Maladie d’Alzheimer et maladie à corps de Lewy: quelles avancées pour le
diagnostic et la recherche?
Frédéric Blanc
Centre Mémoire de Ressources et de Recherche Pôle de Gériatrie
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Et
Laboratoire ICube, UMR 7357, CNRS, Université de Strasbourg
IRM cérébrale ICube
Evolution des pathologies neurodégénératives cognitives
Sujet sain avec lésions
Tr. cognitifs subjectifs
(SCI)
Tr. cognitifs
légers (MCI) Démence légère, mod., sévère
Temps : 20 ans ….………10 ans……….5ans………0…….+5ans…..+10……+15
Âge: 55-60 ans ………….65 ans………75 ans……….…80 ans………90-95 ans
SCI= Subjective Cognitive Impairment
MCI= Mild Cognitive Impairment Adapté de Reisberg, AD, 2008 Stade prodromal
Chiffres OMS de la démence
• 2010: 47,5 millions de personnes atteintes
• 58% dans pays à revenu faible ou intermédiaire
• 2030: 75,6 millions
• 2050: 135,5 millions
• Chaque année 7,7 millions de nouveaux cas dans le monde, soit un nouveau cas toutes les 4
secondes.
• Impact économique: 604 milliards de dollars chaque année.
Selon: http://www.who.int/mental_health/neurology/dementia/fr/
Démence de la CIM 10 et du DSM IV =
trouble neurocognitif majeur ou important (DSM 5)
• Troubles de la mémoire.
• Troubles d'au moins une autre fonction cognitive (praxie, gnosie, langage, fonctions exécutives, pensée abstraite).
• Retentissement de ces troubles sur les activités
socioprofessionnelles : activités de la vie quotidienne, profession.
• Absence de confusion ou de pathologie psychiatrique.
• Ce qui n’est pas une démence est un trouble cognitif léger (MCI) ou
un trouble neurocognitif léger (DSM 5)
Estimation prévalence démence en France de 2010 à 2030
Jacqmin-Gadda et al., 2013, EJE Femmes
Hommes
Totaux prévalence:
1 million en 2010
1,75 million en 2030
Etude européenne: augmentation prévalence avec l’âge
Wu et al., Lancet Neurol, 2016
Baisse (GB, Espagne) ou stabilité
prévalence démence
Conséquences pour « l’ aidant »
Jönsson, 2006, Int J Ger Psychiatry MCI
Tr. Neurocog Majeur
léger
Tr. Neurocog Majeur modéré
Tr. Neurocog Majeur
sévère
La maladie d’Alzheimer
Clinique
• Phase des troubles cognitifs légers (ou Mild Cognitive Impairment):
- Troubles de la mémoire (Hippocampe) - Modifications émotionnelles (Amygdale)
- Autonomie du patient respectée (IADL=8/8 et MMS≥26/30)
Atrophie hippocampe
Atrophie
amygdale
Clinique
• Phase démentielle
- Les troubles mnésiques et émotionnels s’aggravent.
- D’autres troubles cognitifs apparaissent (troubles du langage, des praxies, des fonctions exécutives…)
- Retentissement sur les activités de la vie quotidienne (IADL inférieur à 8, MMS<26/30).
• Décès : 8 à 20 ans après le diagnostic de démence
- par pathologies intercurrentes (Cancer, cardio-vasculaire..)
- par complications de la grabatisation
Trouble du stockage en mémoire à long terme
• Troubles mnésiques de type « hippocampique » =profil typique du patient avec maladie d’Alzheimer (80% des patients):
- Faiblesse du rappel en mémoire à long terme
- Peu ou pas d’amélioration avec des indices de rappel - Le patient ne stocke pas l’information
Petersen et al., 2001, Arch Neurol; Morris et al., 2001, Arch Neurol; Jicha et al., 2006, Arch Neurol;
Kemp et al., Alz Res Therapy 2017.
Différentes formes de début
• Forme hippocampique (80%): trouble du stockage en mémoire.
• Forme aphasique 10% (moins de 65 ans).
• Forme postérieure ou atrophie corticale postérieure: 10% (moins de 65 ans).
• Forme frontale: rare, avec troubles du
comportement .
