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PLM : le concept prend forme

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Analyse

Le travail collaboratif donne corps au PLM

P 14

La gestion du cycle de vie du produit, ou PLM, est un concept tellement englobant qu’il est longtemps resté insaisissable. D’autant que chaque éditeur touchant de près ou de loin au domaine faisait valoir sa propre définition. Finalement, les usages commencent à en préciser les contours, autour de deux notions clés : l’intégration de bout en bout et le travail collaboratif.

PSA Peugeot Citroën / Legros Patrick

Pratique

Un PLM pour maîtriser les coûts

P 18

Zoom

Accompagner le changement

P 19

Panorama

Produits et technologies clés du PLM

P 20

PLM : le concept prend forme

(2)

D O S S I E R

| PLM

Analyse Le travail collaboratif, brique essentielle du PLM

Le PLM est devenu une réalité. Même si sa mise en œuvre est souvent moins ambitieuse dans la pratique que dans le monde rêvé des marketeurs. Les entreprises plébiscitent d’abord la dimension de travail collaboratif.

éléments (gondoles, éclairage, caisses…) et doit respecter une même image, qui peut évoluer au gré du marketing. La gestion de cet assemblage complexe qu’est un magasin est donc similaire à celle d’un moteur de voiture.

Erick Craberou insiste surtout sur le partage de l’information. “Nos clients demandent la partie collaborative, car ils maîtrisent aujourd’hui la partie conception et design. Ce qui n’empêche pas les outils de conception comme Catia de continuer à s’améliorer, pour réduire encore les cycles de développe- ment.”Mais après la réduction des coûts et les innovations facilitées par le recours à la CAO, la réduction des temps de dé-

L

e PLM n’est pas une vue de l’esprit.”Jérôme Poujardieu, directeur commercial de Las- com, est catégorique. “Notre défi, c’est de gérer la com- plexité et réussir à la présenter de ma- nière simple aux utilisateurs.” “Nos clients demandent un outil de travail collaboratif”,ajoute Erick Craberou, di- recteur PLM chez IBM. Cette notion de partage est devenue essentielle pour les solutions de PLM, même si ces dernières ne se réduisent pas à cette fonction. La gestion des données techniques (GDT) demeure bien l’élément de base du PLM.

Plus que la CAO, bien que pour les édi- teurs historiques de ce domaine, il s’agisse d’une des pièces centrales.

Les entreprises maîtrisent désormais les outils de pure gestion de données techniques. Le temps des pionniers, qui se lançaient avec des produits qu’ils avaient développés, puis avec une pre- mière génération de progiciels sous Unix, dans des projets lourds pas tou- jours couronnés de succès, est révolu. La GDT est bien entrée dans les mœurs.

Pour les utilisateurs, il s’agit donc de s’ap- puyer sur cet élément fondamental et d’étendre la notion de gestion au-delà du pur aspect de la donnée technique.

Des utilisateurs qui découvrent égale- ment que le PLM, avec sa capacité à gérer des nomenclatures complexes, peut être utilisé dans de nombreux secteurs.

La collaboration pour réduire les cycles de développement Lascom se distingue en vendant son logiciel Advitium dans l’industrie ma- nufacturière bien sûr, mais également dans d’autres secteurs, comme l’agroa- limentaire et les collectivités locales.

“Que ce soit chez le spécialiste de produits laitiers Lactalis ou chez Arianespace, les procédures sont fina- lement peu différentes”,argumente Jérôme Poujardieu. Une diversification que d’autres éditeurs entament tout juste. C’est le cas d’UGS, qui fait le grand écart entre Nike et Procter and Gamble.

IBM PLM continue de réaliser la majo- rité de son chiffre d’affaires avec Catia, mais prospecte de nouveaux domaines, comme celui du nucléaire, pour gérer les problèmes de traçabilité sur de longues périodes, ou comme celui des hypermarchés. Car chaque magasin est

veloppement passe aussi par l’utilisation de solutions collaboratives. “Les grands donneurs d’ordres, comme les avion- neurs ou les fabricants d’électronique, construisaient 70 à 80 % des pièces et les assemblaient,poursuit Erick Craberou.

Aujourd’hui leur objectif, c’est 30 %.”

Ces grands fabricants reportent donc sur leurs fournisseurs un certain nombre de tâches. Et cette manière de travailler né- cessite des solutions collaboratives.

IBM et Dassault Systèmes dévelop- pent ainsi sur Smarteam des modèles de collaboration adaptés à différentes industries, pour faciliter les phases de développement, de test, de mise en œuvre et de fabrication. Des outils qui

permettent également de répondre plus rapidement aux appels d’offres et de mieux calculer les coûts. Ce dernier élé- ment est important, car jusqu’à présent, les fournisseurs avaient beaucoup de mal à calculer leurs coûts avec précision, quand ils répondaient à un appel d’offres. “Magellan Aerospace a pu aug- menter sa profitabilité de 10 à 15 %”, cite en exemple Erick Craberou. UGS a éga- lement adopté une approche verticali- sée, avec des offres packagées adaptées à certains secteurs, en particulier dans le marché de formulation : pharmacie, chimie, agroalimentaire. Et même si les clients sont encore assez peu nombreux dans ces domaines, la tendance est réelle. Par sa capacité à associer gestion des nomenclatures, gestion de docu- ments et travail collaboratif, le PLM ne manque pas d’arguments.

Gérer les données techniques avec une vision projet

La notion de travail collaboratif dé- passe le cadre de l’entreprise. Avec le PLM, il est possible de maîtriser les don- nées et de gérer les modifications. Sans cet outil fédérateur, le donneur d’ordres est obligé d’envoyer un fichier dont les données seront extraites manuelle- ment ou à l’aide d’un utilitaire par son sous-traitant, qui intègrera ensuite ces données dans son propre environne- ment, effectuera son travail puis ren- verra le résultat au donneur d’ordres qui effectuera l’opération inverse. Au final, risques d’erreurs et temps perdu.

