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(1)f) Atelier d’écriture Crée des fables inédites à partir des consignes suivantes : 1) Sélectionne deux animaux qui s’opposent en fonction des qualités qu’on leur prête

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Texte intégral

(1)

f) Atelier d’écriture

Crée des fables inédites à partir des consignes suivantes :

1) Sélectionne deux animaux qui s’opposent en fonction des qualités qu’on leur prête. Choisis un proverbe qui te servira de morale parmi la liste ci-dessous :

- « L’habit ne fait pas le moine » - « Bien mal acquis ne profite jamais » - « Mettre la charrue avant les bœufs » - « La nuit porte conseil »

- « Avoir les yeux plus gros que le ventre »

- « On ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs » - « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles »

- « Il ne faut jurer de rien »

- « Le chat est parti, les souris dansent » - « Rira bien qui rira le dernier »

- « Qui va à la chasse perd sa place » - « Les absents ont toujours tort » - « À cœur vaillant rien d’impossible »

- « Mieux vaut être seul que mal accompagné ».

- « On n'est jamais mieux servi que par soi-même » - « Qui vole un œuf vole un bœuf »

- « Tout vient à point à qui sait attendre » - « Avec des « si », on met Paris en bouteille »

- « Les gens qui ne font rien manquent de temps pour tout »

- « Beaucoup de paroles, peu d’effets ; beaucoup de bruit, peu de fruit » - « Une belle âme reçoit en donnant, - Et un ingrat dérobe en recevant » - « Ne crois nul s’il n’est ton ami »

- « N’est pas or tout ce qui brille » - « Est bien venu qui moque le moqueur » - « Persévérance arrive à récompense »

- « Il faut prendre la balle au bond », « Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud » - « Qui veut vivre à Rome ne doit pas se quereller avec le pape »

- « Seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis »

- « Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures » - « Chacun son métier, - Les vaches seront bien gardées » - « Ce qui entre par une oreille, sort par l’autre »

- « Comparaison n’est pas raison »

- « L’avare, pour vouloir dépenser peu, dépense le double » - « La journée est à ceux qui se lèvent tôt »

(2)

2) Réécris une des fables vues en classe en modifiant le registre langagier (langage soutenu de La Fontaine  langage familier, expressions contemporaines)

3) Réécris la fin d’une fable vue en classe.

4) Rédige une fable axée sur un sujet de société qui t’interpelle (écologie, etc). Mets-y en scène des personnalités (chanteurs, acteurs, personnages historiques etc.).

(3)

4. Molière et la comédie classique 3.1. Histoire du théâtre

a) Étymologie

b) Évolution du théâtre au fil des siècles

Voici plusieurs documents relatant l’évolution du genre théâtral. Associe chaque encadré à la période correspondante. Ensuite, complète ces textes1 lacunaires.

Périodes : ……… et ………

farces - seigneurs – clos - place – mystères – effets spéciaux - Moyen Âge - interdits

Au XIIIe siècle, le théâtre se joue sur la ………. du village ou de la ville. Les spectateurs sont des « bourgeois » (habitants du bourg), tandis que les cours des ………. préfèrent les spectacles de tournois, de ballets, etc.

On peut alors répartir les pièces de théâtre en deux « genres » : les ………., qui reprennent des épisodes bibliques ou des vies de saints, et les ……….. Au cours des XIVe et XVe siècles, les spectacles deviennent payants. De ce fait, le théâtre se joue de plus en plus souvent dans des lieux ………. et non plus sur la grand-place.

Peu de décors sont utilisés au

………. : on se contente parfois d'écriteaux signalant les lieux. Mais les machineries se développent, afin de créer des « ………. ».

Au milieu du XVIe siècle, les mystères (c'est-à- dire le genre théâtral le plus prestigieux) sont

……….. En effet, l'Église estime désormais que la foi doit être l'affaire des doctes, et non des acteurs. Ainsi, malgré quelques résistances, le théâtre sombre dans le déclin. Il faudra attendre une redéfinition de cet art pour qu'il reprenne consistance.

1 « Histoire des formes théâtrales de l'Antiquité à nos jours », Le Monde : Révisions du Bac, https://www.lemonde.fr/revision-du-bac/annales-bac/francais-premiere/histoire-des-formes-theatrales-de-l-antiquite-a- nos-jours_1-fra-04.html, consulté le 6/10/2019.