IRM: atrophie des hippocampes
Maladie d’Alzheimer
Sujet âgé sain
IRM: atrophie pariétale
Hanggi et al., JAD, 2011
Scintigraphie (SPECT ou TEP FDG)
Hypoperfusion (SPECT) ou hypométabolisme (TEP)
Temporal et Pariétal
TEP cérébrale fournie par l’équipe de médecine nucléaire, Pr Namer
Les résultats du LCR en pratique
• Plus le nombre de biomarqueurs est anormal, plus la sensibilité et spécificité sont élevées.
• Avec trois biomarqueurs pathologiques (Tau et P-Tau augmentés, Abeta42 diminué)
– Sensibilité = 95-97%
– Spécificité = 85-97%
Lehmann et al., 2014, Alz Res Ther Bousiges et al., 2016, JAD
Demain le PET amyloïde
Rowe et al., Lancet Neurol, 2008
Points clefs à retenir pour le diagnostic
• Maladie très fréquente avec l’âge.
• Profil neuropsychologique « hippocampique » pour la forme classique.
• Atrophie temporo-pariétale (IRM).
• Hypoperfusion temporo-pariétale (Scintigraphie).
• LCR (Tau, P-Tau, Abeta42) pour les patients débutants (Trouble Cognitif Léger), les
diagnostics difficiles.
Traitements médicamenteux:
uniquement symptomatiques
• Inhibiteurs de la cholinestérase :
Donepezil (Aricept), Exelon (Rivastigmine), Réminyl (Galantamine), Traitement symptomatique
Effet dépendant de la dose
Effets indésirables : nausées, vomissements, diarrhée, anorexie, troubles de la conduction.
• Antagoniste des récepteurs NMDA du Glutamate : Ebixa Efficacité modeste
Effets secondaires plus neurologiques (vertiges, insomnie,
céphalées, hallucinations)
Traitements spécifiques: effet cognitif
Tan et al., JAD, 2014 Echelle = ADAS-cog (score/70)
Efficacité semble supérieure pour le donepezil (+2,5) et la galantamine (+3,0) et moindre pour la rivastigmine (+2,0) et la memantine (+1,3).
Traitements spécifiques: effet fonctionnel
Echelle = ADCS-ADL (score/54)
Efficacité uniquement pour les doses fortes d’environ un point.
Tan et al., JAD, 2014
Risque de syncope et IAchE = 1,53
Kim et al., JAGS, 2011
Précautions lors de la prescription anticholinestérasiques (IAchE)
• Pas d’IAChE si : – Bradycardie
– Cardiopathie avec trouble de la conduction
• Faire un ECG avant la prescription si:
– Antécédent cardiaque – Bradycardie <60/min
– Médicament bradycardisant: betabloquant, digoxine, cordarone, verapamil, diltiazem…
– Au moindre doute
• Arrêt des IAchE si:
– Bradycardie <50/min
– Anomalies ECG (BAV 2 ou 3, bloc sino-auriculaire) – Syncope
– Aggravation du patient
Traitements médicamenteux non spécifiques
• Traitement des troubles psychotiques et de l’agressivité:
– Antipsychotiques (Risperidone mais pas les autres, efficacité sur l’agressivité)
– Antiépileptiques (carbamazepine mais pas les autres) – Antidépresseurs (Sertraline, Trazodone mais moins
efficaces)
• Traitement de l’anxiété :
– IRS
– moins volontiers des benzodiazépines
• Traitement de la dépression:
– IRS (Sertraline, Citalopram mais pas fluoxétine)
Antipsy. Ballard et al., 2013, Curr Op Psy Antiép. Yeh et al., 2012, Kao J Med Sci Antidép. Seitz et al., 2011, Cochrane
Méta-analyse essais thérapeutiques, risque de décès avec antipsychotiques
Schneider et al., JAMA, 2005 Alerte FDA sur antipsychotiques et démence
Essais thérapeutiques
• Anticorps anti-Abeta: le plus prometteur
actuellement = Aducanumab (essai de phase II en cours), mais aussi le BAN2401.
• Anti-betasécrétase (Lilly)
• Anticorps anti-Tau (Genentech-Roche, Biogen)
• Traitements symptomatiques
Résultats du premier essai sur 165 patients avec Aducanumab
Sevigny et al., Nature, 2016
Aducanumab et maladie d’Alzheimer
Avant Après Différence
Sevigny et al., Nature 2016 et 2017
Résultats BAN2401 (ADAS-Cog)
Prise en charge (1)
• Au stade de troubles cognitifs légers:
– Suivi médical régulier (Neurologue, Gériatre), en parallèle avec le médecin généraliste.
