL 20H AUDITORIUM

Messe en si mineur

CHRISTINA LANDSHAMER soprano SASHA COOKE mezzo-soprano WERNER GÜRA ténor KONSTANTIN WOLFF basse

CHŒUR DE RADIO FRANCE EDWARD CASWELL chef de chœur ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE TREVOR PINNOCK direction

© FRANÇOIS OLISLAEGER

JOHANN SEBASTIAN À RADIO BACH

FRANCE

Ces concerts sont enregistrés par Radio France et diffusés sur France Musique.

À partir de 10 €.

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Johannes Brahms  Geistliches Lied

Lass dich nur nichts nicht dauern Mit Trauern,

Sei stille!

Wie Gott es fügt, So sei vergnügt Mein Wille.

Was willst du heute sorgen Auf morgen?

Der Eine steht allem für;

Der gibt auch dir das Deine.

Sei nur in allem Handel Ohn Wandel,

Steh feste!

Was Gott beschleußt, Das ist und heißt das Beste.

Amen.

Paul Flemming

Chant spirituel

Ne laisse rien te maintenir dans l’affliction,

Sois en paix !

Comme Dieu l’a ordonné, Ainsi sera joyeuse Ma volonté.

Pourquoi se tourmenter aujourd’hui Pour demain ?

L’Unique Est là pour tout ; Il te donne aussi Ton dû.

Dans toutes tes affaires sois Sans changement,

Tiens bon !

Ce que Dieu décide, Est et reste le meilleur.

Amen.

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Johannes Brahms Ein deutsches Requiem

1. Selig sind, die da Leid tragen;

denn sie sollen getröstet werden.

Die mit Tränen säen, werden mit Freuden ernten.

Sie gehen hin und weinen und tragen edlen Samen und kommen mit Freuden

und bringen ihre Garben.

2. Denn alles Fleisch es ist wie Gras und alle Herrlichkeit des Menschen wie des Grases Blumen.

Das Gras ist verdorret und die Blume abgefallen.

So seid nun geduldig, lieben Brüder, bis auf die Zukunft des Herrn.

Siehe, ein Ackermann wartet auf die köstliche Frucht der Erde und ist geduldig darüber,

bis er empfahe den Morgenregen und Abendregen.

Aber des Herrn Wort bleibet in Ewigkeit.

Die Erlöseten des Herrn werden wiederkommen, und gen Zion kommen mit Jauchzen;

Freude, ewige Freude wird über ihrem Haupte sein;

Freude und Wonne werden sie ergreifen und Schmerz und Seufzen wird weg müssen.

3. Herr, lehre doch mich, daß ein Ende mit mir haben muß, und mein Leben ein Ziel hat und ich davon muß.

Siehe, meine Tage sind einer Hand breit vor dir, und mein Leben ist wie nichts vor dir.

Ach, wie gar nichts sind alle Menschen, die doch so sicher leben.

Sie gehen daher wie ein

Schemen, und machen ihnen viel vergebliche

Unruhe; sie sammeln und wissen nicht wer es kriegen wird.

Nun, Herr, wes soll ich mich trösten? Ich hoffe auf dich.

Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand und keine Qual rühret sie an.

Un requiem allemand

1. Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés

Ceux qui sèment dans les larmes,moissonneront dans la joie. Ils s’en vont en pleurant et emportent la noble semence. Ils s’en retournent dans la joie et rapportent les gerbes de leur moisson.

2. Car toute chair est comme l’herbe,

et toute la gloire de l’homme est comme la fleur de l’herbe, L’herbe sèche et la fleur tombe.

Prenez donc patience, mes chers frères, jusqu’à l’avènement du

Seigneur. Voyez, un laboureur attend le précieux fruit de la terre et prend patience jusqu’à ce qu’il reçoive la pluie du matin et la pluie du soir.

Mais la parole du Seigneur demeure éternellement.

Ceux que l’Éternel aura rachetés reviendront à Sion avec des chants de triomphe.

Une joie éternelle sera sur leur tête : joie et allégresse s’empareront d’eux; douleur et gémissements devront s’enfuir.

3. Seigneur, fais-moi savoir

que mon existence doit avoir une fin, que ma vie a un terme et que je dois partir d’ici-bas.

Vois, mes jours sont de la largeur d’une main face à toi, et ma vie est devant toi comme un rien.

Ah, tous les hommes, pourtant si sûrs d’eux, ne sont que néant.

Ils marchent comme des ombres et s’agitent en vain ; ils amassent des biens et ne savent pas qui les recueillera.

Seigneur, que dois-je attendre ? Mon espérance est en toi.

Les âmes justes sont dans la main de Dieu, et nul tourment ne les atteint

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4. Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth!

Meine Seele verlanget und sehnet sich nach den

Vorhöfen des Herrn; mein Leib und Seele freuen sich in dem lebendigen Gott.

Wohl denen, die in deinem Hause wohnen, die loben dich immerdar.

5. Ihr habt nun Traurigkeit;

aber ich will euch wiedersehen, und euer Herz soll sich freuen, und eure Freude soll niemand von euch nehmen.

Sehet mich an; ich habe eine kleine Zeit

Mühe und Arbeit gehabt, und habe großen Trost gefunden.

