Chris Arnaud. De Transpa à la Terre. Tome 2. L Épée et le Chevalier

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L’Épée et le Chevalier

Tome 2

De Transpa à la Terre

Chris Arnaud

9.98 628582

---INFORMATION--- Couverture : Classique

[Roman (134x204)]

NB Pages : 114 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) =

9.98

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L’Épée et le Chevalier

Tome 2 - De Transpa à la Terre

Chris Arnaud

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Une nuit au cours de l’été, après avoir siroté quelques verres de whisky, un homme rentrait chez lui en titubant dans les rues de Pointe-Noire. Une fois à la maison, l’homme ouvrit la porte, entra et alla s’endormir. Et dans la matinée, après que l’homme se soit réveillé, sa femme lui fit, comme de coutume, le reproche de ne plus agir de la sorte. L’homme ne dit rien, il prit la porte de la salle de bain, et se baigna ; Après avoir fini de se baigner, il alla dans la cuisine se servir à manger, et s’en alla s’asseoir sur la table à manger, et il se mit à manger.

Trente minutes après avoir fini de manger, l’homme sorti de leur domicile ; vu que sa femme en larme ne s’arrêtait plus de lui demander de changer.

L’homme se rendit à la plage pour se changer d’idée.

Arrivé sur la côte Océane, l’homme étant seul, il commençait à revoir sa vie, surtout son penchant abusif pour l’alcool, et il entreprit un raisonnement au sujet sa vie : J’avais pris la fille d’autrui en mariage, mais aujourd’hui, je n’arrive plus à la rendre heureuse. Ô Seigneur ! Pourquoi ne suis-je pas à même de satisfaire ma femme sur tous les plans ? Et ce Dieu aussi qui ne répond jamais ! Non, je dois faire des efforts pour ma femme ! Et puis, pourquoi je me torture ? Après tout c’est moi l’homme. Et en plus…

[Hé, être ! Retenti une voix] l’homme regarda dans la direction de provenance de la voix [Et la fameuse voix ajouta : Sur quelle planète sommes-nous ?]. L’homme

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répondit : Terre. Nous sommes sur la planète Terre.

Ayant vu l’apparence des compagnons et de l’être qui le questionnait, l’homme demanda : Mais qui êtes- vous ? [Je suis Enoma, Dieu des Ombreux. répondit le questionné.]. L’homme, à l’entente de cette réponse, murmura « un Dieu ? Umh ! », puis il sourit.

[Enoma questionna de nouveau cet homme : Mais, que faites-vous ici tout seul ? Êtes-vous seul sur cette planète ?] L’homme, prenant ces questions à la légère, décida de s’amuser ; il répondit alors : J’ai peur de ma femme. [Pourquoi donc ? demanda Enoma].

Parce qu’elle a une grande emprise sur moi, mais je crois que je vais aller implorer son pardon. répondit l’homme tout en souriant. Puis, il ajouta : Bon, cher Enoma, je me dois de vous laisser ; car j’ai à faire. Sur ces mots, l’homme s’en alla.

Enoma étant resté sur cette plage, il se mit à cogiter : Sa femme à une emprise sur lui, mais pourquoi donc ? Est-elle plus grande de taille que lui ? A-t-elle un quelconque pouvoir ? Quoiqu’il en soit, je stagnerai un petit temps sur Terre pour y préparer ma vengeance sur Consius. De plus, ça se peut qu’avec l’aide de la femme de cet homme, je parvienne à mes fins. Bref, pour l’instant, je me dois d’abord de trouver un endroit pour y ériger mon château.

Après la traversée de la pensée d’Enoma dans son mental, celui-ci appela et ordonna : Eh, vous deux, suivez cet homme et rapportez-moi des informations sur sa femme ! Et les deux Ombreux désignés du doigt

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se pressèrent d’exécuter l’ordre. Puis, Enoma et les autres Ombreux restants s’en allèrent chercher un endroit pour y habiter ; ils trouvèrent, à la sortie de Pointe-Noire, un endroit calme, pas fréquenté du tout, bref, répondant à leurs attentes.