– Suivi psychologique si nécessaire après l’annonce du diagnostic et au cours de la maladie (patient et/ou famille).
• Au stade de démence légère:
– Suivi médical régulier.
– Suivi psychologique si nécessaire après l’annonce du diagnostic (patient et/ou famille).
– Information sur les aides possibles via assistante sociale:
services à la personne.
– Possibilité ESA: Equipe Spécialisée Alzheimer (le PHARE sur Strasbourg) : une dizaine de séances à domicile.
– Contact avec les associations de patients (type Alsace
Alzheimer) pour des activités.
Prise en charge (2)
• Au stade de démence modérée:
– Mise en place aides à domicile (Services de Soins Infirmiers à Domicile
= SSIAD).
– Bip tranquille.
– Portage de repas à domicile.
– Passages la nuit= services itinérants de nuit: passage courts pour coucher la personne, ou la sécuriser (ex: Sélénée sur Strasbourg).
– Hôpital de jour – Accueil de jour
• Au stade démence sévère:
– Augmenter les aides citées avant.
– Une institutionnalisation est souvent nécessaire:
• EHPAD pour les patients sans trouble du comportement.
• Unités de vie protégée (UVP) pour les patients déambulants.
• PASA (Pôles d’activité et de soins adaptés) en journée pour des activités , dans des locaux adaptés pour des patients avec des troubles modérés du
comportement. Pour les patients des EHPAD.
• UHR (Unité d’Hébergement renforcées)
A retenir
• Profil neuropsychologique « hippocampique » au début pour la forme classique.
• Atrophie temporo-pariétale (IRM) et/ou hypoperfusion temporo-pariétale
(Scintigraphie).
• Traitement symptomatique pour l’instant.
• Prise en charge adaptée.
• Traitements en cours de recherche
intéressants (Aducanumab, BAN2401…)
La maladie à corps de Lewy
Epidémiologie MCL
• Prévalence dans la population de plus de 65 ans = 0,7%
• Début de survenue de 50 à plus de 100 ans
• Représente de 15 à 20% des sujets déments
• Représente 22% des déments de plus de 85 ans
McKeith et al., Lancet Neurol, 2004 Attems et Jellinger, DGCD, 2011
Facteurs de risque
Facteurs de risque:
- Dépression x6 - Anxiété x7,4 - AVC x2,8
- ATCD familiaux M. de Parkinson x4,6
- ApoE4 x2,2
Boot et al., Neurology, 2013
Critères principaux ou de base Maladie à corps de Lewy
• Démence
• Deux des 4 critères suivants = probable
• Un des 4 critères suivants = possible
– Fluctuations cognitive et/ou vigilance – Hallucinations visuelles
– Tr. Comportement en Sommeil Paradoxal (TCSP)
– Syndrome parkinsonien (une seule caractéristique suffit)
• En gras: débutent précocement et peuvent persister tout au long de la maladie.
McKeith et al., Neurology, 2017
Fluctuations: questionnaire de fluctuations de la Mayo Clinic
Ferman et al., Neurology, 2004
Blanc et al., Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil, 2017
En faveur de la MCL si score ≥ ¾
Hallucinations visuelles
• 70-80% des patients MCL ont des
hallucinations visuelles (donc 20-30% n’en ont pas).
• Peuvent être accompagnés de sensation de passage, de présence, ou illusions visuelles.
McKeith et al., Neurology, 2017
14% des MCL n’ont pas de syndrome parkinsonien
Ferman et al., Neurology, 2011
DAT-scan
McKeith et al., Neurology, 2017
Sensibilité = 78%
Spécificité = 90%
Scintigraphie cardiaque MIBG Les japonais….
McKeith et al., Neurology, 2017
Sensibilité = 69%
Spécificité = 87%
Polysomnographie La Mayo Clinic….