Ich will euch trösten, wie einen seine Mutter tröstet.

6. Denn wir haben hie keine bleibende Statt, sondern die zukünftige suchen wir.

Siehe, ich sage euch ein Geheimnis:

Wir werden nicht alle entschlafen, wir werden aber alle verwandelt werden;

und dasselbige plötzlich, in einem Augenblick, zu der Zeit der letzten Posaune.

Denn es wird die Posaune schallen, und die Toten werden auferstehen unverweslich, und wir werden verwandelt werden.

Dann wird erfüllet werden das Wort, das geschrieben steht:

Der Tod ist verschlungen in den Sieg.

Tod, wo ist dein Stachel? Hölle, wo ist dein Sieg?

Herr, du bist würdig zu nehmen Preis und Ehre und Kraft; denn du hast alle Dinge erschaf- fen und durch deinen Willen haben sie das Wesen und sind geschaffen.

7. Selig sind die Toten, die in dem Herrn sterben, von nun an.

Ja der Geist spricht, daß sie ruhen von ihrer Arbeit;

denn ihre Werke folgen ihnen nach.

4. Que tes demeures sont aimables, Seigneur des armées!

Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur; mon corps et mon âme se ré- jouissent dans le Dieu vivant.

Heureux ceux qui habitent dans ta maison! Ils te louent sans cesse.

5. Vous êtes maintenant dans la tristesse,

mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie.

Voyez : pendant peu de temps la peine et le travail ont été mon lot, et j’ai trouvé une grande consolation

Je vous consolerai comme une mère console son enfant

6. Car ici-bas nous n’avons pas de

cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.

Voyez, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous,

mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette.

Car la trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles et nous serons changés.

Alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : « La mort est engloutie dans la victoire. » Ô mort! Où est ton aiguillon ?

Ô enfer! Où est ta victoire ?

Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance car tu as créé toutes choses, et c’est par qu’elles ont été créées.

7. Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur!

Oui, dit l’Esprit, ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent.

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CAMILLA TILLING soprano

La discographie de Camilla Tilling comprend Die Schöpfung avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks dirigé par Ber- nard Haitink et un album d’airs de Gluck et de Mozart avec l’ensemble Musica Saeculorum dirigé par Philipp von Steinaecker, ainsi que trois récitals sous le label BIS, respectivement consacrés à Schubert, Strauss et à des mélo- dies nordiques, en compagnie du pianiste Paul Rivinius. Parmi les rôles qu’elle a interprétés à Covent Garden, à l’Opéra de San Francisco, au Bayerische Staatsoper, à l’Opéra national de Paris, à l’Opéra de Chicago, à la Scala et au Metropolitan Opera de New York : Sophie (Der Rosenkavalier), Pamina (Die Zauberflöte), Ilia (Idomeneo), Susanna (Le nozze di Figaro) et Zerlina (Don Giovanni). Plus récemment, elle a chanté la Gouvernante (The Turn of the Screw) au Festival de Glyndebourne, Euridice (Orfeo ed Euridice) dans le cadre de la Mo- zartwoche de Salzbourg, Donna Clara (Der Zwerg) au Bayerische Staatsoper, Gretel (Hän- sel und Gretel) à Covent Garden, l’Ange (Saint François d’Assise) à l’Opéra d’Amsterdam, Blanche de La Force (Dialogues des carmé- lites) et la Comtesse (Le nozze di Figaro) à l’Opéra royal de Suède et Mélisande (Pelléas et Mélisande) au Teatro real de Madrid. Elle s’est également produite au Semperoper de Dresde, à l’Opéra national de Finlande et en compagnie du Los Angeles Philharmonic. Parmi les moments-phare de sa carrière récente : un programme de lieder de Strauss, dans le cadre du tout dernier concert dirigé par Bernard Hai- tink au Concertgebouw d’Amsterdam, les Cor- respondances de Dutilleux avec le Los Ange- les Philharmonic sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, la Symphonie n° 4 de Mahler avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock, les Sieben frühe Lieder de Berg

avec le Sydney Symphony Orchestra dirigé par Christoph von Dohnányi, ainsi qu’avec le London Symphony Orchestra dirigé par Fran- çois-Xavier Roth. Elle a également participé à une tournée présentant à travers le monde une version mise en scène par Peter Sellars des Pas- sions selon saint Jean et selon saint Matthieu de Bach, en compagnie des Berliner Philharmoni- ker dirigés par Sir Simon Rattle. Elle a égale- ment interprété la Missa solemnis de Beethoven dans plusieurs villes d’Europe, ou encore les Gurrelieder de Schönberg avec le Philharmo- nia Orchestra dirigé par Esa-Pekka Salonen.

