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Hodler au Salon d'Automne

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Gil Blas (Paris. 1879). 1913/10/09.

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Les Lettres

Le

Gâchis

Certainsécrivains,prosateurset poètes, eux-ciplusnombreuxqueceux-là,enten-i dentmettrelesLettresauservicedela Po-litique.

-M.MarcelMartinet,à quil'ondoitjjuelv quesjolisvers.sefaitlechampionde1Art prolétarien..

D'autres,parmilesquelsM.Jean-Marc, Bernard,poèted'untalentincontestéetnéo-' royalisteconnu,prirentpourdevise,avant M.Martinet

:

Politiqued'abord!

N'étantpointtenudenousmêlericides

es

delaviesociale,nousriediscuterons, lesdoctrinespolitiquesdepersonne. Adop-tons,jusqu'ànouvelordre,lesopinionsde LaBrige,votantpourLouisXditleHutin > quin'embêterapluspersonne,parcequ'il estmortf.

Maisil nousarrivadesouhaiterqueles poètesprissent,toutsimplement,pourcri deguerre

:

Poésied'abord!

L'und'euxvoulutbiennousconnertrès 'amicalement(cen'estpointM.Jean-Marc Bernard)qu'ilabondaitennotresens;mais ajoutantqu'il noussuppliaitde prendre gardeà lapositiondesesamis.

Il leurfallaitd'abordrégénérerle pays '(selonleurprogramme),aprèsquoiil serait loisibledejugerlesœuvresselonleurvaleur propreetnonselonl'intentionpolitique.

Acelaquerépondre?S'ilsconsidèrentque l'étatsocialprésentestle gâchis,peut-on lesféliciterdesubstituer,sinond'ajouter, unautregâchisàcepremiergâchis,legâchis littéraireaugâchissocial?

LaFrancesera-t-ellesauvée parleclassi-pisme?Admettons-leprovisoirement.Il ne s'ensuitpointquepourimiterMoréas,qui futunpoètedegénie,Tartempionquipense platementet useparantroisdictionnaires desrimes soitungrandpoète.C'estcepen-dantà la glorificationdeTartempion qu'a-boutissentmaintesfoislesefforts desrédac-teursdela RevuedesIdéesetdesLivres, lesquelssontsouventhommesdetalentet trèssupérieursauxfauxgrandshommes pro-poséspareuxà notreadmiration.

Onnejugepaslesœuvrespoétiquesau patron.Lapoésieéchappeausystème mé-trique;onnefaitpasla preuveparneuf delabeautéetl'onn'apasattenducejour pourprouverqu'onpeutêtrehonnêtehomme et fortmauvaispoète.

-

A.S.

———OW

UugalaRenéGhil.

-

Mardisoir,eut lieuL'assistancelarepriseétaitnombreuse.desmardisdeVersetProse.

Pourl'émer-veillementet l'édificationde la jeunesse s'etaientrassemblésautourdePaulFort, MM.Saint-Georgesde Bouhélier,René Ghil,LouisDumur,Paul-NapoléonRoinard, etc.,etc.

Il a été-décidédedédierla prochaine. réunionprécédemmentau poèteRenéGhil.AinsifurenthonorésJ.-H.Rosnyaînéet Saint-Pol-Roux.

JeunesouInconnus.

-

Laréunion men-suelleduComitédel'Association desPoè-'tes,Littérateurs,Compositeurset Auteurs1

dramatiques(J ouI) auralieu le lundi<3. courant,à 21heures,à la Brasserie Mé-tropole,18,boulevardMontmartre. Peu-venty assistertousles littérateurset Compositeurs,membresounon.

La clôtureduconcoursde poëmes or-ganisépar cetteAssociationest, sur la * demanderents,reportéed'uncertainnombre

deconcur-au 20octobre.Pour les conditions,s'adresserà M.LucDutemple, vice-président,11,rueCoysevox,Paris.

Lestroislivres.— Notreconfrèrele Tempsachève,enfin,sonenquêteparla publicationd'unelonguelettredeM.Tro gan,directeurduCorrespondant,épitredé. laquellenousdétachonsles lignessui-vantes

:

«Voustombezbien.JetraversePariset j'ouvrevolontiersmavaliseà votre.douane littéraire.Voyezvous-même

:

—un clas-sique,LaBruyère

;

—un

poète,Lamar-tine

; —et pourlescontemporains,A la

manière

de.

«Ceschemises-là,decouleursvariéeset sangléesà la taille,quisemblent vousin-triguer,recouvrentaussides« auteurs». Maiscenesontpasencoredes «impri-més»,etjenepuisdécemmentfaireicide la réelaiiieauCorrespondant envousdi-sant,dèsaujourd'hui,quelsmanuscrits j'airetenuspour la saisonprochaine— pendantlessemainesqu'ons'obstine,jene saisvraimentpaspourquoi,à appelerdes vacances

:

4

u Votresecondequestionestunevraie question,etje nevoussavaispassiterri-ble!Lestroisauteurspréférés denoslec-teurs? Mais,moncherconfrère,il nefaut faireauxauteurs.publiés nullepeinemê-melégère,etjevousdiraidoncqu'ilssont touslespréférés.Sivousendoutez, pre-nezleuravis,etvousverrez.»LesuMg.