Selon les présentations optimistes de certains éditeurs, l’objectif du PLM est de gérer l’ensemble du cycle de vie d’un produit, de la première esquisse sous la plume du designer au recyclage des ma- tières premières du produit plusieurs années plus tard, en passant par sa conception, la mise en place de sa chaîne de production, sa fabrication, ses modifications, sa réparation… “Une entreprise qui utilise toute cette palette de possibilités, franchement, je n’en vois pas aujourd’hui”, reconnaît Erick Craberou. Actuellement, les outils de PLM sont essentiellement utilisés pour la conception, la gestion de données techniques, l’usine numérique et la col- laboration. La traçabilité est une pro- blématique qui commence à être prise en compte dans le domaine médical.

QU’EST-CE QUE LE PLM ?

L

a gestion du cycle de vie du produit ou PLM (Product Lifecycle Management) est définie par MDTVision, une division d’IBM Consulting Services, comme “une approche stratégique pour créer et gérer le capital intellectuel relatif aux produits d’une société, de leur conception à leur fin de vie. Elle facilite l’intégration des produits de l’entreprise et sa capacité à utiliser les informations sur les produits pour prendre les meilleures décisions économiques”. Le PLM affiche donc des objectifs ambitieux pour une mise

en œuvre complexe : “C’est une approche qui s’intéresse principalement aux processus, en prenant en compte les technologies et les données du produit, poursuit MDTVision. Elle vient soutenir la création des données, leur gestion, leur circulation et leur utilisation durant le cycle de vie du produit. Le PLM aborde des problématiques telles que le travail collaboratif, l’entreprise étendue, l’intégration de la gestion des données techniques, l’intégration produit-process-ressources, l’usine numérique, la réduction des coûts…”

Smarteam, vendu par IBM et Dassault Systèmes, propose des modèles de collaboration adaptés à différentes industries.

L’objectif est d’accélérer le processus de réponse aux appels d’offres.

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Gestion du contenu lié au design Capturer les documents (modèles, formules, données de test…) liés au design, aux fins de partage et de recherches futures.

Ingénierie assistée par ordinateur Tester la qualité du design en simulant différentes conditions d’utilisation et d’environnement.

Echange de données géométriques Pouvoir échanger des dessins 2D et géométries 3D.

Fabrication assistée par ordinateur Automatiser la création d’instructions aux machines impliquées dans le processus de fabrication.

Design assisté par ordinateur Créer et réviser des dessins et modèles, en y incluant la documentation des éléments mécaniques, électriques, etc.

DEUX À CINQ ANS

Analyse après mise sur le marché Evaluer les besoins de modifications et les opportunités commerciales grâce à l’analyse des divers retours de la part des clients.

Ingénierie de systèmes Modéliser le comportement d’un système soumis à des paramètres critiques.

Suivi du cahier des charges des produits Etablir des processus pour valider que les produits répondent à leur définition en termes de fonctions, performances et coûts.

Conception du processus de fabrication Générer les instructions du processus de fabrication à partir du design du produit, et évaluer ainsi les coûts et les délais.

Gestion des programmes produits Définir les étapes du cycle de vie d’un produit, en termes de calendrier et d’objectifs.

Gestion de l’approvisionnement Coordonner l’approvisionnement des matières premières en facilitant la sélection et les économies d’échelle.

Gestion des recettes de produits Calculer, valider et gérer les changements des recettes ou formules pour fabriquer des produits.

Modèles verticaux Déployer des solutions PLM plus rapidement à l’aide de modèles spécifiques à certaines industries.

Gestion des changements de produits Faciliter le processus d’approbation de révisions des produits grâce à des fonctions de workflow et de gestion des droits.

Travail collaboratif Permettre aux membres d’une équipe de visualiser et de commenter un même produit sur le Web, de façon synchrone ou non.

Recherche et classification Permettre à différentes équipes d’accéder à l’aide de métadonnées à toutes les informations concernant un produit.

CINQ À DIX ANS

Administration des processus de fabrication Etablir une chaîne de processus de bout en bout depuis les outils de design jusqu’aux systèmes de fabrication.

Aide à la décision sur l’innovation Aider à évaluer les idées d’innovation, ainsi que les risques associés.

Prototypage virtuel Aller au-delà de la modélisation en prenant en compte l’ergonomie, la réalité virtuelle, le domaine haptique (le toucher)…

Administration du coût Prévoir et suivre les coûts en ressources matérielles et humaines, identifier les potentialités d’économies.

Gestion d’un portfolio produit Définir une stratégie produits à l’aide de tableaux de bord corrélant divers indices (ressources, rentabilité, etc.).

Validation des processus de fabrication Simuler l’unité de fabrication ainsi que son processus, pour éliminer les erreurs et défauts potentiels.

Echange de caractéristiques Faciliter l’échange de données sur les caractéristiques des produits, contraintes de conception, etc.

Gestion des connaissances en ingénierie Identifier les processus réutilisables et les erreurs à éviter en transformant les connaissances métier en modèles et assistants.

PLUS DE DIX ANS

Taxinomie assistée par ordinateur Définir de nouvelles classifications tout en conservant l’intégrité des données et sans remettre en cause le logiciel existant.

Gartner a estimé le temps que chaque technologie liée au PLM mettra à s’imposer, jusqu’au moment où les outils s’avèrent stables et où leur efficacité est démontrée.

Les premières étapes voient les technologies émerger brutalement, être surestimées, mal utilisées, délaissées puis reconsidérées progressivement jusqu’à atteindre le plateau de productivité.

Source :Gartner Research, juin 2004

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D O S S I E R

| PLM

dans le développement d’implants or- thopédiques, utilise Catia v.5 et Smar- team pour la conception de ses pro- thèses, mais également pour répondre aux contraintes de la norme américaine de la Food and Drug Administration, qui impose des règles de conservation des documents sur le travail effectué pendant le développement du produit.

