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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

• Buts.

• Objectifs.

• Rappel.

• Théorie.

• Contrôle des objectifs.

• Conclusions.

Cours PMT - Accidents

Buts

• Les buts recherchés dans le module PMT sont les suivants :

– Connaître les accidents/incidents pouvant survenir au plongeur bouteilles et apnée principalement les barotraumatismes et la surpression pulmonaire.

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• A la fin du cours, les objectifs suivants devront être atteints :

– ACCIDENTS :

• Connaitre de manière approfondie les barotraumatismes et le risque de surpression pulmonaire.

• Connaître les moyens de préventions des barotraumatismes et du risque de surpression pulmonaire.

• Connaître la conduite à adopter en cas de barotraumatismes et de surpression pulmonaire.

Cours PMT - Accidents

Rappel

• Durant le cours P** ou lors de vos précédentes formations, vous vous êtes familiarisés avec les notions suivantes :

– Barotraumatismes - les parties du corps pouvant être atteintes :

Les oreilles.

Le placage de masque.

Les sinus.

Les dents.

L’estomac et les intestins.

– La surpression pulmonaire.

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• Définition :

– Siège de l'audition et de l'équilibre, fragiles, extrêmement sollicitées en plongée, les oreilles méritent toute notre attention.

– Le barotraumatisme de l'oreille survient lorsque l'on n'a pas réussi à équilibrer la pression à l'intérieur des cavités de l'oreille avec la pression ambiante.

• Le plus souvent, il atteint l'oreille moyenne, avec inflammation du tympan, épanchement parfois hémorragique derrière le tympan, voire perforation.

• L'oreille interne est plus rarement atteinte mais le barotraumatisme est beaucoup plus grave.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Définition :

• Une oreille se compose de trois grandes parties :

– L'oreille externe.

– L'oreille moyenne ou caisse tympanique.

– L'oreille interne.

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• L'oreille externe :

– 1. Pavillon.

– 2. Partie osseuse.

– 3. Conduit auditif.

Elle est la seule partie visible de l'oreille humaine.

Elle prend la forme d'un pavillon qui va colleter les sons et canaliser sa transmission par le conduit auditif jusqu'au tympan.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• L'oreille externe :

– 1. Pavillon.

– 2. Partie osseuse.

– 3. Conduit auditif.

Le tympan fonctionne comme la partie supérieure d'un tambour : il se met à vibrer au contact des ondes sonores.

Au niveau du conduit auditif externe, s'accumule le cérumen, produit par le corps et qui permet de protéger le

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• L'oreille moyenne :

– 4. Tympan.

– 5. Marteau.

– 6. Enclume.

– 7. Étrier.

– 8. Trompe d'eustache.

Elle est composée d'une chaîne de trois osselets (marteau, enclume, étrier), les plus petits du corps humain.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• L'oreille moyenne :

– 4. Tympan.

– 5. Marteau.

– 6. Enclume.

– 7. Étrier.

– 8. Trompe d'eustache.

Elle communique avec le pharynx (arrière nez) par l'intermédiaire de la trompe d'eustache, conduit généralement fermé qui s'ouvre spontanément toutes les 2-3 minutes ou lors de la déglutition.

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• L'oreille moyenne :

– 4. Tympan.

– 5. Marteau.

– 6. Enclume.

– 7. Étrier.

– 8. Trompe d'eustache.

Le rôle des osselets est de transformer les ondes acoustiques en ondes vibratoires (micro) et de les acheminer vers l'oreille interne.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• L'oreille interne :

– 9. Cochlée.

– 10. Nerf auditif.

Elle est un labyrinthe empli de liquide qui contient :

La cochlée, organe de l'audition d'où part le nerf cochléaire.

Le vestibule et les canaux semi-circulaires jouant un rôle dans l'équilibre d'où part le nerf vestibulaire.

La réunion du nerf cochléaire et du nerf

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• Manœuvres d’équipression :

Pour assurer l’équipression dans l’oreille moyenne, il faut privilégier, chaque fois que possible, des méthodes dites « passives » car non traumatisantes.

Avant de décrire ces méthodes, envisageons les facteurs de perméabilité de la trompe d’eustache (ouverture plus ou moins facilitée).

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• La trompe d’eustache :

– La trompe d’eustache est un canal étroit d’un diamètre de 1 à 3 mm. Son ouverture dépend :

• Sa forme.