(4)

Période : ………..

d’égalité sociale - pédagogique – philosophes - justice - divertissement

Les « unités », reconnues comme essentielles au XVIIe siècle car elles permettaient (selon Boileau, entre autres) de donner plus de vraisemblance aux pièces, apparaissent peu à peu comme des carcans dont les auteurs cherchent à se défaire. De plus, les ………. des Lumières prennent violemment parti contre le clergé et son attitude autoritaire envers le théâtre. Les

« esprits libres » estiment que le théâtre est non seulement un ………. innocent, mais aussi un moyen ……….: Voltaire et Diderot soutiennent l'idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes.

Deux noms, en dehors des « philosophes », s'imposent dans ce XVIIIe siècle : Marivaux, et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages cachent leur identité à leur promis(e), en prenant le costume de son valet (ou de sa suivante). Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée – mais c'est lui-même aussi qu'il découvre, dans ce jeu de masques. Le langage de Marivaux retranscrit les moments de séduction entre les héros, et les interrogations des personnages sur leurs propres sentiments : c'est le « marivaudage ».

Beaumarchais, avec Le Barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro, donne au personnage du valet une importance cruciale. Le valet était déjà un personnage important auparavant (chez Molière par exemple, avec Scapin, Sganarelle, etc.), mais il est chez Beaumarchais porteur de revendications de ………. et ……… : nous sommes dans un théâtre « pré-révolutionnaire ».

Période : ……….

religieuse (x2)- dialogue - un édifice à ciel ouvert - politique – masques - Le théâtre grec - Le théâtre romain - concours – machinerie - grecques (x2) – le chant – hommes – romain

………..

Les tragédies et comédies ………., dont la représentation remonte aux VIe et Ve siècles avant J.-C., ont une origine ………., liée au culte de Dionysos. Le théâtre est donc dans son origine lié au sacré.

Ces représentations ont lieu lors de fêtes organisées par l'État. Deux fois par an, elles réunissent les citoyens autour d'un ………. entre trois auteurs

sélectionnés à l'avance. Pendant les trois jours de cérémonies, ceux-ci font représenter plusieurs pièces chacun. Ainsi le public assiste-t-il à une quinzaine de représentations, depuis le matin jusqu'au crépuscule. Cette manière de voir du théâtre est assez éloignée de celle qui est la nôtre aujourd'hui, à part à l'occasion de certains festivals.

Le lieu de ces représentations est ……….., pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus de laquelle un

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balcon peut voir apparaître les dieux. Il y a également une fosse d'orchestre, un espace circulaire dans lequel se trouve un autel dédié à Dionysos et réservé au chœur (par conséquent situé à la fois

« avec » les acteurs, et séparé d'eux).

Le chœur est composé d'un certain nombre de choreutes, qui prennent en charge la partie lyrique du spectacle (……….). Il était accompagné au départ d'un acteur (le protagoniste) puis on en ajouta deux autres : le deutéragoniste et le tritagoniste. Avec l'évolution du théâtre, la part lyrique a diminué, au profit du ………..

À l'époque, tous les rôles sont tenus par des ………., portant des

………. : le visage de l'acteur n'exprime donc pas une psychologie nuancée et les nuances de l'émotion passent par le ton et les gestes. Les acteurs portent des tuniques colorées, la couleur permettant d'aider les spectateurs à distinguer les différents rôles.

Les pièces ………. se composent d'un certain nombre de « moments » définis : un prologue, puis l'entrée du chœur (« parodos »), puis des épisodes coupés par des chants du chœur, enfin la sortie du chœur (« exodos »).

Eschyle, Sophocle, Euripide sont les auteurs tragiques les plus célèbres. Leurs œuvres sont non seulement reprises encore aujourd'hui, mais sont aussi des sources d'inspiration pour certains dramaturges contemporains.

………

Comme à Athènes, le théâtre ………. a une dimension ………. : les représentations sont liées au culte de Bacchus. Comme à Athènes également, la dimension

………. est présente, puisque le théâtre se joue lors des Jeux, ou lors de cérémonies importantes réunissant le peuple. Le chant, la danse, la musique accompagnent encore le texte – le théâtre est un « spectacle total ».

Les accessoires sont plus nombreux que dans le théâtre grec : le rideau de scène apparaît, les costumes sont parfois somptueux, la ………. se développe. Les masques sont toujours présents.

Sur la scène, pas de « décor » au sens moderne : quelques portes, signifiant une demeure ou un palais, et parfois une machinerie permettant de faire apparaître un dieu récitant une tirade – d'où l'expression « deus ex machina ».

Plaute et Térence ont écrit de nombreuses comédies, dont Molière a parfois pu s'inspirer.

