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n 12 Les effets d un prix du pétrole plus bas 26 février 2015 par Alain Henriot

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Texte intégral

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Les effets d’un prix du pétrole plus bas

par Alain Henriot

26 février 2015

n°12

(2)

Zoom sur… Les effets d’un prix du pétrole plus bas

26 février 2015 - 2 Le prix du pétrole a connu d’amples fluctuations au

cours des 30 dernières années. Après être passé par un point bas à moins de 10$ le baril à la fin des années 1990 (Brent de la mer du Nord), il a frôlé les 150$ mi-2008, l’offre se révélant incapable de répondre à l’explosion de la demande, notamment en provenance d’une Chine en plein essor. La crise financière a mis un coup d’arrêt à cette envolée du prix du baril. En six mois, il est retombé à moins de 40$. Toutefois, le ressaut de l’économie mondiale en 2010-2011 l’a ramené autour de 100$ le baril. Le prix du pétrole a ensuite été remarquablement stable au regard du passé, évoluant dans une fourchette étroite comprise entre 100 et 120$ le baril environ. Un nouvel équilibre semblait avoir été trouvé entre une croissance mondiale un peu plus faible que pendant les années bouillonnantes du début de la décennie 2000 et une offre qui avait trouvé un nouveau ressort avec notamment le développement de l’extraction du pétrole de schiste en Amérique du Nord. Mi-2014, malgré un contexte international particulièrement tendu touchant de nombreux pays producteurs (crise russo- ukrainienne, guerre en Lybie, menaces sur les puits de pétrole irakiens suite à la montée en puissance de Daesch, négociations difficiles avec l’Iran sur la question du nucléaire…), le prix du pétrole s’est retourné et a été divisé par deux en six mois. Il semble être passé par un point bas mi-janvier 2015, à moins de 50$ le baril. Sur la second moitié du mois de février, il oscillait autour de 60$.

Pourquoi cette chute des cours ?

Dans un premier temps, l’effritement des cours peut être attribué à la fermeté du dollar contre le yen et l’euro. En effet, on observe généralement une corrélation entre un dollar fort et une baisse des cours du pétrole, libellés dans la monnaie américaine. Cela tient au fait que les pays producteurs sont prêts à accepter un prix plus faible puisque leur pouvoir d’achat international pour

importer des biens européens ou japonais est accru par l’appréciation du billet vert. Mais cet effet de change est naturellement très insuffisant pour expliquer l’ampleur de la baisse des cours du brut.

L’explication principale de ce retournement du marché tient à un excès d’offre. La montée en puissance des Etats-Unis, redevenu un grand pays producteur grâce au pétrole de schiste, a fini par perturber l’équilibre du marché. La production américaine a presque doublé en moins de dix ans, passant d’environ 5 millions de barils/jour (mbj) de pétrole brut mi-2005 à 9 mbj fin 2014, se rapprochant de son pic atteint au début des années 1970. Pour donner un ordre de grandeur de son importance, ce surcroît de production équivaut quasiment à la hausse des importations chinoises sur la période. Par ailleurs, la production américaine correspond à environ un tiers de la production de l’ensemble des pays de l’OPEP. Les Etats-Unis talonnent l’Arabie Saoudite, deuxième producteur mondial de pétrole brut derrière la Russie.

L’année 2014 s’est ainsi soldée par un excès de production de 0,8 mbj, soit un peu moins de 1 % de la production mondiale. En soi, ce déséquilibre n’apparaît pas majeur. Il reste dans la norme des écarts observés à court terme entre la production et la consommation par le passé. Le tableau ci- dessous montre que cet excès d’offre de pétrole sur l’année 2014 est plutôt le fruit d’une accélération de la production qui a enregistré une progression de 2,2 % (certes après seulement 0,5 % en 2013 mais 2,1 % en 2011). La progression à long terme du marché depuis 1996, selon les données rassemblées par l’EIA (US Energy Information Administration), a été de 1,4 % par an (les chiffres sont identiques pour la production et la consommation). L’augmentation de la production observée l’an dernier n’a donc rien de vraiment exceptionnel. Dans le même temps, la hausse de la consommation a certes été limitée à 1 %, mais là aussi l’écart à la tendance de long terme est modeste.

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000

1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 Etats-Unis : production de pétrole brut

(milliers de barils/jour)

Source : EIA, LBP

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Zoom sur… Les effets d’un prix du pétrole plus bas

26 février 2015 - 3 Equilibre du marché mondial du pétrole brut

Source : EIA, calculs LBP

Evidemment, le pétrole se stocke plus difficilement que d’autres matières premières. Ce qui est produit finit par être consommé assez vite, ce qui explique d’ailleurs le fait que la croissance de la production et celle de la consommation soient identiques à long terme. Pour avoir une idée du degré de tension du marché, on peut donc aussi regarder l’évolution des capacités de production inutilisées (statistique disponible pour les pays de l’OPEP). A cet égard, l’année 2014 n’apparaît pas non plus exceptionnelle.