• La qualité des muscles qui permettent l’ouverture de la trompe.

• L’état de la muqueuse qui tapisse les parois intérieures.

• L’état des fosses nasales (rhume).

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• La trompe d’eustache:

Notre capacité à réaliser l’équilibre des pressions dépend en grande partie de la forme de nos trompes d’eustache.

Statistiquement, 48 % des individus seraient de type 1, 30 % de type 2 et 22

% de type 3.

Notons que, pour une même personne, les trompes d’eustache gauche et droite peuvent être d’un type différent.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Méthodes d’équilibrage : (actives à la descente – ouverture forcée)

– Valsalva :

• Méthode qui consiste à pincer son nez puis à souffler.

• C’est la plus simple à réaliser mais la plus risquée (barotraumatismes des oreilles, risque de passage de bulles dans le circuit artériel).

• A effectuer avec précaution, anticipation, sans forcer, jamais à la remontée.

– Lowry :

• Nez pincé, souffler doucement par le nez tout en déglutissant.

• Plus douce qu’un simple Valsalva.

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• Méthodes d’équilibrage : (actives à la descente – ouverture forcée)

– Frenzel :

• Nez pincé, contracter la base de la langue puis la refouler vers le haut et l’arrière du palais.

• Manœuvre moins violente qu’un Valsalva mais plus difficile à réaliser.

– Edmonds :

• Avancer la mâchoire en avant tout en pratiquant une manœuvre de Valsalva ou de Frenzel.

• Plus douce qu’un simple Valsalva.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Méthodes d’équilibrage : (passives à la descente – ouverture sans pression)

– Déglutition :

• Si la trompe d’eustache est bien droite, une simple déglutition suffit à l’ouvrir.

– BTV :

• Plonger « trompes ouvertes » grâce au contrôle volontaire des muscles qui participent à leur ouverture, comme lors du bâillement.

– Toynbee:

• Bouche fermée et nez pincé, déglutir et aspirer par le nez qui reste fermé.

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• La remontée : une phase parfois délicate

– Si l’équilibre naturel des pressions ne peut s’établir lors de la remontée, des méthodes telles que le Valsalva sont à proscrire (risque de surdité, d’ADD).

– En cas d’obstruction de la trompe d’eustache pendant la plongée, il faut favoriser l’évacuation de l’air dans l’oreille moyenne.

– Effectuer la manœuvre Toynbee qui permet d’aspirer l’air en excès.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Les risques en plongée:

– A 80 % les accidents et incidents de plongée concernent les oreilles.

• Risque d’otite barotraumatique de l’oreille moyenne.

• Risque de perforation du tympan.

• Risque de barotraumatisme de l’oreille interne.

• Le vertige alterno-barique.

• Risque d’accident de décompression.

• Risque d’otite infectieuse.

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• Risque d’otite barotraumatique :

A la descente, si l’équilibre des pressions ne s’effectue pas dans l’oreille moyenne, la dépression créée déforme le tympan qui se tend à l’extrême et se congestionne.

Cette congestion peut gagner la trompe d’eustache, et réduire sa perméabilité.

L’équilibrage des pressions devient encore plus difficile à réaliser. Ce cercle vicieux ne fait qu’aggraver l’otite.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Risque de perforation du tympan :

– Une otite barotraumatique peut aboutir à une perforation du tympan. Le plongeur ressent généralement une forte douleur accompagnée parfois de saignements et d'acouphènes. Certains cas présentent aussi une surdité temporaire, voire des vertiges. La cicatrisation demande plusieurs semaines.

• Risque de barotraumatisme de l'oreille interne :

– Une mise en surpression brutale de l'oreille moyenne, en particulier lors d'un Valsalva violent, peut toucher l'oreille interne et menacer les centres de l'équilibre et de l'audition. Ce cas est une urgence médicale.

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• Le vertige alterno-barique :

– Ce phénomène, souvent bénin, se produit généralement lors de la remontée.

Assez fréquent (10 % des plongeurs), il est dû à un manque de perméabilité de l'une des deux trompes d'eustache. De ce fait, l'équilibre des pressions dans l'une des deux oreilles moyennes est retardée. Les informations transmises aux organes de l'équilibre (vestibule) n'étant pas symétriques, il en résulte un vertige bref avec désorientation. La conduite à tenir consiste à déglutir, sans jamais faire de Valsalva.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Risque d'otite infectieuse :

– Les eaux chaudes sont favorables au développement de la flore microbienne qui peut provoquer une inflammation du conduit auditif externe. A titre préventif, il est conseillé de rincer ses oreilles avec de l'eau douce et tiède après chaque plongée et de bien les sécher (éviter les coton-tige). L'huile d'amande douce peut aussi être appliquée avant la plongée et afin de protéger le conduit auditif du milieu extérieur.