Les Arts

Hodlerau Salon d'Automne

LeSalond'Automne, entreautresattrac-tionsdontnousauronsbientôtà vousentre-tenir,nousprésenteraunensemble deFer-dinand-Hodler,lefresquistebernois,réputé ensonpays.

Hodlern'estpasuninconnucheznous. Il exposajadisassezcontinuementauChamp de Mars.Et nousallonsassezsouventen Suissepouravoirvu,danslesmusées,et surtoutaumuséehistoriquedeZurich,ses compositionsoùfigurentleshallebardierset lesreîtresdeMarignan.Artquinemanque. nidestyle,nidegrandeurâpre,nisurtout demouvement.Desfigurespuissantes,aux musculaturescontorsionnées,un archaïsme austère,unnaturalismeparfoisforcé,mais plusdesciencequed'émotionet uneinsen-sibilitécurieuseducoloris.

Attendonsquelquessemainesavant'dele mieuxjuger.

Holderestsanscontreditunedesfigures intéressantes,caractéristiques del'arthelvé-tique.Existe-t-iluneécolesuisse contempo-raine?Ona longtempsparlédelapeinture suissecommedesamarine.LesAllemands ayantaccaparéHolbeinjadis,etBoecklinil y a cinquanteans(sansoublierSandreuter)

;

lesFrançaisayantprisLiotard,Léopold Robert,puis,denosjours,Steinlen,Grasset et Vallotton,il nerestalongtempsaupays deGuillaumeTellqueCalame—cequi,à direvrai,estpeudechose.

Nouspossédons,auxSalons, desexpo-gantsfranco-suissesquiontdusuccès

:

MM. Burnandet Giron,et Bieler,et surtout MlleBreslau.Il y

a

le

mystiqueCarlos; Schwaffbe.Je neparlequepourmémoire de Segantiniquele petitmuséede Saint-Moritzn'empêchepointd'êtreItalien.Il y a euaussiBaud-Bovy,peintredemontagnes luiaussi,quej'avoueconnaîtremal.

Maisla Suissen'a pasencorerencontré songrandhomme,l'historiendesabeauté. ,Quidirale mystèreet ledramedesluttes delacîmeetdelanue,lesprairies demoel-leuxvelours,lesforêtsténébreusesagrippées tellesdesmoussesauxflancsrocheux,etles fraisvallonsenfouisdansl'ombre, oùscin-tilleletorrent,etleslacsadmirables,rigides etclairscommedessaphirsetdesémeraudes, ettoutà coupagitésparla tempêtequiles creuseet lesravage,à croirequ'unefurie s'estéveilléeenleurprofondeur?

Lespaysagistessuisses sesonttroplong-tempsmontrésdesgéographesscrupuleux,des portraitistesfidèlesdeleurpays.Souhaitons qu'ilnaisseunartistequirévèle unpeuda-vantagedelapoésieetdel'âmeinséparables 'dela nature.Jusqu'àcejour,lesgrands paysagistessuissesontété(sij'exceptele délicieuxfantaisisteToppfer,queSalmonet moiapprécionsaffectueusement)Jean- Jac-quesRousseauet HenriFrédéricAmjèl. LouisVauxcelles." —— ——

INFORMATIONt Aujourd'hui

t

GalerieBlot,11,rueRicbepanse.

-

Ta. bleauxmodernes.

PavillondeMarsan.— Expositionde l'ArtdesJardina.

MuséeGalliera.—L'artdel'Enfance, GalerieDruet.—ExpositionPierreBrune. GalerieMontaigne.— Cinqcamaïeuxde PiuvisdeCh&vannes.

GalerieGeorges Petit.—Lespetitsmal-tresde1830jusqu'aumoisd'octobre.

GalerieMaxRodrigues(172,rueduFau. bourg-Saint-Honoré).—Peintresmodernes.

GalerieReitlinger,12,rueLaBoétie.

-LesdeuxEcoles.

GalerieLevesque,109,faubourg Saint-Honoré.—Tableauxmoderneset anciens.

GalerieHaussmann(Danthon),29,rueLa Boétie.—L'annéepicturale.

Demotte,27,ruede Berri.— Objets d'Artancien

;

MoyenAge,Orient.

GalerieJ. Gautier,19,ruedeSèvres.

-AquarellesdeCarl-OscarBorg,E.Appay, dessinsdeNaudin.