Dominique Piolle, directeur marke- ting de Lascom, confirme : “Les entre- prises mettent en œuvre aujourd’hui ce que nous, éditeurs, expliquions il y trois ou quatre ans : nous parlions de travail collaboratif, de tous les sous-traitants discutant ensemble…”Les entreprises lancent des projets qui peuvent paraître simples, mais qui changent leur ma- nière de travailler. Elles donnent ainsi l’accès à leur système d’information à leurs sous-traitants, pour que ceux-ci consultent et déposent des informa- tions, aillent chercher des plans, bref, soient acteurs dans le système.

Il y a deux ou trois ans, ce genre de ser- vice était souvent proposé en réalisant un site Web particulier pour le projet sur lequel l’entreprise mettait à disposition les plans. Aujourd’hui, le PLM offre des services supplémentaires, avec un suivi contractuel : qui est venu réellement chercher l’information, quand exacte-

ment, qui a déposé un nouvel élément, pour modifier un plan, qui dois-je aver- tir ? “Cela est vrai même dans le cas de structures de taille assez modeste, deux cents, trois cents personnes,analyse Dominique Piolle. La mise en place d’un système de PLM, qui est raccroché di- rectement au système d’information, évite d’avoir recours à des outils exté- rieurs supplémentaires, qui obligeaient à faire cet effort de communication vers l’extérieur, qui est très lourd.”

“Ce que nous proposons réellement cette année, poursuit Dominique Piolle, c’est, à partir d’un référentiel commun, de fournir les interfaces vers la partie planning et répartition des tâches, la partie ressources, la gestion des coûts.

Nous proposons, en associant Advitium et Project Server de Microsoft, un outil capable non seulement de gérer l’en- semble des données techniques, mais

Salon :

Micad, du 5 au 7 avril à Paris Site du salon international des sites d’informations, technologies, méthodologies et services pour la conception, la fabrication, et la gestion du cycle de vie des produits.

www.birp.com/micad

Bibliographies :

• PLM, la gestion collaborative du cycle de vie des produits, par Denis Debaecker,éditions Hermes, Lavoisier, 92 pages, 60 €. Cet ouvrage décrit les différentes composantes et les apports technologiques du PLM et se

termine par une réflexion sur l’évolution du PLM et ses perspectives.

• Product Lifecycle Management : 21stCentury Paradigm for product realisation(en anglais), par John Stark, 441 pages, Springer Verlag.

Ce livre définit le PLM, met en lumière ses apports dans l’industrie, aide à choisir le produit le plus approprié et à préparer au mieux les équipes qui auront à utiliser la solution.

Sites Web (études de marché) : www.daratech.comou

www.cimdata.com

POUR EN SAVOIR PLUS

qui change, par rapport aux outils de gestion de projet qui existent par ailleurs, c’est que le PLM assure, au sein d’un même produit et en s’appuyant sur un référentiel unique, la partie gestion de données techniques et la partie ges- tion de projet.”Auparavant, il fallait avoir recours à deux produits distincts, ce qui imposait l’utilisation de diffé- rentes interfaces pour transférer les in- formations d’un outil à l’autre.

D’abord du concret

Pour Philippe Caisson, directeur avant-vente chez UGS, les entreprises ont des objectifs ambitieux, avec des vues à long terme. “Certaines entreprises éta- blissent un cahier des charges très com- plet : il faut l’intégration du sourcing, de la gestion électronique de docu- ments, du progiciel de gestion intégré, du workflow transversal, de la CAO…

Mais dans les faits, quand les projets commencent, il faut du concret rapi- dement, car les dirigeants exigent un re- tour sur investissement assez visible. Les entreprises commencent donc par leur point sensible. Cela peut être du work- flow transversal ou de la gestion de mo- difications, ou de l’intégration de la CAO ou de la gestion de nomenclatures, la gestion des options variantes… C’est très divers suivant les entreprises. Une fois ce point focal atteint, les autres projets sont mis en route, mais mettent plus de temps à être réalisés, car ils sont moins visibles. Pour nous, UGS, ce n’est pas tant un problème de technologie, c’est plus la question de savoir à quelle vitesse les entreprises peuvent ingurgi- ter toutes ces technologies que nous leurs mettons à disposition.”

Philippe Caisson confirme lui aussi l’importance prise par l’aspect colla- boratif, de plus en plus utilisé. Parmi les clients d’UGS, il cite SEB : “Les chefs de projet n’ont plus besoin de quinze jours

Ils disposent, pour ces réunions, de l’in- formation en direct et à jour, puisqu’ils n’ont qu’à se connecter sur le PLM d’où ils peuvent visualiser leurs produits, ac- céder au cahier des charges, etc.”Autre exemple, les Chantiers de l’Atlantique.

“L’un des points essentiels, c’était d’avoir une visibilité sur l’ensemble des modifications d’un bateau, et de les mettre en regard de la capacité à réa- liser dans les délais ces modifications.”