TAREQ NAZMI basse

Tareq Nazmi a fait ses débuts sur scène à l’Opéra-Studio de l’Opéra national de Bavière, puis en tant que membre de la troupe de ce théâtre, où on a pu l’entendre dans des rôles variés : Masetto (Don Giovanni), Truffaldino (Ariane à Naxos), Colline (La Bohème), Publio (La Clemenza di Tito), Osman (Les Indes ga- lantes), etc. Il se produira à l’Opéra national de Bavière dans une nouvelle production du Freis- chütz signée Dmitri Tcherniakov. Au concert, on pourra l’entendre dans la Missa solemnis de Beethoven avec le Chicago Symphony Or- chestra dirigé par Riccardo Muti. Il fera ses dé- buts en compagnie du New York Philharmonic dans la Neuvième Symphonie de Beethoven, à Vienne et Lisbonne, sous la direction respective de Manfred Honeck et de Lorenzo Viotti. Les saisons dernières ont vu ses débuts dans les rôles de Philippe II (Don Carlo) au Théâtre de Saint-Gall, et de Banco (Macbeth) à Anvers, ainsi que dans le Requiem de Verdi sous la di- rection de Teodor Currentzis. Il a chanté éga- lement la Missa solemnis sous la direction de Kirill Petrenko à Munich. Sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, il a participé à la tournée de Benvenuto Cellini en version de concert (rôle

du pape Clément VII). En 2017-2018, il était Bottom dans A Midsummer Night´s Dream de Britten, dans une nouvelle mise en scène de Da- miano Michieletto présentée au Theater an der Wien, ainsi que Zaccaria (Nabucco). En 2016, il faisait ses débuts au Festival de Salzbourg sous la direction de Constantinos Carydis et s’y est produit une nouvelle fois en 2018, dans le rôle du Sprecher de La Flûte enchantée. Son répertoire de concert comprend des œuvres de Bach, Beethoven, Haydn, Brahms, Mozart et Dvořák. Il s’est produit en compagnie du Washington National Symphony sous la direc- tion de Christoph Eschenbach et de l’Orchestre de Paris dirigé par Daniel Harding. Il a chanté le Requiem allemand de Brahms à San Sebas- tian sous la direction de Jukka-Pekka Saraste et le Requiem de Mozart avec le Deutsches Sym- phonie-Orchester sous la direction de Manfred Honeck à Berlin. Le récital tient également une place importante dans son activité : avec le pia- niste Gerold Huber, il s’est produit à Munich, Cologne, Ingolstadt, ainsi que dans le cadre de la Schubertiade Hohenems et au Wigmore Hall de Londres.

CHŒUR DE RADIO FRANCE Martina Batič, directrice musicale

Fondé en 1947, le Chœur de Radio France est à ce jour le seul chœur permanent à vocation symphonique en France. Composé d’artistes professionnels, il est investi d’une double mis- sion. Il est d’une part le partenaire privilégié des deux orchestres de Radio France – l’Orchestre National de France et l’Orchestre Philharmo- nique de Radio France – et collabore réguliè- rement avec la Maîtrise de Radio France. À ce titre, son interprétation des grandes œuvres du répertoire symphonique et lyrique est mondia- lement reconnue. Les chefs d’orchestre les plus réputés l’ont dirigé : Leonard Bernstein, Seiji Ozawa, Riccardo Muti, Vladimir Fedosseiev,

Kurt Masur, Mariss Jansons, Valery Gergiev, Emmanuel Krivine, Daniele Gatti, Myung-Wun Chung, Mikko Franck, Yutaka Sado, Gustavo Dudamel, Bernard Haitink, Andris  Nelsons, Franz Welser-Möst, Jukka-Pekka Saraste, Václav Luks, Leonardo García Alarcón,  etc.

Et parmi les chefs de chœur  : Simon Halsey, Marcus Creed, Celso Antunes, Nicolas Fink, Michael Alber, Alberto Malazzi, Lionel Sow, Florian Helgath, Matthias Brauer, Roland Hay- rabedian, Johannes Prinz, Sofi Jeannin, Grete Pedersen... D’autre part, le Chœur de Radio France propose des concerts a capella ou avec de petites formations instrumentales. Différents groupes vocaux peuvent être constitués au sein de ce vaste ensemble d’artistes, s’illustrant aussi bien dans le répertoire romantique que dans le répertoire contemporain. Il est le créateur et l’interprète de nombreuses œuvres des XXe et XXIe siècles signées Pierre Boulez, György Lige- ti, Maurice Ohana, Iannis Xenakis, Ton That Tiet, Kaija Saariaho, Guillaume Connesson, Kryštof Mařatka, Bruno Ducol, Bruno Mantovani, Luca Francesconi, Magnus Lindberg, Ondřej Adámek, Pascal Dusapin, Wolfgang Rihm... Il participe chaque année au festival Présences de Radio France, voué à la création musicale, et a donné en création française The Moth Re- quiem d’Harrison Birtwistle sous la direction de Martina Batič, lors de l’édition 2020 consacrée au compositeur George Benjamin. Fort de son talent d’adaptation et de sa capacité à investir tous les répertoires, le Chœur s’ouvre volontiers à diverses expériences musicales, en s’asso- ciant par exemple au pianiste Thomas Enhco, à David Linx et son trio de jazz, ou en enregistrant Uaxuctum de Giacinto Scelsi pour un film de Sebastiano d’Ayala Valva  : Le Premier Mou- vement de l’immobile, qui a remporté en 2018 le Prix de la meilleure première apparition de l’International Documentary Filmfestival Ams- terdam (IDFA), ou en commandant à Vincent Manac’h une œuvre sur Nina Simone intitulée

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A Little Blue Girl dans le cadre d’un concert participatif avec des collégiens. De nombreux concerts du Chœur de Radio France sont dispo- nibles en vidéo sur internet, sur francemusique.

fr/concerts et ARTE Concert. Chaque année, le 14 juillet, la diffusion télévisée en direct du Concert de Paris, depuis le Champ-de-Mars, est suivie par plusieurs millions de téléspecta- teurs. Enfin, les membres du Chœur s’engagent en faveur de la découverte et de la pratique de l’art choral en proposant régulièrement des ate- liers de pratique vocale en amont des concerts.