L'expositionMéheut-—L'exposition ré-trospectivedel'ArtdesJardinsenFrance,

ISlecentraleterminantdesArtsdécoratifsDe15octobreprochain,organiseaul'Union Pavilïonde(Marsan,pourllutifaire!suiteà; lafin dumois,uneexpositionderoRUvre deM.Méheutsur« laimer

»

(fauneetla flore)et ceffiedel'ensembledesesétudes' surles.gensdelacôtebretonne.

LesAutres. Nevoyages plus

sans

Delpbmine

elleestiwffensiveetsupprimeabsolumentle TFFA1JA

l'ar

lemaldechemindefer,de Miaide «161;métro,d'autobus,etc.Priez

votrepharmaciendevouslaprocurer. LaDelphinine(WietzPharmac.)8, made Duras.Paris.

Le

Théâtre

..-+---Lettre

de

Bruxelles

ThéâtredesGaleriesSaint-Hubert

:

«La femmeetlepantin».

Il semblaitqu'après les triomphales représentationsde la Comédie-Françai-se, lesBruxellois,fatiguésd'applaudir à tout(rompre,eussenteu le légitime 'besoinde se reposerun peu,mais il avaitsuffiquelesavisésdirecteursdes

GaleriesSaint-Hubertmissentà l'affi-chedeleurthéâtrelaFem.me etlePan-fin,avecMlleRéginaBadetcomme principaleinterprète,pourque le pu-blicdesgrainesjours accuorûten maisse.

MlleRéginaBadet nous arrivait, précédéed'uneréputationde beauté, decomédienneet dedanseuse.Lorsde lacréation,qu'ellefità Paris,la presse avaitlonguementparléde sontalent et, pluslonguementencore,desonart

dese vêtir.Onse demandaitsi onal-laitvoirlacharmantecomédiennedans le mêmecostume,ou plutôtdansla mêmeabsencedecostumequ'àParis. Certainesméchanteslanguesaffir-maientquela policeallaitintervenir

;

bref,on étaitprêtà savourerdesyeux toutce'qu'onvoudraitbiennousmonr trer,et lesmeilleuresjumellesavaient étésortiesdéle'urétui.

MlleRéginaBadeta d'embléecon-quisle public

:

c'estunecomédienne intelligente,artiste, qui a, parfaite-mentsaisietrendulecôtéfantasqueet sauvagedela belleConchaPerez.Les dansesqu'elleexécuteau troisième ac-tesontbienétudiées;et ellelesa exé-cutéesavecbeaucoupde finesseet de distinction,mettanten.valeurla sou-plessefélinedesoncorps

et

l'harmonie de sesattitudes.

Quantau fameuxcostume,eh bien! dapolicen'a nullement

eubesoind'in-terveniret

le

publica plutôteu une petitedéception. DanslepaysduMan-neken-pis,il faiutbeaucoupet aiutre chosepoureffaroucher,et si MlleRé-gi'naBadeta pu.un instantcraindre' quesa dansesansbeauco'upde voiles scandalisâtle public,ellesera,à l'heu»-re actuelle,entièl'heu»-rementrassurée.On

l'a

énormémentapplaudie,et c'estjus-tice.

MlleMarié

de

Fisleet MlleMarehetti, ontpartagé,jusqu'àlafin, lesuccèsde cettegrandiesoirée. -.

**#

ThéâtreRoyalduParc

:

«LesEclaireuses» Lethéâtre

du

Parca

faitunebrillan-te

réouvertureen nousdonnantla co-imédiede M.MauriiceDonnay. Lepu-blica prisgrandplaiisdirà écoutercette piècequi,traitée par un hommede moinsd'esprit,risquaitd'être

fasti-dieuse.

L'interprétationne laissant,absolu-mentrienà désimer,je ne pensepas qu'il y ait actuellementun théâtre,à Paria,quiiréunisseautantde jolieset talentueusesartistesquele théâtredu Parc.Etdame

!

quandunejoliefem-meplaideelle-mêmesa cause,la par-tie est déjàgagnéeà moitié.

MlleJeanneRollyestvenuede Pa-rtisapporterle concoursdesongrand talent

;

ellejouaitle rôlede Jeanne Dufreilleet, une foisde plus,e:Hea charmésonauditoirepairsonjeusobre ;et émouvant.Mlles Suzannede Bher, Adrienne Behr,Borgos,deBed'ts,etc., ontcontribuéà un ensembleféminin excellent.

Lefstroisautresrôlesd'hommessont joutés avectalentparMM.HenryRous-sel,Malreyet Gournac; bref,unebelle SQiwéteq,uifaitbienaugurerdietoutes cellesque M. VictorRedlivycompte offrircetHiverà seshabitués.