Comme les autres éditeurs de PLM, UGS affirme se trouver rarement en concur- rence avec des purs outils de GED. “Les outils de PLM ont intégré une dimen- sion de gestion du document, ils ont les fonctions nécessaires (recherche plein texte, intégration aux outils de Micro- soft…).”Et les clients cités par Philippe Caisson montrent différentes sortes de mise en œuvre : le fabricant d’équipe- ments pour enfants Ampafrance (ex- Bébé Confort) intègre la CAO et le PGI, alors que le spécialiste d’articles de sport Décathlon utilise essentiellement le côté GED du PLM, par exemple pour s’as- surer que les documents qu’il utilise sont à jour partout dans le monde. ●

PATRICEDESMEDT

C h i f f r e s c l é s

LE PLM SÉDUIT AUSSI LES COLLECTIVITÉS LOCALES

P

our Dominique Piolle, de Lascom, les collectivités locales utilisent des outils de PLM essentiellement pour gérer, d’une part, les plans, les documents, les échanges contractuels, et, d’autre part, la configuration financière, c’est-à-dire des contrats et des sous-contrats. Pour les collectivités locales, la gestion des processus est importante, car elle leur permet de contractualiser leurs échanges. Une collectivité locale, si elle rencontre un gros problème sur un chantier, se trouve confrontée à un problème juridique de responsabilité. Grâce à son outil de PLM, elle peut retrouver facilement, au sein d’un même référentiel, tous les éléments du dossier avec leur historique (quand tel document – et dans quelle version – a été diffusé et à qui). C’est également très utile pour les audits et les contrôles de qualité.

MatrixOne

40 60

SAP

270 80

PTC

150 500

IBM et Dassault Systèmes

460 1 250

EDS

810 920

Agile et Eigner

25

75 En millions de dollars

Logiciels Services Thales IS

8

Capgemini

10

Spring

11

Euriware

12

PCO

13

MDT Vision

62

En millions d'euros

Les outils de PLM sont aujourd’hui essentiellement utilisés pour la conception de produits (ci-dessus, Catia,

de Dassault Systèmes).

40 %

Taux estimé de PME équipées en 2009 d'une solution intégrée de PLM

(source : Gartner Research).

Plus de 20 milliards de dollars

Marché estimé du PLM en 2008, contre moins de 15 milliards en 2004

(source : CIMdata).

Source :CIMdata, avril 2004 Source :Pierre Audouin Consultants

Chiffre d’affaires 2003 des principaux éditeurs de PLM

Chiffres d’affaires 2003 des principales sociétés de services en PLM sur le marché français

(5)

ACTARIS

EN FAITS ET EN CHIFFRES

Secteur :fabrication de compteurs d’électricité, d’eau et de gaz.

Chiffre d’affaires : 630 millions d’euros environ.

Effectifs : 6 000 employés dans le monde.

Implantations :29 sites de production.

PROBLÉMATIQUE

Mise en place d’une solution PLM en reprenant l’existant.

La solution PDM Sherpa, en production depuis janvier 1993, était menacée d’obsolescence. Actaris souhaite alors remplacer Sherpa par une nouvelle solution PLM du marché. Celle-ci devait remplir l’essentiel des fonctions couvertes par l’ancien outil, à savoir la gestion documentaire, les processus de validation, la gestion des évolutions ou la gestion de la base composants.

SOLUTION ADOPTÉE

Historique :

Courant 2002 Analyse des besoins et sélection de l’outil.

Courant 2003 Mise en place d’Advitium sur le site de Mâcon.

Juin 2004 Mise en œuvre d’Advitium sur le site de Reims. Des utilisateurs de Naples, Buenos Aires et Chongqing accèdent à l’outil.

Janvier 2005 Mise à jour de la version supportant les serveurs déportés pour la ligne eau et énergie thermique.

Février 2005 Migration finale avec le démarrage de l’outil.

Solution technique : - Solution PLM Advitium ; - PGI MFG Pro ;

- Cowasys, pour la conversion de fichiers au format PDF ; - Autocad, pour la conception 2D, et Pro/Engineer, de PTC, pour la conception 3D ;

- Pro/Intralink, de PTC, pour la gestion des assemblages de pièces mécaniques.

Investissement :

Environ 320 000 €(hors coûts internes), comprenant : – 3 serveurs centraux (2 de production, 1 de test) et 3 serveurs de fichiers répliqués ;

– les licences Advitium et Cowasys ; – des développements pour la migration de Sherpa vers Advitium, l’interface Advitium/MFG Pro et la base composants.

Pratique Passer au PLM

pour améliorer les produits

Actaris, industriel spécialisé dans les compteurs d’électricité, de gaz et d’eau, a fait migrer son Product Data Management (PDM) vers une solution de gestion PLM.

L

a fréquence et la gravité des pannes augmentaient et me- naçaient de pénaliser notre activité”, se souvient Damien Gibaud, directeur informa- tique de la branche électricité d’Actaris.

L’obsolescence de la solution de PDM Sherpa a précipité la mise en place d’une solution de gestion du cycle de vie des produits (PLM), qui assure le lien entre les outils de conception des bu- reaux d’études et l’informatique de pro- duction. Après une étude des princi- pales solutions du marché, Actaris opte pour Advitium, de Lascom, qui répond au cahier des charges tout en étant net- tement moins onéreuse.

Première priorité d’Actaris : récupé- rer la base des composants présente dans Sherpa. Celle-ci ne comportait pas moins de 200 000 références, contenant les produits, la documentation et l’his- torique des versions, le tout représen- tant 200 Go de données. Cette base constituait la mémoire industrielle de l’entreprise. Seulement, le modèle de donnée de la solution Sherpa différait radicalement de celui d’Advitium.

“Nous avons procédé à une migration des données entre Sherpa et Advitium afin de récupérer le contenu de notre base”,explique Damien Gibaud. Pour mener à bien cette opération, Actaris a fait appel à la société Serli Informatique, qui maîtrise Sherpa. La migration s’est effectuée en deux temps. Le prestataire a développé des scripts en utilisant les commandes propres à la base Oracle ou des commandes DMS, langage propre à Sherpa. Ces interfaces ont assuré l’ex- traction des données puis les ont trans- férées dans un format compatible avec Advitium. Ensuite, il ne restait plus qu’à les importer dans le modèle de données

de la solution de Lascom. Lors de cette migration, le prestataire a dû contrôler chaque information transférée vers le nouveau système de données.