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Période : ……….

comédie - Louis XIV - femmes – XVIIe - tragédie – noble - Richelieu - clergé

Le ………. siècle voit s'amorcer plusieurs nouveautés. Le métier de comédien, même s'il est méprisé par l'Église et une part de l'opinion, fascine de plus en plus. Les

………. peuvent quant à elles enfin monter sur scène. Enfin, en 1630, le théâtre est reconnu comme un art officiel par ……….. Plus tard, dans la dernière partie du siècle, ………. agira en mécène : de nombreuses pièces seront créées à la Cour du Roi. Cependant, le ………. est dans sa majorité hostile au théâtre, et considère que les comédiens doivent être excommuniés.

Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la ………. et la ………. ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi

une tragicomédie).

Même si la tragédie est le genre « ……….» par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des comédies en vers, offrant des personnages nuancés, autour de sujets importants (cf. Tartuffe, Le Misanthrope).

Période : ……….

Victor Hugo - XIXe – abandonnées - Histoire - Musset

Au ………. siècle, les règles du XVIIe siècle (les

unités, la bienséance) sont définitivement

……….. Les auteurs du romantisme veulent un autre théâtre. Ils souhaitent un type de pièces capable de mettre en scène l'………. et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. ………. parle des unités comme d'une « cage » et déclare, de façon provocatrice : « J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ». Dans cette mouvance, on peut également citer Alfred de Vigny ou Alexandre Dumas.

Ce nouveau type de pièces, nommées « drames romantiques », engendre de véritables combats entre leurs

partisans et leurs détracteurs – et l'un de ces combats est resté célèbre sous le nom de « bataille d'Hernani ». Le 25 février 1830, Hugo fait représenter le drame nommé Hernani. Le premier soir, de violentes altercations secouent la représentation. Pourtant, même si la pièce choque, elle s'impose par sa force.

Alfred de ………., autre auteur romantique, se distingue en ce qu'il renonce assez vite à faire représenter ses pièces. Après l'échec de La Nuit vénitienne, il écrit des drames romantiques (par exemple Lorenzaccio) ou des drames et comédies, en prose, mêlant des jeunes gens amoureux et des personnages vieillissants, grotesques et autoritaires, dans des décors multiples, difficiles à mettre en scène. Le théâtre, avec Musset, est fait pour être lu (et imaginé)

(7)

plus que pour être vu.

Période : ……….

Au XXe siècle, le théâtre emprunte diverses voies – que les auteurs d'aujourd'hui creusent et diversifient encore.

• Certaines pièces poursuivent dans la veine de la comédie de mœurs, déjà présente au XVIIe siècle, et qui avait connu un regain de succès à la fin du XIXe siècle, avec Georges Feydeau et Eugène Labiche (auteurs de vaudevilles).

• Apparaît simultanément un théâtre de la « subversion » : Alfred Jarry, avec Ubu roi, présente une pièce faite pour choquer (la première réplique est un « Merdre ! » retentissant). Dans une certaine proximité avec le mouvement Dada ou le surréalisme, ce théâtre rejette toute psychologie des personnages pour préférer une représentation brute, presque abstraite, de l'homme.

• Après Alfred Jarry ou Antonin Artaud, des auteurs comme Eugène Ionesco ou Samuel Beckett (et plus récemment Marguerite Duras) mettent en question dans leurs œuvres le personnage théâtral, le genre des pièces (Ionesco affirme ainsi que « le comique est l'autre face du tragique »), et le langage même. Des cris, des répliques apparemment dénuées de sens se succèdent pour donner une image à la fois drôle et effrayante de l'humanité.

• Enfin (et même si ces directions ne sont pas exhaustives), la première moitié du XXe siècle voit un retour du tragique : Jean Cocteau, Jean Anouilh, Jean Giraudoux reprennent des mythes antiques comme celui d'Œdipe, d'Antigone ou d'Electre, tout en les modernisant. Ils montrent ainsi d'une part la permanence des interrogations humaines, d'autre part le sens nouveau que l'on peut donner à ces mythes, dans le contexte bouleversé de la Première Guerre mondiale et de la montée des fascismes.

(8)

3.2. Molière a) Biographie

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(Source : « Une œuvre, un contexte » dans Molière, Le Bourgeois gentilhomme, Librairie Générale de France, 2015) b) Le vocabulaire du théâtre

La salle de théâtre

Associe les termes suivants aux bons numéros.

les fauteuils d’orchestre - corbeille - parterre - côté cour - scène - 1er balcon - trou du souffleur - décor - poulallier/paradis - rideau - loges d’avant-scène - côté jardin – loge - baignoire

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Les métiers du théâtre

Associe chaque définition2 au métier correspondant.

souffleur - décorateur - éclairagiste – auteur/dramaturge – habilleur/habilleuse - critique - acteur – machiniste - costumière - doublure - accessoiriste – coiffeur – compositeur de musique – guichetier – metteur en scène – ouvreuse - régisseur

1) ……… : Artisan qui cherche, fabrique ou modifie les accessoires nécessaires au jeu ou au décor. Il travaille avec le scénographe et le metteur en scène pour que les objets s’intègrent dans la conception globale du spectacle.

