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Informations sur le COVID-19

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

15 –1 6 8 . 4 . 2 02 0 526 Editorial

d’Ursina Pally Hofmann Rapport annuel:

nouvelle tentative

527 ISFM

Formation postgraduée et continue pour aujourd’hui et demain

556 «Et encore…»

par la rédaction du BMS Numéros doubles en avril et mai

Informations sur le COVID-19

La FMH n’est pas en mesure de publier des informations actua- lisées quotidiennement concernant le coronavirus / COVID-19 dans le Bulletin des médecins suisses. Pour suivre l’actualité à ce sujet, elle renvoie à son site internet www.fmh.ch et à son compte twitter

«doctorfmh», ainsi qu’à ses envois hebdomadaires aux présidents

des 89 organisations médicales affiliées. Par ailleurs, la FMH fait

régulièrement suivre des informations actuelles sur la pandémie

à l’ensemble de ses membres.

(2)

SOMMAIRE 523

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Ursina Pally Hofmann 526 Rapport annuel: nouvelle tentative 

ISFM

527 Formation postgraduée et continue pour aujourd’hui et demain  528 La formation continue, un vecteur de développement professionnel 

QUESTIONS TARIFAIRES: Thomas Kessler

532 OPAS: modifications entrant en vigueur au 1er avril 2020 

534 Nouvelles du corps médical 

Autres groupements et institutions

ASSM: Michelle Salathé

536 Directives sur le tri des patients aux soins intensifs

Courrier / Communications

537 Courrier au BMS 538 Examen de spécialiste

FMH Services

540 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

FELMY

SOMMAIRE 524

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

COVID-19: Xaver Huber, Leo Kilian

546 Die Coronakrise aus hausärztlicher Sicht

COVID-19: Matthias Scholer 549 Articles actuels sur le Covid-19

COMPTE RENDU DE CONFERENCE: Bernhard Stricker

550 Gesucht: Strategien zur Stärkung der hausärztlich koordinierten Medizin 552 Spectrum

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Walter Grete 555 Der Arzt als Diener vierer Herren

Et encore…

Rédaction BMS

556 Numéros doubles en avril et mai

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Rapport annuel: nouvelle tentative

Ursina Pally Hofmann

Dre iur., Secrétaire générale de la FMH

Les défis actuels liés au nouveau coronavirus (Covid-19) et à la manière d’enrayer l’épidémie préoccupent en ce moment l’ensemble de la population suisse. Les méde- cins mettent tout en œuvre pour appliquer les mesures ordonnées par la Confédération afin de continuer à soigner tous les patients qui ont besoin d’une prise en charge.

Malgré cette situation extraordinaire, la FMH remplit ses obligations statutaires et vous présente ses résul- tats pour l’année 2019, même si les statistiques sont formelles: le rapport annuel ne suscite que peu d’inté- rêt. Sur le fond, rien à redire. Un tel rapport n’a guère de rôle à jouer dans le quotidien des médecins.

En revanche, la FMH est légalement tenue de publier un rapport de gestion. Nous prenons très au sérieux

cette mission à l’égard de nos membres et des tiers; il nous tient à cœur de présenter nos activités, et par là même de montrer en toute transparence comment nous employons vos cotisations.

Peut-être réussirons-nous à gagner quelques lectrices et lecteurs supplémentaires, ou plus exactement de nouvelles spectatrices et de nouveaux spectateurs, grâce au nouveau format que nous avons adopté cette année. Nous avons en effet désormais choisi d’enrichir nos textes par des graphiques et des contributions vidéo et audio.

Vous trouverez le rapport annuel dans ce nouveau for- mat beaucoup plus attrayant à nos yeux à l’adresse www.report2019.fmh.ch. Suivez ce lien et faites-vous votre propre idée!

Nous avons désormais choisi d’enrichir nos textes par des graphiques et des contributions vidéo et audio.

FMH Editorial 526

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Version brève du rapport de gestion 2019 de l’ISFM

Formation postgraduée et continue pour aujourd’hui et demain

Le rapport de gestion 2019 est pour nous une nouvelle occasion de vous donner, à l’aide de faits et de chiffres, une vue d’ensemble des activités et des projets menés par l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM). Nous allons nous pen­

cher sur les défis actuels se posant en matière de forma­

tion postgraduée et continue, avec un accent particu­

lier sur la formation continue et ce qu’elle apporte en termes de développement professionnel des médecins.

Les chiffres confirment l’important volume de travail, toujours en augmentation, assumé par les collabora­

trices et collaborateurs de l’institut. Nous leur adres­

sons nos plus chaleureux remerciements pour leur en­

gagement. Ils s’emploient à traiter de manière aussi rapide qu’efficace les demandes d’octroi de titres et de reconnaissance d’établissements de formation post­

gra duée. Ils se chargent également de lancer les appels à nominations pour la remise des ISFM Awards, ainsi que de la promotion des projets, sans oublier l’orga­

nisation de quelque cent cinquante visites, élément central pour garantir la qualité, ou encore les innom­

brables demandes de renseignements concernant les critères de formation en Suisse ou à l’étranger.

Mais le cœur d’activité de l’ISFM ne se résume en aucun cas à l’exécution de tâches administratives. La rapide évolution qui caractérise le secteur des soins, les chan­

gements structurels que traversent les hôpitaux et le peu de temps et de ressources financières à disposition imposent à la direction et au comité de l’ISFM d’antici­

per et de réfléchir à des mesures pour actualiser le sys­

tème de formation des médecins. Outre la révision des programmes de formation postgraduée, avec un ac­

cent particulier sur les catalogues des objectifs de for­

mation, deux projets informatiques ambitieux sont menés de front: le nouveau logbook électronique pour les médecins en formation et l’extension de la plate­

forme de formation continue pour tous les médecins en exercice.

Christoph Hänggeli, avocat, directeur de l’ISFM, et le Dr méd. Werner Bauer, président de l’ISFM.

FMH ISFM 527

(6)

Entretien avec la direction de l’ISFM

La formation continue, un vecteur de développement professionnel

L’ISFM traite de formation postgraduée et de forma- tion continue. Laquelle des deux a prédominé en 2019?

Christoph Hänggeli: En quantité, c’est invariablement la formation postgraduée: traiter et approuver les pro- grammes de formation postgraduée des sociétés de dis- cipline médicale, reconnaître et catégoriser les établis- sements de formation postgraduée, décerner les titres de spécialiste, c’est là la mission première que nous confie la loi sur les professions médicales. Mais la for- mation continue tend à prendre toujours plus de place.

Quelles raisons voyez-vous à cela?

Raphael Stolz: Nous sommes en train d’étoffer notre plate-forme de formation continue. Elle doit en tout premier lieu permettre aux médecins en exercice de documenter leur formation continue de la manière la plus simple possible, et de recevoir tous les trois ans un diplôme de formation continue.