Intégrer solution PLM et outils de conception graphique

Les équipes d’Actaris se sont atta- quées, en parallèle, à un autre gros chan- tier: le développement d’un module de gestion de la base “composants”, qui permet de rechercher les produits exis- tants selon les caractéristiques de chaque famille d’articles. Ce dévelop- pement s’est effectué directement dans l’environnement MFG Pro, standard PGI pour le groupe Actaris. Le progiciel, installé sur le site de Chasseneuil-du- Poitou (86), homogénéise le référentiel des produits et des composants qui peu- vent être utilisés en production pour les activités électricité, d’une part, et gaz/eau, d’autre part. Les composants de ce référentiel central sont ensuite transmis aux bases MFG Pro des sites de production. En parallèle, les articles sont

automatiquement créés dans le réfé- rentiel Advitium. Cette opération s’ef- fectue en deux temps : les données sont d’abord extraites du référentiel et trans- formées en fichiers texte ; puis les deux solutions utilisent leur outil d’impor- tation respectif pour les récupérer et les enregistrer dans leur propre référentiel.

Une fois cette interface de commu- nication développée, l’équipe informa- tique d’Actaris a entamé l’intégration de la solution PLM et des outils de concep- tion graphique. L’industriel utilise Au- tocad, d’Autodesk, pour la création 2D et Pro/Engineer, de PTC, pour concevoir les modèles 3D. Dans le premier cas, les pièces sont converties au format PDF, à l’aide du logiciel Cowasys, avant d’être mises sous contrôle d’Advitium. Pour les dessins 3D, la pièce est directement convertie, grâce au logiciel Pro/Intralink de PTC, au format PDF, puis envoyée vers la solution PLM. Celle-ci gère ensuite le statut des objets créés, avant mise en pro- duction des pièces. Autrement dit, elle suit l’évolution des processus de vali- dation et les demandes de modifica- tions. Une fois que la pièce atteint le statut “released”, Advitium transmet l’information au référentiel de MFG Pro pour mettre à jour la base de produc- tion. De même, quand une demande de modification apparaît, Advitium gère l’intégralité du processus. “Ce méca- nisme de gestion nous a permis de li- miter les erreurs dans le choix des pièces, note Damien Gibaud. Il a amélioré la qualité des produits et augmenté la pro- ductivité. Et cette approche nous a aussi permis de réduire le temps de mise sur le marché de nouveaux produits.”

XAVIERBOUCHET

DR

Sur le site de Chasseneuil-du-Poitou, Actaris a installé le progiciel MFG Pro, qui homogénéise le référentiel des produits et composants pouvant être utilisés en production.

LES POINTS CLÉS DU PROJET

1. Actaris a retenu Advitium, de Lascom, car cette solution présentait le meilleur rapport fonctionnalités/coût par rapport aux besoins de l’entreprise.

L’industriel a préféré développer les fonctionnalités manquantes, comme un moteur de recherche pour la base “composants”.

2. Les équipes informatiques ont procédé par itération pour déployer leur produit. La migration des données a demandé une année-homme de travail, avec une vérification systématique des données.

3. Actaris a privilégié la simplicité et l’efficacité pour assurer l’échange des données entre les systèmes de CAO et de PLM et le PGI.

(6)

Zoom La formation pour réussir le passage au PLM

Un maître mot conditionne la conduite du changement, indissociable de l’introduction du PLM dans l’entreprise : la visibilité du projet. La formation y contribue.

U

ne implantation réussie, c’est une solution accep- tée”,lance Régis Pauty, direc- teur de la division PLM de T-Systems France. Soit “20%

de technologie, 80 % de psychologie”, résume Franck Colas, DRH de la société de conseil PCO Technologies. Le ton est donné. Au-delà de la richesse fonction- nelle de l’outil informatique, support du PLM, un tel projet est perçu comme un chamboulement des habitudes. Pour contrer le syndrome du “c’était mieux avant”, le remède est classique : de l’organisation, une dose de communi- cation, un plan de formation ciblé. L’as- sociation de ces trois volets d’accompa- gnement assurant au projet la condition de sa réussite : sa visibilité.

Quels publics former ?

Evidemment doivent être formés les concepteurs des bureaux d’études et autres utilisateurs. Mais aussi la maîtrise d’ouvrage, les décideurs et les représen- tants des métiers. “La phase de sensibi- lisation des décideurs aux enjeux et au contexte du projet n’est pas forcément entrée dans les mœurs”,constate Régis Pauty. “Les étapes de conceptualisation des produits et de leur cycle de vie, et de formalisation des règles de gestion, se fondent sur l’implication – donc le ni- veau de compréhension – des repré- sentants des métiers qui doivent les va- lider”, relève Edouard Hibon, directeur de clientèle PLM de Vinci Consulting.

Quant à la maîtrise d’œuvre et aux informaticiens futurs administrateurs de l’infrastructure PLM, les éditeurs veillent au grain. Et proposent des pro- grammes de certification. “Nous nous devons d’être en avance de phase vis-à- vis de nos clients,commente Régis Pauty.

Ils y sont sensibles, les éditeurs aussi.”

Mais l’habileté concernant l’outil ne dis- pense pas de renforcer l’autre dimen- sion exigée du profil, à savoir la maîtrise de l’ingénierie numérique dans son contexte. Une compétence liée au vécu industriel du consultant et de l’équipe d’intégration, qui permet d’avoir le même langage que l’utilisateur. “Sans être passé par une demi-douzaine de projets PLM, on ne peut prétendre avoir cette compétence”, estime Franck Colas.

D’où l’intervention en binôme, senior

PCO. Les informaticiens des entreprises qui se mettent au PLM étant, selon ce DRH, plutôt destinés à la gestion du pro- jet : “Même en assistance à la maîtrise d’ouvrage, ils risquent d’avoir du mal à quitter leur vision technologique pour raisonner en processus métier. Alors qu’avec leur bagage technique et la com- préhension des concepts et fonction- nalités de base, gestion de modification, classification, gestion de configuration, workflow…, ils peuvent être pertinents au pilotage du projet.”

