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Influence de la variété greffée sur l'apparition de tumeurs du porte-greffe (Crown Gall) chez Prunus Persica

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Academic year: 2021

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Influence de la variété greffée sur l’apparition de tumeurs du porte-greffe (Crown Gall) chez Prunus

Persica

C. Marenaud, K. Mazy, Jean Sechet

To cite this version:

C. Marenaud, K. Mazy, Jean Sechet. Influence de la variété greffée sur l’apparition de tumeurs du porte-greffe (Crown Gall) chez Prunus Persica. Comptes Rendus des Séances de l’Académie d’Agriculture de France, Académie d’agriculture de France, 1973, 59, pp.319-327. �hal-02731372�

(2)

,

poussées, ne serait-ce que pour répondre avec précisions aux questions qu'ont posées nos Confrères. Il y a dans le pro- gramme poursuivi à cet égard par le Ministère de l'Environ-

nement des aspects qui mériteraient d'être mis en valeur

;

il faudrait aussi peut-être que l'on s'attache à faire mieux connaître les réalisations réussies telles celles que j'évoquais tout à l'heure, sans pour autant négliger certains aspects

moins positifs, tels les lacs «anarchiques

»

qu'a signalés

avec raison M. Dauphin-Meunier.

f

INFLUENCE DE LA VARIÉTÉ GREFFÉE SUR L'APPARITION

DE TUMEURS DU PORTE-GREFFE (CROWN GALL) CHEZ PRUNUS PERSICA

1. par C. Marénaud, K. Mary et J. Séchet (*)

¡

(Note présentée par M. R. Bernhard)

i

|

INTRODUCTION

Le « Crown gall » ou galle du collet est une tumeur végé-

tale qui se développe sous l'influence de la bactérie Agro-

bacterium tumefaciens, elle est signalée chez la majorité des espèces cultivées ou non. Affection très répandue, son aire de répartition géographique est mondiale parce qu'elle est

décrite dans les cinq continents.

[ Les causes de l'extension, observée actuellement, de cette maladie, semblent devoir être attribuées à de nombreux fac- teurs, parmi lesquels il convient de citer : concentration des cultures de plantes perennes dans les milieux favorables (val-

lées), méthodes intensives de culture de végétaux autrefois

i.[

(*) MARENAUD (C.) et MAZY (K.), Station d'Arboriculture Fruitière de

Bordeaux INRA.

SECHET (J.), Laboratoire de Microbiologie de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

(3)

spontanés ou subspontanés. Les considérations de l'influen-¡ ce des méthodes culturales ne sauraient être écartées bien

qu'on ignore presque tout à ce sujet. Les techniques mo- dernes : utilisation massive d'engrais et de pesticides pour- raient jouer un rôle dans l'augmentation des fréquences

d'apparition de cette maladie, car il semble, à la faveur de quelques essais, que certains déséquilibres du milieu entraî- nent l'accroissement du nombre des tumeurs. En fait, il est

difficile de séparer l'action des premiers facteurs cités, de

celle des méthodes culturales mises en œuvre, ces causes

étant sûrement intimement associées.

Dans le cas des arbres fruitiers, l'incidence économique1

du Crown gall ne semble pas limitée aux pépinières car on constate souvent dans les vergers une étroite relation entre la présence de galles et la mortalité ou le dépérissement des

arbres (Claverie, 1971). Le problème apparaît de plus en plus grave dans les zones traditionnelles de cultures de pépi- nières fruitières ou ornementales car il est toujours difficile de lutter efficacement contre cette maladie. Les pouvoirs pu- blics conscients de l'importance du problème prescrivent, depuis 1970, la lutte obligatoire d'une façon permanente

chez les pépiniéristes contre certains agents pathogènes au nombre desquels figure l'Agrobacterium tumefaciens.

Il apparaît, d'une manière générale, que la sensibilité des espèces fruitières à noyau est plus grande que celle des es- pèces à pépins.