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• Risque d'accident de décompression :

– Lors de la phase de décompression, une bulle d'azote peut se trouver coincée dans l'artère terminale d'une des deux oreilles. Un bulle peut également apparaître dans les liquides de l'oreille interne.

– Dans les deux cas, un accident de décompression peut se déclarer. Les symptômes peuvent être :

• troubles de l'équilibre,

• vertiges,

• nausées,

• vomissement.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Risque d'accident de décompression :

– Ces symptômes sont parfois accompagnés d'une perte de l'audition et de bourdonnements. Ils peuvent survenir dans l'eau ou dans les heures qui suivent une plongée. La prévention passe par un respect des procédures de décompression en évitant toute surpression du thorax (Valsalva ou effort à la remontée.

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• Conduite à tenir :

– Il n'y a pas une seule et unique conduite à tenir, tant les cas sont variés.

– Pour une légère douleur dont la cause est connue (équilibrage tardif par ex.), il est déconseillé de continuer à plonger. De plus, il faut éviter d'aggraver l'inflammation. : rincer les oreilles à l'eau douce, sécher, protéger du vent, prendre éventuellement un anti-inflammatoire, effectuer également une désinfection nasale. Si la douleur persiste ou en cas de baisse de l'audition, consulter un ORL.

– En cas de traumatisme important (forte douleur, saignements, bourdonnements, vertiges) un médecin ORL doit être consulté le plus tôt possible.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Conduite à tenir :

– En cas de troubles de l'équilibre et d'instabilité en sortant de la plongée, suspecter un accident de décompression et déclencher la procédure de secours.

– En cas de doute :

• Oxygène,

• Évacuation immédiate vers un centre médicalisé.

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• Le geste à éviter :

– Mettre n'importe quelles gouttes dans les oreilles sans avis médical. Elles sont inutiles dans un barotraumatisme avec tympan intact et peuvent être néfastes en cas de perforation tympanique où seules des gouttes bien particulières sont indiquées.

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Les Barotraumatismes – Les oreilles

• Conseils :

– Ne pas plonger enrhumé et ne pas se mettre à l'eau si le Valsalva ne passe pas à terre.

– Commencer à compenser dès l'immersion avec des manœuvres douces, sans forcer.

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• Conseils :

– Descendre à la vitesse qu'imposent les oreilles et ne pas s'obstiner si elles ne passent pas.

– Si les oreilles ont tendance à mal passer, pendant la saison et quinze jours avant, faire une désinfection soigneuse du nez avec du sérum physiologiques ou de l'eau de mer stérile.

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Les Barotraumatismes – Le placage du masque

• Définition :

– Lors de la descente,

l'augmentation de la pression réduit l'air contenu dans le masque, agissant comme une ventouse sur les yeux, le nez et la peau du visage.

– La pression de l'air contenu dans le masque sera inférieure à la pression ambiante de l'eau.

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• Symptômes :

– Le placage de masque est plus impressionnant que réellement grave :

• Douleurs au niveau et en arrière de l'œil.

• Gonflement des paupières ou hématomes en lunette.

• Saignement de nez.

• Hémorragie sous conjonctivale ou hémorragie rétinienne.

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Les Barotraumatismes – Le placage du masque

• Conduite à tenir :

– Sortir de l'eau.

– Prendre des antalgiques (ex. Dafalgan) ou un anti-inflammatoire si la douleur et/ou l'œdème sont importants.

– Appliquer des compresses imbibées d'eau froide sur les paupières et le nez.

– Se moucher doucement et pencher la tête en avant en cas de saignement de nez.

– Consulter un ophtalmologiste si la vision est diminuée pour vérifier l'absence d'hémorragie rétinienne.

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• Le geste à éviter:

– Prendre de l'aspirine en cas de saignement de nez ou d'hémorragie conjonctivale.

– Mettre des gouttes oculaires en dehors d'un avis médical.

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Les Barotraumatismes – Le placage du masque

• Conseils :

– Limiter la vitesse de descente.