Pendant les trois premiers trimestres de 2014, les capacités disponibles étaient nettement inférieures à leur moyenne de long terme. Elles n’augmentent qu’au dernier trimestre, ce que l’on peut interpréter comme un premier ajustement des pays membres du cartel pour limiter l’excès de production.

Si les données physiques du marché pouvaient laisser présager une certaine lourdeur du prix du pétrole, il était ainsi difficile d’y déceler les signes annonciateurs d’une chute brutale des cours. Cette dernière est donc plutôt le fruit du jeu des acteurs du marché (surtout des pays producteurs). Lors de la phase initiale de la baisse des cours, on peut penser que, dans le cadre de la crise russo-ukrainienne, les Etats-Unis ont encouragé l’Arabie Saoudite (toujours considérée comme ayant la plus forte emprise sur le marché) à ne pas diminuer sa production afin d’assécher les revenus de la Russie. Néanmoins, fin novembre, lors de leur réunion semestrielle, les pays de l’OPEP ont refusé de réduire leur production alors que le prix du Brent se rapprochait de la barre des 80$ le baril. Ils y vont vu l’opportunité de réduire la concurrence américaine, dont les coûts de production sont bien plus élevés

pour l’exploitation du pétrole de schiste (autour de 65$ le baril) que pour les puits conventionnels du Moyen-Orient (moins de 30$). De fait, cette stratégie s’est révélée payante puisque les compagnies pétrolières américaines ont d’ores et déjà réduit très fortement leurs dépenses d’exploration et fermé de nombreux puits.

Les transferts financiers en jeu

Une variation des prix du pétrole de l’importance de celle que l’on a connue ces derniers mois met en jeu des transferts financiers considérables entre pays exportateurs et pays importateurs.

Source : base de données Comtrade, calculs LBP

Le schéma ci-dessus donne quelques ordres de grandeur. Pour 2015, l’EIA prévoit une production mondiale de pétrole de l’ordre de 94 mbj. En supposant que le prix du baril se soit maintenu autour de 110$ (le niveau observé début juin 2014), cette production aurait été valorisée à 3 774 Md$. Si le prix se stabilisait autour de 60$ le baril (son niveau fin février pour le Brent de mer du Nord), sa valorisation serait de 2 058 Md$ (en prenant comme hypothèse simplificatrice l’absence de changement des volumes). L’écart entre ces deux niveaux de valorisation équivaut à plus de 2 % du PIB mondial.

Néanmoins, une partie de la production est consommée localement. Pour évaluer le transfert entre pays exportateurs nets et importateurs nets occasionné par la baisse du prix du baril, il faut donc se concentrer sur le commerce international de brut.

Avec un pétrole à 110$ le baril, on peut estimer que celui-ci aurait atteint environ 1650 Md$ en 2015, en s’appuyant sur les données de la base Comtrade des Nations Unies. A 60$ le baril, il ne serait plus que de 900 Md$, soit un écart de 750 Md$. Cela correspond à 1 % du PIB mondial.

2011 2012 2013 2014

Production (mbj) 88,6 90,5 90,9 92,9

Consommation (mbj) 88,8 89,7 91,2 92,1 Production‐consommation (mbj) ‐0,2 0,7 ‐0,3 0,8 Taux de variation annuel (en %)

Production 0,6 2,1 0,5 2,2

Consommation 1,1 1,0 1,7 1,0

0 1 2 3 4 5 6 7

Pétrole : capacités disponibles des pays de  l'OPEP (mbj) 

Sources : EIA, calculs LBP

Moyenne de long terme 2,55 mbj

3 774 Md$

2 058 Md$

1 715 Md$

2,2 % PIB mondial

Production mondiale de brut 94 millions de barils/jour

(hypothèse EIA pour 2015)

Valorisée à 110$

le baril (Brent)

Valorisée à 60$ le baril (Brent)

Ecart

Commerce mondial de brut (estimation 2015, en supposant une absence de réaction des volumes à la baisse du prix)

1 650 Md$

900 Md$

Valorisé à 60$

le baril (Brent) A 110$ le baril (Brent)

Ecart 750 Md$

1,0 % PIB mondial

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Zoom sur… Les effets d’un prix du pétrole plus bas

26 février 2015 - 4 Qui sont les gagnants et les perdants ?