Quelle formation délivrer ? En matière de contenu de forma- tion, la méthode importe plus que l’ou- til. “A l’américaine, l’approche métho- dologique balaie tout, point après point, note Franck Colas. A la française, on nous demande une ingénierie de formation plus pointue, focalisée sur ce que l’ou- til va changer dans la façon de tra- vailler.”De plus, la richesse fonction- nelle est telle qu’il est impensable de couvrir tout le sujet. La règle du designing in context,but du PLM, est valable aussi pour la formation. Et l’on s’efforce de faire plancher les stagiaires sur le type de produit et de gestion de données techniques relevant de l’activité de leur entreprise. “La partie délicate est l’en- traînement au travail collaboratif, pri- mordial car on ne réduit les cycles de conception et les coûts qu’au travers d’une collaboration serrée”,insiste Eric Crabérou, directeur de la division PLM de la région Ouest d’IBM GS. De longue date, la simulation fait partie intégrante de la pédagogie introduisant à la CAO.

“Partant du principe qu’on retient 20%

de ce que l’on vous dit, 40 % de ce qu’on voit, 80% de ce qu’on fait par soi-même, l’utilisateur aura besoin de piqûres de rappel ou de soutien pour 80 % du contenu entendu ou discuté”, re- marque Franck Colas.

La durée d’apprentissage est très va- riable. “La moyenne pour une intro- duction à Catia v.5 est de trois semaines de cours”,note Eric Crabérou. Mais si l’entreprise choisit d’associer l’adoption du PLM à un projet complet, la concep- tion-fabrication d’un tout nouveau pro- duit par exemple, le cycle d’apprentis- sage peut s’étaler sur deux ou trois ans, indique-t-on chez PCO. ●

PSA PEUGEOT CITROËN, Direction de la communication

L’habileté au maniement de l’outil doit se doubler d’une maîtrise de l’ingénierie numérique dans son contexte industriel.

QUELQUES FORMATIONS PRÉPARANT AU PLM

Organisme Contenu et objectif Site Web

Atthis & Cadesis L’ensemble PLM de Dassault Systems : www.atthis.com/formation/

Catia v.5,Smarteam, Envia. index.html ouwww.cadesis.com Cadecole Catia v.4 & v.5, Cadds, Pro/Engineer www.spring.fr/cadecole/

(filiale de Spring (agréé PTC), pédagogie adaptée index.html Technologies) aux milieux concepteurs-projeteurs.

MDT Vision Cours en salle et e-formation sur mesure. www.mdtvision.com/

(filiale d’IBM) Plus assistance-coaching à la formation/logiciels.php maîtrise d’œuvre et à la maîtrise d’ouvrage.

PCO Technologies Formations pour chefs de projet, pour www.pcotech.fr/

utilisateurs (basée sur le progiciel “customisé”), pco_forma/pco_forma.htm formation “Customisation” pour développeurs.

SAP La démarche complète de gestion de cycle www50.sap.com/france/

de vie proposée par SAP. education/catalogue

T-Systems Une cinquantaine de formations pour les http://formationplm.

filières numériques de conception et fabrication. t-systems.fr/

Source:LMI

Toutes ces formations sont modulaires, de un à cinq jours, le plus souvent avec support d’aide en ligne, voire un programme étudié d’e-formation.

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Panorama Le PLM relie les briques applicatives et les hommes

A l’origine du PLM, la gestion de données techniques a étendu son champ d’action au-delà de son couplage avec les logiciels de conception, en multipliant les liens avec les applications périphériques et les outils de collaboration.

l’autre bout de la chaîne, le service après-vente, voire la maintenance.

Des portails et des outils de collabo- ration fournissent un environnement pour partager les informations essen- tielles à chacun, en fonction des droits accordés. Mais cette imbrication des différents services autour de la création des produits implique également une intégration des processus et des don- nées entre les logiciels de PLM et les ap- plications traditionnelles de l’entre- prise : progiciel de gestion intégré (gestion des stocks et des achats), sys- tème de planification des ventes, re- cherche des fournisseurs (sourcing), ges- tion des relations avec les clients et gestion des relations avec les sous-trai- tants et partenaires. D’où la présence, fortement revendiquée depuis quelques années, des éditeurs de gestion intégrée, tels SAP ou Oracle, dans les projets de PLM. Auxquels s’ajoutent des acteurs de la gestion documentaire, comme Adobe ou Documentum.

Des solutions d’échanges de données et d’annotation (celles d’Adobe notam- ment) ou de visualisation de fichiers de CAO apportent également aux dif- férents intervenants des outils pour contribuer à la chaîne de conception du produit. Un logiciel de modélisation 3D comme 3ds Max, de Discreet (divi- sion d’Autodesk), est notamment utilisé par les concepteurs pour offrir une vi- sualisation réaliste de leur projet, des- tinée à leurs clients par exemple.

D’autres outils permettent d’afficher le fichier et de regarder sous différents angles la représentation modélisée sans disposer de l’application d’origine. ● MARYSEGROS

L

a première brique de la chaîne du PLM fut le système de gestion des données techniques. On le retrouve naturellement au cœur des principales offres de PLM. La gestion des données techniques a tou- jours été intimement liée aux systèmes de conception, d’innovation et de fa- brication assistées par ordinateur (CAO-IAO-FAO). Sous forme de no- menclatures et de documents, elle ras- semblait les informations (modèles CAO, plans, schémas…) qui permettent de décrire les multiples éléments du produit et leurs évolutions successives (la gestion des modifications reposant sur des procédures d’approbation ri- goureuses) au fil des étapes de la vie de ce produit. Les échanges de données se concentraient alors autour des bureaux d’études et des départements de R&D.