– Souffler régulièrement par le nez, principalement dans les dix premiers mètres de la descente, de façon à "décoller" le masque du visage.

– Acheter un masque adapté à la morphologie du visage et éviter les masques de trop grand volume.

– Attendre patiemment que l'hématome se soit résorbé, (6-7 jours) avant de reprendre la plongée.

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• Définition :

– Les sinus sont des cavités de la face, réparties symétriquement en zone maxillaire, frontale ou sphénoïdale.

– Ces cavités sont tapissées d'une muqueuse secrétant un fluide à forte teneur en eau et s'écoulant dans les fosses nasales par un canal très étroit (ostia.)

– Cette eau ramenée vers les fosses nasales sert à assurer l'humidification de l'air inhalé.

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Les Barotraumatismes – Les sinus

• Définition :

Lorsque l'ostia, communication entre le sinus et la fosse nasale, est obstrué, l'équilibre entre la pression régnant à l'intérieur des cavités sinusiennes et celle du milieu ambiant ne peut être effectué.

L'inflammation ou l'infection des sinus favorisent les barotraumatismes de l'oreille.

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• Symptômes :

– Les signes se manifestent à la descente ou à la remontée :

• Douleurs violentes autour, derrière ou en dessous des orbites, au niveau du front. Elle peut ressembler parfois à une douleur d'origine dentaire.

• Mouchage muqueux ou saignement de nez.

• Elle peut s'accompagner de douleurs de l'oreille.

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Les Barotraumatismes – Les sinus

• Conduite à tenir :

– Sous l'eau :

• A la descente, s'arrêter, remonter de quelques mètres jusqu'à disparition de la douleur, enlever le masque, se moucher. Stopper la plongée si la douleur persiste.

• A la remontée, laver le nez et remonter très doucement.

– A terre :

• Prendre des antalgiques (ex. Dafalgan) ou un anti-inflammatoire.

• Faire une désinfection nasale.

• Si la douleur persiste, consulter pour vérifier la présence ou non d'une sinusite.

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• Le geste à éviter :

– Prendre de l'aspirine en cas de saignement.

– Renifler ce qui ferait "remonter" les microbes par la trompe d'eustache.

• Conseils :

– Ne plonger enrhumé sous aucun prétexte.

– Descendre et remonter doucement en soufflant par le nez.

– Les gouttes nasales ne permettent pas de plonger malgré une sinusite ou rhinite.

– La reprise de la plongée pourra avoir lieu après guérison complète du rhume ou de la sinusite et quand on est assuré que le Valsalva passe bien.

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Les Barotraumatismes – Les dents

• Définition :

Il s'agit de maux de dents déclenchés par les variations de pressions. La dent douloureuse est presque toujours une dent cariée, obturée ou non par un pansement ou un amalgame.

La douleur peut résulter de la pression exercée sur une dent cariée lors de la descente ou lors de l'augmentation de volume, à la remontée, d'une bulle piégée dans une cavité de carie, sous une obturation ou dans les espaces inter dentaires.

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• Définition :

– Une douleur dentaire est aussi la conséquence :

• Du froid de l'air respiré et de l'eau sur des gencives fragiles, une carie, un collet dentaire dénudé, une obturation métallique,

• Des gencives irritées par un embout mal adapté ou sa collerette,

• D'un embout inadapté à la dentition, surtout en cas de crispation.

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Les Barotraumatismes – Les dents

• Symptômes :

– Douleur dentaire.

– Sensation de froid.

– Risque (rare) d'éclatement de la dent ou du plombage.

– Risque de sur accident dû à la douleur.

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• Conduite à tenir :

– Si la douleur survient lors de la descente, remonter immédiatement.

– Plus grande difficulté à gérer lorsque les douleurs se manifestent lors de la remontée : stopper et remonter très lentement.

– Prendre un antalgique et consulter un dentiste.

• Le geste à éviter :

– Prendre de l'aspirine en raison du risque de saignement si des soins dentaires sont nécessaires.

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Les Barotraumatismes – Les dents

• Conseils :

– Faire vérifier ses dents au moins une fois par an avant la saison de plongée en précisant que l'on est plongeur (vérification du risque de descellement d'éventuelles prothèses ou pansements, état des gencives, vitalité des dents, apparition de caries).

– Enlever les appareils d'orthodontie amovibles.