A quoi servent la plate-forme et le diplôme de formation continue?

Raphael Stolz: Le corps médical doit trouver la voie mé-

La direction de l’ISFM: Giatgen A. Spinas, Jean Pierre Keller, Raphael Stolz, Werner Bauer et Christoph Hänggeli (de gauche à droite) Crédit photo: Tobias Schmid/ISFM diane entre la responsabilité de chaque médecin d’ac- complir sa formation continue et de pouvoir l’attester par un document crédible. La plate-forme électronique de formation continue permet déjà de saisir les sessions sui- vies, de les faire vérifier par la société de discipline médi- cale concernée et d’imprimer le diplôme de formation continue, c’est la manière la plus pertinente d’attester son devoir de formation continue. Récolter tous les justifi- catifs de participation n’est plus une solution adaptée aujourd’hui. Dans le courant de ces prochaines années, la plate-forme sera optimisée et plus facile à utiliser.

Vérifie-t-on si les médecins ont bien rempli leur devoir de formation continue? Qui s’en charge?

Werner Bauer: Nous souhaitons un système aussi libre que possible, avec le moins de réglementation, de bu- reaucratie et de «contrôlite» possible. Mais la liberté comporte toujours des obligations. Pour la formation continue, cela consiste en 150 heures (crédits), à obtenir et attester sur une durée de trois ans. Les sociétés de dis- cipline sont chargées de vérifier la plausibilité des don- nées fournies avant de délivrer un diplôme de  forma-

FMH ISFM 528

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tion continue. Mais ni l’ISFM ni les sociétés de discipline ne sont habilités à prononcer de sanction. Les instan ces de contrôle formelles sont les directions cantonales de la santé, qui ont la possibilité de faire dépendre le droit de pratique du devoir de formation continue.

Vous dites que la formation continue est plus que jamais d’actualité. Pourquoi?

Christoph Hänggeli: Les autorités veulent s’assurer que la formation continue médicale remplit son rôle, rai- son pour laquelle la plate-forme «Avenir de la forma- tion médicale» (portée par l’Office fédéral de la santé publique et par la Conférence des directrices et direc- teurs cantonaux de la santé) a confié à l’ISFM le mandat d’analyser la situation de la formation continue des médecins en Suisse d’ici l’automne 2020.

En quoi consiste ce mandat? Peut-on prévoir les conséquences qu’il pourrait avoir?

Werner Bauer: Ce mandat charge l’ISFM d’examiner la situation actuelle de la formation continue et d’iden- tifier les éventuelles lacunes susceptibles d’agir sur la qualité de la prise en charge médicale. Il comprend en- viron 25  questions, auxquelles nous devons trouver une réponse plausible. Il y a par exemple la question de savoir si les médecins participent bien aux sessions de formation continue les plus adaptées à leur situation, ou s’ils choisissent les thèmes en fonction de leurs inté- rêts mais sans en avoir réellement besoin. Pour y ré- pondre, nous devons examiner l’opportunité de mettre en place un système d’auto-évaluation permettant aux médecins de faire le point sur leurs compétences, puis de les aiguiller dans le choix des thèmes de formation continue. Nous sommes en train de rédiger le rapport en étudiant la littérature et en menant une enquête à large échelle ainsi que des entretiens plus ciblés. Nous espérons pouvoir démontrer de façon crédible que le devoir de formation continue est pris au sérieux, qu’il est rempli et bien documenté. Nous sommes naturelle- ment ouverts aux améliorations qui ont du sens mais nous voulons les mettre en place sous la responsabilité du corps médical et ne pas donner aux autorités une oc- casion d’édicter des lois supplémentaires et de nourrir encore davantage l’appareil bureaucratique.

Pensez-vous que la formation continue a un avenir?

Giatgen Spinas: Et comment! En plus de permettre la mise à niveau des compétences, la formation continue

devra à l’avenir s’orienter toujours plus vers le dévelop- pement professionnel. C’est d’ailleurs la direction qu’elle prend au plan international; la notion de conti- nuing professional development est de plus en plus pré- sente. A l’instar d’autres professions, nous devons aussi partir du principe que le champ d’activité d’un médecin qui s’apprête à prendre sa retraite ne sera plus le même qu’au moment où il a terminé sa formation postgra- duée. Il doit être en tout temps possible d’acquérir de nouvelles méthodes ou de faire évoluer sa carrière.

Qu’est-ce que cela signifie pour les sociétés de discipline et l’ISFM?

Giatgen Spinas: C’est un véritable défi! Nous devons nous assurer de façon rationnelle qu’il est possible d’évoluer dans la profession et d’apprendre de nou- velles techniques, tout en garantissant en tout temps la qualité requise.

On en revient à trouver un équilibre entre liberté et contrôle.

Jean Pierre Keller: Une possibilité pour cela est d’avoir re- cours aux EPA, les fameuses entrustable professional ac- tivities. Il s’agit d’unités concrètes regroupant des com- pétences cliniques et théoriques que le médecin doit être en mesure d’appliquer au quotidien. Ceux qui at- teignent le niveau de maîtrise (entrustment) requis sont habilités à exercer ces tâches de façon autonome. Pre- nons l’exemple d’un patient se présentant aux urgences avec des douleurs abdominales aiguës; dans ce cas, l’anamnèse, l’examen clinique, le diagnostic différentiel, la mise en place des premiers examens nécessaires, le traitement en urgence et la communication sont autant de compétences. Autre exemple, la maîtrise d’une inter- vention ou d’une opération avec toutes les exigences que cela comporte. Une EPA est confirmée lorsque la per- sonne a été observée de façon répétée par différents superviseurs et jugée compétente en tout point.

C’est certes convaincant, mais cela exige aussi un grand investissement.

Jean Pierre Keller: Tout à fait. Les EPA sont sur le point de s’établir dans le monde entier et ont d’ores et déjà été reprises dans le catalogue suisse des objectifs d’ap- prentissage pour la formation médicale prégraduée.

La prochaine étape est à présent de les intégrer dans la formation postgraduée, et il est tout à fait envisageable que cette méthode soit également indiquée pour le dé- veloppement professionnel continu.

Cet exemple illustre parfaitement toute la fascination de travailler pour l’ISFM: il s’agit autant de trouver des solutions à des problèmes actuels que de façonner l’avenir de la formation médicale.