Partage de fichiers et outils de visualisation

Avec le développement des techno- logies Internet et à mesure que s’im- posait la réalité de l’entreprise étendue, le PLM a élargi la boucle en faisant en- trer dans la chaîne de contribution d’autres acteurs, tant internes qu’ex- ternes. En interne, les services marke- ting et commercial délivrent en amont des informations sur les souhaits ex- primés par les clients ou les tendances esthétiques du moment (dont la prise en compte est indispensable pour certains produits de grande consom- mation destinés à un marché très concurrentiel). Les départements achats, production et logistique sont,eux aussi, directement impliqués, tout comme, à

SOLUTIONS DEPLM (PRODUCTLIFECYCLEMANAGEMENT, GESTION DU CYCLE DE VIE DES PRODUITS)

Fournisseur Produit Commentaires

Agile Agile 9 Suite applicative intégrée (outils d’ingénierie PLM Solutions collaborative, de gestion des coûts et de la qualité...).

Agile vient de racheter Cimmetry et ses outils de visualisation collaborative, dont AutoVue (reconnaît 450 formats).

Agile Agile Advantage Solution adaptée aux PMI.

Est également proposée en mode hébergé.

Dassault Enovia Ensemble de solutions intégrées fournissant Systèmes/IBM un environnement unifié de simulation,

du concept initial à la mise sur le marché (conception collaborative, “morphing”

de produits, conception en contexte, maquette virtuelle).

Dassault Smarteam Système de gestion de données techniques Systèmes/IBM Product Suite fournissant une structure de données organisée

autour de projets (prête à l’emploi et adaptable).

Organise le flux de documents selon le processus de conception de l’entreprise.

Lascom Advitium Technologie permettant de représenter et de piloter des données complexes au travers de processus, sans écrire de code.

Automatisation de processus, organisation de données et de documents, comparaison et suivi des données.

MatrixOne Matrix10 Rassemble différents composants permettant à des équipes de collaborer autour de la fabrication d’un produit. Enterprise Collaboration (Team Central, Program Central, Document Central), Product Development (Engineering Central, Product Central, Specification Central), Supplier Relationship (Sourcing Central, Supplier Central).

Oracle Oracle E-Business Famille d’applications intégrées permettant Suite PLM une gestion collaborative des activités relatives

aux produits : Advanced Product Catalog, CADView-3D, Collaboration Suite, Project Management, Project Collaboration, Sourcing, Configurator, Recipe & Formula Development, Product Intelligence.

Utilise un modèle de données unifié.

PTC Windchill PDMLink Ensemble de solutions modulaires de production pour le développement collaboratif de produits.

Centralise les sources d’informations, rationalise les processus de modification. Fonctions de visualisation avancées. Existe en mode hébergé.

S’intègre au système d’information à l’aide de Windchill Integrations.

PTC Système PDS Gère tous les processus critiques de développement de produits (définition des modèles numériques, gestion des données associées, des modifications et des configurations, développement collaboratif de produits, gestion et exécution de projet, bon pour fabrication).

SAP mySAP PLM Solution permettant la collaboration de différents partenaires (concepteurs, fournisseurs, fabricants et clients) dans le processus de développement et de mise en production des produits, et la gestion de la qualité. S’intègre à mySAP SCM (planification et gestion logistique) et mySAP CRM (gestion de la relation client).

think3 Suite think3 Cette suite, convenant aux PMI, rassemble des version 9 solutions destinées à la CAO mécanique (Thinkdesign),

au dessin industriel (ThinkID, exploitant la technologie Global Shape Modeling) et à la gestion de données techniques (Thinkteam).

UGS Teamcenter Plate-forme de gestion de données collaborative couvrant la totalité du cycle de vie des produits : la gestion des demandes, le suivi de projets, la gestion des configurations produit, la visualisation et la mise en production.

Relie les départements méthodes et industrialisation.

Avec les solutions de PLM, des intervenants multiples contribuent au développement d’un produit, en s’appuyant sur un référentiel de données commun et des outils de partage d’information.

UGS

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SOLUTIONS DE TRAVAIL COLLABORATIF

Fournisseur Produit Commentaires

Adobe Adobe Solutions de collaboration, dont Intelligent Adobe Document Server, Platform Adobe Elements Server et

Document Adobe Acrobat permettant la création, l’échange et l’annotation de documents (notamment sur les fichiers Autocad), au sein de l’entreprise et en dehors, avec ses partenaires, fournisseurs et clients.

Autodesk Autodesk Automatise la gestion des révisions Productstream (Productstream). Permet de partager Autodesk Streamline les informations de conception avec

les sous-traitants et les clients (Streamline, inclut DWF Viewer).

Axemble Suite Comprend un portail collaboratif (Vdoc Portal), collaborative Vdoc un outil de modélisation pour générer

des applications Web (Vdoc Process), une application de gestion du cycle de vie des documents de l’entreprise (Vdoc Open), un référentiel de documents (Vdoc File center).

Axemble MyCadservices Portail collaboratif s’adressant à la communauté des utilisateurs de SolidWork (2 000 personnes inscrites à ce portail en France).

Mayetic mayeticVillage Organisation d’espaces virtuels pour le travail en groupe. Utilise le visualisateur Vikao, qui reconnaît de nombreux formats de fichiers, de CAO notamment, et autorise la révision des documents.

Microsoft Sharepoint Portail collaboratif et logiciel de gestion de Portal Server, projets. Microsoft a par ailleurs signé en 2004 Project Server un partenariat avec Dassault Systèmes.

PI3C Plate-forme PI3C Outils d’ingénierie collaborative proposés en mode hébergé, à la portée des PMI. Gestion sécurisée des données, gestion des plans de projet (étapes clés, livrables, ressources), outils de communication, intégration aux logiciels de CAO. Soutenue au démarrage par la région Champagne-Ardenne.

PTC Windchill Crée un espace de travail virtuel devenant ProjectLink le point central d’accès d’un projet

et permettant de gérer l’ensemble des programmes, calendriers, informations et processus liés au projet.

