G. G RIMONPREZ J. C L . V AN D ORPE
Distance définie par une application monotone sur un treillis
Mathématiques et sciences humaines, tome 56 (1977), p. 47-62
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DISTANCE DEFINIE PAR UNE APPLICATION MONOTONE SUR UN TREILLIS
G.
GRIMONPREZ *
J. Cl. VAN
DORPE*
Lors du
Colloque
deMarseille Luminy (1973),
sur laThéorie
del’Information,
J.Kampe
de Feriet[11]
expose lesconcepts
de base del’information
etprésente
une excellentesynthèse
desdifférentes théories
généralisant
laThéorie
del’Information
telle que laconçurent
Wiener etShannon en
~9~.8, à partir
de lanotion
deprobabilité;
deuxdirections axiomatiques
sont essentiellement apparues :.
L’étude
de la mesured’information, notée I(A) , fournie
par laréalisation
d’unévénement A ; l’espace
detravail
est(ç2,s) 1
où S
est une classe departies
de Ç2(souvent, il s’agit
deP(2»;
cette
axiomatique
aété développée essentiellement
par J.Kampe
deFeriet
et B. Forte.
.
L’étude
de la mesured’information, notée H(7) , fournie
par uneexpérience (ou partition u) ; l’espace
deréférence
est alors l’ensembledes
partitions définies
sur un ensembledonné.
Cetteaxiomatique
afait l’objet
de nombreuxtravaux (en particulier
de lapart
de B. Forte etN.
Pintacuda).
D’autres espaces de
référence
furentultérieurement choisis pour définir
uneinformation :
. Une classe
C
depropositions ayant
une structure detreillis
~’ I.U.T. Université
des Sciences etTechniques
deLille-I, département
Informatique,
Villeneuved’Asq.
complet orthocomplété, utilisée
parJ. Sallantin
pourappliquer
lathéorie généralisée
del’information à
lamécanique quantique.
. Le
treillis
despréordres
queG. Comyn
et J. Losfeld[3J utili- sèrent
pourappliquer
laThéorie
del’Information à l’analyse
desdonnées.
Afin
d’unifier
toutes cesdéfinitions d’informations, J.Losfeld définit
une mesured’information généralisée
sur un ensemblepartielle-
ment
ordonné [12]
et montra que la structure d’ensembleprivilégiée
pour ladéfinition
d’uneinformation était
celle detreillis.
En
essayant
de retrouver certainsrésultats informationnels
fonda- mentaux de laThéorie
desQuestionnaires [61 ,
nous avonsété amenés, à partir
d’une mesured’information généralisée
J au sens de J.Losfeld,
définie
sur un ensemblepartiellement ordonné T , à introduire
lanotion
de
bilan
eninformation [7 ] .
Nous en avonsdéduit,
entreautres,
unedistance
eninformation, ainsi qu’une application notée appelée
information
deressemblance, qui généralise
lanotion d’information mutuel-
leà
un treillis Tquelconque ([8],[9]).
L’ensemble de cesrésultats
est une
conséquence
directe del’axiome
demonotonicité
de J . Ilpermet
en
particulier d’apporter
dessolutions à certains problèmes d’analyse
des
données
dutype suivant :
"Déterminer
uncritère qui quantifie
la valeur del’information qu’un résumé apporte
sur latotalité
desdonnées initiales". ,
Ceci nous a
amenés à étudier
lespropriétés intrinsèques
desappli-
cations
monotonesdéfinies
sur T età
valeurs dans lR u{+00} [9] .
Nous montrons que des
notions introduites résulte
naturellement ladéfinition
d’unequasi-métrique
surT ,
dont nousdéduisons
unemétrique
lorsque l’application
v eststrictement
monotone.L’introduction d’hypothèses particulières
sur vpermet
de donnerdes
expressions explicites
de cettemétrique.
Nous retrouvons notamment ladistance habituelle
sur lestreillis modulaires lorsque
v est unevaluation strictement croissante.
Les
propriétés
de lamétrique
que nousintroduisons
dans cetarticle
ont
permis
sonutilisation, lorsque l’application
v est une mesured’in-
formationgénéralisée, à
laréalisation d’algorithmes
entaxinomie numéri-
que, notamment pour la
détermination
de"classes homogénes"
debactéries,
et la construction de
questionnaires
sur ces classes[101.