Version complète du rapport de gestion de l’ISFM

Vous trouverez la version complète du rapport de gestion de l’ISFM incluant la rubrique

«ISFM Compact» et une rétrospective du secrétariat de l’ISFM sur le site internet de l’ISFM:

www.siwf.ch → L’ISFM en bref → Rapports de gestion Institut suisse pour la forma-

tion médicale postgraduée et continue (ISFM) FMH

Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 siwf[at]fmh.ch

FMH ISFM 529

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FMH ISFM 530

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FMH ISFM 531

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Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins

Modifications entrant

en vigueur au 1 er avril 2020

Thomas Kessler, FMH

Spécaliste, division Médecine et tarifs ambulatoires

Cet article reprend les principales modifications et adaptations de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS), de la liste des analyses (LA), de la liste des médicaments avec tarif (LMT) et de la liste des moyens et appareils (LiMA) au 1

er

avril 2020.

Plusieurs modifications et adaptations de l’ordon- nance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS), de la liste des analyses (LA), de la liste des médi- caments avec tarif (LMT) et de la liste des moyens et ap- pareils (LiMA) entrent en vigueur le 1er avril 2020. Les principales modifications et adaptations sont résu- mées ci-après. De plus amples informations et détails sont disponibles directement sur le site internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Modifications de l’OPAS au 1

er

avril 2020

OPAS

Les modifications de l’OPAS concernent notamment les conditions pour la prescription de la logopédie.

Dans la section 4. Logopédie, l’art. 10 Principe, let. b, a été modifié.

OPAS, annexe 1

Les modifications suivantes ont été apportées au point 1.2 Chirurgie de transplantation: pour la trans- plantation isolée du poumon d’un donneur non vi- vant, la condition suivante a été supprimée: «Dans les centres suivants: Universitätsspital Zürich, Hôpital cantonal universitaire de Genève en collaboration avec le Centre hospitalier universitaire vaudois.»

Pour la transplantation isolée du foie, la condition sui- vante a été supprimée: «Exécution dans un centre qui dispose de l’infrastructure nécessaire et de l’expé- rience adéquate (fréquence minimale: en moyenne dix transplantations de foie par année).»

Pour les transplantations suivantes: transplantation du foie d’un donneur vivant, transplantation simul-

tanée du pancréas et du rein, transplantation du pancréas après une transplantation du rein, transplan- tation isolée du pancréas, transplantation simultanée d’îlots de Langerhans et du rein, transplantation d’îlots de Langerhans après une transplantation du rein, allo- transplantation isolée d’îlots de Langerhans, auto- transplantation isolée d’îlots de Langerhans, transplan- tation isolée de l’intestin grêle et transplantation de l’intestin grêle et du foie et transplantation multiviscé- rale, la condition suivante est supprimée: «dans les centres suivants: Universitätsspital Zürich, Hôpital cantonal universitaire de Genève.»

Au point 2.1 Médecine interne générale, les mesures suivantes sont supprimées: «traitement photodyna- mique au méthylester de l’acide aminolévulinique et traitement photodynamique à l’acide 5-aminolévuli- nique.»

Au point 5 Dermatologie, s’applique désormais: «Trai- tement photo-dynamique des maladies de la peau par les dérivés de l’acide aminolévulinique.»

Au point 9.1 Radiologie, radiodiagnostic, l’ostéodensi- tométrie – par absorptiométrie double énergie à rayons X (DEXA) est complétée par la condition sui- vante: «Examens de l’évolution tant que dure la situa- tion à risque prédisposante, en principe tous les deux ans au maximum.»

Au point 9.2 Autres procédés d’imagerie, des complé- ments ont été apportés à la tomographie par émission de positrons (TEP, TEP/TC): point  3 en neurologie

«pour diagnostic de démence: comme examen com- plémentaire dans des cas peu clairs, après un examen non conclusif du liquide céphalo-rachidien ou lors-

FMH Questions tarifaires 532

(11)

qu’une ponction lombaire est impossible ou contre-in- diquée, après un examen préalable interdisciplinaire…»

Par ailleurs, la condition suivante a été ajoutée au point 4 en médecine interne générale, infectiologie ou rhumatologie: «en cas de suspicion de vascularite des gros vaisseaux et comme contrôle thérapeutique, selon prescription par des spécialistes en rhumatolo- gie, en allergologie et immunologie clinique, en méde- cine interne générale, en angiologie ou en chirurgie vasculaire…» Conformément au point 5 En cours d’éva- luation, lettre i, la condition suivante s’applique dés- ormais: «Au moyen du traceur amyloïde marqué, seule- ment pour l’indication suivante: pour diagnostic de démence: comme examen complémentaire dans des cas peu clairs, après un examen non conclusif du liquide céphalo-rachidien ou lorsqu’une ponction lombaire est impossible ou contre-indiquée, après un examen préa- lable interdisciplinaire et sur prescription de spécia- listes en médecine interne générale avec formation ap- profondie en gériatrie, en psychiatrie et psychothérapie ou en neurologie; jusqu’à l’âge de 80 ans révolus, avec un test de Folstein (Mini-Mental-Status-Test) d’au moins 10 points et une démence durant depuis 5 ans au maxi- mum; pas d’examen préalable par TEP ou TEMP.»

Au point 9.3 Radiologie interventionnelle et radio- thérapie, s’applique désormais jusqu’au 31  décembre 2025 pour l’irradiation thérapeutique par faisceau de protons: «En cours d’évaluation – pour l’indication suivante: cancer bronchique non à petites cellules (CPNPC) de stades UICC IIB et IIIA/B, dans le cadre de l’étude contrôlée aléatoire RTOG 1308. Prise en charge uniquement si l’assureur-maladie a donné préalable- ment une garantie spéciale après avoir consulté le mé- decin-conseil. La radiothérapie postopératoire du can- cer du sein et toutes les autres indications ne sont pas obligatoirement à la charge de l’assurance pour l’irra- diation thérapeutique par faisceau de protons.»

Vous trouverez le détail de toutes les modifications de l’OPAS et de l’annexe 1 en suivant le lien de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP): https://www.bag.

admin.ch/bag/fr/home.html Lois & autorisations / Lé- gislation / Législation Assurances / Bases légales Assu- rance-maladie / Loi fédérale sur l’assurance-maladie / Modifications de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS)

Modifications de la LA au 1

er

avril 2020

Aucune modification de la liste des analyses au 1er avril 2020 ne concerne les laboratoires au cabinet.

Vous trouverez le détail de la liste des analyses (LA) en suivant le lien de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP): www.bag.admin.ch/al Thèmes / Assurances / Assurance-maladie / Prestations et tarifs / Liste des analyses (LA)

Modifications de la LMT au 1

er

avril 2020

Au point I Tarif des médicaments, le Cremor basalis DAC / Basiscreme DAC et la Basiscreme DAC / Cremor basalis DAC ont désormais intégré la liste des médica- ments avec tarif.