Ils participent à plusieurs projets lancés en col- laboration avec l’Éducation nationale pour dé- velopper la pratique amateur, ainsi qu’à Viva l’Orchestra, et contribuent à l’enrichissement continu du portail numérique lancé en sep- tembre 2018 Vo!x, ma chorale interactive à l’in- tention des enseignants et de leurs élèves pour favoriser la pratique chorale à l’école.

Au fil de la saison 2020-2021, ayant tout récemment intégré le Réseau national des Centres d’art vocal, sous l’impulsion de Martina Batič, le Chœur affiche de belles col- laborations symphoniques avec les autres for- mations musicales de Radio France. Il célèbre d’abord Stravinsky en interprétant la Messe avec l’Orchestre Philharmonique dirigé par Mikko Franck, puis Les Noces dans la version pour piano et percussions. Il fête également Beethoven en abordant la Missa solemnis avec l’Orchestre National de France à l’approche de Noël, sans oublier la Symphonie n°9 pour ouvrir la nouvelle année avec l’Orchestre Phil- harmonique sous la direction de Vasily Petren- ko. Deux œuvres majeures de Jean-Sébastien Bach sont également au programme : la Messe en si avec l’Orchestre National dirigé par Tre- vor Pinnock et la Passion selon saint Jean avec l’Orchestre Philharmonique sous la direction de Ton Koopman. On citera également Un re- quiem allemand de Brahms. Sous l’impulsion

de Martina Batič, cette saison, le Chœur s’em- pare d’un répertoire a capella exigeant et met à l’honneur la musique chorale à la faveur de dix rendez-vous baptisés « Chorus Line », dont huit donnés par le Chœur de Radio France et deux par d’autres formations internationalement reconnues : le Chœur Accentus et le RIAS Kam- merchor de Berlin. L’occasion d’entendre les Vêpres de Rachmaninov, de grandes pages vocales de Leonard Bernstein, Carmina Burana de Carl Orff, des œuvres de compositeurs aussi différents que Stravinsky, Dallapiccola, Frank Martin ou Guillaume Connesson, sans oublier deux œuvres nouvelles de Thierry Machuel et Philippe Bodin données en création. Très atta- ché à la musique d’aujourd’hui et à la création, le Chœur participe au festival Présences consa- cré à Pascal Dusapin, mais également à la création mondiale d’Amor Azul de Gilberto Gil ainsi qu’aux soirées consacrées aux musiques de film de Howard Shore et Gabriel Yared. En- fin, il interprète La sonnambula de Bellini avec l’Orchestre de chambre de Paris au Théâtre des Champs-Élysées, avant de clore la saison le 14 juillet avec le traditionnel Concert de Paris.

MARTINA BATIČ chef de Chœur

Née en Slovénie, Martina Batič a été diplômée du département de pédagogie musicale de l’Académie de musique de Ljubljana en 2002.

Elle a poursuivi ses études à l’Université de mu- sique et des arts de la scène de Munich dans la classe de Michael Gläser, ou elle a obtenu ses masters de chef de chœur en 2004. Elle a ensuite participé à de nombreuses master- classes en Europe et a travaillé avec des chefs de chœur de renom dont Eric Ericson. De 2004 à 2009, Martina Batič a dirigé le Chœur du Théâtre national d’opéra et de ballet de Ljubl- jana. Depuis l’automne 2009, elle est Chef de chœur à la Philharmonie de Slovénie. Elle a

également occupé le poste de directrice artis- tique du Chœur philharmonique de Slovénie de 2012 à 2017. En 2006, Martina Batič a reçu le Prix Eric Ericson lors du Concours éponyme pour jeunes chefs de chœur. Depuis lors, elle a été sollicitée par le Chœur de la radio danoise, l’Ensemble vocal du Danemark, le Chœur de chambre allemand, le Chœur de la radio ba- varoise, le Chœur de la radio de Leipzig, le Chœur de la radio de Stuttgart, le Chorwerk de la Ruhr et d’autres ; et collabore régulièrement avec le Chœur de la radio suédoise, le Chœur de chambre Eric Ericson, le RIAS Kammerchor, le Chœur de la radio néerlandaise, le Chœur de la radio flamande, etc.

