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CARACTÉRISATION ICHTYOLOGIQUE DU LAC ETCHEMIN ET ÉTAT DE LA POPULATION DE TOULADIS (SALVELINUS NAMAYCUSH) EN 2009

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(SALVELINUS NAMAYCUSH) EN 2009

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Caractérisation ichtyologique du lac Etchemin et état de la population de touladis (Salvelinus namaycush) en 2009

Décembre 2012

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Décembre 2012 ii

Référence à citer :

ROYER, J. et L. MAJOR, 2012. Caractérisation ichtyologique du lac Etchemin et état de la population de touladis (Salvelinus namaycush) en 2009. Ministère des Ressources naturelles, Direction de l’expertise Énergie-Faune-Forêts-Mines-Territoire de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, Québec, 47 p.

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Remerciements

Nous souhaitons remercier

Mme Isabel Thibault et M. Martin Arvisais, de la Direction de la faune aquatique du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), pour leurs précieux conseils, leurs commentaires et leurs analyses lors du diagnostic sur l’état de la population de touladis;

M. Louis Roy et son équipe, de la Direction du suivi de l’état de l’environnement du MDDEFP, pour avoir mesuré et interprété les paramètres physico-chimiques du lac, indicateurs importants pour évaluer la qualité de ce dernier;

M. Martin Roy, riverain du lac Etchemin, pour nous avoir facilité l’accès au lac et pour nous avoir fourni des échantillons d’écailles de spécimens capturés à la pêche sportive.

Réalisation

Ministère des Ressources naturelles

Direction de l’expertise Énergie-Faune-Forêts-Mines-Territoire de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches 8400, avenue Sous-le-Vent

Charny (Québec) G6X 3S9 Téléphone : 418 832-7222 Télécopieur : 418 832-1827

Planification, logistique et coordination Luc Major, biologiste

Julie Royer, biologiste

Pierre-Yves Collin, technicien de la faune Échantillonnage terrain

Pierre-Yves Collin Luc Major Julie Royer

François Hudon, aquariste principal Laboratoire

Pierre-Yves Collin Luc Major Julie Royer François Hudon

Francis Moore, technicien de la faune Rédaction

Julie Royer Luc Major Infographie

Frédéric Hébert, biologiste, technicien forestier Réal Filion, technicien en géomatique

Diffusion

Cette publication, conçue pour une impression recto verso, est disponible uniquement en ligne, à l’adresse : www.mrn.gouv.qc.ca

© Gouvernement du Québec Ministère des Ressources naturelles

Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 4e trimestre 2012 ISBN : 978-2-550-67161-9

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RÉSUMÉ

Afin de connaître l’état de la population de touladis (Salvelinus namaycush) du lac Etchemin et la présence d’autres espèces de poissons dans ses tributaires, des pêches expérimentales ont eu lieu les 26 et 27 août 2009. Au total, dix espèces différentes ont été capturées dans le lac et cinq autres dans les tributaires. Quarante-six touladis ont été capturés par les filets maillants, pour une capture par unité d’effort (CPUE) de 4,6 touladis/nuit-filet. D’après les résultats des paramètres biologiques mesurés, la longueur moyenne des spécimens des deux sexes confondus est de 454 mm et leur poids moyen, de 986 g. L’âge à maturité sexuelle a été calculée à sept ans, pour une longueur moyenne de 457 mm. L’interprétation des résultats de la pêche expérimentale démontre une absence de spécimens de plus de 15 ans, principalement en raison de la forte pression exercée par la pêche sportive. Les paramètres physico-chimiques mesurés par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs au mois d’août 2009 indiquent que la cote trophique du lac Etchemin se situe entre oligo-mésotrophe et eutrophe. La concentration d’oxygène en profondeur n’est pas appropriée pour le touladi, pas plus que ne l’est la température de l’eau en surface, ce qui contraint l’espèce à n’occuper que 26 % du lac. Par ailleurs, avec un taux d’artificialisation de 52 %, les rives de celui-ci sont très dégradées. La situation du touladi au lac Etchemin est préoccupante et les problèmes d’habitat affecteraient grandement l’espèce. Diverses pistes de solution sont présentées ici, parmi lesquelles figurent en premier lieu l’amélioration des rives du lac ainsi qu’une plus grande protection de la population de touladis du lac Etchemin et de son intégrité génétique.

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TABLE DES MATIÈRES

Remerciements _______________________________________________________________ iii  Réalisation __________________________________________________________________ iii  RÉSUMÉ ____________________________________________________________________ v  TABLE DES MATIÈRES ______________________________________________________ vi  LISTE DES TABLEAUX_______________________________________________________vii  LISTE DES FIGURES ________________________________________________________vii  LISTE DES ANNEXES ________________________________________________________vii  1. INTRODUCTION ET HISTORIQUE ___________________________________________1  2. MATÉRIEL ET MÉTHODE ___________________________________________________3  2.1  Localisation de l’aire d’étude____________________________________________________ 3  2.2  État des rives _________________________________________________________________ 3  2.3 Caractérisation des tributaires et de l’émissaire _______________________________________ 4  2.4  Caractérisation physico-chimique du lac___________________________________________ 5  2.5  Inventaire ichthyologique_______________________________________________________ 6 

2.5.1 Filets expérimentaux __________________________________________________________________ 6 

2.5.2 Seine_______________________________________________________________________________ 7 

2.5.3 Pêche à l’électricité___________________________________________________________________ 8  2.6  Analyse de la chair des poissons__________________________________________________ 9  3. RÉSULTATS ET DISCUSSION _______________________________________________10  3.1  État des rives ________________________________________________________________ 10  3.2  Caractérisation de l’émissaire et des tributaires ____________________________________ 10 

3.2.1 Émissaire__________________________________________________________________________ 10 

3.2.2 Tributaires_________________________________________________________________________ 10  3.3  Caractérisation physico-chimique du lac__________________________________________ 12  3.4  Description de la communauté de poissons et de la population de touladis_______________ 15 

3.4.1 Lac_______________________________________________________________________________ 15 

3.4.2 Tributaires et émissaire_______________________________________________________________ 20  3.5  Contamination de la chair des poissons___________________________________________ 21  4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS_____________________________________22  RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES __________________________________________25  ANNEXES __________________________________________________________________27 

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Sommaire des résultats du suivi de la qualité de l’eau du lac Etchemin…..…....13 Tableau 2. RSD (Relative Stock Density) des touladis échantillonnés au mois d’août 2009