SOLUTIONS DE CONCEPTION ASSISTÉE PAR ORDINATEUR(CAO)

Fournisseur Produit Commentaires

Autodesk Autodesk Système de CAO 3D, permet d’évoluer de la 2D à la 3D.

Inventor Series Autodesk Inventor Professional apporte des outils spécialisés (conception de tuyauteries, de faisceaux de câbles électriques, etc.).

Autodesk Autocad 2005 Conception 2D/3D. Création de dessins unitaires et production de jeux de dessins cohérents. Autocad 2005 est compatible avec le format DWG et les applications complémentaires d’Autocad 2004.

Dassault Catia Conception et fabrication de produits de l’avant-projet Systèmes/IBM à la maintenance, en passant par la conception détaillée,

la simulation et l’assemblage.

Mentor Graphics System Vision Solutions de conception pour développer des produits électroniques (cartes et circuits intégrés).

Missler Software TopSolid Solution de CAO mécanique. Noyau Parasolid, modeleur 3D volumique et surfacique, bibliothèque de composants mécaniques 2D et 3D, gestion de projets.

PTC CADDS 5i Famille de logiciels de CAO : outils de modélisation (CADDS Modeling Foundation), complétés d’options pour le fraisage, le tournage ou le câblage (CADDS Mechanical) ou la construction navale (CADDS Shipbuilding).

PTC Pro/Engineer Suite de développement de produits : modélisation Wildfire 2.0 paramétrique (Pro/Engineer Detailed Design),

test des performances (Pro/Engineer Simulation), outils de fabrication et bibliothèques de moules (Pro/Engineer Production), outils de travail en groupe (Workgroup Data Management).

Sescoi WorkNC-CAD Solution CAO métier pour les moules, matrices et outillages. Commercialisée ou intégrée à WorkNC (solution FAO-CAO 2-5 axes pour l’usinage de formes).

SolidWorks SolidWorks, Solutions de conception mécanique 3D. SolidWorks Professional (Dassault Professional, inclut PDMWorks (gestion de données techniques) et Office Premium Systèmes) Office Premium comprend en plus SolidWorks Routing (conception de réseaux

techniques) et CosmosWorks Designer (validation des conceptions).

think3 Thinkdesign, Solutions destinées à la CAO mécanique (Thinkdesign) ThinkID, et au dessin industriel (ThinkID). Product Configurator Product Configurator transforme les outils de GDT (gestion de données techniques)

en outils d’automatisation de la conception.

UGS NX 3 Gamme de solutions de développement de produits intégrées assurant un traitement numérique sur l’ensemble de la chaîne, de l’étude conceptuelle à la modélisation, l’analyse et la fabrication du produit. Comprend des fonctions d’intelligence artificielle et des assistants métier

pour intégrer les connaissances sur les produits.

UGS Solid Edge Logiciel de CAO 3D et 2D pour la conception de pièces et version 16 d’ensembles mécaniques dans l’environnement Windows.

Offre une migration simple de la 2D vers la 3D.

Propose une modélisation 3D hybride surfacique-solide, une gestion d’assemblages et des mises en plan.

Il intègre la gestion des données de conception.

UGS Parasolid Noyau de modélisation en volume de haute précision.

Constitue le noyau de quelque 250 applications CAO-FAO-IAO mécanique.

SYSTÈMES DE GESTION DE DONNÉES TECHNIQUES

Fournisseur Produit Commentaires

Missler Software TopSolid/PDM Solution prête à l’emploi pour les bureaux d’études mécaniques.

S’intègre à l’outil de CAO. Navigue dans les projets, affecte les codes de nomenclature, gère les approbations, etc.

SolidWorks (division PDMWorks Conçu pour gérer (individuellement de Dassault Systèmes) ou en groupe) les données de produits

SolidWorks. En complément, le gestionnaire de fichiers CAO SolidWorks Explorer.

OUTILS DE MODÉLISATION

Fournisseur Produit Commentaires

Alias StudioTools Famille de logiciels de dessin et de modélisation : DesignStudio, Wavefront AliasStudio, AutoStudio (pour l’industrie automobile),

SurfaceStudio (pour la modélisation de surfaces techniques).

Discreet 3ds Max Logiciel de modélisation et de rendu 3D, (division conçu pour l’animation mais utilisé également d’Autodesk) pour des applications industrielles.

PTC Pro/Concept 3.0 Outils de dessin à main levée, de retouche d’images, de modélisation, pour obtenir des modèles en 3D et des rendus de qualité photo.

SOLUTIONS DUSINE NUMÉRIQUE

Fournisseur Produit Commentaires

Dassault Delmia Regroupe sept familles de produits intégrée à l’offre PLM V5 de Dassault Systèmes (destinées à l’ergonomie, Systèmes l’assemblage, l’usinage, la métrologie, la robotique, l’ingénierie industrielle et l’optimisation de production)

pour simuler un équilibrage optimal de la ligne de production et contrôler en amont le cycle de développement.

Spring L’atelier numérique Regroupe un logiciel de simulation d’usinage (NC Simul), un outil de préparation de programmes de commande numérique Technologies (Tool Expert), le poste du préparateur méthodes (Wiplink) et un logiciel d’optimisation des conditions de coupe (Tool Simul).

Tecnomatix eMPower Suites logicielles répondant à des fonctionnalités spécifiques de l’industrie manufacturière : définition de process (eM-Planner), (racheté conception et simulation de flux de production (eM-Plant), optimisation des gammes (eM-Engineer), contrôle qualité

par UGS) (eMPower Quality)...

UGS E-factory Regroupe des applications basées sur Teamcenter et conçues pour les processus de fabrication complexes. Favorise la collaboration et la prise de décisions “éclairée”, permet de réagir rapidement aux modifications de conception des produits.

Références

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