*

Théâtrenouvelledela Gaîté

:

«Parrain)J.,comédie entroisactesdeM.F.Elslander Sacrifiantau goûtdu jour,M.Henri Lamothe,le nouveaudirecteurde la Gallé,a inauguiré.sonthéâtrepairune Gaité,d'auteurbelge.M.F. Elslander a tirésa piècedulivrede mêmenom,: dontil étaitl'auteur,et en troisactes trèstouffus,reJInpliis desituationspar-foisfort risquées,il nousdépeintla mentalitéet les moeursd'unefamille, belgeparvenueet dontlesoriginesne

i

sontrienmoinsqu'édiifiantes.Lechef t&efamille,«ParraTn »,estungrosvi-veurdépourvude sensmoral,grand amateur,de femmes,de vinset de

bonnechère.Cetépicuriend'unnou-veau*genreprofessequ'ilfautjouirde la vietantqu'onpeutet que,,pourvu qu'onnefassepasle mal,toutlereste n'a qu'uneimportancesecondaire.Le

roste deJa famille,s'inspirantde l'exempledu chef,mèneunebienjolie existence,et laseuleexcusequ'onpeut leur trouver,c'estque celase passe en famille.Il estquestion d'unmaria-geentrele neveude «Parrain

»

et la filled'unecertainefamilleGigot-Tour-teaui,égalementparvenue

;

l'unecher-cheà en imposerà l'autre

et

celafinit, en somme,par s'artrangersuivantla prédictionde « Parrain».

Quelquesscènessont bienvenues, quelques-unesdrôles,et lepublicdela premièrea paru goûterce spectacle, grâceà unetrèsbonneinterprétattion, en :têtede laquellemairchele sympa-thiquedirecteurde

la

Gaîté,dansle rôlede « Parrain».Il a.donnéà son personnageune rondeur,unebonho--mielégèrementcanaille,un entrain trèsbienvenu,et ilaété fortapplaudi, ainsiqueMmeRosineMaure],dansle rôledeMmeigüfrToulrteau.Je citerai encoreMmelsVara,Arthenay,Wilily, Duviivier; MM.Merin,Fallens,Fal,s.-to.ne,Hmrzé,etc.

Si on a beaucoupapplaudiM. La-niothecommeacteur,on l'a encore beaucoupplusapplaudipourla façon absolumentdélicieuseaveclaquelleil a transforméle théâtredela Gaîté.Par-tout,des tapisrougesmoelleux,une délicateteintegrisedécorantla salle en styleLouisXVI,dejolislustresen cristal,suspendusau-dessusdechaque loge,répandantuneclartééblouissante dansla salle,quiestdevenue unevéri-tablebonbonnière.Il fautlouerégale-mentla superbeet artistiquemiseen scèneavecdes décorsdus

au

talent du peintreFransImeers,qui a égale-menttfatitun plafondd'unebellecom-position. M. Lamotfieva inaugurercettese-mainedesmatinéespourenfants,qui promettentd'être sensationnelles.La premièrepiècequipassera,seralePetit Poucet; j'aurail'occasiond'enparler. AndréWilel. ———

——-Dans

les subventionnés

OPERA

LUNDI,29septembre.—Il y avaitlong-tempsqueFaustn'avaiteu pareillement toutesasignificationromantique.Belle soi-rée,dontje meplaisà vanterl'intérêt puissant,carjesuiisdeceuxquivoudraient n'avoirqu'àenregistrerdesbudletinsde victoire.M.Muratorea faitdeFaustle persuadeutrd'amourquis-aitbienquela mélancolieestau fondde la joie.Il a ,don'ip,tésesnerfeet enveloppéson rôle

d'unetriplebeautédedouceur,decourage ,etde rêve.Devoix,d'expressionet

d'aJ-lure,il

a

étéparfait.M.Marcouxse<mMe avoirpuisédansleslégendesallemandes l'espritdeson Méphisto.Insinuant, con-vaincant,subtilàparaîtrele Rebelle froi-dementdéterminéauxpiresembûches,il ,a réaliséunEtredominateuret cauteleux,

ironique,ennemidel'humanitéqu'ilsert en sesfolies.Lemerveilleuxartistes'est surpassédansunepeinturehautaineassez pournepastomberdan,s lebanal.Respec-tueuxdutextemusical,il a démontré su-périeurementqueMéphistodoitêtrenetet

précis,autantcommechanteurquecomme comédien.Beaucommeun DonJuanre-venudesEnfers,symboledusceptiquequi ne craintrien,sinonl'échod'uneprière, il a étéle SatandeBaudelaireenmême tempsqueceluideGoethe.

EtMlleGall,dontlenomneseséparera jamaisplusdeceluideMarguerite,a en-richisonrôledetoutesa grâcenaturelle etdesavoixdiamantiné.

Il

n'estpointjus-qu'àMMeGourbièresquin'aitrajeunile paigeSiebel.