Certains des
résultats présentés
ici ontété repris.depuis
dans lecadre des
demi-treillis
et ontpermis, lorsque l’application
v est unegraduation,
decaractériser
lasemi-modularité
dans lesdemi-treillis [4]
1131.
°
I.- RESULTATS GENERAUX
Soit
T untreillis
dont larelation
d’ordre estnotée ;
nousappel-
ions
séquence d’éléments comparables
delongueur
n e]N de( T, ) (en abrégé s.e.c.),
uneséquence notée
10 de n+1éléments
de T telleque, pour tout i =
0,1,...,n-1 ,
onait [7] :
Soit v une
application
monotone de T dans IR u{+00}
, que nous supposeronsdécroissante, i.e.
telle que, pour tout(x,y)
e T xT ,
x y
implique v(x) > v(y) .
Nousdonnerons,
par lasuite,
lesrésul-
tats duaux
lorsque
v estsupposée croissante
dans IR u{+00} .
Notons
v(x/y) l’application
de T x T dans R u{+00} définie
par :
Soit
I l’ensemble desindices
d’une s.e.c.Ex 1 n
i 0donnée :
Pour toute s.e.c., nous
définissons 171 :
A 3 A ) A
sont desquantités finies
ou non,positives
ounulles,
etsi
A et A
neprennent
passimultanément
des valeursinfinies,
ellesvérifient :
Cette
quantité,
finie ou non,peut être positive, négative
ou nulle.Etant
donnés
deuxéléments quelconques
x et y deT ,
il est’naturel
deconsidérer
l’ensemble de toutes les s.e.c. reliant xà
y . Nous noteronsC(x,y)
cet ensemble :il
n’estjamais vide.
Notons de
plus Ck(x,y)
l’ensemble des s.e.c. delongueur
kreliant
xà
y .Parmi les
éléments
deC (x,y) ,
nous nous proposonsd’étudier
ceuxqui minimisent
lesquantités ~+, ~-
ou 4. On montre facilement que :I.1.- PROPOSITION.
Etant
donnés
deuxéléments
x et y de T tels quev(x) . v(y)
+ 00,C1
etC2
deux s.e.c.reliant
xà
y ,les
inégalités suivantes
sontéquivalentes :
DEMONSTRATION.
Par
hypothèse, v(x)
etv(y) prennent
des valeursfinies; ~+ , ~
etd
prennent
alorssimultanément
des valeurs finies ouinfinies.
Le casinfini étant trivial, considérons
que0+ , As et 4 prennent
des valeursfinies.
Supposons
que~(C1) ~
Par
définition :
soit
On
montre,
demanière analogue
que :En
raison
de laproposition précédentes
nousdirons
que C eC(x,~)
est
v-minimale si
etseulement
si elleminimise
l’unequelconque
desquantités
ou A . -Pour tout
(x,y)
deT x T ,
notons alors :1.2.-
PROPOSITION.
a) L’application 6
de T x T dans B est une4uasi-distance
sur T
[2]
pour tout
(x,y) E T x T c) Les quantités ôT et ô
sont desapplications de T x
Tdans
vérifiant
lespropriétés suivantes :
vérifient l’inégalité triangulaire d)
Deplus, cS+ et 6- vérifient :
DEMONSTRATION. -
a) 6
est unequasi-distance
surT , c’est-à-dire :
.
ô(x,x)
= 0 . Il suffit deconsidérer
la s.e.c. delongueur
0formée
del’élément
x ..
6(x,y) = 6(y,x) .
Cetteégalité résulte immédiatement
delà
remarquesuivante :
A toute s.e.c. C =
(x0 = x,x1,...,xn = y) correspond
une g.e.c.é reliant
yà
x :et l’on a :
.
s(x,y) _ à(X,Z)
+ô(z,y)
Soient Ex 1 n
une s.e.c.quelconque reliant
xà z,
une s.e.c.
quelconque reliant
zà
y .q, -il . ’ ·
·
b) Ce résultat
estévident.