Témoin
MCL
McKeith et al., Neurology, 2017
IRM cérébrale: hippocampes relativement épargnés
Sensibilité = 64%
Spécificité = 68%
McKeith et al., Neurology, 2017IRM cérébrale: atrophie insula au stade prodromal
Blanc et al., plos one , 2015
Patient de 83 ans
Traitement
• Donepezil ou Rivastigmine
• Pour les troubles du comportement:
– Clozapine (ou Quetiapine) si nécessaire
– Antiépileptiques à visée comportementale (dépakote, tégrétol…)
• Levodopa pour le syndrome parkinsonien mais à petites doses
• Melatonine (ou rivotril) pour les TCSP
• IRS pour la dépression ou l’anxiété chronique
McKeith et al., Lancet, 2000.
Méta-analyse
Knight et al., DGCD, 2018
Essais thérapeutiques
• Essai thérapeutiques par Axovant récemment:
essai négatif.
• Essai thérapeutique avec le laboratoire Eisai
en cours = étude Delphia… résultats dans un
an…
Quelles nouvelles découvertes à
Strasbourg?
Au niveau clinique
Sexe ratio
Mouton, Blanc et al., Alz Res Ther, 2018 N= 135 664 N=10309 N=3198 N=8744
Neuropsychologie de la maladie à corps de Lewy au stade de MCI
Jennifer KEMP Neuropsychologue
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Frédéric BLANC
Gériatre, Neurologue
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Plainte cognitive Pas normale pour l’âge
Non dément Déclin cognitif
Fonctionnement normal dans les AVQ
MCI
Troubles mnésiques
MCI amnésique MCI non-amnésique
Troubles mnésiques isolés ?
MCI amnésique
« Single Domain »
MCI amnésique
« Multiple Domain »
Troubles cognitifs non- mnésiques isolés ?
MCI non-amnésique
« Single Domain »
MCI non-amnésique
« Multiple Domain » Oui
Oui Oui
Non
Non Non
D’après Petersen et al., 2004
MCL ??
Troubles cognitifs au stade MCI
MCI
MA
MCL
D’après Ferman et al., Neurology, 2013
MCI amnésique
« Single Domain »
MCI non-amnésique
« Single Domain » MCI non-amnésique
« Multiple Domain »
Troubles cognitifs au stade MCI
MCI amnésique
« Multiple Domain »
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
Participants :
29 témoins, 68.8 ± 7.9 ans
MMS : 29.00 ± 0.90
37 patients MCL au stade MCI, 68.6 ± 8.6 ans
MMS : 27.36 ± 1.97
Evaluation cognitive :
Mémoire, fonctions exécutives, fonctions instrumentales, cognition sociale
Déterminer des « troubles cognitifs » et des « fragilités cognitives »
Troubles cognitifs dans la MCL MCI
Kemp et al., Alz Res Ther, 2017
1 2 3 4 5 6 7 8 9
DMS-48
RLRI-16
Empans chiffrés
Mémoire :
BREF
TMT
Fluence littérale
Code
Fonctions exécutives:
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
RME
Mini-SEA
Cognition sociale :
Visuo-construction Visuo-perception
Langage
Praxies gestuelles
Fonctions instrumentales:
Figure de Rey VOSP
DO80 Fluence catégorielle
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
Comparaison MCL – témoins :
Patients Témoins P
Mémoire DMS-48
Set 1 -2.72 (5.71) 0.21 (0.97) .021
Set 2 -2.14 (4.05) 0.14 (0.72) .008
RLRI-16
RIM -0.17 (2.34) 0.81 (0.49) ns
RL1 -0.66 (1.00) 0.02 (0.78) .006
RL2 -0.55 (1.18) 0.40 (0.91) .001
RL3 -0.51 (1.01) 0.08 (0.91) .035
RT1 -0.27 (1.12) 0.29 (0.62) ns
RT2 -0.35 (1.76) 0.49 (0.40) ns
RT3 -0.11 (1.04) 0.31 (0.46) ns
Reco 0.16 (0.93) 0.35 (0.53) ns
RDL -0.50 (1.69) 0.53 (0.68) .003
RDT -0.46 (2.05) 0.47 (0.66) ns
Empan chiffré
endroit nombre de chiffres 5.25 (1.13) 5.92 (1.02) .042
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
FRAGILITE
score significativement inférieur à celui des témoins :
o Récupération en mémoire épisodique verbale