VENDREDI,3septembre.—Roman'estpas l'œuvredu tempéramentdeMassenet.Il .estévidentqu'ellen'estpassansqualités

depremierordre,mais'lasolennité del'en-semiblea l'airdeparodierquelque pom-peusetragédielyriquedel'époque gluckis-te. Trèsremarquableinterprétationqui sauvedel'ennuietdusouci descomparai-sons.

SAMEDI,4septembre.—L'autoritéduchef, d'orchestretientuneplaceénormedansles œuvreslyriques.C'estlà unevéritédont la démonstrationn'estplus à faire.Mais quandil s'agitdelamusiquedeWagner, il fautla répéteravecinsistance etdécla-rerqueM.AndréMessagerapporte àl'exé-cutiondeTristanet Yseultdes qualités qu'onrencontretroprarement.Le mer-veilleuxpoèmed'amouratteint,grâceà lui,'leshauteursdelaperfection.

Etcom-meMH3eLitvinneestla voixmôme dugé-niewagnérien,onassistealorsà unere-présentationdontl'intérêtne faiblitpas un seulinstant.

LaBrangœnedeMlleDaumasa produit uneprofondeimpression.

OPERA-COMIQUE MARDI,30septembre.—Aphroditetouche la centième, etc'setunplaisirdeconsta-ter la vitalitéde l'œuvrede Camille Erlanger.Dansce drameantiquesi, joilimentmisen scèneparM.Carré,la pJusgrandepartiedel'admiration estac-caparéeparMlleChenal,uneChrysisdigne dutalentdeM. PierreLouys.Ain'si réa-lisé,cepersonnageestdéfinitif,et je ne saisaucuneartiste,de nosjours,quipour-raitte doterdeplusdebeautévocaleet plastique.Rôledifficilea tenir,aupremier chef,si l'onneveutpastomber dansl'exa-gérationdel'impudeur.MileChenaiy ap-porteune grandejustessed'expression dontonnesauraittropla louer.LeDé-métriosdeM.Beyleestexcellentcomme chanteur,maisil n'apastoutela flamme intérieurequ'onattendd'untel amant. Touslesrôlessecondairessonttenusavec unsoinjadouxdeperfection.

JEUDI,2 octobre— Unintérêtparticu-liers'attachaità la représentationde La Tosca:M.Aquistapace,bassechantante, débutaitdansle rôle de Scarpia,écrit pourbarytonCejeuneartisteentendait doncprouverque sa voixpossèdedans l'aigudesqualitésquiluipermettent d'a-borderdesrôlesauxquelselilen'estpoint destinée.Il a réussibrillamment; aussi. quelquesbarytonsvont-ilss'empresserde s'attaquerauxempiloisdeténors. Acejeu-là. il faudrabientôtrétablirl'écoledes castrats.

Ona fortapplaudi lavoixdeMlleKous-netzoffet lebeautalentde M.Marcelin.

VENDREDI,3 octobre.—Sil'onconsidère' Carmencommelesymiboledulibreamour, sanspatrieet sansdevoirs,MlleChenal: réalisebien«uneforcecruelleensafata-, lité».Mais, encoreunefois,sinousvou-lonslagitanedeMérimée,labeauté-même; del'interprètedétruitla véritéduperson-nage.Cedisant,loindemoilIa pensée d'êtredésagréableà uneartistedu plus grandtalent;je soutienssimplementque Vénusneserajamaisunecigarièreà l'â-mediabolique.Si nousparlonsorganV. c'estautrechose.Personne nesauraitex-primermieuxqueMilleChenall'accent personneldela musiquede

Bizet.

:

SuccèstrèsihéritépourMlleValilin,MM. ClémentetVigneau,etpourMilleVavoloff, dontla Flamencaest

intrépide.

SAMEDI,4 octobre. —Julienvientdere-paraîtredanstoutel'originalité unpeudé-cousuedesaconceptionetdanslecadre magnifiquequ'onlui donne.Cetteoeuvre vivra-t-elledanssonintégrité

?

Il serait difficiledeporterunjugementlogique,car le succèsest souventillogique,comme l'âmedesfoules.Lecertain,c'estqu'on admiretoutparticulièrementdans cette

!

œuvre

-qedeuxièmeacte, d'oùsedégage ,unepoésieintense,etla fêtedeMontmar-tre quiplaîtInfinimentau public.

M.Rousselière

a

reprislerôledeJulien, quinécessitenonseulementunegrande vaillancevocale,maisaussidefortes' qua-litésdecomédien.On a faitunchaleureux accueilà cetartiste,ainsiqu'àM.Boulo-gne,un extraordinairecréateurde types

divers.M. Duprés'estfaitremarquercom-, meaupremierjour.Lamiseen scène

a

été8'objetdu plusamcereenthousiasme, etTona fait comprendreà M.Albert Wolff,chefd'orchestreremarquable,en quellehauteestimeontientsontalent.

