Oltcltoccrciasis
Control l'rogr:rlttnre itt \\'cst Africa (OCI')
[,rogranrnrc tlcluttc
corttt'c I'oncltoccl'coSecll Afrique
dc I'OuestCON{ Il-lr CONJOINT DU PROGI{AIvI M Il
Br.rrcau du Présrdent
CCP - JPC JotN'r
PRoGRAMN'IlicoMMIrrEIl
Olficc oIthe Charrnian
COMITIT CONJOINT DU PROGIIAMME Vrngt-deuxième scsston
Washington D.C., 10
-
1l décembre 2001 Point1l
de I'ordre du iour orovisoireCCP22/INIIiDOC I
OI{IGINAL:
E\GLISIIPROJET OUEST-AFRICAIN
SUR L'ECOSYSTBME EN BAU DOUCB
EN COURS DE PREPARATION
l,r'ojct dc conservation dcs
écost'stènres rl'carr dottcc cn A[r'it1ue rlc l'Otrcst (cn cours
rle pr'éparation)Contextc
La
préscntcnotc
clécritl'état
cl 'avanccntcutdcs
actionscrl
coLIrsI)ottr
assLlrerIc strivi dcs
cflorts déployéspar l'OCP cn
\/Lrcdc
préscrvcrlcs
rcssourccs cl'eaudottcc
clartslcs
zotles libérécs clc l'onchoccrcosccn Afriquc dc
I'Oucst contrc l'inrpact défavorablc dcs épandages à grarldc échcllc clcpcsticidcs associés aux activités du Prograrrnre.
Contnrc
ou
peut selc
rappcler,l'ouvcrturc
des vallées desrivières
auxactl\ités
de dér'eloppenicrtt socio-éconontique cnAfriquc
de I'Oucst a été un objectif majeur de la création de I'OCP enl974.En
raison du succès de I'OCP ct d'autres forces en
jeu
dans Ia région telles que les sécheresscs répétées, la nrécanisation de l'agriculture et la destruction dc la nrouche tsé-tséqui
en est résultée, l'occupation des terres dans les zoues libérées de l'onchocercose s'est en effet accrue de façon significative au cours destrois or-r quatre dernières décennies. Toutefois, la persistance de Ia pression huniaine incontrôlée sllr ces ressources naturelles relativenrent viergcs
et
fragiles est actucllementen
train de mettre enpéril
ladurabilité des
systèmesde
producfionagricole. De ce fait, les eflorts de l'OCP pour
préserversoigneusement
l'état
des ressources d'eau douce de la région contre l'épandage à grande échelle des pesticides associé aux activités du Programme pourraient, par une ironie du sorl, disparaître rapidement suite au repeuplement que Ie projet était censé favoriser.Dans ce souci de présen,er I'état des ressources d'eau douce de la région après la fin de I'OCP en7002, les membres restants du groupe hydrobiologique de I'OCP ont conjointement demandé le concours de la Banque mondiale pour élaborer un projet à long terme de conservation des ressources d'eau douce
qui
prendra appui sur le parlenariatcréé par I'OCP dans la région tout en recherchant des financementsauprès du Fonds pour I'environnement n-rondial (FEM). Les membres restants du
groupehydrobiologique de I'OCP sont
l'lnstitut
pour le développementrural /
Université de Bobo-Dioulasso(Ministère
de I'Enseignement supérieur et dela
Recherche scientifique)du
Burkina Faso,le
Centrenational de
Recherche agronomique(Ministère de
l'Enseignement supérieuret de la
recherche scientifique)de la
Côted'Ivoire, l'Institut
de Recherche sur les ressources en eau (Ministèrede
la Science et de la Technologie de I'Environnement) du Ghana et le Ministère de la Santé de la Guinée.Cette approche a été entérinée par le Groupe écologique, le Comité consultatif des Experts et le Comité des Agences parrainantes de I'OCP. Le projet en cours d'élaboration aura une durée de vie de trois ans.