Ces dernières saisons, elle a participé à de nombreux concerts marquants, parmi lesquels : en 2011, le 90e anniversaire du compositeur Ingvar Lidholm avec l’Orchestre de chambre Eric Ericson  ; en 2013, une série de concerts avec l’Orchestre philharmonique de Slovénie a Ljubljana et un concert avec le Chœur de la radio suédoise lors du Festival de la mer Bal- tique en 2016, un concert au Festival Achava de Thuringe avec le Chœur de la radio de Leipzig, et en 2017, un concert avec le Chœur de Radio France dans le cadre du festival Pré- sences. Martina Batič travaille avec des chefs prestigieux tels que Valery Gergiev, Heinz Hol- liger, Marcus Creed, Jaap van Zweden, Hart- mut Haenchen, Gianandrea Noseda, Emma- nuel Villaume, Markus Stenz, Steven Sloane, James Gaffigan et d’autres. Elle a été nommée directrice musicale du Chœur de Radio France en janvier 2018 et a pris ses fonctions le 1er sep- tembre 2018. Martina Batič a reçu le 7 février 2019, le Prix du Fonds Prešeren qui récompense chaque année des artistes slovènes qui se dis- tinguent par leur talent et la qualité de leur en- gagement artistique.

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20 21

ORCHESTRE

PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

Mikko Franck, directeur musical

Depuis sa création par la radiodiffusion fran- çaise en 1937, l’Orchestre Philharmonique de Radio France s’affirme comme une formation singulière dans le paysage symphonique européen par l’éclectisme de son répertoire, l’importance qu’il accorde à la création, la forme originale de ses concerts, les artistes qu’il convie et son projet éducatif et citoyen.

Cet « esprit Philhar » trouve en Mikko Franck – son directeur musical depuis 2015 – un porte-drapeau à la hauteur des valeurs et des ambitions de l’orchestre, décidé à faire de chaque concert une expérience humaine et musicale. Son contrat a été prolongé jusqu’à septembre 2025, ce qui apporte la garantie d’un compagnonnage au long cours. Mikko Franck a succédé à ce poste à Gilbert Amy, Marek Janowski et Myung-Whun Chung, mais ses 80 ans d’histoire ont aussi permis à l’Orchestre Philharmonique de Radio France d’être dirigé par de grandes personnalités musicales, de Désiré-Émile Inghelbrecht à Gustavo Dudamel en passant par Aaron Copland, Pierre Boulez, Yuri Temirkanov, Esa-Pekka Salonen, Kent Nagano ou Bar- bara Hannigan. Après des résidences au Théâtre des Champs-Élysées puis à la Salle Pleyel, l’Orchestre Philharmonique partage désormais ses concerts parisiens entre l’Au- ditorium de Radio France et la Philharmonie de Paris. Il est par ailleurs régulièrement en tournée en France (Lyon, Toulouse, Aix-en- Provence, Folle Journée de Nantes, Choré- gies d’Orange, Festival de Saint-Denis…) et dans les grandes salles internationales (Phil- harmonie de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Elbphilharmonie, NCPA a Pékin, Suntory Hall

à Tokyo, Festival international des orchestres de radio de Bucarest, Festival Rostropovitch à Mos- cou …) Mikko Franck et le Philhar engagent une politique discographique ambitieuse avec le la- bel Alpha et proposent leurs concerts en diffusion radio et vidéo sur l’espace « Concerts » du site francemusique.fr et ARTE Concert. Conscient du rôle social et culturel de l’orchestre, le Philhar réin- vente chaque saison ses projets en direction des nouveaux publics avec notamment des dispositifs de création en milieu scolaire, des ateliers, des formes nouvelles de concerts, des interventions à l’hôpital, en milieu carcéral, des concerts par- ticipatifs… Avec Jean-François Zygel, il poursuit ses Clefs de l’orchestre (diffusées sur France Inter, France Télévisions et la RTBF) à la découverte du grand répertoire. L’Orchestre Philharmonique de Radio France et Mikko Franck sont ambassadeurs de l’Unicef. Renouveler le temps du concert, tisser des passerelles entre les formes, cultiver la curiosi- té… Mikko Franck et les musiciens du Philhar vous invitent à partager l’expérience en 2020-2021

! Les artistes en résidences (Barbara Hannigan, Patricia Kopatchinskaja, Jean-Guihen Queyras, Benjamin Grosvenor et Karol Mossakowski) comme les chefs et solistes invités se prêtent au jeu, mettent en perspective les chefs-d’œuvre repérés, les répertoires à découvrir, la musique d’aujourd’hui (25 créations, dont 11 créations mondiales !) et convoquent souvent, au sein d’un même programme, symphonies, œuvres pour piano solo, concertos, musique de chambre, oratorios, chœurs, orgue… en s’affranchissant du carcan ouverture-concerto-symphonie. Tout au long de la saison, l’Orchestre Philharmonique de Radio France joue la carte russe et célèbre les 50 ans de la mort de Stravinsky avec notamment Petrouchka par Yuri Temirkanov, Pulcinella sous la direction de Barbara Hannigan, et des œuvres plus rares telles que le Capriccio pour piano et or- chestre, la Messe, l’Octuor ou le Chant funèbre.

Il participe à l’intégrale de l’œuvre concertante de Rachmaninov (Concerto pour piano n° 1 par

Nicholas Angelich et Concerto pour piano n° 4 par Anna Vinnitskaya, Rhapsodie sur un thème de Paganini avec Boris Berezovsky), mettant en évidence les trajectoires artistiques divergentes de ces deux contemporains russes que sont Stravinsky et Rachmaninov.