Paprika. —— ——

Mlle

Chenal et sa

sœur

CommeMistinguettsedécouvritunjouir l'existenced'unesecondemère,notrebele MartheChenalse trouvedotée,depuis

quelquetempe,d'unesœurqu'elue n'aja-maisvue.

Avraidire,siellenel'ajamaisvue,elle eaua entendubeaucoupparleretdelaplus désagréablefaçon.

Car,cequinavre

le

plusMieChenal c'estque,nonseulementcettesœur.n'a jamaisété'sasœur,maisque cettepseudo-Chenala trèsmaltourné.Dumoinsn'a-t-elleà Montmartrequ'uneréputationfort légère

:

—«Avouez,nousditla brillanteartiste «del'Opéra-Comique,qu'il estagaçantde «s'entendre,aujourle jour,raconterla «dernièrepolissonneried'unedemoiselle «quiporteimpunémentvotrenomet s'en «sertdanstous les établissementsde «Montmartrepourjouerlestourslesplus «imprévusà celledontelleseditêtrela ICsœur.

«Jeneconnaispascette femme,je ne «l'aijamaisvueetelleva(partout colpor-iltantsurmon.compte,avec unacharne-(1mentque'je ne Comprends pas,lespo-«tinsaesplusméchants, lespiresmédi-Ilsancesetse livrantà touteslesmystifi-Ilcationjssusceptibles

demecauserdesen-teaiuis.Tantôtelleenvoiedes gensàFOpe-«ra-Comiques'erecommanderdemoiau etcontrôle,tantôtelle lesenvoie,comme

«l'autrejour,àla SaleGavault—quiest «ferméeEtdetous—enleurdisantquej'ychante.côtésjereçoisdeslettresde «plaintesetdereproches

!

«D'oùmesort-elle,cettelSœur..[à?» C'estpeut-êtreuneadmiratricede Mlle MartheChenal,quivoudraitlafairechanter

-

pourelletoute.seule.

EmileDeflin. ——————;

La

Mode

au Théâtre

Toutesnosélégantess'empresseront d'all-tervoirlenouveauspectacleduGymnase, tantiloffred'élégancesàleurcoquetterie.

Jenesaisriendeplus.séduisantqueles toilettesde la belleGildaDarthycréées parCaltotsœurs,et riend'aussijeune, d'aussiadorablequelesexquisesrobesde MMeJeanneDesclossilhouettéepar Pa-quin!

Lesmotssontimpuissantsà décrire tou-tescesmerveilleset j'avouehumblement quej'yrenonce;mieuxvautlesvoir.C'est unefêtedesyeux.

Maisje suisheureusedepouvoirvous donnerIciilecroquisd'unedélicieuserobe toutedefraîcheuret depoésieportéepar MlleJeanneDesclos.

CréationFaquin

ToiletteportéeparMlleJeanneDesclos Nousy retrouvonsle double doigtéar-tistiquedeMmePaquinetdeM.Joire,ex'. quiseuniondegoûtsqui secomplètesi

heureusement

t

réalise de yohtatMes chefs-d'œuvre..

Robeiilialedu1,argentéedu2etvelours bleudu3,quelsuccèsvous. eûtesetcom--mecefutmérité1

-RenéeBonheur. ——

.,

Echos

.RichardWagneroptimiste. Dansune collectiond'autographesqui serabientôtvendue,figure unelettredeHi-ethard'Wagner,où,s'adressantà son.ami seghers,il commentel'accueilquifutfait, la premièrefois,parles mélomanes

pari-siens,à l'ouverturedeTannhauser. En voiciun fragment,quimontreque l'irritabilitépropreà Wagnerconnueà tous lesgrandsartistes—lespetitsn'ensont, d'ailleurs,pasindemnes—pouvaitrecevoir pa,Iifoislquelquetempérament:

.Aussijen'étaisnullementdéconcert-é,quand j'apprisqu'àlapremièrereprésentation lepu-bliquetisfaitparmonouverture.(sic)avaitétéplutôtLemeilleurstupéfait que.sa-moyen decorrigerl'ouvrage,cefataleffetc'étaitlareprisede

vousavezbiencompriscela,et, commeil fallaitsansdoute paspeudecou-ragepourcebut,je mesensprofondément obligéà votrezèleetvotrepèrsévérance,qui m'ontprocuréà cequej'apprends—d'une sa-tisfactionbienhonorabledevantlesartistes deParis,etc.etc.

L'orthographen'yestpastoujours, com-meonpeutle voir,maisla sagessebrille dansceslignes

:

ceci,finalement,vaudra toujoursmieuxquecela.