Objectifs,
activités et sites pilotes duprojet
Le but à long
termedu projet
en préparation,officiellement intitulé:
"Projet de conservationde
labiodiversité d'eau
douceet de
gestion des écosystèmesen Afrique de l'Ouest" (WAFEM)
est defavoriser la
conservationde la biodiversité d'eau
douced'importance
mondiale dansles
régions relativement vierges de I'Afrique de I'Ouest menacées par la pression humaine locale croissante.Pour réaliser ce but les objectifs à moyen terme sont les suivants :
.
promouvoir l'uniformisation de la conservation de la biodiversité d'eau douce et de la gestion des écosystèmespar les
communautésen Afrique de I'Ouest en
générantet en
disséminant lesmeilleures pratiques et les leçons tirées de la sensibilisation, de I'analyse
communautaire participative et des activités de démonstration dans les zones en amont des sites pilotes dans 4 pays ouest-africains.2
a a
a
a
contribLrcr alr ntainticn dc l'état clcs rcssourccs d'cau doucc dc A[r-iquc dc I'Ouest quc le Prograrlttltc clc
Iuttc corltrc
ta cécité clcs rivièrcscn Alriquc dc
I'Orrcsta
réussià
protégcr cotltrelcs
cfl-cts nLrisiblcs cics activités d'épandagc dc Ionguc duréc ct à grandc échclle dc pesticides perldant lcs 27 dcnrières annéesrcnlorcer la
capacitédc l'cxpcrtise ct
ciupa(euariat
régionaux ert ntatière de consen'ation des rcssourccs d'cau cloucc dc la région, tel quc prér'u ltarlc
Prograrttttrc dc lutte contre l'oncltoccrcosc (cécité dcs rivièrcs) enAf
iquc de l'Ouest (OCP/ON4S).tisscr dcs Iicns sotidcs cntrc lc parlcnariat pour la conservation des rcssottrces d'eatt douce ci-desstrs
ntcntionné et les
prograntnlcsperlincnts dc gestion des rcssourcts naturclles et /oLt
clcdér,eloppcntent rural inten'enant au nivcau local, national et régional.
Conservation cle la biodiversité
d'eau
doucect
gestion dcs écos1'stèmes par lcs communautés :i) accroître la prise de
consciencedes relations existant entre les
besoinsen matière
de développementlocal tels
que l'approvisionnenrenten
aliments,la
disponibilitéde I'eau et
les problèntesde
santé, les nrodesd'utilisation
des ressources naturelleset
['étatde
Ia biodiversité d'eau douce et des écosystèmes,'ri) identifier et impliquer les représentants des différents groupes de parties prenantesqui utilisent
les ressources naturelles locales ayant un impactsur l'état
desressources d'eau doucc,
iii)
niobiliser et soutenir les communautés locales dans les sites pilotes pourqu'elles
intègrent les pratiques de conservationde
Ia biodiversité d'eau douce et de gestion des écosystèmes dans leurutilisation
usuelle des ressources naturelleset iv)
aider les communautés locales dans I'analyse de la faisabilité socio-économique, technique et économique de ces pratiques.Suivi et
ér'aluation: i)
I'analyseet la
démonstration participatives,par
les communautés, del'impact relatif
des modesd'utilisation
des ressources naturelles existant dans les zones en amont des sites pilotes sur l'état de la biodiversité d'eau douce et des écosystèmes, ainsi quef
impact, là oiril
peut se mesurer, des activités correctives menées dans les sites pilotes etii)
l'évaluation de la performance du projet.Diffusion
des connaissances etcréation
departenariats : i) la
coordination des stratégies et des expériences,au
niveaunational et
régional,entre les divers
partenaires directsdu projet, ii) l'interaction active
avecun nombre choisi de projets
nationauxet
régionaux pertinents plus importantset
I'interaction moins active avec des programmes pertinents supplémentairesafin
de promouvoir I'intégration des activités de préservation des ressources d'eau douce dans les divers types de programmes de développement etiii) la
créationd'un
cadre institutionnel et financier à plus long terme pour les activités des programmes.Renforcement des capacités : i)
permettrela mise en
ceuvredes
composantes d'activités antérieures par des activités de formation sur l'analyse participative communautaire, la gestion de la biodiversité d'eau douce et des écosystèmes, ainsi que Ia diffusion des connaissances,ii)
améliorerde façon significative la
sensibilisation,Ies
connaissanceset les
partenariatsdans la
région concernantI'utilisation de la biodiversité d'eau
douceet la
gestion des écosystèmespar
les communautés commeoutil d'appui au
développementlocal
durableet à la
préservationde
la biodiversité d'eau douce, précieuse à tous, parl'effet
cumulatif des activités antérieures.Pour attcindre ces objecti[s, les quatre types ci'activités suivants ont été proposés dans ie cadre ciu projct
a
a
Les sites pilotes sont des zones en amont des stations d'échantillonnage hydrobiologique
de
l'OCP existant dans les quatre pays participants(voir
Ia carte).Au
Burkina Faso Comoé.La zone en amont du pont
dit
Pont de frontière sur la Léraba dans le bassin de laa
-)
a
a
a
Err Côtc cl'lvoirc : La zonc cn artrout clu villagc cle- []artdattta, près clu [lcttvc Bartclattta blattc datts lc bassiu du Banclauta.
