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Les cabinets de groupe augmentent-ils les coûts ?

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ActuAlité

www.revmed.ch

6 avril 2016

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Geneva health forum

la santé et l’innovation pour tous Conférence publique – 10e anniversaire Mercredi 20 avril 2016, de 15 h 30 à 20 h 00

Centre international de conférences de Genève (CICG) 15 h 30 visite de l’hôpital éphémère

Découverte des innovations high-tech et low-cost dans les domaines clés de l’hôpital

17 h 45 Conférences

Etat des lieux dans le domaine des innovations durables et abordables dans les soins de santé

18 h 20 Cinq minutes pour convaincre !

Présentation de plusieurs projets innovants dans le domaine de la santé durable

19 h 00 table ronde

Comment stimuler ensemble l’innovation durable et abordable dans le domaine de la santé ?

renseignements et inscription : www.ghf2016.org

AGENdA

Dans un environnement scientifique et pluridisciplinaire, les Hôpi- taux universitaires de Genève offrent des activités intéressantes et variées au service des patients de la communauté régionale.

Nous recherchons un/une :

MÉDECIN INTERNE

Département de santé mentale et de psychiatrie Service de santé mentale et de psychiatrie

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les cabinets de groupe augmentent-ils les coûts ?

Les cabinets de groupe sont-ils réel- lement la panacée ? Ces structures sont vues comme l’avenir. Elles per- mettent aux médecins de partager leurs dépenses, de travailler à temps partiel, d’échanger avec d’autres collègues. Et aux patients d’avoir toujours un professionnel à dispo- sition qui connaît leur dossier tout en bénéficiant d’une prise en charge en réseau. Mais SantéSuisse, à la traque de nouvelles économies, pointe du doigt leur prix.

Traditionnellement, ces structures sont vues comme un outil de maî- trise des coûts. Toutefois, la faîtière des assureurs a été alertée par l’évolution des factures parvenues aux assurances en 2015. Celles des médecins installés en cabinet ont augmenté de 5,9 %, alors que la hausse moyenne des coûts de la santé était de 3,6 %. SantéSuisse pointe en particulier du doigt les cabinets collectifs. Là, le tarif par patient a augmenté de 22,8 %. Et une consultation coûte en moyenne 210 francs, contre 186 francs dans un cabinet individuel.

Des explications ? SantéSuisse note que les cabinets collectifs où l’on trouve une majorité de spécialistes font grimper la note. (…) La prési- dente de SantéSuisse, Verena Nold, ajoute dans la NZZ am Sonntag que ces centres doivent optimiser

leurs coûts, leur personnel et leurs infrastructures. Ce qui, de temps en temps, conduit à fournir davan- tage de prestations. (…) En jetant ce pavé dans la mare, SantéSuisse poursuit également un autre but. La faîtière des assurances voudrait que les médecins soient rémunérés au forfait par cas, comme le sont aujourd’hui les hô- pitaux. Les praticiens seraient alors payés en fonction de la pathologie (tel montant pour une grippe par exemple), quels que soient le temps, les gestes et les moyens uti- lisés. « Nous sommes en train de réviser le TarMed, et pour l’instant ce sujet n’en fait pas partie », réagit Remo Osterwalder. (…)

Remo Osterwalder, membre du comité central de la FMH, reproche justement à l’analyse de SantéSuisse son manque de finesse. Selon lui, les informations à disposition sont insuffisantes pour répondre à la question soulevée par les assureurs.

« Avant de condamner une forme de cabinets médicaux, il faudrait mener une étude approfondie, conclut-il. D’autres critères entrent peut-être en ligne de compte. Il faudrait les définir et suivre leur évolution dans le temps. Une telle analyse serait pertinente afin de pouvoir tirer des conclusions dans quelques années. »

Caroline Zuercher

Tribune de Genève du 29 mars 2016

une pénurie de généralistes menace la suisse

La relève de généralistes n’est de loin pas assurée. Selon une étude présentée hier par l’association Médecins de famille et de l’enfance (mfe), plus de 2000 nouveaux pra- ticiens à temps plein seront néces- saires d’ici à 2020 rien que pour compenser les départs à la retraite.

Ce chiffre dépassera même 4000 personnes en 2025.

Déjà aujourd’hui, il manque en Suisse plus de 2000 praticiens à plein-temps pour remplir l’objectif de l’OCDE d’un médecin de famille pour 1000 habitants. Si le système fonctionne, c’est grâce aux méde- cins venus de l’étranger et à ceux qui jouent les prolongations. Envi- ron 50 % des généralistes prévoient d’ailleurs d’exercer après 65 ans et de cesser leur activité un peu avant 70 ans. En 2005, seuls 28 % l’envi- sageaient. « Des mesures efficaces s’imposent d’urgence », commente Marc Müller, président de la mfe.

Depuis dix ans, pourtant, les choses bougent. En mai 2014, le peuple a accepté à 88 % d’inscrire dans la Constitution fédérale un article sur les soins médicaux de base. Des programmes cantonaux ont été mis en place. Dans le cadre du master plan fédéral Médecine de famille et médecine de base, la rémunération des prestations de

médecine de famille a notamment été augmentée et l’accent mis sur la formation et la recherche dans ce domaine. La formation : c’est clairement la priorité aux yeux de la Fédération des médecins suisses (FMH). En février, le Conseil fédé- ral a décidé d’investir 100 millions de francs entre 2017 et 2020 pour soutenir la relève. La mfe salue ce geste, à condition que ces fonds soient utilisés principalement pour la formation de médecins de pre- mier recours.

Les efforts déjà effectués n’ont-ils donc aucun effet ? Il est certaine- ment trop tôt pour en juger.

Comme le note François Héritier, vice-président de la mfe, les études de médecine durent environ dix ans.

Pour lui, une chose est certaine:

« Nos chiffres montrent qu’il faut poursuivre dans cette voie. » (…) Quant à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), il prend les deman des de la mfe « au sérieux » et rappelle les mesures déjà prises.

Berne se veut positif. « La situation s’est améliorée et la densité des médecins de famille augmente », souligne l’OFSP.

Caroline Zuercher

Tribune de Genève du 1er avril 2016

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