(n = 46)……..………...………....20

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Localisation du lac Etchemin………..………...…....4 Figure 2. Localisation des stations d’échantillonnage pour les différents paramètres

mesurés au lac Etchemin, municipalité de Lac-Etchemin………...…...…8 Figure 3. Profils d’oxygène et de température mesurés au lac Etchemin en 2009..………14 Figure 4. Distribution relative des espèces capturées par pêche expérimentale aux filets

maillants en

2009…...………..………...15 Figure 5. Distribution des fréquences de tailles des touladis capturés en 2009 au lac

Etchemin………...18 Figure 6. Structure d’âge des touladis capturés en 2009 au lac Etchemin (n=46)……..….19

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1.A) Description des stations d’échantillonnage aux filets maillants au lac Etchemin en août 2009………..………...…….29 Annexe 1.B) Description des stations d’échantillonnage à la pêche électrique…………..…...30

Annexe 2. Fichier des captures de la pêche expérimentale au lac Etchemin en août 2009...31 Annexe 3. Résultats des pêches à l’électricité et à la seine en 2009………..…44 Annexe 4. Photos du lac Etchemin prises en août 2009………..…….46

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1. INTRODUCTION ET HISTORIQUE

La région de la Chaudière-Appalaches compte quelques lacs renfermant des populations naturelles de touladis (Salvelinus namaycush), une espèce de salmonidés recherchée par les amateurs de pêche sportive, présente surtout dans les plans d’eau de l’Alaska, du Canada, et du nord des États-Unis. Au Québec, il s’agit d’un de nos poissons les plus prisés pour la pêche sportive en raison de la grande taille qu’il peut atteindre. Les lacs où le touladi et l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) cohabitent sont encore moins nombreux, d’où l’importance de mieux documenter les communautés ichtyennes de ces lacs. Le lac Etchemin, situé dans la municipalité du même nom, en est un exemple.

Compte tenu de la vulnérabilité de l’espèce à la surexploitation par la pêche sportive et de sa sensibilité à l’eutrophisation des plans d’eau, le Québec adoptait des mesures de conservation dès les années 80 pour mieux la protéger : report de l’ouverture de la pêche au 1er juin, limite quotidienne des prises réduite de trois individus à deux et fermeture de la pêche hivernale. En 1993, ce fut l’instauration d’une gamme de tailles protégées : les pêcheurs devaient remettre à l’eau tous les touladis mesurant entre 35 et 50 cm de longueur. Cette gamme de tailles protégées est maintenant de 40 à 55 cm. Enfin, en 1994, le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCP) établissait un moratoire, toujours en vigueur, interdisant la pêche d’hiver des autres espèces de poissons lorsque le touladi est présent.

En ce qui concerne le lac Etchemin, des efforts ont également été déployés pour aider la population de touladis. Des pêches expérimentales ont eu lieu en 1969, 1987 et 1991 afin d’établir un diagnostic sur l’état de la population. À l’été 1989 et pendant l’hiver 1990-1991, deux frayères à touladi ont été nettoyées et ont reçu un substrat adéquat. En 1989, 1992 et 1994, le MLCP a procédé à la récolte de produits sexuels et au mélange de ces derniers afin d’assurer un meilleur succès de reproduction. Les œufs provenant de cette fraie assistée ont par la suite été déposés dans le lac, dans des endroits favorables à l’incubation et à l’alevinage.

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L’Association de protection du lac Etchemin (APLE), fondée en 1978, avait pour objectif l’assainissement des eaux du lac. Pendant une dizaine d’années, des efforts importants ont été déployés pour atteindre cet objectif, notamment l’inscription du plan d’eau au Programme de dépollution des lacs. De 1978 à 1987, les riverains ont fait en sorte que leurs installations septiques soient conformes aux règlements en vigueur. À la fin des années 80, l’Association se donnait le nouveau mandat d’améliorer la qualité de la pêche et l’habitat du poisson. Le MLCP de même que la Fondation de la faune du Québec ont étroitement travaillé avec l’Association pour l’aider à atteindre cet objectif.

Des efforts ont également été faits pour redresser la faible population d’ombles de fontaine. Au cours de l’été 1990, une frayère a été aménagée dans l’émissaire du lac où 14 500 œufs ont été transportés. Une frayère en lac a aussi été aménagée au début des années 90. Plusieurs ensemencements pour soutenir une offre de pêche pour cette espèce ont de plus été réalisés au fil des ans.

Après avoir ralenti, puis cessé ses activités vers la fin des années 90, l’APLE a été remise sur pied par un groupe de citoyens en 2008. L’Association a alors repris ses travaux dans le but d’améliorer la qualité du lac et de la communauté de poissons, et demandé au ministère des Ressources naturelles et de la Faune de prioriser une diagnose écologique du lac en 2009.

L’objectif était de mettre les données datant de près de vingt ans à jour pour agir en tenant compte de l’état réel du lac et de sa communauté de poissons.

L’objectif principal de la présente étude était donc de documenter l’état de la population des touladis et la communauté de poissons du lac et de ses tributaires. Des mesures visant l’amélioration de la qualité de l’habitat et l’état de la population de touladis seront donc proposées dans ce rapport.

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2. MATÉRIEL ET MÉTHODE

2.1 Localisation de l’aire d’étude

Le lac Etchemin est un plan d’eau de 251 ha, situé sur le territoire de la municipalité du même nom, à environ 80 km au sud de la ville de Lévis, dans la MRC des Etchemins (figure 1). Ses coordonnées géographiques sont 46° 23' 22"– 70° 29' 28", sa profondeur maximale est de 30 m et sa profondeur moyenne, de 9,6 m. La partie ouest du lac est peu profonde, mais à l’est, sa profondeur excède 12 m sur plus de 100 ha. Le lac Etchemin est soumis à une forte pression en raison de l’urbanisation et des activités de villégiature qui s’y déroulent, avec plus de 270 propriétés riveraines majoritairement occupées à l’année et une rampe de mise à l’eau publique à l’usage des riverains et des visiteurs.

Huit tributaires alimentent le lac (figure 2), dont la charge principale, la rivière Beaudoin (aussi connue sous le nom de décharge du lac Caribou). Parmi les tributaires secondaires, mentionnons le ruisseau Gourde, la décharge du lac Sabot, la décharge du lac à la Roche, le ruisseau Mailhot, de même que trois tributaires innommés, intermittents. L’émissaire du lac Etchemin, situé à l’extrémité ouest du lac, porte le nom de décharge du lac Etchemin.