o Mémoire à court terme TROUBLE
score inférieur aux normes :
o Mémoire de reconnaissance visuelle
La mémoire à un stade prodromal de la MCL :
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
Patients Témoins P
Fonctions exécutives BREF -2.81 (4.61) -0.02 (1.44) .014
TMT
TMT-A 3.00 (4.32) 0.09 (0.90) .011
TMT-B 3.06 (6.45) 0.12 (1.00) .049
Empan chiffré envers nombre de chiffres 3.61 (0.90) 4.42 (0.83) .002 Fluence
phonologique -0.45 (1.09) 0.38 (1.09) .007
Code note standard 8.18 (3.23) 11.69 (2.65) ns
Fonctions
instrumentales Praxies
Gestes symboliques (/5) 4.81 (0.46) 4.90 (0.41) ns
Mimes d’action (/10) 9.22 (1.03) 9.83 (0.38) .002
Gestes abstraits (/8) 6.92 (1.44) 7.76 (0.69) .005
Langage
DO80 0.39 (1.04) 0.95 (0.27) .022
Fluence catégorielle -0.88 (1.36) 0.69 (0.94) <.001
Visuo-construction Figure de Rey -1.95 (3.41) 0.13 (0.68) ns
Visuo-perception (VOSP)
Test de détection (/20) 19.55 (1.09) 19.96 (0.20) ns Lettres incomplètes (/20) 18.85 (1.66) 19.41 (0.80) ns Comptage de points (/10) 9.78 (0.55) 10.00 (0.00) ns Discrimination de positions (/20) 19.05 (1.43) 18.73 (2.39) ns Localisation de chiffres (/10) 8.47 (1.78) 9.46 (0.81) .047
Analyse de cubes (/10) 9.47 (1.11) 9.71 (0.55) ns
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
Les fonctions exécutives et instrumentales à un stade prodromal de la MCL :
FRAGILITE
score significativement inférieur à celui des témoins :
o Mémoire de travail o Initiation verbale o Praxies gestuelles
o Accès au lexique o Capacités visuo-spatiales TROUBLE
score inférieur aux normes :
o Efficience frontale globale
o Ralentissement (exploration visuelle ?)
o Visuo-construction
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
Patients Témoins P
Cognition
sociale Mini-SEA
Test des Faux-Pas -1.20 (1.59) -0.32 (1.11) .026
Reconnaissance des
émotions -0.44 (1.31) -0.15 (1.30) ns
RME -0.19 (1.23) 0.35 (0.88) .046
La cognition sociale à un stade prodromal de la MCL :
FRAGILITE
score significativement inférieur à celui des témoins :
o Attribution d’états mentaux à autrui
TROUBLE
score inférieur aux normes :
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
En résumé : au niveau des tests
DMS-48 BREF
TMT-A
TMT-B Figure de Rey
RLRI-16 rappels libres
MCT MT
Fluences verbales
Praxies gestuelles DO80
VOSP Localisation de
chiffres Regards Faux-pas
« Trouble »
« Fragilité »
PHRC Alpha-Lewy-MA Résultats préliminaires
Evolution de la MCL et la MA
Blanc et al., Alz Res Ther, 2017 MA (n = 1000), MCL (n = 131) et MA+MCL (n = 28)
Evolution MCL avec baisse ABeta42
Abdelnour et al., 2016, Mov Dis Equipe European-DLB
Résultats des biomarqueurs du liquide céphalo-rachidien
Bousiges et al., 2018
J Neurol Neurosurg Psych
Résultats des biomarqueurs du liquide céphalo-rachidien
Bousiges et al., 2018
J Neurol Neurosurg Psych
Au niveau de l’imagerie
Epaisseur Cortical
Blanc et al., 2015, Plos One
Mêmes patients en utilisant VBM
P<0.05, FWE corrigé Blanc et al., 2016, Alz Res Ther
Atrophie insula au stade prodromal
Roquet et al., Sci Rep, 2017
Perfusion cérébrale en IRM-Asl
Roquet et al., Alz Res Ther, 2016
Activité cérébrale dans les zones en lien avec la visuoperception
Chabran et al., Dem Ger Cog Dis, 2018
Destructuration activité cérébrale au repos dans la maladie à corps de Lewy
Chabran et al., Dem Ger Cog Dis, 2018
Visualisation des fluctuations rapides
Sourty et al. Front Comput Neurosci Merci Ag2R et la fondation