Autres événements russes de cette saison, les symphonies vocales de Chostakovitch (13e et 14e) données avec la participation de Mat- thias Goerne et d’Asmik Grigorian. Le Philhar est cette saison encore le partenaire privilégié des antennes de Radio France pour des pro- jets croisés ambitieux (Hip Hop Symphonique avec Mouv’, Pop symphonique avec Inter, concerts-fiction avec France Culture…) des rencontres avec le cinéma (concerts Gabriel Yared et Howard Shore), les musiques d’ins- piration traditionnelle (création d’un concer- to pour kora avec Ballaké Sissoko, création d’un opéra de Gilberto Gil, centenaire d’As- tor Piazzolla) ou le cabaret (Miss Knife avec Olivier Py).

JOHN ELIOT GARDINER direction

La discographie de John Eliot Gardiner, à la tête de ses propres formations et d’orchestres de premier plan, dont l’Orchestre philharmo- nique de Vienne, témoigne de l’ampleur de son répertoire. Il a enregistré pour Decca, Phi- lips, Erato et a signé une trentaine d’albums pour Deutsche Grammophon, avec des pro- grammes allant de Mozart à Kurt Weill, en passant par Schumann, Berlioz ou encore Elgar, sans même parler de compositeurs de la Renaissance et de l’ère baroque. Depuis 2005, les Monteverdi Choir and Orchestras enregistrent sous leur propre label, Soli Deo Gloria, constitué pour enregistrer le voyage à travers les cantates de Bach entrepris en 2000, année du 250e anniversaire de la mort du compositeur. À la tête du London Sympho-

ny Orchestra, John Eliot Gardiner a enregistré plusieurs intégrales symphoniques, dont celles de Mendelssohn et Schumann. L’automne 2019, il dirigeait le LSO dans la Symphonie « Asraël » de Josef Suk au Barbican Centre de Londres et en tournée à l’Alte Oper de Francfort. Avec les Monteverdi Choir and Orchestras, il se produit régulièrement dans les salles de concert et festi- vals les plus importants, dont ceux de Salzbourg, Berlin et Lucerne, au Lincoln Center et aux BBC Proms – dans ce cadre, il s’est produit plus de 60 fois depuis ses débuts en 1968. Il y dirigeait Ben- venuto Cellini en 2019, au cœur des célébrations du cent-cinquantenaire de la mort de Berlioz.

En 2017, il célébrait le 450e anniversaire de la naissance de Monteverdi. John Eliot Gardiner a dirigé dans les salles d’opéra suivantes : Wiener Staatsoper, Teatro alla Scala de Milan, Opéra national de Paris, Royal Opera House - Covent Garden. Dans cette dernière salle, il se produit ré- gulièrement depuis ses débuts en 1973. De 1983 à 1988, il a été directeur artistique de l’Opéra de Lyon, où il a fondé un nouvel orchestre. Il est l’auteur d’un livre, Music in the Castle of Heaven:

A Portrait of Johann Sebastian Bach, publié en 2013 aux éditions Allen Lane. De 2014 à 2017, il a été le tout premier président de la BachArchiv de Leipzig. Il a été fait « Commander of the British Em- pire » en 1990 et a reçu les insignes de chevalier pour services rendus à la musique, figurant ainsi sur la liste d’honneur établie lors de l’anniversaire de la reine d’Angleterre en 1998.

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CHŒUR DE RADIO FRANCE MARTINA BATIČ

Directrice musicale Jean-Baptiste Henriat Délégué général Sopranes 1 Baccarat Marie-Noëlle Bertho Sylvie Durand Kareen Gouton Alexandra Ito Manna Lamy Laurya Listova Olga Margely Laurence Napoli Catherine Pinget Blandine Porebski Annick Rizzello Lucia Sunahata Naoko Sopranes 2 Assouline Barbara Coret Anne Delaporte Caroline Ducrocq Marie-Christine Harnay Karen Margely Claudine Monteyrol Laurence Munari Paola Otsuka -Tronc Asayo Ruscica Geneviève Szoja Urszula Trehout- Williams Isabelle Vignudelli Barbara Altos 1 Breton Sarah Dewald Sarah Durimel Daïa Gatti Marie-Hélène Gregoire Soazig Jarrige Béatrice Marais Carole Person Florence Senges Isabelle Vinson Angélique Altos 2 Dugue Laure Dumonthier Sophie Gurkovska Olga Martynova Tatiana Monet Marie-George Patout Marie-Claude Salmon Elodie Werquin Fabienne Zheng Diane

Ténors 1 Bourgeois Pascal Brand Adrian Cabanes Matthieu Cabiron Christian Champion Romain Esteban Johnny Foucher Patrick Rodiere Francis Serfaty Daniel Vabois Arnaud Vaello Pierre Ténors 2 Da Cunha Joachim Dubois Bertrand Durand Daniel Hategan Nicolae Koehl Laurent Laiter Alexandre Lefort David Moon Seong Young Ostolaza Euken Palumbo Jeremy Verhulst Cyril Basses 1 Barret Philippe Chopin Nicolas Derrien Renaud Guerin Grégoire Ivorra Patrick Lim Chae Wook Menez Vincent Pancek Mark Radelet Patrick Tronc Richard Verdelet Patrice Basses 2 Benusiglio Pierre Bi Joachim

