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Entrainement partiel des ondes lumineuses ; termes complémentaires à ajouter aux équations de Hertz pour expliquer ce phénomène

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240885

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240885

Submitted on 1 Jan 1904

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Entrainement partiel des ondes lumineuses ; termes complémentaires à ajouter aux équations de Hertz pour

expliquer ce phénomène

E. Mathy

To cite this version:

E. Mathy. Entrainement partiel des ondes lumineuses ; termes complémentaires à ajouter aux équa- tions de Hertz pour expliquer ce phénomène. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.316-319.

�10.1051/jphystap:019040030031601�. �jpa-00240885�

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rendue très grande dans ces couches atmosphériques ou elle est

d’ordinaire nulle, et cela sur toute la surface dgulobe, il doive s’en- suivre, partout cette portion de l’atmosphère est animée de

mouvements rapides, des courants électriques subits et intenses perturbant les aiguilles aimantées sur toute la terre.

2° En ce qui concerne les Aurores ordinaires des régions polaires, qui ont une très faible étendue et un caractère local, elles sueront accompagnées de perturbations 1nagnéliques notables chaque fois qu’elles se produiront dans une région de l’atmosphére animée de

mouve1nents rapides. Et effectivement (voir ci-dessus) l’expérience a

montré que les Aurores même peu brillantes à mouvements rapides

sont accompagnées de perturbations relativement importantes de l’aiguille aimantée et que celle-ci reste au contraire calme pendant

les Aurores tranquilles, fussent-elles même très brillantes.

Ici donc encore tous les faits d’observation, et ceux précisément qui avaient semblé jusqu’ici les plus déconcertants, découlent immé- diatement de ma théorie.

J’ai tenu dans cette communication à ne laisser de côté la dis- cussion d’aucun des faits caractéristiques révélés par l’observation continue des Aurores Boréales. Peut-être paraîtra-t-il que les consi- dérations développées ici éclaircissent assez simplement quelques points de la théorie de ces phénomènes.

ENTRAINEMENT PARTIEL DES ONDES LUMINEUSES ;

TERMES COMPLÉMENTAIRES A AJOUTER AUX ÉQUATIONS DE HERTZ

POUR EXPLIQUER CE PHÉNOMÈNE ;

Par M. E. MATHY.

Les équations fondamentales de Ilertz dans la théorie j)lectro- dynan7ique des corps en mouve1nent sont :

Ces équations ne peuvent rendre compte de « l’entraînement par-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030031601

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tiel des ondes lumineuses », phénomène mis en évidence par l’expé-

rience de Fizeau.

Les termes complémentaires [03BC03B1], ..., [KP],

...

des premiers

membres proviennent du mouvement de la surface à travers laquelle

se produit la variation du flux soit magnétique, soit électrique.

Les seconds membres ont la même forme que dans la théorie

« électrodynamique des corps en repos » . Cependant, si la surface se déplace, le circuit doit suivre son mouvement; le chemin le long duquel on intègre peut à la rigueur conserver un contour de longueur invariable; mais le vecteur fonction de la position il est estimé

n’a certainement pas toujours la même valeur que si le contour était resté fixe; l’intégrale se prend une seule fois le long du contour, mais

dans quelle position? Comme on l’ignore, il sera impossible de suivre

la méthode ordinaire pour obtenir sa variation.

D’un autre côté, l’intégrale de ligne a été remplacée par une inté-

grale de surface à l’aide du théorème de Stokes. Le raisonnement doit se faire pour l’intégrale de ligne.

Il s’agit de rechercher la variation de cette intégrale : à cet effet,

on doit, me semble-t-il, tenir compte : de la vitesse du mouve-

ment du circuit; de la nature de la matière qui entraine le circuit.

Comme la vitesse de la matière est très petite par rapport à celle

de la lumière, on admet que la variation du vecteur est fonction des

composantes au premier degré de la vitesse de la matière (03BE, 03BC, 03B6).

Désignant par A le coefficient de seconde espèce pour l’électricité et B pour le magnétisme, on pourrait passer de l’intégrale de ligne,

celle-ci étant d’abord fixe, au cas elle est partiellement entraînée

par la matière, en multipliant le premier résultat par 1 + A(03BE +~ + 03B6)

pour le vecteur électrique et par 1 + B (" +~ + 03B6) pour le vecteur

magnétique. A, B, 03BE, ~, 03B6 sont indépendants de la longueur du che-

min d’intégration. Les groupes (I) et (II) s’écriraient alors :

On peut déterminer A et B en appliquant ces équations à un cas

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précis, choisir celui qui est indiqué dan s : Cours de physique mathématique. Électricité et Optique, de M. H. Poincaré, page 391.

Soient donc l’onde perpendiculaire à l’axe des x et le plan de pola-

risation perpendiculaire à l’axe des z ; alors toutes les quantités

s’annulent excepté 03B2 et R qui sont fonctions de x et t. Les équations

l’ et II" se réduisent, en supposant 03BC - 1, puisqu’il s’agit de milieux transparents, à

Si V désigne la vitesse des ondes, on a

D’où

en représentantpar If’ et?’ les dérivées de 03C8 (x- V t) et de m (x-Vt).

En remplaçant dans 1, on a

On en conclut:

Puisque 03BE est très petit par rapport à V, on peut écrire

Cette expression coïnciderait avec les vues de Fresnel si

Pour cela

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L’intégrale de ligne de la force électrique serait donc augmentée

dans le rapport de 1 à 1 + 2 VK, et l’intégrale de ligne de la force

magnétique aurait varié dans le rapport de 1 à 1 2013 -2 n K0, dans le

cas de l’entraînement partiel des ondes.

Si ces hypothèses sont admissibles, les équations de Hertz ainsi

modifiées rendent compte de ce phénomène.

DRUD’ES ANNALEN DER PHYSIK;

T. XII, nos 2, 3 et 4; 1903.

0. LEHMANN. 2013 Plastische, fliessende und flüssige Krystalle; erzwungene und spontane Homôotropie desselben (Cristaux plastiques, fluides et liquides; leur homéotropie forcée et leur homéotropie spontanée).

-

P. 311 à 342.

Le premier exemple d’une masse cristalline, possédant une si grande plasticité qu’elle a été considérée en général comme liquide, a

été présenté par l’iodure d’argent, qui, de la forme ordinaire hexago-

nale obtenue quand on le chauffe au-dessus de 146°, se transforme

à 4GO° en un véritable liquide. Par refroidissement du corps fondu au-dessous de 450", on obtient un joli squelette cristallin formé d’arêtes arrondies qui rappelle l’état du squelette bien connu de sel

ammoniac. Un fait analogue a été observé par Reinitzer avec le ben- zoate de cholestéryne. D’après l’amtcur, on ne se trouve pas en pré-

sence de cristaux liquides, mais d’une matière très plastique.

L’auteur étudie également sur l’oléate d’ammonium l’influence de la traction et de la pression sur l’orientation des molécules aniso-

tropes. Il donne à ce phénomène le nom d’homéotropie, et distingue l’homéotropie forcée qui résulte d’actions extérieures de l’homéo-

tropie spontanée qui résulte de la tension superficielle et des actions résultant du mouvement de la chaleur.

L’auteur termine ce mémoire rempli de faits intéressants par la conclusion suivante :

Il n’y a pas de polymorphisme et d’amorphisme dans le sens que

donne à ces mots la théorie exposée dans tous les ouvrages : ce

n’est pas le mode d’agrégation des molécules qui détermine les pro-

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