2.2 État des rives

Dans un premier temps, une inspection visuelle a été réalisée le 26 août 2009 en effectuant un tour du lac en embarcation à moteur, à vitesse réduite et à faible distance des rives, dans le but de les caractériser en évaluant le pourcentage linéaire de rives artificialisées par rapport à celui des rives naturelles. Étaient considérées comme rives artificialisées toutes les sections présentant une absence de bande riveraine arbustive ou arborescente, avec ou sans modification importante de l’interface par l’utilisation de matériaux artificiels (béton, bois, etc.).

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J:\BD_GEOM\Projet_Commun\RN_Faune\Region_12\Lac_Etchemin\Carte_localisation\Carte_lac_region_20121126.mxd RF Novembre 2012

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ÉTATS-UNIS Lac Etchemin

FLEUVE SAINT-LAUREN T

Mauricie

Estrie

Bas-Saint-Laurent

Capitale-Nationale

Centre-du-Québec

MRC L'Islet

MRC Montmagny

MRC Lotbinière

MRC Bellechasse

MRC Les Appalaches

MRC Beauce-Sartigan

MRC Les Etchemins MRC Lévis

MRC Robert-Cliche MRC La Nouvelle-Beauce

Lévis

L'Islet

Disraeli

Montmagny

Beauceville Sainte-Marie Sainte-Croix

Saint-Georges Sainte-Claire Saint-Anselme

Lac-Frontière

Thetford Mines

Saint-Pamphile

Laurier-Station

Saint-Jean-Port-Joli

Saint-Joseph-de-Beauce

Saint-Paul-de-Montminy

Saint-Louis-de-Gonzague Saint-Just-de-Bretenières

Thetford Mines (Black Lake) 1/1 100 000

Sources Référence cartographique

(BDTA 250k) MRN 2011

Conique de Lambert

Réalisation Projection cartographique

Ministère des Ressources naturelles

Direction générale de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches Direction de l’expertise Énergie-Faune-Forêts-Mines-Territoire de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec, 4e trimestre 2012

Hydrographie Cours d'eau Lac

Privée Publique

Frontière internationale (États-Unis) Limite des régions administratives Limite des MRC Limite des municipalités

0 5 10 20 30 40km

Tenure

Figure 1. Localisation du lac Etchemin

2.3 Caractérisation des tributaires et de l’émissaire

La caractérisation du ruisseau Gourde, de la décharge du lac à la Roche, de même que de la décharge du lac Sabot (figure 2), a été réalisée le 26 août 2009. Une évaluation qualitative du substrat et de la vitesse du courant a alors été faite. L’évaluation de l’état du cours d’eau en terme de qualité de végétation riveraine, des problèmes d’érosion et d’artificialisation a également été faite lors des visites de reconnaissance. La décharge du lac Etchemin et la rivière Beaudoin (décharge du lac Caribou) n’ayant pas été caractérisées le 26 août 2009, elles l’ont été le 8 septembre suivant, en collaboration avec le Conseil de bassin de la rivière Etchemin (CBE).

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2.4 Caractérisation physico-chimique du lac

Afin d’obtenir un portrait global des caractéristiques physico-chimiques du lac Etchemin pour en documenter les paramètres abiotiques, une demande a été soumise à la Direction du suivi de l’état de l’environnement (DSÉE) du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP).

La qualité de l’eau du lac Etchemin a fait l’objet d’un suivi en 2002, 2007 et 2009 par le Réseau sentinelle des lacs de villégiaturedu MDDEP et en 2009 par le Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL). L'objectif de ces deux réseaux est de suivre les principales variables de la qualité de l'eau qui permettent d'évaluer l'état trophique des lacs (Roy, 2010).

L’échantillonnage du Réseau sentinelle a été fait à deux reprises (printemps, début d’été et en juillet ou en août, au cours de la période de stratification thermique) dans la zone 0 à 1 m, à une ou à deux stations. Les descripteurs de qualité de l’eau, soit le phosphore total (P-T-TRA), la chlorophylle a (CHL-AA), le carbone organique dissous (COD), l’azote total (NT non filtré) et le pH ont été analysés au Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ) à des fréquences variables selon les années et les descripteurs. Des profils verticaux de la température, de l’oxygène dissous, de la conductivité et du pH ont été réalisés à une ou aux deux stations en période de stratification thermique en 2002, 2007 et 2009. La transparence de l’eau a été mesurée à l’aide du disque de Secchi.

Un échantillonnage mensuel (de mai à septembre) a été réalisé par le RSVL pour le phosphore total, la chlorophylle a et le carbone organique dissous à la même profondeur à une des deux stations d'échantillonnage. Des mesures de transparence ont également été prises à plusieurs occasions aux deux stations au cours de la période de stratification thermique, selon la méthodologie préconisée par le CEAEQ.

En plus de l’échantillonnage et de l’analyse, le MDDEP a procédé à l’interprétation des résultats de façon à évaluer la cote trophique du lac et à faire ressortir les points saillants concernant la qualité de l’eau. Pour plus de détails, il est possible de consulter le site du CEAEQ au http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsv-lacs/index.htm.

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Le MRNF a également mesuré l’oxygène sous couvert de glace en mars 2009 pour vérifier un éventuel déficit en oxygène.

2.5 Inventaire ichtyologique

Pour décrire la communauté de poissons du lac Etchemin, de ses tributaires et de son émissaire, ainsi que pour évaluer l’état de la population de touladis, différentes méthodes d’échantillonnage ont été utilisées en 2009. L’échantillonnage de touladis a été réalisé conformément au Guide de normalisation des méthodes utilisées en faune aquatique du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (Service de la faune aquatique, 2011), en période de stratification thermique, lorsque les individus sont concentrés dans l’hypolimnion. Afin de compléter le portrait ichtyologique du lac, quatre coups de seine à poche ont été donnés dans les zones peu profondes du lac et un appareil de pêche à l’électricité a été employé dans les tributaires et dans l’émissaire.

Les stations d’échantillonnage sont indiquées à la figure 2. Pour les tributaires qui n’ont pas été visités en 2009, le MRNF possédait déjà des données sur la faune ichtyenne, recueillies lors d’inventaires antérieurs.

2.5.1 Filets expérimentaux

Le lac a été échantillonné à l’aide de dix filets expérimentaux de 60,8 m, montés avec des ralingues flottantes et plombées, en plus d’être munis aux extrémités de pièces de bois, appelées guindineaux (baculs) auxquels étaient attachés des cordages de 20 m pour rejoindre la tête de l’ancre. Un mouillage de 5 à 25 m reliait l’autre extrémité de l’ancre à la bouée de surface.