Candenot Jean-Manuel Eyquem Philippe Fouquet Marc Jezierski Robert Lecornier Vincent Levasseur Sylvain Masciadri Carlo Andrea Parisotto Philippe Roux Pierre

RESPONSABLE

DE LA COORDINATION ARTISTIQUE Marie Boyer

RESPONSABLE ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE

NNN

RÉGISSEUR PRINCIPAL Gérard de Brito RÉGISSEUR Lesley Mege RESPONSABLE DES RELATIONS MÉDIAS Marianne Devilléger RESPONSABLE DE LA PROGRAMMATION ÉDUCATIVE ET CULTURELLE Mady Senga-Remoué RESPONSABLE DE LA BIBLIOTHÉQUE D’ORCHESTRES Maud Rolland BIBLIOTHÉCAIRE Laure Peny-Lalo

CONCERTS 20-21

VE. 23 OCT. 14H30 – JEUNE PUBLIC STUDIO 104

LES ENFANTINES DE 3 À 6 ANS

Contes d’Afrique en musique

MURIEL BLOCH conte LULENDO chant et likembe BENOÎT GAUDELETTE percussions

Une série de l’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

VE. 23 & SA. 24 OCT. 20H AUDITORIUM DI. 25 OCT. 16H

Bach, Intégrale des concertos pour clavier

CAROLE CERASI, CÉLINE FRISCH, BÉATRICE MARTIN, FRÉDÉRICK HAAS, OLIVIER BAUMONT, JUSTIN TAYLOR clavecin CAFÉ ZIMMERMANN, ENSEMBLE AUSONIA, LE CONSORT

SA. 24 OCT. 20H30 – JAZZ STUDIO 104

Das Rainer Trio / Baptiste Trotignon

DAS RAINER TRIO

RÉMI DUMOULIN saxophones ténor, soprano et compositions BRUNO RUDER Fender Rhodes et effets ARNAUD BISCAY batterie BAPTISTE TROTIGNON « OLD AND NEW BLOOD »

MATTHIEU MICHEL trompette et bugle ADRIEN SANCHEZ saxophone ténor BAPTISTE TROTIGNON piano VIKTOR NYBERG contrebasse GAUTIER GARRIGUE batterie

JE. 29 OCT. 20H – CHORUS LINE #2 STUDIO 104

Les Chemins de Compostelle

Œuvres sacrées de CRISTOBAL DE MORALES, ARVO PÄRT, TOMAS LUIS DE VICTORIA, SERGUEÏ RACHMANINOV, FRANCIS POULENC Solistes du CHŒUR DE RADIO FRANCE

BARBARA VIGNUDELLI, KAREEN DURAND, MANNA ITO, BARBARA ASSOULINE

CHŒUR DE RADIO FRANCE MARTINA BATIČdirection

VE. 30 OCT. 20H AUDITORIUM

Franck, Symphonie en ré

BÉLA BARTÓK Concerto pour violon et orchestre n°2 CÉSAR FRANCK Symphonie en ré mineur PATRICIA KOPATCHINSKAJA violon

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE MIKKO FRANCK direction

© FRANÇOIS OLISLAEGER

PROCHAINS LES CONCERTS À RADIO FRANCE

Ces concerts sont enregistrés par Radio France et diffusés sur France Musique.

À partir de 10 €.

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ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE MIKKO FRANCK Directeur musical Jean-Marc Bador Délégué général

VIOLONS SOLOS

Hélène Collerette, premier solo Ji Yoon Park, premier solo Julien Szulman, premier solo VIOLONS

Virginie Buscail, deuxième solo Nathan Mierdl, deuxième solo Marie-Laurence Camilleri, troisième solo Cécile Agator, premier chef d’attaque Pascal Oddon, premier chef d’attaque Juan-Fermin Ciriaco, deuxième chef d’attaque Eun Joo Lee, deuxième chef d’attaque Emmanuel André

Cyril Baleton

Emmanuelle Blanche-Lormand Martin Blondeau

Floriane Bonanni Florence Bouanchaud Florent Brannens Guy Comentale Aurore Doise Françoise Feyler-Perrin Béatrice Gaugué-Natorp Rachel Givelet Louise Grindel David Haroutunian Mireille Jardon Jean-Philippe Kuzma Jean-Christophe Lamacque François Laprévote Amandine Ley Arno Madoni Virginie Michel Ana Millet Céline Planes Sophie Pradel

Marie-Josée Romain-Ritchot Mihaëla Smolean Isabelle Souvignet Thomas Tercieux Anne Villette ALTOS

Marc Desmons, premier solo Christophe Gaugué, premier solo

Fanny Coupé, deuxième solo

Aurélia Souvignet-Kowalski, deuxième solo Daniel Vagner, troisième solo

Marie-Émeline Charpentier Julien Dabonneville Sophie Groseil Élodie Guillot Clara Lefèvre-Perriot Anne-Michèle Liénard Frédéric Maindive Benoît Marin Jérémy Pasquier Martine Schouman VIOLONCELLES