Vous trouverez le détail de la liste des médicaments avec tarif (LMT) en suivant le lien de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP): www.bag.admin.ch/lmt Thèmes / Assurances / Assurance-maladie / Prestations et tarifs / Médicaments / Liste des médicaments avec tarif (LMT)

Modifications de la LiMA au 1

er

avril 2020

Plusieurs modifications ont été apportées à la liste des moyens et appareils (nouveaux produits, suppression et adaptation de texte, adaptation des montants). Ces modifications concernent les chapitres suivants: 01.01 Tire-lait, 01.03 Appareils d’aspiration pour épanche- ment pleural et ascite, 14.01 Thérapie par inhalation, 14.02 Chambres à expansion pour aérosol-doseur, 30.02 Appareils de mobilisation à commande ma- nuelle. Par ailleurs, les remarques préliminaires au point 5 Définitions et commentaires des différents groupes de produits concernant le chapitre 14. Appa- reils d’inhalation et de respiration ont été adaptées comme suit: «Ces produits exercent leur action théra- peutique sur l’appareil respiratoire. Ces produits servent aux objectifs suivants: soutien ou remplace- ment de la fonction respiratoire en cas de troubles respiratoires ou de défaillance de la pompe respi- ratoire, soutien ou amélioration de la fonction de toux et soutien pour le maintien des voies respira- toires libres de sécrétions (mobilisation des sécré- tions) et application d’aérosols thérapeutiques au ni- veau des voies respiratoires, soutien pour l’inhalation de poudre.»

Vous trouverez le détail de toutes les modifications de la liste des moyens et appareils (LiMA) en suivant le lien de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP):

www.bag.admin.ch/lima Thèmes / Assurances / Assu- rance-maladie / Prestations et tarifs / Liste des moyens et appareils (LiMA)

FMH / division Médecine et tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

FMH Questions tarifaires 533

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Todesfälle / Décès / Decessi Nicole Christ-Oelke (1972), † 27.2.2020, Fachärztin für Dermatologie und Venerologie 4144 Arlesheim

Claude Desalmand (1933), † 3.3.2020, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3074 Muri b. Bern

Werner Bamert (1947), † 12.3.2020,

Facharzt für Physikalische Medizin und Reha- bilitation und Facharzt für Rheumatologie, 6430 Schwyz

Praxiseröffnungen / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

LU

Marco Arndt Dressler,

Facharzt für Medizinische Onkologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Zentrum für Onkologie Luzern AG, St.-Anna-Strasse 32, 6006 Luzern

Nicole Mutter-Borgognon,

Fachärztin für Medizinische Onkologie, Zentrum für Onkologie Luzern AG, St.-Anna-Strasse 32, 6006 Luzern

Hubert Schefer,

Facharzt für Medizinische Onkologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Zentrum für Onkologie Luzern AG, St.-Anna-Strasse 32, 6006 Luzern

Christian Spirig,

Facharzt für Medizinische Onkologie, Zentrum für Onkologie Luzern AG, St.-Anna-Strasse 32, 6006 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Saskia Herrmann, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Mühledorfstrasse 2a, 3018 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Auf- nahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Tamas Gabor Ritter, Praktischer Arzt, seit 1.2.2020, Familienpraxis Wilweg, Wilweg 1, 6037 Root

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Irene Worob, Baschenweg 17b, 8268 Salenstein, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin

FMH Nouvelles du corps médical 534

Nouvelles du corps médical

Nouvelle

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«Données personnelles»

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Directives sur le tri des patients aux soins intensifs

Michelle Salathé

lic. iur, MAE, responsable du ressort Ethique et Secrétaire générale adjointe de l’ASSM

Compte tenu de la vitesse à laquelle le virus Covid-19 (SARS-CoV-2) se propage, nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle avec un afflux massif de patientes et de patients dans les hôpitaux de soins aigus. En cas de pénurie de ressources, des déci- sions de rationnement sont incontournables. L’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) et la Société suisse de médecine intensive (SSMI) ont publié des directives com- munes portant sur les décisions de rationnement dans les unités de soins intensifs.

Dans une première phase, il est possible de remédier à cette situation par la limitation des interventions élec- tives, le transfert de patients vers des unités de soins in- termédiaires, l’extension des places de traitement avec des respirateurs artificiels ainsi que le renoncement aux options de traitement qui requièrent des effectifs importants. En cas de pénurie de ressources, des déci- sions de rationnement sont incontournables. La charge pesant sur le personnel médical est alors extrêmement élevée. Il est d’autant plus important que les mêmes cri- tères d’admission et de maintien en soins intensifs soient appliqués dans l’ensemble de la Suisse. Publiées le 20 mars 2020, les directives définissent cette base.

Lorsque les expériences pratiques et les nouvelles connaissances l’exigent, elles seront adaptées.

Ces directives complètent les directives de l’ASSM «Mesures de soins intensifs» (2013) et concernent uniquement une petite partie des patients atteints du coronavirus, à savoir le groupe des patients gravement malades ayant besoin d’un traitement intensif. Les pa- tients Covid-19 et les autres patients qui ont besoin de soins intensifs sont traités selon les mêmes critères.

Pronostic à court terme comme facteur décisif

Selon les directives, le pronostic à court terme est le facteur décisif pour le tri des patients. Lors de l’admis- sion aux soins intensifs, les patients dont le pronostic de sortie de l’hôpital est favorable avec une thérapie de soins intensifs, mais défavorable sans soins intensifs, ont la priorité absolue; il s’agit des patients qui pro- fitent le plus des soins intensifs.

L’âge n’est pas en soi un critère à prendre en compte.

Il  accorderait aux personnes âgées moins de valeur qu’aux plus jeunes et, en ce sens, viole l’interdiction de discriminer inscrite dans la Constitution fédérale.

Néanmoins, l’âge est indirectement pris en compte dans le cadre du critère «pronostic à court terme», car les personnes âgées souffrent plus souvent de comor- bidités. Dans le contexte du Covid-19, l’âge est égale- ment un facteur de risque de mortalité qui doit être pris en compte.

Des critères supplémentaires tels que le tirage au sort,

«premier arrivé, premier servi» (first come, first ser- ved), la priorité aux personnes ayant une valeur sociale élevée etc. ne doivent pas être appliqués.

Recommandations pour les soins palliatifs

L’infection par le coronavirus menace toute la popula- tion. Toutefois, les personnes âgées, qui sont souvent polymorbides et fragiles, sont les plus exposées à une évolution grave et fatale. Les maladies les plus graves avec un pronostic défavorable et les situations de fin de vie nécessitent des soins palliatifs de qualité pour les personnes concernées. La situation actuelle de pandémie et la publication des directives de l’ASSM et de la SSMI ont incité la Société de gériatrie palliative (FGPG) à élaborer des recommandations complémen- taires axées sur la pratique. L’ASSM se félicite de cette démarche.