Chaque filet était constitué de huit panneaux en monofilament de nylon transparent de 1,8 m de haut et de 7,6 m de long avec des mailles étirées de 25 à 152 mm. Les filets ont été tendus perpendiculairement à la rive dans l’après-midi du 26 août 2009 et la levée a eu lieu le 27 août au matin, ce qui correspond à un effort d’échantillonnage de dix nuits-filet. Le plan d’échantillonnage a été établi à l’aide du logiciel Arc View GIS et de l’extension REH Outils afin de positionner aléatoirement les stations sur l’ensemble de l’habitat du touladi. Un filet maillant supplémentaire a également été tendu aléatoirement sur le lac, portant à 11 nuits-filet l’effort d’échantillonnage. Cette station supplémentaire n’a cependant pas été installée dans l’habitat

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préférentiel du touladi et, c’est pourquoi elle ne sera pas retenue dans la détermination de l’état de la population. Aucun touladi n’a d’ailleurs été capturé à cette station. Les heures précises de pose et de levée sont présentées à l’annexe 1.A de même que la profondeur et les coordonnées de chacun des filets.

Tous les poissons capturés ont été dénombrés, identifiés à l’espèce, mesurés et pesés en laboratoire. Le sexe et l’état de maturité sexuelle des touladis ont été déterminés et les otolithes prélevés et conservés dans le but de faire des lectures d’âge. Les structures ont été bouillies sur une plaque chauffante, nettoyées avec du papier à main et lues par trois observateurs indépendants. Ces données ont par la suite permis de vérifier la distribution des fréquences relatives d’âge, pour permettre de calculer le taux de croissance de la population. Le logiciel DYNAPOP 1.07 (MRNF) a par la suite été utilisé afin de déterminer l’âge à maturité sexuelle, les paramètres de croissance et de mortalité de la population, de même que l’indice de condition des spécimens. DYNAPOP 1.07 a également permis d’établir un diagnostic général pour la population de touladis.

L’indicateur Relative Stock Density (RDS), dont le principe de base consiste à diviser les tailles en cinq classes fixes de manière à constituer un indicateur de la qualité des prises pour les pêcheurs, a également été calculé selon la taille des touladis capturés.

Les captures par unité d’effort (CPUE) pour les touladis ont également été calculées avec la nuit- filet comme unité d’échantillonnage à partir des résultats obtenus pour la pêche expérimentale des 26 et 27 août 2009.

2.5.2 Seine

Les filets expérimentaux ont été principalement utilisés pour l’échantillonnage de la population de touladis, car ils se révèlent moins efficaces pour les poissons de petite taille et ne permettent pas, par conséquent, de bien décrire l’ensemble de la communauté piscicole. Pour pallier cette lacune, une partie importante des espèces de plus petite taille de la communauté de poissons a été documentée à l’aide d’une seine en tissu noir de 15,2 m de longueur et de 1,2 m de hauteur munie d’une poche de 1,2 m x 1,2 m x 1,2 m, constituée de mailles étirées de 6,35 mm. Pour ce faire,

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quatre coups de seine ont été donnés dans les zones peu profondes du lac, dont deux dans des herbiers résiduels, un troisième devant la rampe de mise à l’eau publique et un autre devant la chapelle (figure 2). Les spécimens capturés avec cette méthode d’échantillonnage ont été dénombrés et identifiés à l’espèce et le plus grand et le plus petit spécimen de chacune des espèces ont été mesurés directement sur le terrain. Les poissons ont par la suite tous été relâchés sur place vivants.

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Conique de Lambert

Réalisation Projection cartographique

Ministère des Ressources naturelles

Direction générale de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches Direction de l’expertise Énergie-Faune-Forêts-Mines-Territoire de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec, 4e trimestre 2012

Hydrographie Cours d'eau

Lac Décharge du lac Etchemin

Décharge du lac à la Roche

Décharge Sabot

Ruisseau Gourde Ruisseau Mailhot

Rivière Beaudoin

Station 3

Station 4 Station 1 Station 2

277

" Pêche électrique

Seine

E Station d'inventaire Habitat du touladi Voie de communication

Chemin carrossable non pavé Route locale pavée Route régionale pavée

C!

Cours d'eau intermittent

Milieu humide

0 250 500 1 000m

^

Figure 2. Localisation des stations d’échantillonnage pour les différents paramètres mesurés au lac Etchemin, municipalité de Lac-Etchemin

2.5.3 Pêche à l’électricité

Six stations ouvertes de pêche à l’électricité ont également fait l’objet d’échantillonnage, dont trois en août 2009 dans la décharge du lac à la Roche, dans le ruisseau Gourde et dans la

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décharge du lac Sabot, ainsi que deux en septembre 2009, dans la rivière Beaudoin (décharge du lac Caribou) et dans l’émissaire, la décharge Etchemin. Nous possédions déjà des données datant de 2008 sur le ruisseau Mailhot. Les trois tributaires innommés, intermittents, n’ont pas été échantillonnés en raison de leur trop faible importance.

Les stations de pêche à l’électricité apparaissent à la figure 2. Les séances de pêche duraient entre trois et dix minutes sur des tronçons de cours d’eau variant entre 75 et 100 m, la pêche se terminant lorsque le technicien ne capturait plus de nouvelles espèces. Un tableau présentant les durées et les distances pour chacune des séances de pêche est présenté à l’annexe 1.B.

En 2009, toutes les séances de pêche à l’électricité ont été réalisées avec un appareil portatif à batterie de marque Smith-Root, modèle LR-24. Les poissons ainsi récoltés ont été dénombrés, identifiés à l’espèce et les longueurs totales minimales et maximales pour chacune des espèces ont été mesurées directement sur le terrain. Les poissons ont ensuite été remis à l’eau vivants.

2.6 Analyse de la chair des poissons

Réalisé conjointement par le ministère du Développement durable, de l’Environnement de la Faune et des Parcs (MDDEFP) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le Guide de consommation du poisson de pêche sportive fournit une indication sur la consommation mensuelle suggérée de poissons d'eau douce pêchés au Québec. Afin de mettre ce guide à jour, nous avons collaboré avec la Direction du suivi de l’état de l’environnement du MDDEFP en fournissant des échantillons de chair des différentes espèces de poissons capturés lors de la pêche aux filets expérimentaux en août 2009. Les poissons de chacune des espèces étaient divisés par taille (petit, moyen, gros) et congelés entiers ou sous forme de filets, selon le protocole exigé par le Ministère. Un homogénat par classe de taille a ensuite été préparé dans un laboratoire du Ministère afin d’analyser les différents contaminants (mercure, arsenic, BPC) présents dans la chair des poissons.

