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COMMISSION DES SCIENCES

Jusqu'à présent. beaucoup de choses et mime beaucoup trop de choses ont été écrites qui n•ont eu aucun retent!ssemento Et nous en sommes encore dans nos classes surchargées, aux prises avec des soucis d'examens, à recher cher des documents réellement pratiques. 11 faut penser aux dizaines de milliers d'lnstl- tuteu1s qui n'ont pas· le temps matériel, -ni les moyens prat lques de réal lser les découpa- ges méticuleux (Je pense au "éet!t anatomis- te •) ou de ~onter•des artifices savants. Je pense aux femmes que les travâux manuels dépas sent ; je pense aux maîtres noyés dans les Ecoles "casernes" et qui ont à peine le temps de prendre contact avec leurs élèves pendant une courte période de leur scolarité.

Pour eux, nous devons rechercher des outils de travail simples qµI permettent aux enfants et aux maîtres de ~e placer dans les conditions les plus favorables et les plus approchantes de la vie. C'est pourquoi, nous avons pensé, non seulement à des bricolages, mals à la recherche de matériel de base sim-

ple, permettant une activité bienfaisante dans la 1 lm!te des conditions ambiantes. Tou- tes les écoles ne sont pas des • Ecole Frei-

net " et 11 faut songer que pour fa 1 re abou-

t î r nos techniques, 11 faut avant tout con-

. quérir la grande majorité des Instituteurs.

Ce n'est pas quelques centaines de propagan- distes si "dévoués soient-Ils, qui transforme- ront la pédag&gle traditionnelle. c•est lors- que l'l.C.E.M. sera un mouvement de masse que nous pourrons parler avec plus d'autorité à l'Admlnlstratlon, aux Inspecteurs, au Minis tère. C'est à ce moment que nous pourrons, avec toutes chances de succès, lancer et ré- aliser le slogan 11 25 f!LEVES PAR CLASSEr..

Pour aboutir à ce résultat 11 faut attirer à nous des milliers d'lnstÎtuteurs en ne dé- voilant pas tout d'ùn coup l'énorme machine pédagogique Freinet; mals en ne montrant pro- gressivement qu~ quelques aspects de cette machine, parmi les plus spectaculaires et les plus attrayants: BT, fichier, correspondance, puis journal. texte libre etc, ••

Les sciences. sont les activités qui requièrent le plus de préparation, de doigté, de talent ; c•est pour·quol ! 1 faut mettre en oeuvre \•arsenal pratique qui ne déroutera pas

les maîtres. De plus, les sciences permettent une exploitation pédagogique !ntense touchant les sujets les plus variés.

Nous pourrions donc prévoir

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1' EN SCIENÇES tjATURELLES :

par exemple les échanges de plantes desséchées permettant 1' Identification des es-

pèces les plus communes et la correspondance lnterscolalre à l'occasion de ces échanges. Nous pourrions vous Indiquer en conséquence :

a} Comment déterminer les plantes b) Comment les expédier par la poste

2" ETUDES PHYTOSOCIOLOGIQUES : Nous pourrions vous montr~r

a} Comment faire une étude phytoso- clologlque dans une commune.

b) Comment exploiter cette étude et l'échanger à l'occasion de la correspondance et du journal scolaire.

3° MEME TRAVAIL POUR LES INSECTES : détemlnat Ion, échanges, ml! leu phy- tosoclologlque.

ij° Constitution d0une collection géolo- gique-type, générale. Nous pourrions vous dire:

a) Comment constituer une collection géolog ique-type avec exploitation géograph!- que.

b) Comment ajouter à cette collection type une collection régionale.

c) Comment procéder à des échanges de minéraux.

d) Comment dresser un Inventaire des richesses géologiques en vue de la création de collections minéralogiques.

5" LE FICHIER B.T. :

La C.E.L. devrait constituer un fi- chier central de sciences naturelles compre- nant :

- articles de revues et Journaux - gravures et cartes postales Chacun devrait trouver suffisamment de documents pour al lmenter ce fichier dans lequel les responsables BT préciseraient soit pour la rédaction de BT, soit pour les actu-

(2)

308

6" BOITES NATURALISTES :

J'ai sou,ent p~opo~é de faire réaliser ces boite~, non pas commercialement, mals par les écoleis elles-mé"mes. La C.E.L. pourrait à la rigueur fo11:nlr un rendement de documenta- tion que les maître~ pourraient utilement com- pléter. En effet la chasse aux Insectes de- ma~de un matérlef réduit : flacono à la7ge goul

lot, fl)et, épingles, ether acéîlque, loupe.