– Avoir une bonne hygiène dentaire avec un détartrage régulier.

– En cas d'articulé dentaire particulier, utiliser un embout sur mesure.

– L'autorisation de plonger sera donnée par le dentiste après avoir effectué les soins.

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• Définition :

– Si les gaz provenant de la fermentation intestinale ou de l'air absorbé avant la plongée ne peuvent s'évacuer par les voies naturelles, leur volume augmente lors de la remontée

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Les Barotraumatismes – L'estomac et les intestins

• Symptômes :

– La colique des scaphandriers est fréquente, bénigne, mais peut être douloureuse.

– La dilatation des voies digestives provoque des spasmes, accompagnés d'éructations, de ballonnements abdominaux.

– L'expulsion des gaz par les orifices digestifs – hauts ou bas – calme rapidement la douleur.

– Une déchirure de la paroi gastrique ou intestinale est exceptionnelle, associant état de choc, douleurs et ballonnements importants, vomissement plus ou moins sanglants.

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• Conduite à tenir :

– Dès les premiers signes, stopper ou ralentir nettement la remontée.

– Les douleurs auront généralement disparu après la sortie. Si tel n'est pas le cas, prendre un anti-spasmodique.

– Si malgré cela les douleurs ou le ballonnement persistent, ou si un malaise apparaît, consulter immédiatement.

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Les Barotraumatismes – L'estomac et les intestins

• Le geste à éviter :

– Pas d'aspirine ni d'anti-inflammatoire, agressifs pour les muqueuses digestives.

• Conseils :

– Utiliser un embout adapté pour ne pas avaler plus d'air que l'on en inhale.

– Avant la plongée, ne pas consommer des boissons gazeuses, des comprimés effervescents, ni de gomme à mâcher.

– Éviter tout ce qui provoque des "flatulences" : féculents, choux…

– Manger calmement, lentement, en mastiquant bien.

– Attendre deux à trois heures avant de plonger après un repas copieux et .. Pas de stress !

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• Définition :

– Une surpression pulmonaire constitue un accident plus grave, elle peut être mortelle.

– La prévention est donc essentielle. Des règles simples et un comportement adapté permettent de s'affranchir de ce risque.

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La surpression pulmonaire

• Définition :

– Lors de la remontée, du fait de la baisse de la pression, l'air contenu dans les poumons se détend et augmente de volume.

– S'il ne peut s'échapper (expiration bloquée) ou s'il ne s'évacue pas assez rapidement (expiration insuffisante), la pression augmente à l'intérieur même des alvéoles, au risque de créer une surpression, qui écrase et lèse la barrière alvéolo-capillaire.

– Une différence de pression équivalente à 1m. d'eau peut suffire à un tel

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• Définition :

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La surpression pulmonaire

• Les risques en plongée :

– Il est possible de classer les risques de surpression pulmonaire en distinguant les causes de blocage expiratoire et celles entraînant une expiration insuffisante.

– Blocage de l'expiration à la remontée :

• Du fait d'un manque de maîtrise de l'automatisme : Ce cas peut se rencontrer chez les plongeurs peu expérimentés.

• Sous l'effet d'une panique :

Peur, anxiété, eau trouble, eau dans le masque, erreur de manipulation du gilet.

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• Les risques en plongée :

– Blocage de l'expiration à la remontée :

• Pour des raisons physiologiques : Asthme.

• Par une erreur de manœuvre : Valsalva à la remontée.

– Notez qu'une inhalation d'eau peut provoquer un spasme glottique et bloquer toute évacuation d'air.

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La surpression pulmonaire

• Les risques en plongée :

– Expiration insuffisante du fait :

• D'un effort ou d'une difficulté particulière :

Exercice de sauvetage, remontée à deux sur un embout.

• D'un essoufflement.

• D'une remontée trop rapide : Remontée sans embout.

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• Les risques en plongée :

– Expiration insuffisante du fait :

• D'un matériel mal réglé : Détendeur dur à l'expiration.

– Ce type de surpression atteint des plongeurs généralement chevronnés. La prévention passe par une expiration suffisante lors de la remontée, ou par l'arrêt des exercices, si vos limites sont atteintes.

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La surpression pulmonaire

• Symptômes :

– Généralement, l'accident se constate dès l'arrivée en surface ou dans les minutes qui suivent.

– Selon les degré de gravité, tout ou partie des signes suivants sont observés.