Les nombreux travaux réalisés à ce jour concernent la sensibilitédu porte-greffe à l'infection

;

il convient de signa-

ler ceux de la Station de Recherches Fruitières d'East Mal- linq (G.B.) sur les Malus à multiplication végétative (H.

Wormald et N. H. Grubb, 1924) (R. V. Harris et H. LM

Pearce, 1938) et ceux de la Station de Recherches fruitières de Bordeaux portant sur les Prunus à multiplication sexuée

et asexuée (J. Sarger, 1960, C. Grasselly, 1972).

L'arbre fruitier est, on le sait, constitué de deux sous- unités, la partie aérienne c'est-à-dire la variété greffée, et la partie souterraine c'est-à-dire le porte-greffe. Les études consacrées aux intéractions existant entre variété et porte-

greffe et réciproquement, sont relativement peu nombreuses

car elles sont toujours délicates à conduire et à interpréter.

Le problème des relations entre la sensibilité du porte-

(4)

greffe et l'influence de la variété greffée à l'exception d'ob- servations non publiées réalisées au Centre Technique Inter-

professionnel des fruits et légumes de Lanxade (Dordogne France) ne paraît pas avoir été abordé. C'est dans le but de-

combler cette apparente lacune que, dans le cadre des tra-

vaux entrepris depuis plusieurs années sur les intéractions entre maladies à virus et maladies bactériennes par la Sta-

tion d'Arboriculture fruitière de la Grande Ferrade en collaboration avec le laboratoire de Microbiologie de la Fa-

culté des Sciences (Université de Bordeaux I) furent réalisés

des essais rapportés ici. Ils concernent l'étude de l'influence

du greffon sur la sensibilité au Crown gall du porte-greffe.

Depuis quelques années un phénomène constant est ob-

servé dans les pépinières d'indexage de virus, il concerne la

sensibilité au Crown gall d'un pêcher homozygote, le G.F.

305. Ce pêcher utilisé comme plante indicatrice est indexé durant le mois d'août puis rabattu au printemps suivant en

ne conservant qu'un seul bourgeon végétatif de manière à étudier le rythme de croissance d'une tige unique. Il est éga-

lement utilisé comme porte-greffe notamment de l'abricotier

A. 843, indicateur du virus de Chlorotic leaf spot.

l Les traitements appliqués dans les deux cas sont identi-

que, les parties souterraines de ces végétaux sont toujours

du pêcher G.F. 305, seules les parties aériennes diffèrent,

elles sont constituées soit par le pêcher G.F. 305 soit par

l'abricotier A. 843.

Un certain nombre de ces plants sont porteurs de galles.

Des comptages effectués à partir de ceux n'extériorisant au-

cun symptôme d'affections virales donnent les résultats ré- sumés dans le tableau suivant (tableau 1).

j; Il convient de considérerces résultats seulement dans leur

ensemble

;

le but des essais entrepris étant autre, il n'exis-

taittionspasfortuites,de dispositifils semblentexpérimental

;

bien qu'issus d'observa-

mettre en évidence une plus grande part de sensibilité au Crown gall du pêcher G.F. 305 lorsqu'il est greffé avec l'abricotier A. 843.

t L'essai entrepris en 1970 avait pour but de vérifier ex- périmentalement ces observations concernant l'influence du greffon sur la sensibilité au Crown gall du porte-greffe.