Nous pourrions du11c prévoir une bol'ée natural ls te comP.renant ~aY exemplü : loupe, épingles, etc ••• et J~nner lec plans de construction d' un filet s!mple, d'une bouteille de chasse,etc. Hals par ~o .. ~re, noue devrions prévoir des boi-

tes-coll~ ~:on~ types : une douzaine de cvlé- optèrei, aJtant de papillons, etc ••• une boite de géologie comprenan~ une douzaine d"échantll- lons caractérl3t lqueo de France. ét un herbier type comprenant une cinquantaine de plantes. Ces boites auraient pour avantage :

a) d'aider dans l'•dentlflcatlon

b) de 'rrontrer des documents· communs sur lesquels on rlsqJe de se tromper fré- quemment.

c) d'engager à con~tltuer une collection et à la continuer.

7' SCIENCES PHYSIQUES-: Le Fit.hier. 11 faudrait dès à pr-ésent constituer un fichier d'expé; lences slmpies à réaliser

a) en cl asse

b) par les enfants (Individuellement) lî suffirait de centraliser toutes les Idées de camarades qui ont tous réal lsé des

e~pérîences avec succès. Ce fichier compren- drait donc

a) des expériences slmples

b) des expériences nécessitant un petit matériel de laboratoire.

c) des plans d'appar~lls de sciences.

BOITES

1SCIENTIFIQUES l

11 faudrait les continuer mals en s'o- rientant vers les techniques les plus moder- nes. Laissant derrière nous la pompe aspiran- te et Jla balance R~berval,·nous Irions 'f'lrc la fusée boite fusée}, vers l'atome, vers la chi- mie mo erne.

9" LES REFERENCES :

11 serait utile aussi de signaler à l' attention deo maîtres toutes les bonnes volon- tés que l'on peut rencontrer autour de sol et qu'on Ignore fréquemment : telle organisation qui envole des brochures, telle usine qui en- vole des échant!llons, tel Musée qui accorde des facl 1 ltés d entrée aux écoles. tel grou-

pe~ent scientifique qui se met au service des maîtres pour Identification, promenades, sor- ties etc ••• Nous tiendrions un répertoire de toutes ces organisations que nous pourrions,

apr~s entente avec chacune d'elles pr&ssentlr pou1· collaborer à notre travail pédagogique.

Tout ceci, constitue, bien entendu, un programme minimum qui ne demande qu'à ître dév•loppé. Je penie que Freinet pourra réunir un groupe scientifique actif qui dr&ssera ra~

pldement un-plan de travail avant le passage à la réal lsatlon~ ·

L't.C.E.H. ne travaille pas en vase.

clcr, fit Je t:r·•1r- .u'

n

sernH 'Jon de faire ap- pel à des techniciens, des professeurs, en les Intégrant dans notre mouvement. C'est ainsi que l'Institut dauphinois de l'Ecole Moderne a fait appel aux professeurs de Faculté

Debelmas~ Ozenda, Veyrct; au compositeur Stekel élève de Puccini; à l'explorateur PERROUD, géodéslen de l'expédit ion poialre P.E. Victor; au professeur Dubedont du Centre d'Energle nu- cléal re; au bibliothécaire Vaillant; à l'ar- chiviste Avezon, etc ••• Toute~ ces personna- 1 ltés font partie du comité de patronage de l'l.D.E.H. et sont dlr.posées dans la mesure de leur temps disponible, à nous aider.

Pourquoi l"!.C.E.H. n'aurait-Il pas lui aussi son comité de patroeage actl f sur lequel nous pourrions compter. He laissons pas échapper l'occasion dd collaborer avec les per sonnalltés les plus haut placées et qui géné- ralement, témoignent à notre égard d'une com- préhension encourageante. Le regretté Frédé- ric JOLIOT-CURIE lul-md'me s'intéressait à nos travaux. Quelle pluG haute caution demandons- nous ?

Enfin, je pense qu'i l serait utile de voir les camarades se grouper par affini- tés en vue d'un travail effectif : entomolo- giste. bitanlster géologues ne demandent qu'à se connaître, qu _à travaliler ensemble, qu'à

échang~r Idées et documents pour le plus grand bénéfice de notre grande organisation pédago- gique.