Les deux tableaux ci-dessous montrent les gains et les pertes des pays respectivement exportateurs nets et importateurs nets de pétrole. On suppose ici que les volumes ne réagissent pas à la variation des cours (ce qui est une hypothèse recevable à court terme). Par ailleurs, on ne tient pas compte des énergies autres que le pétrole, dont les prix sont partiellement indexés sur ceux du brut (comme pour le gaz).

Source : calculs LBP à partir de données de l’Agence internationale de l’énergie (Key World Energy Statistics, 2014)

Pour les pays exportateurs de pétrole, le choc de la baisse du prix du brut est considérable, puisqu’il représente autour de 20 points de PIB pour certains. Naturellement, le PIB de ces pays ne se contractera pas d’autant à court terme car ils disposent de réserves financières très importantes qui leur permettront d’amortir en partie les pertes de recettes pétrolières. Du côté des pays importateurs nets, les gains iraient de 0,8 point de PIB pour les Etats-Unis (bien qu’ayant accru leur production, les Etats-Unis restent importateurs nets) à 7,5 % pour

Singapour (1 % pour la France). Il s’agit donc d’un effet d’aubaine dont les conséquences économiques sont loin d’être négligeables.

Quels sont les effets attendus d’un contre-choc pétrolier ?

Les pays importateurs nets bénéficient d’une baisse des prix de l’énergie. Cela accroît le pouvoir d’achat des ménages et allège les coûts de production des entreprises. L’ampleur de ces effets dépend du degré de flexibilité du marché du travail (réaction des salaires plus ou moins vive aux variations des prix). Elle dépend aussi de la fiscalité sur les produits pétroliers qui peut amortir plus ou moins la baisse du prix du baril. La banque centrale ajuste la politique monétaire (baisse du taux directeur ou politique monétaire non conventionnelle plus accommodante) suite à l’impact négatif de la baisse des prix de l’énergie sur l’inflation. La croissance se raffermit grâce au surcroît de demande intérieure, ce qui in fine limite le recul de l’inflation.

Pour les pays exportateurs nets, la baisse des prix du pétrole réduit les recettes pétrolières. Les recettes fiscales sont aussi touchées de manière indirecte. La demande interne est déprimée et les importations se tassent. Cela impacte négativement les exportations des pays importateurs nets.

L’effet net de la baisse des prix du pétrole est globalement positif pour l’économie mondiale car les pays exportateurs nets épargnent une large partie de leurs recettes pétrolières et ont donc généralement une capacité d’absorption plus limitée que les pays importateurs nets. Pour ces derniers, le surcroît de demande interne et d’exportations aux autres pays importateurs nets est supérieur à la diminution des ventes aux pays pétroliers.

Les spécificités du contexte actuel

Les mécanismes décrits ci-dessus restent valides dans le contexte actuel. Cependant, certains éléments pourraient atténuer ou différer les effets attendus. Tout d’abord, si la baisse du prix du brut résulte surtout d’un choc d’offre, elle s’explique aussi en partie par une croissance mondiale assez modérée (estimée à 3,2 % en 2014 contre une progression moyenne de 3,6 % l’an depuis 1990).

En particulier, l’affaiblissement de la croissance de certains grands pays émergents (Brésil mais aussi Chine) a contribué à modérer la tension sur les marchés de matières premières. Par ailleurs, compte tenu du besoin de désendettement des agents économiques dans de nombreux pays européens, une plus grande partie des gains de revenus issus du contre-choc pétrolier seront probablement épargnés.

Exportateurs nets

Millions  tonnes (2012)

Estimation  en Md$ 

avec un  baril à 110$

Pertes liées  au passage  du prix du  baril de  110$ à 60$ 

(Md$)

en % PIB

Arabie Saoudite 416 316 143,6 19,2

Russie 344 261 118,8 5,7

Koweït 136 103 47,0 26,7

Nigéria 117 89 40,4 6,8

Vénézuela 116 88 40,1 17,6

Emirats Arabes Unis 115 87 39,7 9,9

Irak 108 82 37,3 16,3

Canada 100 76 34,5 1,9

Angola 81 62 28,0 22,5

Iran 77 58 26,6 7,2

Importateurs nets

Millions  tonnes (2012)

Estimation  en Md$ 

avec un  baril à 110$

Gains liés  au passage  du prix du  baril de  110$ à 60$ 

(Md$)

en % PIB

Etats‐Unis 368 281 127,8 0,8

Chine 293 224 101,8 1,1

Japon 216 165 75,0 1,5

Inde 136 104 47,2 2,5

Corée du Sud 107 82 37,2 2,8

Allemagne 107 82 37,2 1,0

France 80 61 27,8 1,0

Singapour 65 50 22,6 7,6

Espagne 59 45 20,5 1,5

Italie 56 43 19,5 0,9

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Zoom sur… Les effets d’un prix du pétrole plus bas

26 février 2015 - 5 Quel impact sur la croissance et l’inflation ?

