G ERGONNE
Géométrie analytique. Note sur le calcul des conditions d’inégalité
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 17 (1826-1827), p. 134-137
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I34
CONDITIONSou encore
il faudra donc que cette
équiation
soit satisfaite par ce que devien-nent
les équations (9)
dans la mêmehypothèse ; c’est-à-dire, qu’elle
devra être satisfaite en y
remplaçant x2+y2
par rà ax parr2 ,
x
par r2 a
ety2 par
r22013x2 ou r22013r4 a4
our2(a22013r2)
: or elle de- vient
ainsi, en
réduisant etsimplifiant
équation qui
nepeut
être satisfaitequ’en prenant
lesigne
inférieurdu second membre. La véritable
équation
de lacaustique
est doncou en faisant le
développement
et lesréductions
dans le secondmembre,
équation
d’unesymétrie parfaite
etqui
demeure invariablement lamême
soitqu’on
ypermute
simultanément a et x avec bet y,
soitqu’on
ypermute
simultanément a et b avec x et y.GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE.
Note sur le calcul des conditions d’inégalité;
Par M. G E R G O N N E.
DANS l’analyse
des travaux del’Académie royale
des sciencesde
Paris ,
pour1823 ( partie mathématique),
M. le baronFourier,
D’INEGALITÉ.
I35secrétaire perpétuel
donnequelques développemens
sur un nou-veau genre de
calcul, qu’il désigne
sous la dénomination de Cal- cul des conditionsd’inégalité,
etqu’il signale
cotmne éminem-ment propre à la résolution de certaines
questions mathématiques.
Dans un article du Bulletin des sciences de la société
philoma- tique (
mai etjuin I825,
pages 66 et8I ), M.
Navierdonne ,
Sur ce nouveau genre de
calcul,
desdéveloppemens techniques
que
l’analyse
de M. Fourier n’avait pucomporter.
Enfin,
dans le Bulletingénéral
de M. le baron deFerussac ,
partie mathématique ( juillet I826 ) ,
M. A. C. revient sur le mêmesujet,
pour leprésenter
sous unjour
nouveau, d’une ma-nière
très-large
ettrès-philosophique.
Voilà donc une nouvelle branche
d’analyse
que desgéomètres
du
premier
ordre s’accordent àregarder
comme étant dequelque importance ;
et dès lorspourquoi
nous refuserions-nous à rappe- ler que , dès la fin de I8I1 ,lorsque
rien encore n’avait été pu- blié sur cesujet,
il avaitdéjà
fixé notreattention,
et que,pré-
cisément à l’occasion d’un
problème
destatique
toutpareil
à ce-lui que
prend
M. Fourier pourexemple ,
nous annoncionspositi-
vement
(
Annales tom.II. ,
pag.I95 ) qu’il
n’était aucitne por- tiond’étendue ,
limitée en tout ou enpartie , qu’on
nepût expri-
nier
analytiquement ,
par unsystème
convenabled’équations
etd’inégalités,
considérées commeayant
lieu à lafois ;
et nous endonnions,
entre autreexemple,
celui de l’arcexprimé
par le sys- tèmeSi alors nons n’insistâmes pas
davantage
sur cepoint ,
c’est que la chose nousparaissait
toute claire et toutesilnple,
et de natureà se niontrer telle aux yeux de tous les
géomètres ;
mais cequi
prouve évidemment que nous étions loin de l’avoir
perdue
de vue,c’est que vers la fin de
I823 , c’est-à-dire ,
six mois au mollisavant les
premières
communications faites aupublic
par M. Fou-I36
CONDITIONS
D’INEGALITE.rier ,
nous avionsdonné ,
dans des notesqui accompagnaient
unmémoire de 1B1.
Péclet ( Annales ,
tom.XIV ,
pag.65 )
les iné-galités qui expriment
une droite ou un arc de courbeslimitées,
la surface d’une couronne
circulaire ,
le volume d’unesphère pleine
ou creuse , d’un
cylindre ,
d’uncône ,
d’un anneau , etc. Nous donnions même en cet endroit l’idée d’unegéométrie
toute nou-velle, qui
ferait entrer encompte
le défautd’homogénéïté
de l’é-tendue ,
relativement à unequelconque
de sespropriétés physi-
ques, dont les
formules ,
calculées à l’avance une fois pour toutes ,comme celles de la
géométrie analitique ,
rendraient lesapplications
de la
géométrie
à laphysique incomparablement plus promptes
etplus faciles.
Nous
ajouterons
que dans nos courspublics,
nous avons tou-jours
traité desinégalités ,
de leurstransformations ,
de leur réso-lution,
de leurcombinaison ,
del’élimination
des inconnues entreelles ,
etc , avec le même soinqu’on
a coutume de le faire pour leséquations ;
et la chose nousparaît
même d’autantplus impor-
tante que , si la manière
d’opérer
sur lesinégalités diffère,
àquel-
ques
égards ,
de celle dont on traite leséquations,
leséquations
et les
inégalités
ont , d’un autrecôté ,
despoints
de contact sinombreux
qu’à
moins d’une étendue un peu attentivedes
derniè-res, on
pourrait
être souvent entraîné à leurappliquer
des trans-formations
qui
ne sontlégitimes
que pour les autresseulement ,
et
tomber ,
parsuite,
dans lesméprises
lesplus grossières.
Nous avons constamment eu soin
d’observer ,
ausurplus,
quece
danger peut
êtreévité,
enremplacant chaque inégalité
parune
équation équivalente ,
renfermant unequantité indéterminée , comprise
entre zéro et l’infinipositif ,
de sorte que, parexemple ,
l’une ou l’autre des
inégalités Z>o, Z o peut
êtreremplacée
par l’une ou l’autre des
équations Z201303B1=o , Z+03B1=o,
ce étantcomprise
entre ces limites. Enagissant ainsi ,
on n’ajamais à
con-sidérer que des
équations.
L’élimination des inconnues entre elles conduità une
ou àplusieurs équations
de condition entre les don-QUESTIONS RESOLUES. I37
nées et les indéterminées
03B1, 03B2,
03B3, ... toutescomprises
entre zéroet l’infiui
positif.
Leproblème
n’est alorspossible qu’autant
queces
équations peuvent
être toutessatisfaites ;
et il a toute l’éten-due que ces mêmes
équations peuvent comporter.
QUESTIONS RÉSOLUES.
Démonstration du théorème de combinaison énoncé à la page 32 du précédent volume;
Par M. FERRIOT , Doyen de la Faculté des sciences
deGrenoble.
Ala
page4o
du XV.e volume duprésent recueil,
on a demandéde combien de manières m
couleurs;
toutes différentes les unesdes autres,
pouvaient
êtreappliquées
sur les m faces d’unpolyè-
dre
régulier ;
mreprésentant,
tour à tour, lesnombres 4, 6 , 8 ,
12 , 20. A la page 32 du volume
suivant,
on a annoncéque
ce nombre étaitn
exprimant
le nombre des côtés de chacune des faces dupolyèdre ;
et c’est cette formule que nous nous
proposons
ici devérifier.
Remarquons
bien d’abordqu’il
n’est pasquestion
de résoudre leproblème
pour le casoù ,
les faces dupolyèdre
étantnumérotées ,
on
regarderait
comme solutions différentes celles mêmequi
ne dif-foreraient