S

(5)

TABLEAU 1 1

POURCENTAGE DE PÊCHERS G.F. 305 PRÈSENTANT DES TUMEURS

1

CONSTITUTION DES PLANTES INDICATRICES

:

PARTIE AÉR. = PÊCHER G.F. 305 PARTIE AÉR. = ABRICOTIERA. 845

PARTIE SOUT. = PÊCHER G.F. 305 PARTIESOUT. = PÊCHER G. F. 30

ANNÉE

D'OBSER- ——————————————————————— ———————————————————————

VATION

bd 'd

b d .:1,

N re

Pourcentage de pieds Nbre Pourcentage de piect de plants (G.F.305) porteurs de plants (G.F.305) porteurs-

observés de tumeurs observés de tumeurs

1968 300 43 80 65

1969 350 22 100 48

1970 300 18 100 33

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Le terrain sur lequel l'expérimentation a été conduite es constitué parune bande de 50 m X 30 antérieurement OG

cupée par un vergerde Prunus dont tous les arbres étaien atteints de galles. Lechoix a été guidé par la nature homo

gène du sol (silico-humifère) et la présence de l'agent infec

tieux

;

cependant comme un gradient d'infectivité semblai apparaître dans le sens de la longueur du terrain et non dans celui de la largeur, les plantations furent effectuée en lignes parallèles orientées suivant la plus grande dimen

sion, chaque ligne ne comportant, sur toute sa longueu qu'un seul essai uniforme.

Un porte-greffe unique a été retenu

;

le Prunus persica

G.F. 305, c'est une lignée homozygote obtenue par semi sursable pur. Cette variété avait montré, au cours de test préliminaires, outre une certaine sensibilité, une homogé néité de réponse à l'agression par Agrobacterium tumefa ciens. Les jeunes plants de pêchers âgés de 15 jours ont é

mis en place en avril 1970, à raison de soixante par lign

donc espacés de 0,8 m environ, la distance entre les ligne étant 1,80 m. Ce lot de porte-greffes représentait donc m ensemble parfaitement homogène.

Le greffage eut lieu en place en septembre, les greffo

(6)

appartenaient à neuf espèces différentes (une par ligne) dont

les caractéristiques se trouvent réunies dans le tableau II.

TABLEAU II

CARACTÉRISTIQUES DES ESPÈCES GREFFÉES SUR LE PORTE-GREFFE Prunus persica G.F. 305

1

ESPÈCE S /GENRE SECTION CLONE ORIGINE

P. tomentosa. Cerasus Microcerasus G.P. 68-26.1 France

P. armeniaca Prunophora Armeniaca A.843 France

P. mandshurica Prunophora Armeniaca A.1350 Tchécoslo- vaquie

P. persica Amygdalus Eunamygdalus G.F. 305 France

P. ansu Prunophora Armeniaca G.P.68.26.2 France P. Mume "Prunophora Armeniaca G.P.68.26.2 France

P. brigantiaca Prunophora Armeniaca 431-340 U.S.A.

P. dasycarpa Prunophora Armeniaca A-1218 U.R.S.S.

P.Munsoniana Prunophora Prunocerasus G.P.12.81 U.S.A.

En octobre 1971 tous les arbres ont été déterrés minutieu- sement et examinés individuellement afin de noter la pré-

sence éventuelle de galles, leur localisation, leur état et leur

poids. Certaines apparaissaient volumineuses et à consistan-

ce ligneuse tandis que d'autres avaient tendance à se déta- cher facilement, leur nature spongieuse permettait de penser

qu'elles étaient en voie de décomposition. Enfin, l'état de certains pieds morts, après reprise de la greffe, ne permet- tait pas souvent de juger de la cause car, sur les organes souterrains détériorés, il était imposible d'affirmer la pré-

sence d'une galle.

A partir de galles prélevées sur divers échantillons issus de l'essai quelques souches bactériennes isolées ont permis d'induire à nouveau des tumeurs sur des plantes tests (toma-

te, pêcher G.F. 305). Enfin des boutures réalisées sur le mê-

me sol l'année suivante ont présenté un fort pourcentage

(70 %) de plants avec galle.