--.K-LesDînersdelaLyrique "Avant-hiermardi,avaitdieuauiCardinal, le<<7eDîner.dela Lyrique»,réunion' tri-mestrielled'auteurs

et

compositeurs,fondée ilyadeuxans,parnotresympathiquefrèreetamiHenryMoreauPrèsdeXavier con-Leroux,quiprésidaitavecsabonnegrâce habituelle,étaitvenus'asseoirlemaître vi-vantdel'opérettefrançaise

:

CharlesLe-FeuilletondeCILBLASdu9 Octobre

-39-PHILIPPE

DESTAL

PAR

Gustave Guiches

XXIV

Laurene tardapasà rejoindreFer-, nanddansla chambrede Philippe.; ffousdeuxobservèrentattentivement cette physionomielivid'e immobile,: marquéeà l'empreintedelamort.Pour-* tantils doutaient,s-ausl'infliuenced'un secretinstinct,que la vie fût éteinte. sur cestraits,qu'iln'ensusbsistâtpas: unelueur.Ilsrestaientcourbésaubord; du lit,leurvisagetouchantpresquece vi-sageglacé,leursyeuxfrôlantdesc-ils lespaupièresà demi-closes,épiantle réveilqu'ilsredoutaient.

il

leur semblapercevoirun frémisse-mentcfuicourut à fleurd'eau. Les musclesde la figurese contractèrent. Leoyeuxs'ouvrirentcommedésorbi-tés et la bouchese disloqua,se fixant \)¡âIllScettetorsionde douleur.

Laurese rejetavivementen arrière ne pouvaintretenirun cri d'épouvante et de répulsion.

-Pernands'approchad'êtreet mur-nuras

-

C'est, je crois,la paralysie.Sielle gagnelecœuroulecerveau,ceserala fin.

Il

fautprévenirSaint-Jean.

Auxappelsvigoureusementrépétés. dela sonneried'alarme,le domestique accourut.

—Monsieurestan plusmal,luidit: Fernandà voixbasse. Il s'est traîné cettenuitjusquedansla galerie,sans: ¡doute,parcequ'onn'entendaitpasses: iappels.Le bruitqu'il a faiten tom-ibantm'aéveillé.J'aipule transporter iici,puisj'ai prévenuMadame.Désharj billez-le.Jevaisvousaider.Vousferez; ensuiteattelerauplueviteet vousirea;

à Saint-henrid'oùvousramenerezle docteurBozouls.

Philipperespira d'abord pénible-ment.Chaquedilatationdesa poitrine lui arrachaituneplaintefaiblequi bruissaitentreses dentsserrées.Ce-pendantsonsoufJleserégularisa

et

ses yeuxreprirent:Ulllpeude l'animation dela vie.

ResLésseulsauprèsdumalade, Lau-re et Fernands'éloignèLau-rentdu lit. Ils' n'osaientse communiquer

,

l'anxiété dont

ils

souffraientet les conjectures angoissantesqueleursuggéraitcette inexplicableprésencedePhilippeà la portedeleurappartement. Quellecau-se l'avaitconduitlà ? Peut-être n'o-béissait-ilqu'à uneimpulsion diu,déli-r3? Lecaractèremême

de

sonmalau-torisait»,cette-supposition? Peut-être une paniqueprovoquéepar cessuffo-cationsauxquellesil étaitsujetl'avait-ellepousséhorsdesachambre, auha-sard delanuit,à la poursuitede

l'air

1

Peut-êtreenfinavait-ilsoupçonnéleur intimitéet voulait-ilse convaincreen sefaisant,leur espion?

De quelquesargumentsqu'ils es-sayassentdela combattre, cettehypo-thèseleur paraissaitla seulevraisem-blable.Etqu'allait-il alorsadvenir?, Philippeavait-ilentenduleursvoix?. C'étaità craindreet il fallaitsansdou-te attribuerà la violencede l'émotion ressentieoettechutedontle bruitren-du pluséclatantpar la sonoritéde la galeriel'avaitfaitdécouvrir.

Il lesregardait,non,plusde cetœil indifférentglissanten quelquesorte surleschosesetlesêtressainslesvoir, mais,avec cettefixecuriositéqui don-ne,semble-t-il,aux derniersrayonsvi-suellsdesmourants,la puissance d'ap-profondirlessurfaceset de pénétrer lesintentions.Ilss'efforçaient d'échap-perà ceregard,s'absentaient

sul-vementpourdonnerdesordres,mais ilsétaientramenésbientôtà cedouble pointlumineuxquidardaitsureuxune invincibleattraction.

Unevoitureroula dans

la

cour et, presqueaussitôtle docteurentradans la chambre,annoncéparSaint-Jean.Il reçutla silencieusepoignéedemain de Fernand,s'inclinarespectueuse-mentdevantLaureet s'avançaversle lit à grandspas.Il examinalongtemps Je malade,constatal'insensibilitédes

jambes,étudialiatorsionsignificative de la bouche,consultale pouls,aus-icultale toeur,la poitrine,le foie,re-i'pritle poignetqu'ilrapprochagauche,sortitsa montredesesyeuxet

sansdé-tournersonregarddu cHronomètre,il ormulades questions. —Aquelleheurel'attaquea-trelleeu lieu? —Adeuxheuresdumatinenviron, réponditFernand. —Oùs'est-elleproduite:

?