Michelle Salathé m.salathe[at]samw.ch

Les directives sur le tri des patients et les recommandations en matière de soins palliatifs sont publiées en allemand, français, ita- lien et anglais sur le site web de l’ASSM: assm.ch/fr/coronavirus

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 536

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Weg mit den Alten

Vor wenigen Tagen wurde an der Panik- schraube bezüglich Coronavirus noch eine Umdrehung weiter gedreht: Wer älter als 65 Jahre ist, darf, da zur besonders gefähr deten Gruppe gehörend, das Haus nicht mehr verlas- sen, nicht einmal mehr einkaufen gehen.

Welche Fürsorglichkeit. Honi soit qui mal y pense.

Seit Jahren und Jahrzehnten wird am Gesund- heitssektor gespart. Wird privatisiert und pri- mär nach ökonomischen Gesichtspunkten entschieden und strukturiert. Und nun feh- len die Intensiv- und Beatmungs betten, im Tessin, wo der Schreiber wohnt, wie anderswo, aber hier vielleicht mehr. Was also wie eine besondere Fürsorglichkeit gegen eine identifi- zierte (fraglich nach den Statistiken) Risik- gruppe, eben unsere lieben Alten, daher- kommt, ist der geschickt/schlecht vertuschte Versuch, die benötigten Intensivplätze im Falle des zu erwartenden An sturmes den Jün- geren vorzubehalten, damit die Triage auf Leben und Tod – wem? – erspart bleibt.

Bis anhin waren die Alten eine wohlfeile Re- serve für Kinderbetreuung, Haushalt, Hilfe je- der Art bei den im Stress stehenden jungen Familien. Sie haben ihr Leben lang ihre Ren- tenbeiträge bezahlt. Aber nun sollen sie ge- fälligst zurückstehen, um den für die Ökono-

mie wertvolleren Jüngeren den Sauerstoff zu überlassen.

Auch wenn hinter den wohlfeilen Worten Rücksicht zu stehen scheint – in Wirklichkeit ist es nichts als eine brutale Umverteilung der Ressourcen.

Eine Schande der politischen Kaste, die das beschliesst. Wieso wehren sich die Kollegen nicht, zumal die älteren?

Heribert Möllinger, Purasca

Ausländische Gutachter

Brief zu:

Weiss M. Der deutsche Arzt als «fliegender Gutachter». Schweiz Ärzteztg. 2020;101(8):270–2.

Adler RH. Stören die Deutschen Fliegenden Gutachter? Ja, sie stören! Schweiz Ärzteztg. 2020;101(12):418.

Cerletti M. Juristische Deutung statt medizinisch fachlicher Diskussion und Differenzierung? Schweiz Ärzteztg.

2020;101(12):418.

Mit Interesse habe ich den Artikel von Anwalt Weiss sowie die Antworten von Kollege Adler und Kollegin Cerletti gelesen. Als ehemaliger medizinischer Verantwortlicher einer Gut- achtenstelle und SIM-Experte möchte ich die Frage kurz kommentieren:

Der ausgewiesene Mangel an kompetenten

Experten sowohl in der deutschen Schweiz wie in der Romandie hat diese Gutachten- stellen veranlasst, Hilfe im nahen Ausland zu  suchen, in meinem Fall in Frankreich.

Solange es sich um mehr «technische» Spe- zialisten (Orthopäden, Neurologen, Gastro- enterologen) handelte, war die fachliche Kompetenz, wie dies auch Anwalt Weiss fest- hält, kein Problem.

Bei der abschliessenden Evaluation der zu be- gutachtenden Patienten als Ganzes ist die Vertrautheit mit den hiesigen Verhältnissen und Mentalitäten extrem wichtig, was vor allem die psychiatrischen und sozialen As- pekte betrifft.

Hier kollidieren nun verschiedene Interessen aufeinander:

a) Die juristischen Aspekte, welche auch durch das BGE vom Juni 2015 nicht verein- facht wurden, wie Kollegin Cerletti auch hervorgehoben hat.

b) Die politisch-ökonomischen Aspekte, wel- che die IV-Stellen einem enormen Spar- druck aussetzen, auch wenn durch die kürzlich eingeführte Früherfassung hier etwas Luft verschafft wurde. Aber die flexi- ble Rentenquantifizierung wie im UVG ist immer noch kein Diskussionspunkt. Zu er- wähnen ist ausserdem, dass diese Gut- achtenstellen privatwirtschaftliche Unter-

nehmungen sind. →

COURRIER 537

Courrier au BMS

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → tour d’horizon

Philippe Schaller, médecin généraliste, fondateur de Cité générations, Onex (GE)

«Nous devons sortir d’une médecine centrée sur l’hôpital»

Comment prendre en charge une population vieillissante en évitant l’hôpital?

A mi-chemin entre le cabinet, l’établissement médico-social et hospitalier, la maison de santé est une réponse à ces enjeux sanitaires.

Témoignages en vidéo de personnes touchées

Vivre avec une maladie rare

ProRaris, l’organisation faîtière qui défend les personnes atteintes

de maladies rares en Suisse, fête ses 10 ans cette année.

(15)

c) Die medizinischen Aspekte mit der allseits und sattsam bekannten, nicht messbaren und nicht dokumentierbaren Grauzone menschlichen Leidens.

Eine einigermassen gerechte Gewichtung der gesamten, menschlichen Leidenssitua- tion des Patienten wird von den Juristen nicht verstanden und/oder akzeptiert. Dies führt zu einer unbefriedigenden und undankbaren Situation für die Gutachter, weshalb u.a.

deren Rekrutierung ungenügend ist.

Der Kernpunkt jedes Gutachtens sollte die ganzheitliche Erfassung des Patienten sein, wie Kollege Adler richtig schreibt, und damit die Respektierung seiner Würde.

Dr. med. André Thurneysen, Avenches

Dank an Kollege Mégroz

Brief zu: Mégroz R. Eisentherapie: Es geht um Grundsätzliches in unserer Wissenschaft. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(12):420.

Vielen Dank an Kollege Mégroz für seine re- lativierenden und notwendigen Differenzie- rungen zu den Eisen-Phobikern. Die genannte

«Verlogenheit» gewisser Studien kann huma- ner und etwas sanfter auch als «Irrtum/Feh- ler/Bias» benannt werden. Sie führen ja einige Studienbeispiele an, die tatsächlich zu den- ken geben sollten. Gerne mache ich aber einen sehr deutlichen Unterschied zwischen einem echten Materialmangel (hier der Mikronähr- stoffmangel an Eisen) für das grundsätzliche Funktionieren eines Körpers und höhermole- kularer/spezifischerer Materialien wie eben Antibiotika, Impfen, Antidepressiva, um bei Ihren Beispielen zu bleiben. Vergleichsweise bei einem Hausbau wäre dem Eisenmangel das Fehlen von Fensterscheiben zuzuschreiben, während dann im Bewohnen danach vielleicht die Heizung ein paar Tage ausfällt, was den Me- dikamentengebrauch versinnbildlicht. Wenn aber Fensterscheiben da sind (= genug Eisen), muss ich auch insgesamt weniger heizen. Nach weit über tausend behandelten Eisenmangel- Frauen darf ich auf eine wertvolle, eigene Er- fahrung zurückgreifen, die man gelnde oder fehlerhafte Studien gar nicht braucht. Die be- obachteten, durchschlagend multi plen Symp-

tomverbesserungen der betroffenen Frauen in über 80% brauchen ebenfalls keine Studien, sondern nur unvoreingenommene, neugierige Beobachtung/Beachtung ohne Vorurteile.