L’endroit étant trouvé, le Dieu Enoma, grâce à sa Sorcellerie, fabriqua des combinaisons ressemblant fortement au corps des Terriens, puis il se fit bâtir, par ses dévots, un château. Et après avoir érigé son habitation, le Dieu Enoma mit en place un comité d’espionnage dont il dota les membres les combinaisons qu’il avait fabriqué pour les permettre de mieux se fondre dans la masse pendant leur service. Comme l’indique son nom, le comité d’espionnage était chargé d’espionner, sur tous les points, l’espèce habitant sur Terre.

Des années durant, bien qu’ayant accordé à ses dévots la permission de sortir à condition de ne point omettre la combinaison, le Dieu Enoma ne fit pas manifester sa présence, mais il observait tout depuis son château. Le comité mis en place par le Dieu Enoma avait fait montre d’une grande ingéniosité c’est-à-dire qu’au moment où des Ombreux se promenaient dans les moindres recoins de la Planète Terre, qu’ils fréquentaient des boites de nuit, des centres religieux, …, le Dieu Enoma recevait en simultané des comptes rendus sur la vie Terrienne.

Les infiltrations des membres du comité d’espionnage révélèrent au Dieu Enoma que les

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Terriens sont unis, fidèles, mais qu’ils ont plusieurs faiblesses : Les Terriens s’emportent à l’écoute d’une mauvaise information à leur propos sans même la vérifier au préalable ; les hommes aspirent à la gloire ; les Terriens veulent que les choses soient faites à leur place et pour ça, ils peuvent payer n’importe quel prix ; les hommes et les femmes se battent pour être titrer soit supérieurs soit égales mais jamais inférieurs.

Suite à ces révélations, le Dieu Enoma décida de bâtir sa stratégie : Donc les Terriens éprouvent les uns pour les autres un Amour ébranlable ? Intéressant ! Ils aspirent aux honneurs ? Umh-Umh ! Et ils ont à l’état latent un conflit hommes-femmes ? Très intéressant ! Bref, je me dois d’explorer ces pistes parce que nous devons d’abord disloquer la famille Terrienne pour enfin être à même de conquérir facilement cette planète.

Au cours d’une nuit de clair de Lune, un Sorcier se trouvant dans une boîte de nuit, buvant un cocktail de fruits près du bar, remarqua une scène qui l’interpela : Il vu, dans un coin de ladite boîte de nuit, un individu qui chiffonnait une fille. D’abord, il se dit que c’est peut-être un homme ayant piqué une crise de jalousie ; seulement, son instinct le poussait à encore diriger son regard vers ce coin. Vu le comportement de son mental, le Sorcier décida de bien regarder cet homme ; et dans sa vision sorcellerique, ce dernier ne remarquait aucune trace de sang humain ni d’autres composantes pouvant

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affirmer que l’homme qui froissait cette femme était un être humain. Le Sorcier se leva alors, s’approcha du couple, et étant près de l’individu en question, le Sorcier senti une présence maléfique ; donc il conjura une formule de Sorcellerie tout en ordonnant à l’être qui habitait ce corps d’en sortir et de retourner d’où il venait. L’être interne cria, puis quitta l’enveloppe ; et la combinaison, après s’être affaissée, se consuma dans une flamme instantanée et brève. Suite à ce fait, le Sorcier sorti de la boîte de nuit, couru dans leur sanctuaire, et parla de ce qui lui était arrivé dans la boîte de nuit à leur Grand Maître qui s’y trouvait : Grand Maître, dit le Sorcier, j’ai croisé un être à l’apparence Terrienne mais qui n’était pas nous. [Mais que dis-tu là, Frère ? Demanda le Grand Maître de l’ordre Sorcellerique de la Terre]. Grand Maître, j’ai croisé un individu qui nous ressemble, mais à juger sur la quantité de haine qu’il dégageait et les incohérences observables à travers son corps, je mettais dit que ce n’est pas un Terrien, et je ne m’étais pas trompé parce que ce n’était réellement pas un humain ni un être ténébreux dans une enveloppe charnelle. Mais… je l’ai combattu, et il est mort ou qu’il a, peut-être seulement, disparu. [Es-tu sûr de ce que tu avances, cher Frère ? Demanda le Grand Maître] Oui, Grand Maître, j’en suis sûr et certain ! Astam, le Grand Maître de l’ordre des Sorciers Terriens, prit d’abord cette information avec des pincettes pour pouvoir la vérifiée avant d’alerter les