’c)
Lesdémonstrations
despropriétés
desquantités ô
età
sont
analogues
auxdémonstrations précédentes.
d) (i) résulte
del’égalité (2)
et de laproposition
I-1.(ii) vient directement
de(1)
et de I-1.En
raison
de laproposition précédente,
3l’égalité S(x,~r) -
0n’entraîne
pastoujours
x = y .Cependant,
on montre que :Etant
donné
untreillis
Tfini,
condition nécessaire
etsuffisante
pour que larestriction
del’application à à
l’ensemble descouples (x,y)
deT 0
xT0
définisse
unedistance
est quel’application
vsoit strictement
mo n ot on e. ( L’a pp lication
v estdite strictement monotone décrois-
sante
(resp. croissante)
si x yimplique v(x)
>v(y) (resp.
v(x) v(y))~,
II.- HYPOTHESES H.
Il est
clair, lorsque
letreillis
T estfini, qu’il
existe au moinsune s.e.c.
v-minimale
entre deuxéléments
x et ydonnés
deT ,
ce
qui
n’est pastoujours
le cassi
T estquelconque.
Dans le casfini,
nous pouvons mettre en oeuvre un
algorithme
detype
Branch et Bound151 permettant d’obtenir
toutes les s.e.c.v-minimales
reliant xà
y ,ce
qui
nous donne lapossibilité
de calculer lesquantités o+(x,y) ,
6-(x,y) , 6(x,y). (Remarquons
que laconnaissance
d’une seule s.e.c.v-minimale permet
dedéterminer
toutes cesquantités).
Cet
algorithme
n’offrecependant qu’un intérêt relatif, étant donné
qu’il nécessite
destemps d’exécution importants; aussi
avons-nousété amenés 171 lorsque
letreillis
T estquelconque (fini
ouinfini), à
introduire
deshypothèses particulières
sur vpermettant d’obtenir
desexpressions explicites
desquantités 6 d
et 6utilisables direc-
tement au niveau des
applications.
Etant
donnés
deuxéléments
x et y de t tels quev( x) . v(y)
+ 00,l’ensemble
des s.e.c. delongueur
2reliant
x
à
y , il estclair
que la valeurminimale
de laquantité ~ (C)
pour toutes less.e.c.
deC 2(x,y)
estégale à :
c’ est-â-dire
que, 3 pour les s . e. c. delongueur
2 reliant xà
y, unes . e . c .
v-minimale
est de la forme( x,x
vy,y) notée
Cv (x,y)
ou dela forme
(x,x
Ay,y) notée
Ceci nousamène à introduire
leshypothèses suivantes
sur letreillis (T,s) :
,11-1.- THEOREME
. Une
condition nécessaire
etsuffisante
pour que, pour toutcouple
,
(x,y)
deT x T,
la s.e.c. C(x,y) = ( x , x A y,y) soit
A
v-minimale,
estque
vvérifie l’hypothèse H1 ;
soit encore :REMARQUE :
On montre dem$me
leséquivalences suivantes :
.-, v
vérifie H2
, v.
vérifie
HO.
Si
l’on suppose v monotonecroissante, il vient
alors :. v
vérifie
H1. v
verifie
H2. v
vérifie
HODEMOWSTRATION.
Nous allons
démontrer (1),
lesdémonstrations étant analogues
pour lesautres résultats.
. CONDITION NECESSAIRE
Prenons
d’où
. CONDITION SUFFISANTE
. si x est
égal à
y, leproblème
estrésolu.
. soit x
différent
de y :. nous
dirons qu’une
s.e.c.[x 1n e i Q C(x,y)
est $anscycle si
l’on a :
. elle sera
dite alternée si :
Etant
donnée
une s.e.c. Creliant
xà y, il existe
une s.e,c.unique,
sanscycle
etalternée, C - construite à partir
deC et telle que :
Nous n’utiliserons
plus, désormais,
que des s.e~c. dutype C .