2) ……… : Celui qui joue sur scène et incarne un personnage en fonction du style de jeu valorisé par le metteur en scène.

3) ……… : Caché en coulisses, il s’occupe des changements de décors, des trucages et des machines à effets spéciaux durant le spectacle.

4) ……… : Créatrice responsable de la conception des costumes. Au fil de ses recherches, elle discute avec le metteur en scène de l’interprétation de la pièce, de l’époque, de l’univers à créer et des personnages, proposant des images et des esquisses.

5) ……… : Artiste qui veille à la réalisation d’un spectacle dans son ensemble. Il propose une interprétation du texte qui sert de fil conducteur pendant tout le processus de création. Responsable de la transposition scénique de la pièce, il choisit les comédiens et les dirige dans leur interprétation. Au-delà des indications sur la voix, les regards et les déplacements, son rôle est de nourrir l’imaginaire de l’acteur. Pour assurer la cohérence artistique du spectacle, il fait des choix et met en valeur certaines choses au détriment d’autres. Il doit donc guider les concepteurs dans la création de l’univers scénique et agencer avec harmonie l’espace, les corps, les mots, la lumière et la musique.

6) ……… : Artisan qui confectionne et met en place des postiches (fausse barbe, perruque). Il peut aussi coiffer ou couper les cheveux de l’acteur.

7) ……… : Concepteur des décors qui choisit l'ensemble des éléments composant l’espace théâtral. Avec le metteur en scène, il interprète le texte et crée un univers, en tenant compte de l’espace, du temps et des personnages. Il effectue un travail de documentation historique, dessine des esquisses, trouve les proportions, les textures et les couleurs des différents éléments, puis met en forme son idée en fabriquant une maquette en trois dimensions.

8) ……… : Auteur de pièces de théâtre3.

2 Définitions empruntées à http://artsalive.ca/fr/thf/faire/metiers.asp 3 Définition issue de https://www.cnrtl.fr/definition/dramaturge

(11)

9) ……… : Créateur responsable de l’écriture des partitions de la musique d’un spectacle ou d’une comédie musicale. Il supervise aussi l'enregistrement ou l'exécution des musiciens pendant les représentations.

10) ……… : Employée chargée de conduire les spectateurs à leur place, après avoir contrôlé leur billet4.

11) ……… : Personne qui assure la vente des billets et des abonnements au guichet du théâtre. Veille aussi à bien informer le public.

12) ……… : Technicien qui manipule la console d’éclairage pendant les représentations. Il assiste le concepteur pendant les intensités et enregistre les effets dans la console.

13) ……… : Acteur engagé pour apprendre le rôle d’un interprète important afin de pouvoir le remplacer au besoin et ainsi assurer la continuité du spectacle.

14) ……… : Journaliste qui rédige des articles sur les différentes productions théâtrales, partageant avec le public ses réactions, ses impressions et ses commentaires. En plus de résumer la pièce et de présenter les grandes lignes de la mise en scène, il cherche idéalement à analyser et comprendre la démarche artistique des créateurs.

15) ……… : Personne qui prépare les costumes, aide les artistes à s’habiller, à se changer et s’occupe des réparations urgentes.

16) ……… : Personne chargée de prévenir les défaillances de mémoire des acteurs en leur soufflant le texte de leur rôle5.

17) ……… : Technicien qui prépare les répétitions (horaires et accessoires) et rédige le cahier de régie, en y notant la mise en place, les indications d’éclairage, de son et de changements de décor. Chaque cue (= signal qui indique aux manipulateurs des consoles de son et d’éclairage à quel moment exécuter chaque effet) inscrit dans ce cahier est ensuite minuté et répété, afin de coordonner les effets d’éclairage et de son avec le jeu des comédiens.

Pendant les représentations, il supervise l'ensemble du spectacle et s’occupe de la conduite du spectacle.

