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Les sous-régions à l'horizon 2040
ARRONDISSEMENT HUY-WAREMME
Diagnostic ciblé
B. Vauchel présente en quelques minutes les princi- paux éléments marquants qui caractérisent la sous-ré- gion en s’appuyant sur des cartes issues du diagnostic territorial élaboré par la CPDT. Ceux-ci peuvent être résumés comme suit :
• La situation du SDER 99 :
— deux eurocorridors (E40 – ligne 36, E42 – ligne 125 – Meuse, E25 – ligne 43)
— deux points d’ancrage : Huy et Waremme
— un point d’appui : Hannut
— deux régions agro-géographiques
• Un trafic très dense sur l’axe est-ouest (E42) en 2040
• Un territoire dépourvu de polarités structurantes restant largement influencé par Liège
• Une forte croissance démographique relative
• Une urbanisation des terres agricoles essentielle- ment sur Hannut, Waremme et le long de la E42
• Une croissance de l’emploi moins affirmée que celle de la population
• Un niveau socio-économique plus favorable sur le plateau
• Une plus grande vulnérabilité face à l’augmentation du coût de l’énergie sur le plateau
• D’importantes zones de captage d’eau à protéger (Modave, Néblon)
• Un risque nucléaire sur l’ensemble de la zone (Ti- hange)
• Un important patrimoine bâti insuffisamment va- lorisé
• Un potentiel en tourisme de terroir
• Des projets de territoire : Gal, parc naturel (Pays des Condruses, Burdinale-Méhaigne)
Ce diagnostic est validé par les CATUs moyennant l’ajout du risque d’inondations dans la vallée de la Meuse. Ils font également remarquer que le schéma de Kroll sur le scénario « grimpantes », devrait indiquer l’eurocorridor Bruxelles – Liège (E40 – ligne 36).
Analyse des scénarios
Les participants se sont principalement intéressés à deux scénarios : « les Massifs » et les « Grimpantes ».
Le scénario « Bambous » a été considéré comme ce- lui souhaité par une majorité des habitants ; le scé- nario « Greffons » n’a pas été abordé et le scénario
« Invasives » à peine cité.
Les grimpantes Points positifs
• poursuit le développement initié par le SDER 99 (eurocorridors : E42 – ligne 125 – Meuse, E40 – ligne 36 (Bruxelles-Liège: oublié sur le dessin de Kroll et à ajouter)
• correspond à la réalité du terrain
• investissements limités mais veiller aux pôles se- condaires et à la solidarité
• permet de préserver les communes rurales et les terres agricoles pour la production alimentaire
A c t e s c o l l o q u e 2 0 1 1 • J u i n 2 0 1 2 230
Points négatifs
• zones inondables le long de la Meuse limitent le développement
• limiter le développement aux axes et aux pôles peut engendrer la création de villages-dortoirs
• quid de la saturation des infrastructures: E42 – trafic international (camions) – développement de plate-formes multimodales
• saturation du trafic à l’entrée des villes situées sur ces axes
• nécessité de développer les transports en commun
• soutenable
• oui mais avec un changement de mentalité puisqu’il faudra limiter le développement
• désirable
• oui dans le sens de préservation du territoire rural et d’une gestion parcimonieuse du sol
• sera forcé car préservation des zones inondables et zones de captage en eau potable
Les massifs Points positifs
• favorise le développement des centres (en les den- sifiant), de les rendre plus attractifs (espaces pu- blics conviviaux, activités culturelles…), de créer une dynamique
• permet le maintien d’une activité agro-alimentaire, production locale, circuits-courts…
• permet de préserver les communes rurales et les terres agricoles pour la production alimentaire
• développement raisonné en fonction des offres et services (sur base de la hiérarchie urbaine)
• maintien d’une identité des villes moyennes et pe- tites
• renforce les structures existantes et développe les pôles secondaires et tertiaires (Huy, Waremme, Hannut et pôles ruraux) en protégeant les territoires ruraux.
Points négatifs
• nécessité de développer les transports en commun
Le développement territorial de la sous-région devrait s’appuyer sur une combinaison de ces deux scénarios afin de renforcer les axes structurants, développer les pôles secondaires et protéger les espaces ruraux.