La mesure précise de l’impact du contre-choc pétrolier sur les économies est naturellement délicate. Elle peut se faire à partir de modèles économétriques qui décrivent les mécanismes évoqués précédemment à travers les interactions entre les acteurs et les variables économiques estimées sur le passé.

En outre, les délais de réaction des économies peuvent être assez longs. Lors du contre-choc pétrolier de 1986, il avait fallu attendre environ un an pour que la croissance française tire vraiment parti de la baisse du prix du baril.

En prenant l’hypothèse d’une baisse durable de 50 % du prix du pétrole et en s’appuyant sur le modèle économétrique anglais Nigem, tout en tenant compte des deux effets modérateurs évoqués plus haut, il ressort que la croissance serait significativement dynamisée en zone euro en 2015 et 2016 par la baisse du prix du pétrole (de l’ordre de 0,5 point chacune des deux années) mais aussi aux Etats-Unis, gros consommateur d’énergie.

Finalement on retrouve, étalé sur deux années, à peu près le montant du transfert pétrolier évoqué plus haut. Le choc sur l’inflation serait aussi important. Rappelons que le poids de l’énergie dans l’indice des prix à la consommation est d’environ 10 % en zone euro et de 9 % aux Etats-Unis. Outre- Atlantique, le poids des taxes fixes dans le prix du carburant est plus faible qu’en Europe, ce qui se traduit par une réaction plus vive des prix de l’énergie lors de chocs du prix du pétrole sur les marchés. Par ailleurs, compte tenu de la structure du marché du travail, les salaires s’ajustent plus vivement aux mouvements des prix aux Etats-Unis qu’en Europe. C’est pourquoi l’impact de la baisse du prix du pétrole sur l’inflation est encore très fort en 2016.

Source : estimations LBP

Un souffle d’optimisme

Pour les pays de la zone euro qui peinent à renouer avec la croissance, le contrechoc pétrolier constitue une réelle aubaine. En outre, d’autres facteurs de soutien sont apparus ces derniers mois : la baisse de l’euro, des taux d’intérêt très bas résultant d’une politique monétaire de plus en plus accommodante, des politiques budgétaires moins contraignantes grâce au plus grand pragmatisme de la Commission européenne, le lancement d’un plan d’investissement européen sur la base d’un partenariat entre la sphère publique et le secteur privé. Il y a donc enfin des raisons d’espérer après plusieurs années d’atonie de la croissance. Outre- Atlantique, la baisse des cours du brut bouscule certes le secteur énergétique, notamment les producteurs de pétrole de schiste. Mais son effet reste globalement positif sur l’ensemble de l’économie. Par ailleurs, en atténuant fortement les pressions inflationnistes, la baisse du prix du pétrole pourrait permettre d’allonger la durée du cycle économique américain actuel. Traditionnellement, après une période de croissance soutenue, le chômage baisse, ce qui tire les salaires à la hausse et provoque une accélération de l’inflation. La banque centrale siffle alors la fin du jeu en augmentant ses taux d’intérêt. Cette fois, la Réserve fédérale pourrait se montrer tempérée dans la normalisation de sa politique monétaire, ce qui pourrait permettre à la phase de croissance actuelle de se prolonger.

‐2,0

‐1,5

‐1,0

‐0,5 0,0 0,5 1,0

2013 2014 2015 2016 2017 2018

Croissance ZE Inflation ZE

Croissance US Inflation US

Impact d'une chute du prix du pétrole en dollars de 50 % entre mi‐2014 et début 2015

Ecarts à la projection de référence (points de pourcentage)

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Direction Finances et Stratégie – Etudes économiques : Henri Delessy, Responsable des études économiques Alain Henriot, Adjoint au responsable des études économiques Sabrina Rostaing-Paris, Chargée d’études de conjoncture Omar Aït Ahmed, Responsable des études statistiques des marchés épargne, crédit et immobilier

Les analyses et prévisions qui figurent dans ce document sont celles du service des Etudes Economiques de La Banque Postale. Bien que ces informations soient établies à partir de sources considérées comme fiables, elles ne sont toutefois communiquées qu’à titre indicatif. La Banque Postale ne saurait donc encourir aucune responsabilité du fait de l’utilisation de ces informations ou des décisions qui pourraient être prises sur la base de celles-ci. Il vous appartient de vérifier la pertinence de ces informations et d’en faire un usage adéquat.

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