4 Définition issue de https://www.cnrtl.fr/definition/ouvreuse 5 Définition issue de https://www.cnrtl.fr/definition/souffleur

(12)

La pièce de théâtre : Relie chaque définition6 au terme correspondant.

un acte • • Interruption intervenant normalement dans le

cours d'une représentation théâtrale, entre la fin d'un acte et le début d'un autre7

une scène • • Suite de nœuds, d’événements et d’actions qui

constituent une pièce de théâtre. C’est l’intrigue qui sous-tend la progression dramatique

un entracte • • Partie de la pièce qui marque les éléments importants de l'action. Traditionnellement, une pièce classique est composée de trois ou cinq actes divisés en scènes

un intermède •

la scène d’exposition • • Point culminant de l’intrigue dramatique où tout est mêlé mais où aucune solution ne semble possible

le dénouement • • Division d'un acte entre l’entrée et la sortie d’un personnage

le nœud • • Divertissement dramatique, lyrique,

chorégraphique ou musical s'intercalant entre les actes d'une pièce de théâtre, les parties d'un spectacle8

• Situation où un personnage commet une erreur en prenant une personne ou une chose pour une autre. C’est un ressort récurrent de la comédie

l’intrigue • • Dernières scènes d’une pièce de théâtre, là où

l’intrigue se résout et où un ordre nouveau est institué

quiproquo • • Discours qu’un personnage seul sur scène se tient à lui-même

soliloque • • Rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la faire avancer voire de la dénouer

coup de théâtre • • Première scène d’une pièce. On nomme

« exposition » le début de la pièce qui présente aux spectateurs les personnages principaux, le début de l’intrigue et donne la tonalité de la pièce. L’exposition peut s’étendre de la première scène à tout le premier acte

6 Définitions empruntées à http://www.bordas-interactif.fr/videos/avare/avare-lexique-theatre.pdf 7 https://www.cnrtl.fr/definition/Entracte

8 https://www.cnrtl.fr/definition/interm%C3%A8de

(13)

Le texte théâtral

Associe les termes suivants aux différentes parties du texte théâtral : didascalies - aparté - monologue – dialogue – réplique – tirade

1)

ACTE II Scène 1 Arnolphe

Arnolphe

Il m’est, lorsque j’y pense, avantageux sans doute D’avoir perdu mes pas et pu manquer sa route ; Car enfin de mon cœur le trouble impérieux N’eût pu se renfermer tout entier à ses yeux : Il eût fait éclater l’ennui qui me dévore, Et je ne voudrais pas qu’il sût ce qu’il ignore.

Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, Et laisser un champ libre aux vœux du damoiseau : J’en veux rompre le cours et, sans tarder, apprendre Jusqu’où l’intelligence entre eux a pu s’étendre.

J’y prends pour mon honneur un notable intérêt : Je la regarde en femme, aux termes qu’elle en est ; Elle n’a pu faillir sans me couvrir de honte, Et tout ce qu’elle a fait enfin est sur mon compte.

Éloignement fatal ! voyage malheureux ! (Frappant à la porte.)

(Molière, L’École des femmes,https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%89cole_des_femmes/

%C3%89dition_Louandre,_1910/Acte_II)

2) SCAPIN

Non, non, non, non, ce n’est personne. Il faut, dis-je, que vous vous mettiez là-dedans, et que vous gardiez de remuer en aucune façon. Je vous chargerai sur mon dos, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusque dans votre maison, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence.

GÉRONTE

L’invention est bonne.

SCAPIN

La meilleure du monde. Vous allez voir. (À part). Tu me payeras l’imposture.

3) GÉRONTE

Que ferai-je, mon pauvre Scapin ?

(14)

SCAPIN

Je ne sais pas, Monsieur, et voici une étrange affaire. Je tremble pour vous depuis les pieds jusqu’à la tête, et… Attendez.

Il se retourne, et fait semblant d’aller voir au bout du théâtre s’il n’y a personne.

GÉRONTE, en tremblant.

Eh ?

SCAPIN, en revenant.

Non, non, non, ce n’est rien.

4) GÉRONTE

Je vous prie de me dire cette histoire.

ZERBINETTE

Je le veux bien. Je ne risquerai pas grand’chose à vous la dire, et c’est une aventure qui n’est pas pour être longtemps secrète. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu’on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d’autres choses. En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l’amour. Dès ce moment il s’attache à mes pas, et le voilà d’abord comme tous les jeunes gens, qui croient qu’il n’y a qu’à parler, et qu’au moindre mot qu’ils nous disent, leurs affaires sont faites ; mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui, moyennant quelque somme. Mais le mal de l’affaire était que mon amant se trouvait dans l’état où l’on voit très souvent la plupart des fils de famille, c’est-à-dire qu’il était un peu dénué d’argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. Attendez. Ne me saurais-je souvenir de son nom ? Haye. Aidez-moi un peu. Ne pouvez-vous me nommer quelqu’un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ?

GÉRONTE Non.

(Molière, Les Fourberies de Scapin, https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fourberies_de_Scapin)

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