(7)

RÉSULTATS

Les observations effectuées concernant la fréquence de:

galles sont résumées dans le tableau III ;

TABLEAU III

INFLUENCE DU GREFFON SUR LA SENSIBILITÉ AU CROWN GALL DU PORTE-GREFF

G.F. 305

NBRE NBRE

POUR- SIGNIFICA NBRE NBRE

pOUR TON TES

PORTE-GREFFE GREFFON DE PLANS DE CEN- TIONTES

AVEC PLANTS 21,X2

GALLES OBSERVÉS TAGE à0,05

P. persica P. tomentosa 39 50 78 a

lignée

G.F. 305 P.armeniaca 32 45 71 ab

« P. mandshurica 24 35 68.5 ab

« P. persica

G.F. 305 34 56 60.7 b

« P. ansu 27 46 58.6 b

« P.Mume 16 52 30.7 bc

« P. Munsoniana 16 52 30.7 bc

« P. brigantiaca 9 50 18 c

« P.dasycarpa 6 46 13 c

On constate que la fréquence d'apparition des galles vari

considérablement suivant l'espèce greffée. Avec Prunus to mentosa, 78 des pieds sont porteurs de galles alor qu'avec Prunus dasycarpa, 13 seulement sont atteints L'analyse statistique des dénombrements effectués en utili

sant le test 2 1 montre que le comportement des espèce:

greffées est significativement différent et permet de les partir en trois groupes.

Au groupe « a » appartient P. tomentosa (78 de plant:

atteints) le groupe «b» comprend P. persica G.F. 30f

(60,7 %) et P. ansu (58,6 %) ; non significativement diffé rents de ces deux groupes ab») se trouvent P. armeniaca

(71 %) et p. mandshurica (68,5 %). Enfin, dans le troisiè me groupe « c » se rangent P. brigantiaca (18 %) et P. dasy,

(8)

I

carpa (13 %) tandis que deux espèces intermédiaires b

c ») P. Mune et P. Munsoniana (30,7 %) ne s'avèrent pas significativement différentes des deuxième et troisième grou-

pes.

> Les relations pouvant exister entre plantes et tumeurs sont

moins facilement interprétables. Dans un essai de ce type

il est en effet difficile de déterminer exactement l'époque de

la tumorisation, de ce fait le poids de la galle ne traduit pas

toujours la sensibilité de la plante parasite. Cependant on

peut confirmer l'aptitude nettement marquée au développe- ment des galles de P. tomentosa (poids total des galles

:

1934 g) tandis qu'à l'opposé nous retrouvons P. brigantiaca

(145 g) et P. dasycarpa (48 g) qui apparaissaient déjà être les moins inducteurs. Entre ces deux extrêmes la variation du

poids des galles suivant les espèces n'obéit pas rigoureuse- ment à leur tendance propre à former des tumeurs

;

cepen-

dant, les résultats des pesées se placent tous entre les deux catégories précédentes.

1

CONCLUSIONS

En arboriculture fruitière, les connaissances acquises au

sujet des diverses actions exercées par le porte-greffe sur la

variété greffée (vigueur, précocité de mise à fruit, producti-

vité etc.) paraissent assez bien établies, par contre on pos-

sède beaucoup moins d'informations concernant l'influence

de la variété sur le comportement du porte-greffe et on igno-

re pratiquement tout des intéractions réciproques interve- nant entre porte-greffe et greffon.

fe Le principal intérêt de cette étude est de mettre en évi-

dence le rôle de la partie aérienne greffée dans l'apparition

des tumeurs sur le collet ou les racines du porte-greffe, pê- cher homozygote G.F. 305, commun aux diverses combi-

naisons étudiées.

I Les différences de sensibilité au Crown gall induites par

les diverses espèces de Prunus, mises en évidence ici, ne sont probablement pas directement utilisables sur le plan

agronomique

;

mais le fait de révéler que dans le complexe porte-greffe-variété propre à tous les arbres fruitiers, la va-

riété greffée est susceptible de modifier suffisamment le mé-

I

(9)

tabolisme du porte-greffe pour déterminer une variation de la sensibilité de ce dernier aux parasites est extrêmement intéressant. Ceci permet de mieux comprendre certains phé- nomènes de tolérance observés vis-à-vis des bactéries et des virus.