Il y a eu chute,évidemment.Je trouvelesmar-quesdefortescontusions.

Fernandrenouvelal'explicationqu'il avaitdonnéeà Saint-Jean.Elleparut extrêmementplausibleau docteurqui s'assitdevantunetable

et

écrivitdeux longuespages,s'interrompant pourré-fléchir,éprouversa plumesur l'ongle dupouceoumoulerunemajusculeau commencementd'unalinéa.Il lut son ordonnanceen accentuant certainster-mestechniquesetenaccusantdugeste l'importancede prescriptions abon-dammentdéveloppées.

—Voilàcequ'ilfaudrafaire,décla.-ra-t-il,en attendantque nous,appli-quionsun régimevigoureux.

Il entraînaFernandedansle couloir, sousle prétextede lui recommander

l'ordonnance.Avantqu'ileût dit un mot,Lemas lui demanda;

—N'est-cepas-,c'esttrèsgrave

?

—Certainement,la paralysie esttou-jourschosetrèsgrave.Je ne voisdé-pendantpasde dangerimmédiat.H peutvivreainsi fortlongtemps,des an,. nées.

Ilsrentrèrentdanslachambreet Bo-zoulsayantadresséà Lauredesparo-lesplus rassurantes encore,compli-mentaFernand

sur

lestravaux'dont,il avaitfn:isl'heureusedirection.

Cequi m'intéresse

le

plus, je ne vouslecachepas,affirma-t-il,ce sont vospépiniéresde plantsaméricains. Vous savezque j,e suisun de vos clients.J'ai faitl'expériencedes ripa-riadansunevignequeje possèdesurlecoteaudeRegours. J'aiobtenud'ex-cellentsrésultats.Quantà vosjacquets greffésavecnosplants,lesrésultatsen sont tout simplementmerveilleux! Savez-vousque si vouspouviezven-drecescépagesà desprixmoinséle-vésvousreconstituerieztoutle vigno-blede notrerégion! Seulementlà est la difficulté.

—Elleestpourlemomentinsoluble, répliquaFernand.Cependantje ne dé-sespèrepasde pouvoirarriverà vul-garisermescépa-ges.

—Ceseraitle salutdenotredépar-tement! s'écria¡Bo.Z'OU,]iS.

Il s'étaitlevécommedansuniélan d'enthousiasme.Il rejetait

en

arrière unechevelurelongue,huileuse

e,

bou-clée.Lesmainsenfoncées danslespo-chesde.sonpardessus^'ouvraient,d'un gestebrusque,à deuxbattants.Il affec-tait de rudesa.Uu.ree,professaitunie thérapeutiquetoujoursjoviale

et

pro-clamaitémergiquement,en

toutescho-ses,saconfiancedansl'avenir. —Ah! reprit-il,si tousnoscapita-listesétaientanim6sd'intentions libé-naiescommesont'lesvôtres

!

S'ilscon-sentaientà prendredesInitiatives phï-lantropiquescommecette œuvreadmi-rablede

reconstitutiondu vignoble français1Si danstoutesles sphères, rindaistrielles,commerçantes,aueStsibien

qu'agricoles,de

pareillesmanifesta-tionss'effectuaient,il est biencertain que les revendicationsouvrièresSie. raientmoinspressantes.

Il s'interrompit,tout à coup.Tous troisseretournèrentvers'lelit d'oùve-naitdesefaireentendre

un.

râled'ago-nie.Usse précipitèrent.Bozouls.très pâle,bal,butiait: pâle, C'estincroyable

!.

foudroyant

!.

— Madame

!.

Ducourage

!.

Laureavaitcachésonvisagedansses mains.Fernandregardait,desesyeux clairs.Philippeluttercontrelesspas-mesdela fin.D'uneffortsuprême,le mourantréussità se soulever.Il fixait Fernandet Laure.

—Tiveutvousparlerà tousdeux, dit le docteurquis'éloignapar discré-tion.

Ils se penchèrentversPhilippe.Sa gorgese tuméfiait.Sa bouchese con-tractait.Emfinselles'ouvrit,toutegrau. de. et

ils

entendirent

ce

motdistinc-tementprononcé

:

-

Cefut,en mêmetemps,,le dermer«Mersci!M soupir.

Huitjoursaprèslamortdesonmarfi, letestamentfutcommuniquéà la jeune veuve

par

Maraval. blIlerestaitenpos-session-de la fortuneet tfesmeniSlqui luiavaient'étélégués.ILsneSiOtn¡gèrenti plusalors,ni Fernand,

ni

elle,à com-prendredequelmystérieuxbienfaitou par quelleironiesuprême,Phi¡]i.pp.elle8 avaitremerciéseAmourant..

FIN

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