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autres initiés ; puis il contacta Berlt, le Grand Maître de l’ordre des Mages Terriens, et Eriar, la Grande Maîtresse de l’ordre des Spirituels Terriens, d’abord, pour un entretien sur les vérités évoquées par leur Frère Sorcier, ensuite, pour les demander s’ils avaient eu vent de l’existence des faits y ressemblant. Les autres initiés, le Mage et la Spirituelle, répondirent présent à l’appel de leur Frère Sorcier, et une fois sur place, ils dirent qu’ils n’avaient rien entendus de semblable ; mais, le Grand Maître Sorcier les appela quand même à la vigilance. Vu que la Grande Maîtresse Spirituelle remettait un peu en question les dires qu’avaient rapportés, de la boîte de nuit, son Frère Sorcier ; donc Astam ajouta : Encore un mystère ! Umh, mais ce n’est pas parce que je ne peux attester avec mes sens ce qu’on me relate que cela n’existe pas. Et enfin, il demanda à sa Sœur et son Frère d’en notifier quand même leurs ordres respectifs ; car le fait qu’un crabe ait perdu l’une de ses pinces ne sous-entend pas qu’il n’éprouvera plus l’envie de pincer. Sur ces mots, tous les initiés repartirent chacun dans son océan. Et de son côté aussi le Grand Maître de l’ordre des Sorciers de la Terre invita les membres évolués de son ordre à faire plus attention aux faits et gestes des individus qu’ils pouvaient croiser.

Depuis son terrier, le Dieu Enoma avait vu et entendu ce qui s’était dit lors de la réunion des Grands ; donc il décida de passer à la vitesse

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supérieure en demandant à ses dévots de trainer calmement, sûrement et si possible inconsciemment les êtres humains à la perdition ; et les Ombreux s’exécutèrent, tout de suite. Sous leurs aspects humains, les Ombreux rencontrèrent les amis qu’ils s’étaient fait lors de l’espionnage de la Terre, et ils les demandèrent de devenir infidèles en vers leurs partenaires (Aux hommes ils dirent : Comment peux- tu n’avoir qu’une seule femme avec toutes ces belles femmes se trouvant sur ta planète ? Comment peux- tu supplier ta femme du moment où sans toi elle n’est rien ? Si elle fait des grimaces, quittes la ! Et puis, même un homme peut te procurer le plaisir auquel tu aspires ? Etc. Aux femmes ils dirent : Comment peux- tu pleurer pour un homme du moment où sans toi il n’est rien ? S’il fait des grimaces, quittes le ! Et puis, même une femme peut te procurer le plaisir auquel tu aspires ? Comment ne pas avoir beaucoup d’hommes du moment où l’homme aussi le fait ? Etc.) ; D’autres attisèrent le conflit supériorité-infériorité des races, et, de l’homme et la femme (Quelques phrases qu’utilisèrent les Ombreux : Comment peux-tu te lier à lui, ne vois-tu pas que vous n’avez pas la même couleur de peau ? Comment peux-tu placer une femme à la tête d’une institution, ne vois-tu pas que toi, homme, tu es largement plus supérieur à elle ? Comment peux-tu accepter qu’un homme te donne des directives, ne vois-tu pas que toi, femme, tu es à même de faire ce qu’il fait ? Etc.) ; D’autres encore