La
démonstration
s’effectue parrécurrence
sur lalongueur
de las.e.c. reliant x
à
y .Il est facile de montrer que pour toute s.e.c.
appartenant à
Soit C une s.e.c. de
longueur
3 reliant xà
y : C EC ( x ,y )
Supposons
que(x
S z , zt ,
t sy )
ce
qui
donne :On
montre,
de lamême manière,
que si C est de la forme :alors
Ainsi,
pour toute s. e. c. Cappartenant
Il
à C 3 (x,y .
°"
’
Supposons maintenant
que, pour toutcouple (x,y)
de T xT ,
etpour toute s.e.c.
Soit In
une s.e.c. delongueur
n reliant xà
y .Salt
Xi 0une
s.e.c. delongueur
n reliant x à y .L’hypothèse
derécurrence entraîne :
où C’ est définie
par laséquence
OU c
estdéfinie
par laséquence
Le
résultat
sur les s.e.c. delongueur
3entraîne :
Il
vient
alors :Etant
donné
untreillis
Tquelconque,
si
vvérifie
l’une deshypothèses HO, H1, H2,
unecondition
nécessaire
etsuffisante
pour que larestriction de 6 à
l’ensemble descouples (x,y)
deT 0
xT0 définisse
unedistance
est quel’application
vsoit strictement
monotone.III.- DISTANCES SUR T.
. Les
hypothèses
H nouspermettent d’obtenir
desexpressions explicites
des
quantités 8+ ,
~ô~
et6
utilisablesdirectement
auniveau
desapplications.
Suivant le sens des variations de v et
l’hypothèse
Hretenue, lorsque v(x).v(y)
+ 00 , nousrésumons
dans le tableau lesexpressions
de
6
,8 - est 6
-- -
1
légende
TABLEAU III-1 1;-
v croissante~
vdécroissante
.
L’expression 6(x,y) = v(x
vy) - v(x
Ay) tirée
du tableauIII-1,
lorsque
v est croissante etvérifie HO,
est laquasi-distance
(resp. distance) définie
sur lestreillis ,
vétant
alors unevaluation croissante
(resp.
strictementcroissante), cl est-à-dire
une
application définie
surT , à
valeursréelles, vérifiant
lesconditions :
Nous savons
[1] [2] qu’il
y aéquivalence
entre lestreillis modulaires
et lestreillis à
valuationstrictement croissante.
Par
contre,
leshypothèses
H1 et H2n’entraînent
aucune structurepAr- ticulière
surT ,
ni lamodularité,
ni lasemi-modularité.
Sur lesexemples suivants,
nousdéfinissons :
. sur le treillis
caractéristique
destreillis
nonmodulaires,
desapplications
monotonesvérifiant
l’une deshypothèses
H1 ouH2
(les chiffres
des sommetsreprésentent
les valeurs dev).
. sur des
treillis, respectivement semi-modulaire inférieurement,
semi-modulaire supérieurement,
nonsemi-modulaire,
desapplica-
tions
monotones vvérifiant également
l’unequelconque
deshypothèses
H1 ou H2 .Iv.-
REMARQUES
1 - Soit v une
application quelconque
de T dans 1R "toute s.e.c.
[x.] n .
nous pouvonsassocier
laquantité
suivante :0
Notons :
On montre que
l’application 6
de T x T dansIR~ ainsi définie
estune
quasi-distance, c’est-à-dire
uneapplication vérifiant :
De
plus,
si letreillis
T estfini,
unecondition suffisante
pour que6 soit
une distance est que v soitinjective.
,2. Dans
[14] (théorème 2.1.),
Boorman et Oliver établissentl’équivalence
suivante : si v est strictement
croissante
sur un treillisT,
v vérifiel’hypothèse HZ
si et seulement sid(x,y) = v(x)
+v(y) - 2v(xAy)
est unedistance. On
peut obtenir
facilement ce résultat de manière directe.Mais ces auteurs démontrent indirectement la condition nécessaire en montrant que si v
vérifie H2’
on ad(x,y) = 6(x,y).
Ce dernier résultatcorrespond
à lacondition
suffisante du théorème de cepapier.
Boormanet Oliver en donnent une idée de démonstration
élégante
sans toutefoisdonner une
démonstration explicite ;
à noterqu’ils appellent
supervaluation
uneapplication
v vérifiantH2
et que cette définitionainsi que certains résultats sont
repris
dans[15].
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