SI ces quelques Idées peuvent éveil- ler un écho chez le3 r.amarades compréhensifs, nous sommes prlts, ensemble, à échafauder un plan constructif que nous réal !serons pour l'l;c.E.M. et pour notre Ecole laîque.

Henri GUILIMID

Villard.- Bonnot (Isère)

Je suis naturellement d'accord ~

- pour l'organ1satlon de services de détermination et d'échanges.

pour la prépara t 1 on d' out Us et de techniques valables pou1· la masse des éduca- teu1•s •

pour 1nté1~sser à notre travail de base les chercheurs à tous les degrès, et la Radio.

J 1 aj ou tel' ais, pour lnf orma t l ùfi ; 1) QUE NOUS DEVONS CONTINUER J,A REALI- SATION DE BOITES DE TRAVAIL vraiment adaptées à nos possibilités comme l'est la Bo!te Elec- trique n° 1.

Nous 1noc1lvontt dèo ce jour dans notre

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.

- -

liste une BOITE FILICOUPEUR, qut compo1·te un transro et un r1~1coupeur tout monté, pour les instituteurs qu1 ne sont pas assez habiles pour monter un rillcoupeur eux-ro@mès.

Nous rappelons qaa J~ ttlicoupeur est un outil idéal, pratique et économique, qui dé- coupe matière plastique, contreplaqué, carton, et permet tous travaux.

...

~

• •

Il a sa place dans toutes les classes.

Nous préparons aussi

·, ( une boite photo une bol te naturaliste une boli;e chimiste une boite optique

un cour électrique modèle réduit.

Nous continuerons ces recherches pour la mise au point d'un matériel utilisable dans nos classes, à la portée des enfants et d'un prix abordable, condttlons qui sont rarement réunies par l'abondant matériel seml-proreslon- nel qu•on orrre aux écoles.

2) Que nos collections BT et BTT contien- nent déjà da très nombreux documents sc!entiri~

ques que la Commission pourrait cla:i8e1· méthodt- quement dans nos reliures, de raçon à constitu- er, comme pour l'H1sto1re, un véritable COURS DE SCIENCES à lancer pour la rentrée prochaine.

3) Qlle nous devons r·eprendre aust11 et con- tinuer le travail expérimental à la base, s1 bien amorcé par DELBASTY.

Il taut que nous soyons nombreux à col~

laborer à cei;te oeuvre que nous sommes en mesu~

re maintenant de mener à blen.

Faites-vous inscrire à cette Commission. vous recevrez le service régulier de notre Cl!ROlHQUE de l'I.C.E.H., réservée au.r travail- leurs et les circulaires de travail de la Com- mission.

4) Toute notre activité doit amener la lente mals méthodique transrormation de 11Eco- le auditorium en CLASSE DE TRAVAIL, avec un mobilier spécial dont nous préparons les pro-

totypes.

C.F.

' L'enseignement scienttrique à 11Ecole primaire est exclusivement à base d'observa- tion et d'expérience. Tout ~e que nous avons nous-mêmes apprts dans les livres a glissé sur nous sans nous apporter ni possib1lltés n1 sens sc1entit1que.

Notre manque ~e culture sc1ent1Clque surrtt à condamne·r une péd~~ogJe.

mais nous n'avons pas encore trouvé la prati- que nouvelle d'acqutsltion scientifique par 11 expérimentation. Nous avons tait déjà de très nombreux essais qu1 ne nous ont pas donné sa- tisfaction. Il s'agit il est vrai de résoudre une sorte de quadrature du cercle. Nous devrioœ en éducateurs, conseiller et aider les enfants. Hals nous ·sommes nous-mêmes, de par les erreurs de notre tormatlon sl ignorants et si maladrol~

que nous tombons toujours à taux~ C'est un peu comme si ,nous devions enseigner à nos enfants

• écrire et que nous ne sachions pas écrire nous-m€mes ou bien alors, s1 nous avons quel- ques aptttud~s, n9us sommes tellement détormés que nous avons la prétention, var nos réalisa- tions, de taire taire à nos enfants l'économie des piétinements, des tâtonnements et des ex-

périences. .

C'est pour l'instant DELBASTY qui a su le mieux dépouiller les erreurs adultes et cher- cher courageusement les bases possibles de 11 expérimentation indispensable dans nos classes.

