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Canada : croissance du PIB réel plus faible que prévu au deuxième trimestre

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Academic year: 2022

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NOUVELLES ÉCONOMIQUES

Desjardins, Études économiques : 514‑281‑2336 ou 1 866‑866‑7000, poste 5552336 • desjardins.economie@desjardins.com • desjardins.com/economie

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Canada : croissance du PIB réel plus faible que prévu au deuxième trimestre

Par Mikhael Deutsch-Heng, macroéconomiste

FAITS SAILLANTS

f Le PIB réel a diminué de 1,1 % (à rythme annualisé) entre le premier et le deuxième trimestre de 2021. Il s’agit d’une performance nettement inférieure aux attentes. La prévision du consensus tablait plutôt sur un gain annualisé de 2,5 %.

f La faiblesse du PIB s’explique principalement par un déclin considérable de 15,0 % des exportations de biens et de services. Cela s’est traduit par une contribution de ‑4,8 points de pourcentage à la variation trimestrielle annualisée (c’est donc dire que si les exportations étaient restées constantes, le PIB réel aurait augmenté de 3,7 % au lieu d’avoir diminué de 1,1 %).

f L’investissement a aussi été décevant, tant du côté de l’investissement résidentiel (‑12,4 %) que du côté des administrations publiques (‑7,7 %). Néanmoins, les investissements en ouvrages non résidentiels, machines et matériel (+12,1 %) et en produits de propriété intellectuelle (+3,3 %) ont connu une bonne croissance.

f Les dépenses de consommation des ménages, qui

représentent un peu plus de la moitié du PIB, ont augmenté de seulement 0,2 %.

f Au chapitre du PIB réel par industrie, celui‑ci a augmenté de 0,7 % en juin. Cependant, les résultats provisoires de Statistique Canada signalent un déclin de 0,4 % en juillet.

COMMENTAIRES

L’économie canadienne a affiché une contre-performance notable au cours du deuxième trimestre de 2021. Si une grande partie du déclin de 1,1 % s’explique par la diminution importante des exportations, force est d’admettre que la plupart des autres composantes du PIB ont également été faibles, dans un contexte marqué par des restrictions sanitaires dans la plupart des provinces.

ÉTUDES ÉCONOMIQUES | 31 AOÛT 2021

Le ralentissement des ventes de propriétés résidentielles a notamment pesé sur la croissance. On note que la baisse dans l’investissement résidentiel provient entièrement de la sous‑

composante des coûts de transfert de propriété (‑54,2 %), alors que la nouvelle construction (+13,5 %) et les rénovations (+9,9 %) ont encore une fois connu une croissance considérable.

L’investissement résidentiel dans son ensemble pourrait demeurer un frein à la croissance au troisième trimestre, alors que les ventes de propriétés devraient continuer leur modération.

IMPLICATIONS

Au‑delà de la déception du deuxième trimestre, les résultats provisoires du mois de juillet captent aussi notre attention. Pour la Banque du Canada (BdC), ce résultat, s’il est confirmé, pourrait laisser entrevoir un écart de production qui se referme plus tard que prévu. Cependant, le ralentissement de juillet pourrait facilement être contrebalancé par une croissance du PIB plus vigoureuse durant les mois subséquents. L’inflation demeure également très élevée, et dans ce contexte, nous ne croyons pas que le résultat d’aujourd’hui empêchera la BdC de continuer à réduire ses achats d’actifs en octobre.

GRAPHIQUE

Malgré la réouverture de l’économie, les résultats provisoires signalent que le PIB réel aurait reculé de 0,4 % en juillet

Sources : Statistique Canada et Desjardins, Études économiques PIB réel par industrie En G$ de 2012

0,3 % -7,5 % -11,0 % 4,5 % 6,0 % 2,7 % 1,1 % 0,8 % 0,6 % 0,8 % 0,1 % 0,7 % 0,4 % 1,3 % -0,9 % -0,5 % 0,7 % -0,4 %

1 600 1 650 1 700 1 750 1 800 1 850 1 900 1 950 2 000 2 050

JANV. AVR. JUIL. OCT. JANV. AVR. JUIL.

2020 2021

Résultat provisoire

Références

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