Wenn die WHO (eine dieser Eisen-Phobiker und wie wir wissen auch nicht unfehlbar …) von den Frauen fordert, dass es ihnen ab einem Fer- ritinwert von 16 Nanogramm/ml gefälligst wohl zu sein habe (= Symptom freiheit), dann ist das grober und grotesker Machtmissbrauch und eine schallende Dauer-Ohrfeige an alle Frauen, die so dankbar von dieser überlebens- notwendigen Grundver sorgung zu Recht profi- tieren konnten. Wieso erwächst einer solch fast bei spiellosen medizinischen Win-win-Situa- tion (ja, auch die Krankenkassen profitieren von weniger Spezialistenbesuchen der geplag- ten Frauen) eine derart abartige Opposition?

Weil vielleicht die ganze Gesellschaft noch kränker ist als die Eisenmangel-Frauen?

Ich habe im Übrigen in den letzten 6 Jahren keinen Vergünstigungs-Rappen von Vifor an- gefordert oder bekommen, nicht mal einen Kugelschreiber, habe mich also von Vifor nicht kaufen lassen, wie Sie fälschlicherweise vermuten. Wenn Sie nach tausend erfolgrei- chen Therapien so viele Heilerfolge sehen durften, läuft auch der Vorwurf des autisti- schen Denkens völlig ins Leere, das hat garan- tiert nichts mehr mit Placebo zu tun.

Dr. med. Peter Meyer, Uitikon-Waldegg

COURRIER / COMMUNICATIONS 538

Communications

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide via un formulaire disponible sur notre site internet:

www.bullmed.ch/publier/remettreun-courrier- des-lecteurs-remettre/

Votre courrier pourra ainsi être traité et publié rapi- dement. Nous nous réjouissons de vous lire!

Examen de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en pharmacologie et toxicologie clinique

Lieu

Examen écrit: Berne

Examen oral: Le lieu et la date précise de la partie orale de l’examen seront communi- qués aux candidats à temps.

Date

Examen écrit: le jeudi 29 octobre 2020 Examen oral:

fin novembre ou début décembre 2020 Délai d’inscription: le 1er juillet 2020

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Formation postgraduée → Titres de spécia- liste et formations approfondies → Pharma- cologie et toxicologie clinique

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Communication importante | Avril 2020

En concertation avec Swissmedic, Gedeon Richter (Suisse) SA souhaite vous informer des faits suivants:

Esmya

®

(5 mg d’ulipristal acétate)

Risque de lésion hépatique: Esmya

®

(comprimés de 5 mg d’ulipristal acétate) ne doit temporairement pas être utilisé pendant la procédure d’évaluation du risque actuellement en cours.

Résumé

En raison du rapport d’un cas supplémentaire de lésion hépatique grave suivie d’une transplantation hépatique après un traitement par  Esmya®, une nouvelle évaluation du rapport bénéfice-risque d’Esmya® pour le traitement des myomes symptomatiques est en cours. Les mesures suivantes s’appliquent jusqu’à la fin de l’exa- men, avec effet immédiat:

Esmya® est retiré du marché pendant la procédure d’évalua- tion du risque actuellement en cours et ce, dès à présent.

Esmya® ne doit être initié chez aucune nouvelle patiente.

Chez les patientes déjà sous traitement par Esmya®, le trai- tement doit être interrompu.

Des tests de la fonction hépatique doivent être effectués dans les 2 à 4 semaines suivant la fin du traitement.

Il faut informer les patientes qu’elles doivent immédiate- ment signaler les éventuels signes et symptômes de lésion hépatique (nausées, vomissements, douleurs sous le re- bord costal droit, anorexie, asthénie, jaunisse), ces derniers pouvant également survenir après la fin du traitement.

Contexte

En Suisse, Esmya® est jusqu’à présent indiqué chez les femmes adultes en âge de procréer

• pour un cycle de traitement temporaire, de 3 mois, des symp- tômes liés aux fibromes utérins (uterus myomatosus), dans l’at- tente d’un traitement définitif du myome (c.-à-d. une intervention chirurgicale appropriée);

• pour le traitement intermittent des symptômes modérés à sé- vères liés aux fibromes utérins chez les patientes pour lesquelles un traitement chirurgical ne peut pas être envisagé, limité à 4 cy- cles de traitement de 3 mois.

Chez les patientes pour lesquelles un traitement curatif n’est pas envisageable, Esmya® peut aussi être utilisé en traitement inter- mittent à long terme. Il n’existe cependant pas de données sur la sécurité et l’efficacité de plus de 4 cycles de traitement d’une durée de 3 mois chacun.

Contexte des préoccupations liées à la sécurité À la suite des rapports faisant état, sous traitement par Esmya®, de lésions hépatiques graves, dont quatre ont nécessité une transplan- tation hépatique pour être traitées, Swissmedic a demandé de nou- velles mesures de réduction des risques en août 2018. Depuis lors, l’utilisation d’Esmya® a été limitée et des contrôles réguliers des va- leurs hépatiques ont dû être effectués.

L’apparition d’un cas supplémentaire de lésion hépatique grave suivie d’une transplantation hépatique dans l’UE a poussé l’EMA à initier un nouvel examen du rapport bénéfice-risque d’Esmya® en mars 2020. En raison de la gravité de l’événement, qui s’est pro- duit malgré le respect des mesures de réduction des risques appli- cables, il a été considéré nécessaire de suspendre temporairement l’utilisation d’Esmya® jusqu’à ce qu’une évaluation approfondie des données disponibles, au niveau national et dans l’UE, soit terminée.

L’ulipristal acétate est également autorisé sous forme de dose unique pour la contraception d’urgence. La procédure d’évaluation du risque ne concerne pas l’utilisation de l’ulipristal acétate en tant que contraceptif d’urgence (EllaOne®) et il n’existe actuellement aucune préoccupation concernant des lésions hépatiques pour ce médicament lors d’une utilisation unique.

Gedeon Richter (Suisse) SA informera des mesures finales une fois l’examen terminé.