Nous lu1 passons la parole, persuadés que ses idées vous reront rétléchlr et chercher à votre tour.

Nous serons peut-être alors sur la voie.

C.F.

,. , LES FICHES GUIDE

Lorsque nous avons pensé à des fiches guide, nous avons pensé AIDER les enfants à

progresser dans leurs recherches. Et sans doute no1re lotentlon est bonne. Ma\s svur savoir gu der 1es entants, 11 raudra t aoora savoir ob Ils veulent aller •••• et comme nous n'avons fait aucun prbgrès dans la mise à jour de la méthode naturelle en sciences, nous sommes In- capables de prévoir ce qu'il nous faut leur donner et nous continuons à les 2alder" à la façon traditionnelle, en cherchant à tes ame- ner à des choses que nous a\ons nous dans la tlte gr~ce à des réflexions que nous nous fai- sons nous dans la tlte et par des ex2érlences··

que nous Imaginons nous dans notre tete.

Alors nous courons à l"échec - et pour cause. puis nous paraissons tout étonnés de voir que notre outil ne vaut rien, à moins que notre dépit ne se retourne contre l'enfant.

11 se passe \à un peu la mime chose que lorsqu'il s'agit de donner aux enfants une documentation -11 leur conven·ance , La seule qui leur convienne - et nous savons comme el}e est rare - est celle qui provient de l'about,sse- ment de recherches 1 lbres d'enfants. Avant la fiche de documentation, Il y a la recherche et l'l faudrait encore chercher dans ce domaine ob nous restons bien pauvres.

Que dire alors du probl~me de l'ex- périmentation qui est Io probl~me central.

Nous ne nous écarterons du manuel et des techniques traditionnelles dont nous avons

tant à souffrir que si nous mettons l'expéri- mentation à la portée de toutes les classes •••• mals nous ne savons pas encore comment l'enfant expérlmente ••• êt nous prétendrions le guider.

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3JD

· Il y a, avec cela, que la véritable recherche scientifique, qui est !a démarche é- ducative par excellence,·e~t ab~olument Incom- patible avec toute flche-gJlde.

Nous ne pouvon~ pas juger des Incon- vénients que nous aurions de laisser les en- fants chercher l lbr·emen; tant que nous n'avons pas es5a~é franchement.;

Vo 11 à comment 111 nous semble que 1 e

probl~me se pose actuellement.

1. comment poliVons-nous travailler pratiquement?

qu'obtenons-nous ? COl!IIlent .?

2 •. devons-nous continuer à rechercher des fi- ches-guide, lesquelles ? pourquoi ?

1~

On veut aussi poser la question du matériel comme un obstacle au travall scient!··

flque dano nos écoles.

A nous faire des montagnes du matériel scientifique, nous prouvons tout simplement que nous ne falions rien en sciences que de tradi- tionnel, que nous n'avons Jamais observé les enfant>l ou llls savants au travail.que "notre ame ' est tradit ionnelle jusqu'à nous fausser la vue.

Certes, la qvestlo.n· d.u matériel reste primordiale - l~s enfants nous le montrent, mals pas av~c le matérJel que nou·s avons nous

b dans 1 a tete • et qu·• 11 nous semb 1 e que nous devrions 1eur donner pour les voir aboutir aux synthèses, aux concluslo~s, ( à celles que nous avon:i dans la t€te ) que tout enseignement sclentlfAque ( celui que nous avons dans la t~­

te ) doit réaf lser ••

SI nous disons cela, ce n'est pas par une 9 concept Ion • que nuus aurions dans la t~t~, c'est parce que nous avons regardé travailler des enfants de 2 mols, de 5 ans, et de H ans.

Vous comprendrez pourquoi J'approuve entièrement le projet de BT de BERNARDIN "2Q Expériences av~c un tube d'aspirine •, parce qu•elle ne prétend à aucun guidage vers cer- taines "lois" que nous voudrlonc Inculquer aux enfants, parce qu'avec un tube d'aspirine, elle permet de travailler, de réfléchir, de s'interroger, de chercher beaucoup, de prendre des Initiatives, et parce que J'ai vu des tu-

bes d'aspirine dans les mains de tous les en- dants.