Éric Levionnois, premier solo Nadine Pierre, premier solo Jérôme Pinget, deuxième solo Anita Barbereau-Pudleitner, troisième solo Jean-Claude Auclin

Catherine de Vençay Marion Gailland Renaud Guieu Karine Jean-Baptiste Jérémie Maillard Clémentine Meyer-Amet Nicolas Saint-Yves CONTREBASSES

Christophe Dinaut, premier solo Yann Dubost, premier solo Lorraine Campet, deuxième solo Edouard Macarez, troisième solo Daniel Bonne

Wei-Yu Chang Etienne Durantel Lucas Henri Boris Trouchaud FLÛTES

Mathilde Calderini, première flûte solo Magali Mosnier, première flûte solo Michel Rousseau, deuxième flûte Anne-Sophie Neves, piccolo HAUTBOIS

Hélène Devilleneuve, premier hautbois solo Olivier Doise, premier hautbois solo Cyril Ciabaud, deuxième hautbois Anne-Marie Gay, deuxième hautbois et cor anglais

Stéphane Suchanek, cor anglais

CLARINETTES

Nicolas Baldeyrou, première clarinette solo Jérôme Voisin, première clarinette solo Manuel Metzger, petite clarinette BASSONS

Jean-François Duquesnoy, premier basson solo Julien Hardy, premier basson solo

Stéphane Coutaz, deuxième basson Hugues Anselmo, contrebasson Wladimir Weimer, contrebasson CORS

Antoine Dreyfuss, premier cor solo Joffrey Quartier, premier cor solo Sylvain Delcroix, deuxième cor Hugues Viallon, deuxième cor Xavier Agogué, troisième cor Stéphane Bridoux, troisième cor Isabelle Bigaré, quatrième cor Bruno Fayolle, quatrième cor TROMPETTES

Alexandre Baty, première trompette solo Jean-Pierre Odasso, deuxième trompette Javier Rossetto, deuxième trompette Gilles Mercier, troisième trompette et cornet TROMBONES

Patrice Buecher, premier trombone solo Antoine Ganaye, premier trombone solo Alain Manfrin, deuxième trombone David Maquet, deuxième trombone Raphaël Lemaire, trombone basse TUBA

Florian Schuegraf TIMBALES

Jean-Claude Gengembre Rodolphe Théry PERCUSSIONS

Renaud Muzzolini, premier solo Gabriel Benlolo

Benoît Gaudelette Nicolas Lamothe HARPES Nicolas Tulliez CLAVIERS Catherine Cournot

ADMINISTRATEUR Mickaël Godard

RESPONSABLE DE PRODUCTION / RÉGISSEUR GÉNÉRAL Patrice Jean-Noël

RESPONSABLE DE LA COORDINATION ARTISTIQUE Federico Mattia Papi

CHARGÉES DE PRODUCTION / RÉGIE PRINCIPALE Chloé Van Hoorde

Émilia Vergara Echeverri Marie de Vienne RÉGISSEURS Philippe Le Bour Adrien Hippolyte

RESPONSABLE DE RELATIONS MÉDIAS Laura Jachymiak

RESPONSABLE DE LA PROGRAMMATION ÉDUCATIVE ET CULTURELLE Cécile Kauffmann-Nègre

DÉLÉGUÉE À LA PRODUCTION MUSICALE ET À LA PLANIFICATION Catherine Nicolle

RESPONSABLE DE LA PLANIFICATION DES MOYENS LOGISTIQUES DE PRODUCTION MUSICALE William Manzoni

CHARGÉE D’AFFAIRES GÉNÉRALES Élisabeth Fouquet

RESPONSABLE DU PARC INSTRUMENTAL Emmanuel Martin

CHARGÉS DES DISPOSITIFS MUSICAUX Philémon Dubois

Thomas Goffinet Amadéo Kotlarski

RESPONSABLE DE LA BIBLIOTHÈQUE D’ORCHESTRES Maud Rolland

BIBLIOTHÉCAIRES Alexandre Duveau Charlotte Fellous

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PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE DE RADIO FRANCE SIBYLE VEIL DIRECTION DE LA MUSIQUE ET DE LA CRÉATION

DIRECTEUR MICHEL ORIER

DIRECTRICE ADJOINTE FRANÇOISE DEMARIA SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DENIS BRETIN PROGRAMME DE SALLE

COORDINATION ÉDITORIALE, RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION CAMILLE GRABOWSKI RÉDACTEUR EN CHEF CHRISTIAN WASSELIN

GRAPHISME HIND MEZIANE-MAVOUNGOU RÉALISATION PHILIPPE PAUL LOUMIET

PHOTO COUVERTURE SIR JOHN ELIOT GARDINER © SIM CANETTY-CLARKE IMPRESSION REPROGRAPHIE RADIO FRANCE

Devenez Mécènes !

Créée en 2013 sous l’égide de l’Institut de France, la Fondation Musique et Radio agit autour de deux grands axes. Particuliers et entreprises s’engagent chaque année pour le rayonnement culturel, en soutenant la création et le rayonnement de l’excellence musicale en France et à travers le monde, et autour de l’engagement citoyen, en encourageant l’éducation à la musique et aux médias et à l’information.

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