Annonce d’effets indésirables

Pour le signalement de tout effet indésirable (EI), Swissmedic recommande aux personnes concernées d’utiliser l’outil de décla- ration d’effets indésirables développé à cet effet. L’utilisation de l’Electronic Vigilance System (ElViS) permet de faire la déclaration des EI. Toutes les informations nécessaires sont disponibles sous www.swissmedic.ch → Surveillance du marché → Pharmacovigi- lance.

Contact

En cas de questions ou si vous avez besoin d’informations supplé- mentaires, veuillez contacter le département médical de Gedeon Richter (Suisse) SA (tél. 041 747 21 91).

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Die Coronakrise

aus hausärztlicher Sicht

Xaver Hubera, Leo Kilianb

a Dr. med., Facharzt für Chirurgie und Allgemeine Innere Medizin;

b Dipl. Arzt, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Schwerpunkt Geriatrie, Hausarztpraxis Birsfelden

Aus gegebenem Anlass möchten wir, stellvertretend für viele Kollegen und Kolle- ginnen, die täglich Hausarztmedizin betreiben, unsere – hausärztliche – Sicht auf die Coronakrise darlegen. Um unseren Gesamteindruck vorwegzunehmen: Es wurde ohne uns geplant.

Die Fehleinschätzung

Als im Januar erste Meldungen kamen, schenkten viele in der Ärzteschaft dem Ausbruch der Corona-Epidemie in China wenig Beachtung. Bei einigen reaktivierte sich eine Erinnerungsspur von SARS und MERS, deren Versanden im eigenen Bewusstsein das entscheidende Residuum war. Beide Epidemien gelangten nicht bis in die heile Schweiz. Nun, das Skript war vorgespurt:

China, das ist weit weg, und das Problem war noch genau so weit weg, als über erste Todesfälle berichtet wurde. Erstmals wurden wir hellhörig, als die Zahlen aus China eine rasche Verbreitung anzeigten.

Im öffentlichen Diskurs schlich sich währenddessen der Gedanke ein, die Sterblichkeit werde überschätzt und es handle sich um eine etwas heftigere Influenza.

Es wurde über die wahre Inzidenz diskutiert [1], und man tröstete sich mit dem Gedanken, dass die meisten dann doch überleben würden. Gerade auch in deut- schen Medien wurde lange ein abwiegelnder Tonfall ge-

pflegt. So schrieb der SPIEGEL noch am 28.1.2020 in eine r Überschrift: «Die Grippe tötet hier Tausende, das Corona virus bislang niemanden» [2]. Spätestens als An- fang Februar das eindrückliche Video aus einem Spital in Wuhan kursierte, mussten die Alarmglocken schril- len. Was uns erst langsam zu dämmern begann: Egal, ob die Mortalität jetzt 2 oder 0,7% beträgt, wenn Zehn- tausende erkranken, gibt es trotzdem in kurzer Zeit sehr viele Tote: zu viele für jedes Gesundheitssystem.

Aber aus Bern klang es Mitte Februar ganz anders: Wir haben die Situation im Griff, wir sind bestens vorberei-

tet, wir haben das neue Pandemiegesetz. Wir Hausärzte sassen beim Pausenkaffee und diskutierten die Bedeu- tung der Coronawelle, die sich aufzubauen begann.

Noch Mitte Februar waren wir uns nicht bewusst, wel- ches Ausmass diese bei uns annehmen würde.

Hamsterkäufe und deren Auswirkung auf die Versorgung der Arztpraxen

Wir verliessen uns auf das BAG – und dummerweise auf unsere Hauslieferanten für Schutzmaterialien (Masken, Desinfektionsmittel). Als das Hamstern los- ging, war es zu spät. Die meisten Hausarztpraxen funk- tionieren wie jeder moderne Betrieb: gestützt auf punktgenaue «on time»-Lieferungen der meisten Ma- terialien – eine Vorratshaltung existiert schon aus öko- nomischen Gründen nicht. Aus unseren Gesprächen mit Kollegen und Kolleginnen schliessen wir, dass die meisten pro Arzt vielleicht eine bis vier Flaschen Des- infektionsmittel und einige wenige Masken in der Pra- xis auf Lager haben. Spezifische Schutzkleidung hat niemand. In dieser Angelegenheit beim kantonsärzt- lichen Dienst hilfesuchend, wurde uns und anderen dann indirekt vorgeworfen, dass wir die Empfehlun- gen des BAG aus dem Jahr 2018 nicht gelesen hätten [3].

In der Tat: Dieses Dokument ist uns beiden jungen Hausärzten in den ersten beiden Betriebsjahren nicht unter die Augen gekommen. Leider ist es auch den Konstrukteuren des Zertifizierungsprozesses, den wir mit unserer Praxis durchlaufen haben, entgangen, dass es Wichtigeres gäbe, als dass die Ansage des Tele- fonbeantworters unbedingt auf Hochsprache daher- kommt. Und es bleibt die Frage, weshalb solche Infor- mationen nicht im Rahmen der Ausstellung einer Praxisbewilligung in einer Art «Startermappe» über- geben werden.

Es schlich sich der Gedanke ein, die Sterblich- keit werde überschätzt und es handle sich um eine etwas heftigere Influenza.

TRIBUNE Covid-19 546

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Der Umstand, dass die Bestände von uns ambulant tä- tigen Ärzten und Ärztinnen marginal sind, zeigt, wie gross die Differenz zwischen einem Plan und dessen Umsetzung sein kann. Der Plan sieht folgende Zahlen vor: 336 Hygienemasken und 2500 Untersuchungs- handschuhe pro Person mit Kontakt zu Patientinnen und Patienten. Das macht für eine Praxis mit zwei Ärz- ten und vier Mitarbeiterinnen die sagenhafte Zahl von 2016 Masken (sinnvollerweise FFP-2-Masken) und 15 000 Handschuhen. Wenn wir so weiter rechnen, schätzen wir den Verbrauch an Desinfektionslösung auf ein bis zwei Liter pro Woche, macht auf 12 Wochen bis zu 24 Litern Desinfektionslösung. Dieses ist nota- bene in den Empfehlungen des BAG nicht einmal auf- geführt, da der Bund davon ausgeht, dass die inländi- sche Produktion schnell angepasst und die Mittel prioritär an medizinische Institutionen abgegeben werden können [3]. Glücklicherweise beliefert uns im allgegenwärtigen Lieferengpass mittlerweile der Weinhändler unseres Vertrauens.

Im Verbund mit den offiziellen Empfehlungen zur Lagerhaltung bedeutet dies, dass wir ein zwei bis drei Kubikmeter messendes Warenlager im Wert eines tie- feren vierstelligen Betrages für unsere Praxis anlegen und regelmässig erneuern müssten. Selbst wenn wir die Empfehlungen gekannt hätten, hätten wir niemals ein solches Warenlager angelegen können. Diese Pla- nung war, ist und wird immer nur eines sein: Makula- tur. Das hätte man, wenn man Hausärztinnen und Hausärzte und auch alle anderen praktizierenden Kol- leginnen und Kollegen gefragt hätte, wissen können.