UN VASTE CHAMP D'EXPERIENCES

SI de se~blables brochures étalent multlpl léec et répandues. (et nous pouvons en donner de bien plus simples encore ), nous

créerions un vaste champ A'expéf lences primai- res (qui existe déjà mal$ pas à·l'école )

dans les écoles et nous serions alors à m&me d'aborder des questions dél lcates, (qui sont vraiment de la recherche sclentlfl~ue fondamen-

~ale ; comme celles que posent tous les enfants) avec une base suffisamment large et sol Ide •••

ILES QUESTIONS D'ENFANTS • ').."'

•••• par exemple : Pourquoi les bâteaux flottent ?

C'est une chose que nous cherchons Ici depuis le mols de novembre 1957. Nous pourrions alors donner, apr~s expériences, des bro~hures

qui, sans vouloir enseigner, Indiqueraient de très nombreuses pistes de recherche et qui per-

mettralen~ aux enfants de dominer peu h peu le Jujet et de dégager·ensulte un fil conducteur parmi les Innombrables expériences de base. Ha~

répétons-le, Il nous faut d'abord enrichir et accélérer ces expériences de base.

Nous sommes en tral~ de noter les re- cherches que nécessite cette que3tlon de ~~teaux.

JAMAIS, Jamais Je n'aurais pu Imaginer la quan- t )té et la dlfflculté des questions que nous al- 1 Ions aborder.

Rien n'existe encore qui donne une I- dée de tout cela - à part les carnets de travail des savants.

En admettant que les 1 Ivres puissent aider l'expérimentation des enfants dans lare- cherche d'une solution, 11 nouu reste h éditer ces l lvn~s. Les enfants pourront lnscr 1 re ces

recherches dans leur plan de travail, grîce aussi aux brochures et au matériel qu'elleu In- diqueront et qu'ils n'auront qu'à collecter.Je répète que ce matériel sera, justement parce qu'il aura été déJà employé par d'autres en - fants, d'une extrgme simplicité et que nous sommes Incapables de le prévoir actuellement.

(Nous pourrions aisément Installer l' atel Ier de sciences sur un coin de bureau, de façon qu'un ou deux enfants puissent travail- ) 1er à leur rythme avec l'autonomie nécessaire.

1

LES PROGRAMMES

Tout ce dont nqus parlons plus haut peut paraître extérieur au souci dont beaucoup de collègues.nous font part, en lnvdquant d' ailleurs 1es Inspecteurs, celui des Instruc- tions et des programmes.

Nous ne saurions trop rappeler que no.us sommes pratiquement les seuls à travailler dans l'esprit des Instructions de l'Enselgne- ment Primaire et à rechercher des techniques qui permettent une réal lsatlon efficiente des programmes.

Dans la mesure toutefois ob certains points sont •à voir a obligatoirement et pour lesquels les ~aîtres nourrls&ent l'ambition qu'ils soient abordés scientifiquement, nous pouvons mettre au point, non pas une boit~

scientifique (à cause des difficultés présen- tes, et parce qu'un .~atérlel tout fait ou tout pr8t à &tre assemblé est bien moins fructueux qu'un matériel qu'on peut confectionner sol-

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mlm• ) mals une brochure Indiquant par exemple comment fabr! quer .,n barom~tre (non g 1·adué, mals tr~s suffisant pour la pré~lslon du temps) avec une bouteille retournée ••• et~ ••• Ce n'est pas tell~ment 1~ matérle' q~l est "scientifi- que "• q~e la façon de ~·u\ servir, Et certains qui pensent, parce q~'i:~ >n- acheté le maté- riel kadhoc" réal lser 1J11 véritable travail sé- rieux, no :sont pa1folr, que des "brlcole~.-s •, lncapab)es d'ctlllser ce matériel pour des buts de recherche et de décoJverte, cependant qu"on volt un enfaht avisé ~avolr prévoir le temps avec un baromètre maladroitement agencé mals dont 11 connait lnt lmement le fonct lonnement.

la réal lsatlon d'une station météoro- logique p~ut s'inscrire au~sl au plan de tra- vail des enfa~is. A des moments déterminés ou tout simplement dll,; qu'ils peuvent se libérer, les enfal~i pourront travailler à la mise sur pied de lu station.

COMMENT TRAVAILLONS-NOUS POUR L'INSTANT?

Pour terminer, nous Indiquons un peu l'aapect qu•a·prls pour l'instant notre tra- vail 3clentlflque avec les enfants.