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3.RÉSULTATS ET DISCUSSION

3.1 État des rives

Les rives présentent un taux élevé d’artificialisation, soit un pourcentage linéaire évalué à 52 %, représentant environ 5,5 km de rives. L’organisme « Escouade Lacs » qui a fait le même exercice en arrive à des résultats presque identiques, soit un taux d’artificialisation de 51 % (Escouade Lacs, 2009). Une attention particulière devrait être portée au lac et à ses rives par les riverains pour améliorer l’habitat du touladi et l’état de sa population.

3.2 Caractérisation de l’émissaire et des tributaires

3.2.1 Émissaire

À sa sortie du lac, la décharge Etchemin a une largeur de 10 m. La profondeur à l’endroit échantillonné est d’environ 15 cm. La végétation riveraine est constituée d’aulnes au premier plan, avec des feuillus jeunes et des plantes herbacées au second plan. La granulométrie de l’émissaire est constituée à 10 % de galets (de 80 à 250 mm), à 30 % de cailloux (de 40 à 80 mm), à 45 % de gravier (de 5 à 40 mm) et à 15 % de matériel fin (< 5 mm). Lors de l’échantillonnage du 8 septembre 2009, la température de l’eau était de 17,4 °C et le courant estimé faible. La section inventoriée présentait un écoulement laminaire, des rives très artificialisées et la présence récente de castors était observable. Dans l’état actuel des lieux, le potentiel de reproduction de l’omble de fontaine est jugé très faible. Une frayère à ombles de fontaine avait été aménagée à cet endroit en 1990, mais elle n’est probablement plus fréquentée en raison de son état de détérioration.

3.2.2 Tributaires

Rivière Beaudoin (décharge lac Caribou) : À son arrivée dans le lac Etchemin, la rivière Beaudoin a une largeur d’environ 5 m et une profondeur de 20 cm. La végétation des rives de ce cours d’eau à cet endroit est constituée de peuplements mixtes jeunes, suivis d’aulnes et d’un champ sauvage. La granulométrie de la section pêchée est composée de blocs (40 %), de galets (10 %), de cailloux (15 %), de gravier (25 %) et de sable (10 %). Lors de la pêche du

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8 septembre 2009, la température de l’eau était de 15,1 °C et le courant était estimé modéré. Ce cours d’eau, qui a déjà fait l’objet d’un aménagement de frayère à ombles de fontaine au début de années 1990, ne représente plus aujourd’hui un site de reproduction pour cette espèce. D’ailleurs, les ombles de fontaine (Salvelinus fontinalis) capturés lors de l’échantillonnage à la pêche électrique étaient presque tous des spécimens issus d’ensemencement. Il s’agirait cependant d’une aire d’alevinage confirmée pour le chabot visqueux (Cottus cognatus).

Décharge du lac Sabot : Situé au sud-est du lac, ce petit tributaire intermittent a une largeur d’un mètre et une profondeur moyenne d’environ 5 à 10 cm. La granulométrie se répartit comme suit : 20 % de roche mère, 30 % de blocs, 30 % de galets, 10 % de cailloux et 10 % de gravier. La température de l’eau lors de la pêche électrique du 26 août 2009 était de 14,7 °C et le courant était estimé modéré. La végétation riveraine est constituée de peuplements mixtes matures et de feuillus jeunes. La pêche s’est étendue de l’embouchure du lac jusqu’à la 1re Rue, une distance d’environ 75 m. Au niveau de la 1re Rue, l’ouvrage de traversée est constitué de deux ponceaux sous-dimensionnés, rendant difficile la circulation du poisson vers l’amont. Il serait important de les remplacer par un ponceau répondant aux normes, pour favoriser la libre circulation du poisson. Il y avait un banc de sable à l’embouchure du cours d’eau, probablement causé par les crues importantes des jours précédant l’inventaire. Le potentiel de ce cours d’eau en tant que frayère pour l’omble de fontaine est faible.

Décharge du lac à la Roche : Situé au sud du lac, ce cours d’eau relie le lac à la Roche au lac Etchemin en s’écoulant vers le nord. Il a une largeur d’environ 1,5 m et une profondeur moyenne de 10 à 15 cm. Il présente une granulométrie composée de 15 % de blocs, 50 % de galets, 20 % de cailloux, 10 % de gravier et 5 % de sable. La température de l’eau lors de la pêche électrique du 26 août 2009 était de 18,7 °C et le courant était estimé modéré. Ce petit cours d’eau, canalisé à partir de la route du Sanctuaire vers l’amont, présente un profil rectiligne avec des parois cimentées. Par contre, il a probablement dû faire l’objet d’un projet d’aménagement faunique dans le passé puisque des seuils sont visibles dans la section non canalisée, entre la route du Sanctuaire et le lac. De plus, les rives du cours d’eau, jadis fauchées jusqu’au bord ne le sont plus et devraient revenir à leur état naturel dans quelques années. La plantation d’une bande riveraine arbustive sur toute la longueur de la propriété traversée par la décharge du lac à la Roche, comme

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sur la rive du lac, serait toutefois adéquate. Le potentiel du cours d’eau en tant qu’habitat de reproduction est faible, en raison de sa nature artificielle et de son substrat.

Ruisseau Gourde : Situé à l’extrémité est du lac, ce cours d’eau est difficile d’accès par le lac étant donné son embouchure de type marécage, caractérisée par la présence d’une aulnaie. La caractérisation a donc été effectuée à une centaine de mètres en amont de l’embouchure. À cet endroit, la granulométrie est répartie en 10 % de blocs, 40 % de galets, 20 % de cailloux, 15 % de gravier et 15 % de matériel fin. Lors de la pêche électrique du 26 août 2009, la température de l’eau était de 16,8 °C. La végétation en surplomb constituée d’aulnes lui offre une belle protection. Les caractéristiques de ce cours d’eau lui confèrent un bon potentiel de reproduction pour l’omble de fontaine à cet endroit, soit à une centaine de mètres de son embouchure dans le lac. Il s’agit d’ailleurs d’une aire d’alevinage confirmée pour cette espèce puisque plusieurs spécimens au stade alevin y ont été récoltés.

3.3 Caractérisation physico-chimique du lac

Selon les résultats des paramètres physico-chimiques (tableau 2) mesurés par le MDDEFP au fil des ans (Roy, 2010), le lac Etchemin montre des signes d’enrichissement par les matières nutritives. Les paramètres étudiés situent le lac à différentes cotes trophiques. La concentration moyenne annuelle en phosphore total varie de 8,6 à 14,5 µg/l. Selon le MDDEFP, une eau dont la teneur en phosphore se situe entre 7 et 13 µg/l de phosphore est considérée comme légèrement enrichie par cet élément. Les données de phosphore total situent donc le lac Etchemin dans la zone oligo-mésotrophe. La valeur moyenne de l’ensemble des résultats de chlorophylle a (4,58 µg/l), situe par ailleurs le lac dans la classe mésotrophe, les concentrations de chlorophylle a se situant entre 3,5 et 6,5 µg/l, ce qui correspond à une eau dont la biomasse des algues en suspension est élevée. Enfin, les données de transparence situent le lac entre les classes oligo- mésotrophe et mésotrophe.

En été, le réchauffement du lac est notable et la température, assez élevée en profondeur. La concentration d’oxygène en profondeur est aussi un facteur limitant pour les touladis juvéniles

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(Arvisais, comm. pers.)1 et en hiver, en dessous de 20 m, le lac est en anoxie. La carence en oxygène est également perceptible au niveau de l’hypolimnion, avec une valeur de 4,4 mg/l, comparativement à la valeur standard de 6,7 mg/l.

Tableau 1. Sommaire des résultats du suivi de la qualité de l’eau du lac Etchemin

Station 1 (02330003) (RSVL B)

Station 2 (02330004)

(RSVL A)

Total Variable Réseau1 Année

n Moyenne n Moyenne n Moyenne

SENT 2002 2 3.5 - N/A 2 3.5 SENT 2007 2 2.8 - N/A 2 2.8 SENT 2009 2 2.3 2 2.3 4 2.3 RSVL 2009 5 2.8 5 3.2 10 3.0 Transparence

(m)

RSVL SENT 2009 7 2.7 7 2.9 14 2.8

SENT 2002 2 14.5 - N/A 2 14.5 SENT 2007 6 8.6 - N/A 6 8.6 SENT 2009 6 8.0 4 10.6 10 9.0 RSVL 2009 - N/A 5 9.3 5 9.3 Phosphore total

(µg/l)

RSVL SENT 2009 6 8.0 9 9.9 15 9.1

SENT 2002 1 2.60 - N/A 1 2.60 SENT 2007 3 3.53 - N/A 3 3.53 SENT 2009 3 5.00 1 4.40 4 4.85 RSVL 2009 - N/A 5 4.36 5 4.36 Chlorophylle a

(µg/l)

RSVL SENT 2009 3 5.00 6 4.37 9 4.58 SENT 2002 1 7.4 - N/A 1 7.4 SENT 2007 1 5.1 - N/A 1 5.1 SENT 2009 2 5.6 2 5.9 4 5.8 RSVL 2009 - N/A 5 6.7 5 6.7 COD

(mg/l)

RSVL SENT 2009 2 5.6 7 6.5 9 6.3

SENT 2002 1 0.45 - N/A 1 0.45 SENT 2007 1 0.30 - N/A 1 0.30 SENT 2009 1 0.26 1 0.27 2 0.27 Azote total

(mg/l)

RSVL 2009 - N/A - N/A - N/A 1. RSVL : Réseau de surveillance volontaire des lacs

SENT : Réseau sentinelle des lacs de villégiature MDDEP, 2010.

1 Martin Arvisais, biologiste à la Direction de la faune aquatique, MDDEFP.

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Les résultats de l’analyse physico-chimique révèlent que l’habitat du touladi, qui se situe entre 10 et 18 m de profondeur, est minimal (figure 2). En effet, le touladi adulte préfère les eaux se situant autour de 10 ºC (Scott et Crossman, 1974) et évite les températures supérieures à 12 ºC et les concentrations d’oxygène inférieures à 5 mg/l. Dans le lac Etchemin, à plus de 18 m de profondeur, la quantité d’oxygène est trop faible et, à moins de 10 m, l’eau est trop chaude. La figure 3 présente les profils de température et d’oxygène dissous. La thermocline, où se trouvent généralement les touladis pendant la période de stratification thermique (Scott et Crossman, 1974), se situe ici entre 5 et 10 m de profondeur.

0

5

10

15

20

25

30

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30

Valeur

Profondeur (m)

Figure 3. Profils d’oxygène et de température mesurés au lac Etchemin en 2009.

(Rouge : oxygène dissous [ppm] et bleu : température [°C]).

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3.4 Description de la communauté de poissons et de la population de touladis

3.4.1 Lac

La pêche expérimentale de 2009 a permis de capturer, à l’aide des filets expérimentaux 1 à 10 inclusivement, 485 spécimens de sept espèces différentes. L’espèce la plus abondante, représentant la moitié de toutes les captures, est le meunier noir (50 %), suivie par le méné de lac (27 %) et du touladi (9 %) (figure 4). Mentionnons que malgré les ensemencements annuels d’ombles de fontaine, aucun spécimen n’a été capturé dans les filets maillants. Il faut cependant noter que lors de la pêche expérimentale au touladi, les filets n’ont pas été tendus dans l’habitat préférentiel de l’omble de fontaine, ce qui pourrait expliquer en partie son absence de l’échantillon.

2,9

50,2

0,4

5,4 5,6

8,8

26,8

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0

Barbotte brune (AMNE)

Meunier noir (CACO)

Lotte (LOLO) Méné à nageoires

rouges (NOCO)

Ménomini rond (PRCY)

Touladi (SANA)

Méné de lac (COPL)

Espèces

Fréquence relative (%)

Figure 4. Distribution relative des espèces capturées par pêche expérimentale aux filets maillants en 2009 (n = 485). AMNE = Ameiurus nebulosus; CACO = Catostomus commersoni; LOLO : Lota lota; NOCO : Notropis cornutus; PRCY = Prosopium cylindraceum; SANA = Salvelinus namaycush; COPL = Couesius plumbeus.

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Les coups de seine donnés dans les zones peu profondes du lac Etchemin ont permis d’inventorier trois espèces qui ne figuraient pas dans les captures des filets maillants en raison de la sélectivité de ces derniers. Il s’agit du mulet à cornes (Semotilus atromaculatus), du naseux des rapides (Rhinichthys cataractae) et du ventre-pourri (Pimephales notatus). L’espèce la plus abondante capturée à la seine est le méné à nageoires rouges, dont plus de 350 spécimens ont été capturés dans les quatre stations. Le ventre-pourri est la deuxième espèce la plus abondante dans les captures à la seine, avec près de 250 spécimens capturés dans les quatre stations.

Le touladi constitue en 2009 la seule espèce d’intérêt sportif dans les captures. Les captures par unité d’effort (CPUE) sont de 4,6 touladis/nuit-filet pour l’ensemble des dix stations situées dans leur habitat. Par rapport aux rares plans d’eau à touladis de la région de la Chaudière-Appalaches, les résultats du lac Etchemin semblent très bons. En effet, ils sont plus de trois fois supérieurs à ceux de 2001 pour le lac Breeches et près de deux fois plus élevés qu’en 2002 pour ce même lac (Roberge et al., 2005). Ils sont également près de cinq fois plus élevés que dans le cas du lac Trois-Saumons (Trencia et al., 2004). Les chiffres pourraient toutefois être trompeurs. En effet, tous les poissons sont concentrés dans à peine 26 % de l’espace total du lac, par rapport aux 50 % habituellement occupés par les touladis (Arvisais, comm. pers.), ce qui les rend plus vulnérables à la capture. Les femelles matures ont un BPUE (kg/nuit-filet) de 1,0, signe que la population de touladis du lac Etchemin souffre d’un déficit en géniteurs femelles. Le seuil acceptable pour une population équilibrée est de 1,6 (Arvisais, comm. pers.). Le taux de mortalité interannuelle calculé est de 0,43, un taux jugé élevé.

Une étude a récemment été effectuée dans le but d’évaluer la structure génétique de certaines populations de touladis au Québec. Les résultats ont démontré une structure génétique intègre, c’est-à-dire non perturbée par les ensemencements (Valiquette, comm. pers.)2. En effet, la faible pression d'ensemencement exercée avec des souches non locales, ainsi que le temps écoulé depuis l'arrêt de ces ensemencements ont contribué à conserver l'intégrité génétique de la population du lac Etchemin.(Valiquette, comm. pers.). La population s’est bien adaptée aux conditions du milieu et les ensemencements dans le futur ne sont pas recommandés puisqu’une nouvelle souche de touladis pourrait nuire à la souche indigène retrouvée actuellement. Il est

2 Éliane Valiquette, étudiante à la maîtrise en biologie, Université Laval.

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donc primordial de tout mettre en œuvre pour maintenir cette intégrité génétique, phénomène très rare au sud du Québec.

La distribution des fréquences de tailles (figure 5) révèle que la classe de longueur la plus abondante parmi les 46 touladis capturés est celle des 400 à 450 mm de longueur, représentant 19,6 % des captures, suivie de très près par celles des 350 à 400 mm et des 450 à 500 mm, représentant chacune 17,4 % des captures. Comme cela est rapporté dans la littérature (Bernatchez et Giroux, 2000), les longueurs et les masses moyennes se situent respectivement entre 400 à 500 mm et 500 et 1500 g, avec des résultats de 428 mm et de 725 g pour les femelles et de 484 mm et de 1296 g pour les mâles. Les données moyennes biométriques de la population de touladis du lac Etchemin, tous sexes confondus, sont de 454 mm de longueur pour une masse moyenne de 986 g. L’indice de condition (ratio masse/longueur) de 3,2 révèle que les touladis sont en bonne condition physique et la courbe de croissance démontre que la population connaît la croissance rapide propre aux populations ichtyophages. Toutefois, nous ne disposons d’aucune information sur la croissance des individus plus âgés puisqu’ils sont absents de l’échantillon.

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Décembre 2012 18 2,2

8,7

6,5

17,4 19,6

17,4

6,5 6,5 6,5

2,2

4,3

2,2

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0

[200-250 [

[250- 300[

[300-350[ [350-400[

[400- 450[

[450-50 0[

[500-550[ [550-600

[ [600-

650[

[650-700[

[700-750[ [750-

800[

Classes de tailles (mm)

% de spécimens

Figure 5. Distribution des fréquences de tailles des touladis capturés en 2009 au lac Etchemin (n=46;

moyenne : 454 mm)

La distribution des fréquences de tailles (figure 5) permet également d’observer qu’une faible proportion d’individus de plus de 500 mm est présente dans l’échantillon, la majorité des spécimens se trouvant à l’intérieur de la gamme de taille protégée selon la réglementation en vigueur (350 à 500 mm). La population de touladis du lac Etchemin est jugée en état de surexploitation par la pêche sportive compte tenu de la rareté des spécimens de bonne taille. En effet, un lac souffrant de surexploitation présente normalement une diminution de la taille moyenne (Spangler et al., 1977 in Roberge et al., 2004), ce qui résulte en une abondance d’individus de petite taille. D’ailleurs, le taux de remise à l’eau a été calculé à 43 % pour le lac Etchemin, comparativement à une moyenne provinciale de 57 %. De plus, l’absence de vieux spécimens dans l’échantillon serait également relié à la capture par la pêche sportive puisqu’à ces âges, la mortalité naturelle est rare (Arvisais, comm. pers.).

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La figure 6 présente la structure d’âge des touladis capturés au lac Etchemin en août 2009. La classe d’âge la plus abondante est celle des 5+, suivi par les 7+. On remarque très peu d’individus âgés, avec à peine 15 % des captures totales dont les individus sont au-delà de 10+. L’âge maximal atteint par les touladis de l’échantillon est de 15+. L’âge moyen des spécimens capturés est de 7,3 ans.

Selon Scott et Crossman (1974), l’âge à maturité sexuelle pour le touladi est en général de six ou sept ans. Pour la population du lac Etchemin, elle a été calculée à sept ans et à une longueur de 457 mm, ce qui correspond à la moyenne connue pour l’espèce. Les histogrammes de taille et d’âge révèlent que dès que les touladis atteignent 50 cm à l’âge de huit ans, ils entrent dans la pêcherie. Le résultat étant que ceux qui ont atteint la maturité sexuelle ne se reproduisent qu’une fois avant d’être capturés.

0 0

2 4

12

2 10

4 3

2

0 3

2

1 1

0 2 4 6 8 10 12 14

1+ 2+ 3+ 4+ 5+ 6+ 7+ 8+ 9+ 10+ 11+ 12+ 13+ 14+ 15+

Âges (année)

Nombre d'individus

Figure 6. Structure d’âge des touladis capturés en 2009 au lac Etchemin (n=46)

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Le RSD (tableau 2) des touladis capturés par pêche expérimentale au lac Etchemin révèle une faible qualité de pêche en terme strict de taille des prises puisque près de 72 % des individus se situent sous la classe « Qualité » (61 % dans la classe « Stock » et 11 % dans la classe « Sous- stock »). Seulement 28 % des individus pêchés se situent dans les classes « Qualité » et

« Préférée » (respectivement 19 et 9 %). Aucun des spécimens pêchés ne se trouve dans les classes « Mémorable » et « Trophée ». Il est à noter que le RSD est fourni à titre informatif (MEF, 1994), étant donné que les valeurs établies lors d’une pêche expérimentale ne peuvent être extrapolées de façon rigoureuse pour la pêche sportive, laquelle sous-échantillonne les tailles extrêmes (Nadeau et Lapointe, 1992).

Tableau 2. RSD (Relative Stock Density) des touladis échantillonnés au mois d’août 2009 au lac Etchemin (n = 46)

Classe Nombre de

touladis % de l’échantillon

Sous-stock (< 300 mm) 5 11

Stock (300 – 499 mm) 28 61

Qualité (500 – 649 mm) 9 19

Préférée (650 – 799 mm) 4 9

Mémorable (800 – 999 mm) 0 0

Trophée (≥ 1000 mm) 0 0

3.4.2 Tributaires et émissaire

Les séances de pêche électrique dans les tributaires et dans l’émissaire ont permis de capturer plus de 240 spécimens de 12 espèces différentes. Parmi ces dernières, cinq n’ont pas été capturées dans le lac, soit l’omble de fontaine, le chabot visqueux, le naseux noir (Rhinichthys atratulus), le ventre rouge du nord (Phoxinus eos) de même que le mulet perlé (Semotilus margarita).

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3.5 Contamination de la chair des poissons

Au total, 60 individus des trois espèces suivantes ont servi aux analyses de chair dans les laboratoires du MDDEFP :

le touladi

le meunier noir

la barbotte brune

À la lumière de cette analyse, une interprétation des résultats a été réalisée par le MDDEFP afin de mettre à jour le Guide de consommation du poisson de pêche sportive disponible sur le site Internet du Ministère. Ce guide fait état du nombre maximal de repas par mois recommandé selon les différentes espèces et la taille des individus consommés. Il est possible de consulter le site Internet du MDDEFP pour obtenir des informations supplémentaires, mais mentionnons que, globalement, le taux de contamination des poissons du lac Etchemin est faible.

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4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Selon les résultats d’abondance obtenus, la situation du touladi au lac Etchemin ne semble pas mauvaise. Cependant, en raison de la diminution de l’habitat de l’espèce, ces résultats donnent une image trompeuse de l’état de la population. Les touladis disposent d’un habitat restreint qui donne l’illusion de l’abondance alors qu’en réalité il perturbe grandement la population. À preuve, la concentration d’oxygène dissous optimale pour cette espèce est de 7 mg/l, une valeur qui se traduit pourtant par une température trop élevée de l’eau au lac Etchemin. L’habitat, jugé sous-optimal, compromet à la fois la survie des juvéniles et la capacité de reproduction des individus adultes. La faible superficie d’habitat favorable au touladi risque de diminuer encore plus si la dégradation du lac continue. Les problèmes d’habitat risquent également d’avoir un impact négatif sur les autres usages du lac, à court ou à moyen terme. Il est recommandé d’agir pour améliorer l’état du lac ou, du moins, pour stopper sa dégradation. Pour ce faire, il faut revégétaliser ses rives, restreindre l’utilisation des engrais à gazon et s’assurer que les installations sanitaires des habitations riveraines sont conformes aux règlements. Si rien n’est fait pour améliorer son habitat, l’état de la population de touladis du lac Etchemin va continuer de se dégrader. Rappelons la valeur de l’intégrité génétique de la population de touladis du lac Etchemin et de l’importance d’agir afin de la conserver.

La pêche sportive contribue également, à plus petite échelle, à accentuer la situation précaire du touladi au lac Etchemin. Elle est principalement responsable de l’absence de spécimens âgés dans l’échantillon. Il est important de préciser que la qualité de la pêche sportive est un mauvais indicateur de l’état d’une population de touladis. Compte tenu des problèmes constatés et du rétrécissement de l’habitat du touladis, les pêcheurs ciblent facilement cet espace restreint, ce qui leur permet de connaître un bon succès de pêche. Dans certains cas, on a d’ailleurs observé une excellente qualité de pêche dans les années qui précédaient immédiatement la disparition de l’espèce (Arvisais, comm. pers.).

Compte tenu de la situation actuelle de l’espèce, il n’est pas recommandé d’ouvrir la pêche hivernale à l’omble de fontaine comme le souhaitent les riverains. En hiver, en l’absence de stratification thermique, le touladi est distribué partout dans le lac et le nombre de prises

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accidentelles risque d’être élevé. De plus, le taux de mortalité associé à la remise à l’eau des touladis accidentellement capturés est évalué à 10 %, ce qui est élevé pour une population en situation précaire.

La révision et l’ajustement de la réglementation en vigueur sont également souhaitables afin de protéger davantage le touladi. D’ailleurs, dans le cadre de la production d’un plan de gestion du touladi, Faune Québec se penche actuellement sur une révision de la réglementation québécoise pour assurer une meilleure protection de l’espèce et poursuivre le rétablissement des stocks dans les lacs à touladis. En raison de l’intégrité génétique de l’espèce, les ensemencements ne seront pas autorisés au lac Etchemin. La nécessaire protection du lac Etchemin et de sa population de touladis passe par une amélioration de ses rives et de la qualité de son eau, assortie de mesures de pêche pour réduire la mortalité au sein de l’espèce, tout en préservant son unicité génétique.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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ANNEXES

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Décembre 2012 29

ANNEXE 1

A) Description des stations d'échantillonnage aux filets maillants au lac Etchemin en août 2009 Filet Date Heure

Mouillé Heure

Relevé Profondeur

Début (mètres) Profondeur

Fin (mètres) Coordonnées début

(UTM NAD 83) Coordonnées fin (UTM NAD 83)

X Y

1 26-27 août 2009 11 :15 12 :20 24,7 24,0 385834-5138370 385901-5138405 2 26-27 août 2009 13 :44 13 :00 10,3 5,6 386689-5138483 386775-5138494 3 26-27 août 2009 11 :58 10 :55 21,0 18,3 385171-5138223 385237-5138216 4 26-27 août 2009 13 :55 13 :17 14,3 12,0 386723-5138272 386799-5138232 5 26-27 août 2009 11 :30 12 :40 22,9 18,5 386231-5138439 386315-5138421 6 26-27 août 2009 13 :00 09 :34 5,5 5,5 383646-5138973 383706-5138926 7 26-27 août 2009 13 :31 10 :35 15,4 15,9 385033-5138676 385107-5138673 8 26-27 août 2009 11 :42 11 :40 18,7 21,1 385640-5138127 385712-5138157 9 26-27 août 2009 13 :22 10 :00 8,8 9,5 384517-5138515 384568-5138470 10 26-27 août 2009 13 :12 09 :47 8,9 8,5 384263-5138872 384332-5138838

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