Die einfachste Lösung wäre gewesen: Lagerhaltung mit einem spezifisch für die ambulant tätige Ärzteschaft definierten Anteil, organisiert vom Staat, bezahlt aus der vollen Staatskasse und vor allem eines: kontrolliert.

Kommunikation: von überlasteten Hotlines und anderem

Als der Ernst der Lage klar wurde, schwoll der Kampa- gnenwahn an, die Liveticker wurden immer schneller, und das Zahlenkarussell begann sich zu drehen. Das BAG gab eine erste Falldefinition heraus, wer zu testen sei. Die Hürden schienen uns prohibitiv hoch: Sym- ptome gepaart mit einer geographischen Herkunfts- definition. Wenn man den Kreis der Verdächtigen stark einengt, findet man nichts, so kam es uns damals vor.

Als dann im Tessin der erste Patient positiv getestet wurde, versuchten wir von der zuständigen Kan- tonsärztin eine neue Falldefinition zu erhalten. Denn was in Chiasso ist, ist in zwei Tagen in Basel: Fehlan- zeige. Es folgten seitenweise Vorschriften, wie jemand, der positiv getestet worden wäre, und jene, die Kontakt

gehabt hätten, zu isolieren seien und so weiter. Es wurde und wird abgeraten, mit Symptomen einer In- fektion des Respirationstraktes zum Hausarzt zu ge- hen. Es wurde uns signalisiert: Hände weg vom Test, die Indikation sei mit der Kantonsärztin respektive dem Kantonsarzt zu besprechen. Natürlich erwies es sich so als schwierig, eine symptomatische Patientin zum Ab- strich zuzuweisen. Denn bereits am 26.2.2020 war die zuständige Notfallstation nicht mehr telefonisch zu errei chen, und es war kaum mehr möglich, zeitnahe Feedbacks vom Kantonsarztamt zu erhalten. Telefoni- sche Eigen-(!)Recherchen bei den ersten Abgestriche- nen ergaben dann, dass es etwa zwei Tage dauern kann, bis der Bescheid kommt. Dass wir als Zuweiser den Be- fund nicht bekommen, ist eine Frechheit. Denn die Betroff enen stellen ihre Fragen danach nämlich uns.

Mit der Überlastung der BAG-Hotline haben nun auch die Telefonberatungen zugenommen, deren Hauptlast unsere Mitarbeiterinnen seither tragen. Die Falldefini- tionen verwickelten uns zunehmend in zeitraubende Rabu listik, ob ein Patient nun für einen Abstrich quali- fiziert oder nicht. Wir waren schon früh überzeugt, dass die Falldefinitionen nicht helfen können, das wahre Ausmass der Problematik frühzeitig zu erkennen. So- wohl von Seiten des BAG als auch der Kantonsärzte kris- tallisierte sich heraus, dass man die Hausarztmedizin eigentlich ganz umschiffen wollte und die ganze Krisen- abwicklung über Zentren der grossen Spitäler geplant hatte. Wahrscheinlich, um uns zu schützen.

Zwar haben wir einerseits zentral definierte Meldekri- terien, andererseits beobachteten wir unterschiedli- che Abläufe für das Vorgehen bis zum Abstrich. Unsere Praxis ist sehr nahe der Kantonsgrenze gelegen, so dass wir Patienten aus beiden Kantonen betreuen. Wir mussten uns selbst darum kümmern, in den E-Mail- Verteiler der städtischen Kollegen aufgenommen zu werden, um zu erfahren, wo und wie die städtischen Patienten abgeklärt werden sollten.

Der Nicht-Auftrag

Sprechen wir doch vom Nicht-Auftrag: Die Hausarzt- medizin ist ganz nah bei den Leuten, die Wege sind kurz, zu uns kommen viele immer noch zuerst. Wir sind jetzt schon die Ersatzhotline für die verschiede- nen, zentral organisierten Hotlines. Wir hätten ein paar tausend Abstriche ohne hastig hochgezogene Pro- visorien innert drei Tagen dezentral hinbekommen,

Das Konzept, die Hausarztmedizin vor den Trägern der Seuche zu verschonen, ist realitätsfern.

TRIBUNE Covid-19 547

(19)

und das wohl ohne dass ein höheres Risiko bestanden hätte, dass sich das Virus über die Arztpraxen übermäs sig verbreitet. Es ist ohnehin nicht nachvoll- ziehbar, warum zu Beginn ein symptomatischer Ver- dachtsfalls für einen Abstrich ins Zentrum verbracht werden soll, denn der Verdachtsfall ergibt sich zu oft erst durch die persönliche, ärztliche Anamnese.

Kein anderer Zweig des Gesundheitssystems ist in der Lage, tausende von Proben innert Tagen zu nehmen, weder die grossen Spitäler noch ein Seuchenbüssli (denn das war bereits 2 Tage nach seiner Etablierung am 11.3.2020 im Kanton Baselland überlastet). Man hätte es einfach vorher planen müssen: pro Region/

Stadt/Dorf eine Praxis, die baulich geeignet ist, mit Material ausstatten, und los geht’s.

Seit Erstverfassung dieses Artikels haben wir realisiert, dass bezüglich der Planung mit den Hausärzten grosse kantonale Unterschiede bestehen müssen. Die kompli- zierten, kantonalen und zentralistischen sowie zum Teil widersprüchlichen Ansagen haben zu Beginn nicht geholfen, rasch Klarheit zu schaffen. Aber eben:

Man hat ohne uns geplant.

Problematische Ratschläge

Bleiben Sie bei Husten und Fieber zu Hause! Gehen Sie nicht zum Arzt! Dieser Rat konnte schon Anfang März ins Auge gehen. Inzwischen dürfen wir nach der neus- ten Verordnung des Bundesrates nur noch Notfälle in der Praxis sehen [4]. Dies reduziert den Praxisbetrieb mehrheitlich auf Telefonkonsultationen. Jedoch kön- nen die am Telefon milde geschilderten Symptome der Patientinnen und Patienten in Wahrheit relevanter sein, hier fehlt das klinische Bild für eine adäquate Be- urteilung. Diejenigen, die durch die Verordnung pri- mär geschützt werden sollten, die Risikopatientinnen und -patienten, sind nun gleichzeitig von einer Unter- versorgung bedroht, wenn der momentane Zustand länger andauert. Das Konzept, die Hausarztmedizin von den Trägern der Seuche zu verschonen, ist zudem realitätsfern. Denn auch die wenigen anderweitigen Notfälle in der Praxis husten dem Arzt dann doch spontan ins Gesicht.

Und jetzt? