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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Correction CC1-S1

- CC1-S1 - - 2018-2019 -

– Correction - Algèbre –

Exercice 1

DansR3 muni de sa base canonique(e1, e2, e3), on considère l’endomorphismeudéfini par : u(x, y, z) = (−x,2x+y,−2x−2y−z)

Soientε1, ε2et ε3les vecteurs définis par :

ε1=e2−e3, ε2=−e1+e2−e3, ε3=e1−e2+ 2e3 1. Montrer queB= (ε1, ε2, ε3)est une base deR3.

det(B)6= 0doncBest une base deR3. 2. Déterminer la matrice deudansB.

u(ε1) =ε1, u(ε2) =−ε2, u(ε3) =−ε3 on en déduit : matB(u) =

1 0 0

0 −1 0

0 0 −1

.

3. Que peut-on en déduire ?

uest la symétrie par rapport à Vect{ε1} parallèlement à Vect{ε2, ε3}.

Exercice 2

On considère deux entiersnetptels que2≤p≤n.E désigne un espace vectoriel de dimensionnsurK. f1, f2, ..., fp sontpendomorphismes non nuls deE tels que

f1+f2+· · ·+fp=IdE et fi◦fj = 0, pour tout i6=j

Soientα1, α2,· · · , αp des éléments deKdeux à deux distincts. On notef =α1f12f2+· · ·+αpfp. 1. Montrer que pour touti∈[|1, p|], fi est un projecteur deE.

Soiti∈[|1, p|]. fi∈L(E)etfi=fi◦IdE =fi

p

X

k=1

fk =

p

X

k=1

fi◦fk =fi◦fi (car sii6=k, fi◦fk= 0).

On en déduit quefi est un projecteur.

2. Calculerfk=f◦ · · · ◦f

| {z }

kfois

, pour toutk∈N.

Montrons par récurrence que∀k∈N, fk =

p

X

i=1

αkifi : Pourk= 1c’est la définition def.

On suppose que le résultat est vrai pourk∈N. On a : fk+1=fk◦f =

p

X

i=1

αkifi

!

p

X

j=1

αjfj

=

p

X

i=1 p

X

j=1

αkiαjfi◦fj=

p

X

i=1

αk+1i fi◦fi=

p

X

i=1

αk+1i fi, car sii6=k, fi◦fk= 0, et∀i∈[|1, p|], fi◦fi=fi. Le résultat est donc vrai pourk+ 1.

3. Montrer que{f1, f2,· · ·, fp} est une famille libre.

Soit(λ1,· · ·, λp)∈Rp tel que

p

X

k=1

λkfk = 0.

Pouri∈[|1, p|], on a : fi

p

X

k=1

λkfk=

p

X

k=1

λkfi◦fkifi◦fiifi = 0, avecfi6= 0doncλi= 0.

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(2)

Correction CC1-S1

4. Montrer que

E=Imf1⊕Imf2⊕ · · · ⊕Imfp

∀x∈E, x=

p

X

k=1

fk(x)doncE=

p

X

k=1

Im(fk).

Montrons que la somme est directe, en montrant l’unicité de la décomposition de0E : Soit(x1,· · · , xp)∈Im(f1)× · · · ×Im(fp)tel que

p

X

k=1

xk = 0.

∀k∈[|1, p|], xk ∈Im(fk)donc∃ak∈E, xk=fk(ak).

On a :

p

X

k=1

fk(ak) = 0, donc∀i∈[|1, p|], fi p

X

k=1

fk(ak)

!

=

p

X

k=1

(fi◦fk)(ak) =fi◦fi(ai) =fi(ai) = 0, c’est-à-direxi= 0, d’où l’unicité.

5. Montrer que la famille{IdE, f, f2,· · · , fp−1} est libre.

Soit(λ1,· · ·, λp)∈Rp tel que

p−1

X

k=0

λkfk= 0.

D’après la question 2, on a :0 =

p−1

X

k=0

λk p

X

i=1

αkifi

!

=

p

X

i=1 p−1

X

k=0

λkαki

! fi.

Comme la famille{f1,· · · , fp} est libre, on en déduit que∀i∈[|1, p|],

p−1

X

k=0

λkαki = 0.

Considérons le polynôme

p−1

X

k=0

λkXk; il est de degré p−1et admet au moinspracines (lesαi), il est donc nul, c’est-à-dire∀k∈[|0, p−1|], λk= 0. La famille {IdE, f, f2,· · ·, fp−1}est donc libre.

6. PourP =

d

X

k=0

akXk ∈K[X], on définit l’endomorphismeP(f)par :P(f) =

d

X

k=0

akfk. Pour touti∈[|1, p|], on note Pi= Y

1≤k≤p k6=i

X−αk

αi−αk

.

Montrer que pour touti∈[|1, p|], Pi est le seul polynôme deKp−1[X]vérifiantPi(f) =fi. Soiti∈[|1, p|]. On note Pi=

p−1

X

k=0

ci,kXk.

On a : Pi(f) =

p−1

X

k=0

ci,k

p

X

j=1

αkjfj

=

p

X

j=1 p−1

X

k=0

ci,kαkj

! fj=

p

X

j=1

Pij)fj.

Or, par définition dePi on a :Pii) = 1, et sij6=i, Pij) = 0, d’où, Pi(f) =fi . Montrons l’unicité :

Soiti∈[|1, p|], on suppose que le polynômeQi∈Kp−1[X]vérifieQi(f) =fi.

On considère le polynôme∆i=Pi−Qi. C’est un polynôme de degré au plusp−1, vérifiant∆i(f) = 0.

Or la famille{IdE, f, f2,· · ·, fp−1}est libre, donc∆i= 0ce qui montre l’unicité.

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