Nous trouvons des séances communes, autour d'un oiseau capturé etc,,, qui dépendent surtout des occasions.

- des observatlonu Individuelles, à n' lmpo1te quel moment, qu 1 1-rrt'éressënt tout 1 e monde su~ un sujet commu~ ll'orseau par exem- ple ). Nous demandons parf,ol's h l'enfant de

·noter can obser-vatl'O,n f,ou·r la réunir avec cel- les des autres en un w bum. S'il s'agit d'un travail un peu l"ong-; l'enfant l'inscrit à son plan de travail pour la semaine sulvnnte quel- quefois. C'est aln~! que nous étudions longue- ment la vie des grillons. Lorsque le sujet est p•sslonnant, nous y consacrons des séances com- munes - vers i6 heures principalement - o~ noua

faisons le poÏnt et écoutons les uns et les au- tres. C'est ainsi ~ue noud cherchonu depuis

lon~temps pourquoi les b8teaux flottent, L'ln- téret e~t tel parfois que le débat a lieu dbn l'eotrée· à l'école et qu'il est porté h l'im- primerie pour le 1 Ivre dd vie. Ceci se pro- duit lorsqu'un enfant apporte des expériences nouvelles et décisives,

- 11 y··a auss 1 des réa' i sat 1 ons tout à fait Individuelles qÙI sont Inscrites au plan de travail. Les enfants y travaillent lei générale~ent, dans l'apr~s-mldl quand nou; avons le temps d'aller un peu de l'un à l'autre. aider pour ces _choses là,

De toute façon, à 16 heures, chaque jour ou presque, chacun tient la coopérative au courant de sQn. travail. C'est très vite falt. Nous donnons les encouragements. ~es .:onsells, nou:.; critiquons, A'/eC des·plus grarxls

11 suffit de ae réunir plus rarement.

L rsque Michel préparait "1a vie des oiseaux", ~l écrivait.chaque jour au brouil- lon la vie d"un oiseau (ce qu'il av·a1t obser- vé lu)-~lme ) je corrigeais au début de !'

apr~::-m!dl. fl recopl~lt ·et lllust.1·alt aus- slttit.

311

A con·d it Ion de ne pas trop entrepren- dre pour les enfants et pour nous, nous pouvons réa 11 ser beaucoup en une a11née.

SI on veut bien considérer ce que re- présante u~e page d'album ainsi confectionné en ''f1·ançals", usclences•, "écrlture•1 •orthogra-

phe~, ,dessin", "application•, on 1alssera t-11- t:hel tranquille h ce travail sans vouloir lui

Imposer de participer h tous les autres tra- vaux de la classe. Dans une classe chargée et difficile ob l'on est forcé d'en revenir h un en se 1 gnet.ient co 11ect1 f, on peut tout. de m~me

donner arnsl h un ou deux enfants une sorte de laisser-passer pour un ou plusieurs jours.

Mals quand l'effectif est normal, chaque enfant ou presque peut avoir une réa- 1 lsa~lon en cours (Inscrite à son plan) avec la llberxé de l'achever avec amour,

DEIBASI'Y

-.Buzet s/ Ba.Ize (L & l!)

~ c~

..\e, f_~~

Dans !'EDUCATEUR n° 4, Inès BELLINA insiste à nouveau sur les services que Dour- rait rendre, à s.on avis, une··comm1ss1op des Clatises de Perfeétionnement, et en somme, elle souhaite sa rdsurrect1on.

C1est chose faite. La Commission re- Drend vle,un premie1· bulletin est prêt. Des cahiers de roulement viennent de dd~arrer.

Mals, nous ne connaissons pour 11111~=

tan~ que quelques collègues, alors que sont nombr·eux tant. dans le perfectionnement que dans les maisons d'enfants, les camarades pra~

tiquant ou s11ntd1«rnsant aux Techniques de 11 Ecole Moderne,

C'est à tous ces camarades qui comme nous sont aux prises chaque jour avec des Dro- blèmea à résoudre, c1est à ceux qul ont rdus- si, que nous demandons de nous aider. Jeunes ou vieux il y a du travail pour tous.

Sans tarder davantage, envoyez tout de suite votre adresse à ~

P. VERNET 17 rue Miramont DECAZEVILLE (Aveyron)

B. ·MONTACIAIR :P. VERNET

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