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• Symptômes :

– Signes neurologiques par embolie cérébrale :

• C'est le cas le plus fréquent, avec passage de bulles d'air dans le circuit artériel et atteinte du cerveau.

• La victime est le plus souvent en état de choc : Pouls rapide,

Pâleur ou teint violacé, Extrémités refroidies.

• Cela s'accompagne généralement de convulsions, de troubles de la paroles et/ou de la vision, ainsi que de paralysies (hémiplégie, quadriplégie).

• Ces symptômes sont évolutifs.

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La surpression pulmonaire

• Signes d'effraction alvéolaire :

– Pneumothorax :

• De l'air envahit la cavité pleurale (entre les feuillets de la plèvre) entraînant une désolidarisation de l'ensemble poumons cage thoracique.

• La ventilation perd alors en efficacité, des troubles respiratoires importants apparaissent avec risque

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• Signes d'effraction alvéolaire :

– Emphysème :

• De l'air qui s'échappe des poumons peut remonter jusqu'au cou (emphysème sous-cutané), ou pénétrer dans l'espace entre les poumons, le cœur et la trachée (emphysème du médiastin).

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La surpression pulmonaire

• Signes d'effraction alvéolaire :

– Emphysème :

• Dans ce dernier cas, l'accidenté ressent généralement une gêne respiratoire avec une douleur dans la poitrine.

• Il a une voix rauque. Des troubles cardiaques peuvent s'ajouter.

• Toux et crachats sanglants complètent le tableau.

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• Conduite à tenir :

– Alerter les secours

– Mettre le blessé en position demi-assise s'il est conscient ou PLS (position latérale de sécurité) s'il est inconscient.

– Administrer de l'oxygène à 100 % débit 15l/min en inhalation ou en insufflation si l'activité ventilatoire est inefficace.

– Le réchauffer, surveiller la conscience et le pouls.

– Massage cardiaque et ventilation artificielle si nécessaire.

– Hydrater si la victime est consciente et en état d'absorber du liquide.

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La surpression pulmonaire

• Le geste à éviter :

– Donner de l’acide acétylsalicylique.

– Le faire boire s’il est inconscient.

• Conseils :

– Respecter les contre-indications à la plongée.

– Signaler tous problèmes pulmonaires lors de la visite médicale d’aptitude.

– Ne pas plonger dans les suites immédiates d’une bronchite ou en cas de grand stress.

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• Conseils :

– Apprendre à gérer son gilet et à contrôler la vitesse de remontée.

– Prudence durant les exercices de remontée sans embout.

– La surpression pulmonaire contre-indique en principe définitivement la reprise de la plongée sous-marine car elle laisse des séquelles broncho-pulmonaires.

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Questions

?

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• A la fin du cours vous deviez :

– Connaître de manière approfondie les différents barotraumatismes et les moyens de les prévenir.

– Connaître de manière approfondie les risques de surpression pulmonaire et les moyens de la prévenir.

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Questions : barotraumatismes - Les oreilles

• A quoi sert la trompe d’eustache ?

– Elle assure la ventilation et l’équilibre des pressions dans l’oreille moyenne.

• Décrivez la composition de l’oreille externe, moyenne et interne ? – Externe : pavillon externe, partie osseuse, conduit auditif.

– Moyenne : tympan, marteau, enclume, étrier, trompe d’eustache.

– Interne : cochlée, nerf auditif.

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• Citez 3 risques d’accident et/ou d’incident qui menacent l’oreille en plongée ?

– Risque d’otite barotraumatique de l’oreille moyenne.

– Risque de perforation du tympan.

– Risque de barotraumatisme de l’oreille interne.

– Le vertige alterno-barique.

– Risque d’accident de décompression.

– Risque d’otite infectieuse.

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Questions : barotraumatismes – le placage du masque

• Citez 3 symptômes du placage du masque ?

• Douleurs au niveau et en arrière de l'œil.

• Gonflement des paupières ou hématomes en lunette.

• Saignement de nez.

• Hémorragie sous conjonctivale ou hémorragie rétinienne.

• Est-il indiqué de plonger avec des lunettes de natations ? Et pourquoi ?

• Non car elles ne permettes pas l’équilibrage des pressions.

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• Quelle conduite devez-vous adopter en cas de douleurs au sinus ?