Ces résultats montrent également l'extrême prudence avec laquelle il convient d'accueillir certains travaux concernant la sensibilité aux parasites des arbres fruitiers

;

en effet, on

se contente trop souvent d'analyser la sensibilité des porte- greffes en négligeant les modifications apportées par la va-

riété greffée.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

CLAVERIE 1971. Observations sur les vergers expérimentaux du C.T.I.F.L.

du Sud-Ouest (non publié).

GRASSELY (C.), 1972. Communications orales.

HARRIS (R. V.) et PEARCE (H. L.), 1938. The Crown gall disease of nurseiy stock apple trees. Rep. East Mailing Res., for 1938.

SARGER (J.), 1960. Étude de l'influence des traitements aux hormones de croissance sur le développement de tumeurs infectieuses sur boutures de P. cerasifera. Rev. Horticole, Janv. 1960, p. 2164.

WORHALD (H.) et GRUBB (N. H.), 1924. Field Observations on the Crown

gall of nursery stock. Rep.East Mailing Res. Stu., for 1924, p. 122-125.

M. Viennot-Bourgin— Estimez-vous que la présence de tu- meurs à Agrobacterium tumefaciens soit un facteur favori- sant la vigueur de l'arbre ou, au contraire, un facteur dé- pressif

?

Des observations faites en Yougoslavie semblent

établir que cette présence serait apparemment bénéfique?

M. Bernhard.

-

Notre expérience en la matière ainsi que

les expérimentations faites à la Station anglaise d'East Mal- ling semblent effectivement montrer que les galles situées sur les racines latérales de l'arbre ne paraissent pas avoir d'effet très dépressif, alors que nous avons souvent pu constater et montrer sur des arbres fruitiers à noyau qu'une galle située au collet de jeune plant avait, une dizaine d'années après, un effet dépressif très net sur le développe- ment de l'arbre adulte.

En ce qui concerne les travaux faits en Yougoslavie, il

faut savoir que dans ce pays, une loi oblige la destruction complète d'une pépinière dans laquelle on a trouvé un cer-

(10)

nombre de plants

avec des galles, ce qui est probable-

ment excessif et qui a conduire à étudier l'incidence

te

de ces tumeurs.

iMais il est certain qu'au moment de l'arrachage d'une

inière, on observe souvent que les scions ayant des galles

ont un peu plus développés que les autres.

ANALYSE D'UN PHÉNOMÈNE DE DÉGÉNÉRESCENCE DU PÊCHER DANS LA VALLÉE DE L'EYRIEUX

r C. Scotto La Massese (1), C. Marénaud (2) et J. Dunez (3) (Note présentée par M. R. Bernhard)

INTRODUCTION

C'est en 1879 que furent installées les premières planta- ans de Pêchers dans la vallée de l'Eyrieux (Ardèche). De-

is cette époque, des petites exploitations familiales se acrent presqu'exclusivement à la culture fruitière en rant une succession de plusieurs générations de pêchers le même sol. Cette forme intensive et traditionnelle d'ar-

oriculture est à l'origine de phénomènes de dégénérescence sez caractéristiques analysés dans cette note.

HISTORIQUE

Décrite pour la première fois par Blache en 1962 sous le

!

de« Court Noué (*) du Pêcher

»

cette forme de dé-

rescence a fait l'objet de plusieurs publications principa-

lement orientées sur la nature virale de l'affection (J. Dunez,

(1) INRA, Station de Recherches sur les Nématodes d'Antibes (06).

(2) INRA, Station de Recherches d'ArboricultureFruitièrede Bordeaux(33).

(3) INRA Station de Pathologie Végétale de Bordeaux (33).

f.

)

La maladie au Court Noue de la Vigne est provoquée par -le virus du

anleaf,

virus polyédrique du type Ring Spot transmis par nématodes (CADMAN

,

DIAS et HARRISON, 1963, TAYLOR et HEWITT, 1964).

Références

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