Ovide, Métamorphoses III : la nymphe Echo.
(…) repoussée, elle se cache dans les forêts et protège son visage honteux sous les feuillages et elle vit depuis lors dans des grottes solitaires / seule dans des grottes.
Mais cependant l’amour est attaché et grandit par la douleur / à cause de la douleur de l’échec et les soucis qui tiennent éveillé amincissent le corps misérable et la maigreur contracte la peau et toute la force du corps s’en va dans l’air. Seulement la voix et les os subsistent ; la voix reste ; on raconte que les os ont pris la figure de la pierre.
De là / C’est pourquoi elle se cache dans les forêts et elle n’apparaît (= elle n’est vue) dans aucune montagne, elle est entendue par tous ; il y a un son, qui vit en elle.
Dans ce texte analyse, selon la grille d’analyse grammaticale :
silvis – ora – vivit – amor – corpus – curae -abit – supersunt – traxisse – nullo – videtur – omnibus – qui
Cicéron, Pro Archia, 8
Qu’il soit donc sacré chez vous, hommes très civilisés, ce nom de poète (…)
Les rochers et les déserts répondent à la voix du poète, les bêtes sauvages sont souvent émues par leur chant et elles s’arrêtent ; nous, formés par les meilleurs éléments, ne serions- nous pas émus par la voix des poètes ?
Dans ce texte analyse, selon la grille d’analyse grammaticale : sit – vos – voci – cantu – rebus – poetarum - moveamur