ALr
Ghana:
La zonc cn anior.rt clu villagc d'Asubcndc, r'ia I'rang, sttr lcs rives du flclt'u'c Prtt dans lc bassin dc la \rolta.Err GLrinéc: La zonc cn anror.rt du villagc dc Boussoulé strr le flcttvc
Milo
dans le bassin dtr Nigcr.Lcs
activités principales dans toutcs ccs zoncs en anrorrt sotttl'agriculturc,
l'élel'age,la
cllasscct
la 1tôchc bicn quc I'inrltortance rclativc dc ccs activités varie par site et rcste cltcorc- à être bicn déterlnirtéc grâceau
diagnosticparlicipatif
conlnLlnautairc des rclations entrc les intérêts locattxctt
tttatièrc dc dér,eloppcment,lcs
nrodesd'utilisation
des rcssoLtrces naturellesct l'état
dcs ressources d'eau dottcedans lcs zones en anront, Iequel diagnostic devra êtrc
conrplétépar des activités de suivi
etd'ér,aluation. Toutes les zones ont connu un
alflux
dc population peuCant les trois ou quatre déoettrries écor,rlécs etfont l'objct
de fréquentations saisonnières par des utilisateurs de ressources naturelles uon résidents.Etat
d'avancement de Iapréparation du projet
Depuis
fin
1999, les quatre institutsirationaux cités ci-dessus ont, avec le concours deI'OPC
et de la Banque mondiale,travaillé
ensemblepour définir le projet, en étroite
collaboration avec certainesagences non
gouvernenrcntaleslocales de
dér,eloppement.En fér,rier 2000, le Fonds
pourI'enviromement mondial a
accordéune
subventionde
25.000dollars US pour la
préparation du document de conception du projet. Par la suite, deux ateliers de parties prenantes ont été organisés: àBanrako, au
Mali
les 23et24
févrîer 2000 et à Ouagadougoudu22
au 24juin
2000. La proposition deprojet
a étéofficiellement
soumise auFEM
en février 2001 et a été malheureusement rejetée en avril 2001.Les
promoteursdu projet
ayant estimé que les raisonsdu rejet
n'étaient pas fondéeset
quel'essence du projet semblait avoir été mal comprise, une réunion
ofhcielle
entre leFEM
et Ia Banque mondiale a donnélieu
àun
consensus que les promoteurs auraient une autre chance de soumettre ànouveau la proposition à condition que les préoccupations du FEM soient prises en compte. Bien que la proposition de projet ait été substantiellement révisée, essentiellement en
lui
fixant des objectifs moins prétentieuxet en
indiquantplus
clairement que, sans aucun doute dans cette partiedu
monde, les activités communautaires, plutôt que I'urbanisation, les grands travaux d'infrastructure et les industries, constituent une menace sérieuse pourl'écologie
relativement vierge de ces zones, une préoccupation majeure duFEM, n'a
pas encore rencontré une solution satisfaisante. Cette préoccupation se rapporte aufait qu'à
cejour,
aucune dispositionni
aucun engagementofficiels n'ont
été pris pour intégrer le projet àl'OCP
et au futur Centre ouest-dfricain de surveillance pluripathologique, lorsquel'OCP
sera fermé. Nous espérons pouvoir soumettre à nouveau la proposition de projet WAFEM auFEM
avant le début des réunions du CCP-FAC. Les copies de la proposition de projet seront disponibles à la réunion.A votre attention
Nous vous
saurionsfort gré
de nousaider à
obtenirun
cadre institutionnel durablepour
Ie projetWAFEM
au sein des futurs programmes régionaux de santé deI'OMS
pendant la réunion du CCP decette année. Grand merci pour votre attention. Contacts : Laurent
Yaméogo(yameoeol@oncho.oms.bO, Vincent
Resh(sleloup@worldbank.org).
ature.Berk Edu