– Sous l'eau :

• A la descente, s'arrêter, remonter de quelques mètres jusqu'à disparition de la douleur, enlever le masque, se moucher. Stopper la plongée si la douleur persiste.

• A la remontée, laver le nez et remonter très doucement.

– A terre :

• Prendre des antalgiques (ex. Dafalgan) ou un anti-inflammatoire.

• Faire une désinfection nasale.

• Si la douleur persiste, consulter pour vérifier la présence ou non d'une sinusite.

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Questions : barotraumatisme – les dents

• Quelles sont les symptômes d’un barotraumatisme dentaire ? – Douleur dentaire.

– Sensation de froid.

– Risque (rare) d'éclatement de la dent ou du plombage.

– Risque de sur accident dû à la douleur.

• Quelle geste faut-il éviter ?

– Prendre de l'aspirine en raison du risque de saignement si des soins dentaires sont nécessaires.

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• Quelle est le geste à éviter lors d’un barotraumatisme de l’estomac ? – Pas d'aspirine ni d'anti-inflammatoire, agressifs pour les muqueuses digestives.

• Citez 3 conduites à tenir pour diminuer le risque de symptômes ? – Utiliser un embout adapté pour ne pas avaler plus d'air que l'on en inhale.

– Avant la plongée, ne pas consommer des boissons gazeuses, des comprimés effervescents, ni de gomme à mâcher.

– Éviter tout ce qui provoque des "flatulences" : féculents, choux…

– Manger calmement, lentement, en mastiquant bien.

– Attendre deux à trois heures avant de plonger après un repas copieux et .. Pas de stress !

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Questions : la surpression pulmonaire

• Citez les causes d’un blocage expiratoire entraînant une expiration insuffisante ?

– Blocage de l'expiration à la remontée :

• Du fait d'un manque de maîtrise de l'automatisme : Ce cas peut se rencontrer chez les plongeurs peu expérimentés.

• Sous l'effet d'une panique :

Peur, anxiété, eau trouble, eau dans le masque, erreur de manipulation du gilet.

• Pour des raisons physiologiques : Asthme.

• Par une erreur de manœuvre : Valsalva à la remontée.

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• Citez les causes d’un blocage expiratoire entraînant une expiration insuffisante ?

– Blocage de l'expiration à la remontée :

• D'un effort ou d'une difficulté particulière :

Exercice de sauvetage, remontée à deux sur un embout.

• D'un essoufflement.

• D'une remontée trop rapide : Remontée sans embout.

• D'un matériel mal réglé : Détendeur dur à l'expiration

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Questions : la surpression pulmonaire

• Quelles sont les symptômes d’une surpression pulmonaire ? – Signes neurologiques par embolie cérébrale :

• La victime est le plus souvent en état de choc : Pouls rapide,

Pâleur ou teint violacé, Extrémités refroidies.

• Cela s'accompagne généralement de convulsions, de troubles de la paroles et/ou de la vision, ainsi que de paralysies (hémiplégie, quadriplégie).

– Signes d'effraction alvéolaire :

• Pneumothorax

des troubles respiratoires importants apparaissent avec risque d'asphyxie.

(39)

• Quelles sont les symptômes d’une surpression pulmonaire ? – Signes d'effraction alvéolaire :

• Emphysème :

Dans ce dernier cas, l'accidenté ressent généralement une gêne respiratoire avec une douleur dans la poitrine.

Il a une voix rauque. Des troubles cardiaques peuvent s'ajouter.

Toux et crachats sanglants complètent le tableau.

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Questions : la surpression pulmonaire

• Quelles conduites faut-il tenir lors d’une surpression pulmonaire ? – Alerter les secours

– Mettre le blessé en position demi-assise s'il est conscient ou PLS (position latérale de sécurité) s'il est inconscient.

– Administrer de l'oxygène à 100 % débit 15l/min en inhalation ou en insufflation si l'activité ventilatoire est inefficace.

– Le réchauffer, surveiller la conscience et le pouls.

– Massage cardiaque et ventilation artificielle si nécessaire.

– Hydrater si la victime est en état d'absorber du liquide.

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• Dans une palanquée il n’y a pas forcément un médecin mais toujours un

« deuxième » plongeur.

• Ce « deuxième » plongeur est le « premier » maillon de la chaîne de secours.

• Sa compétence, ses connaissances et son bon sens permettent au travers de geste simples mais précis de participer aux premiers secours.

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Conclusions

Fin

Références

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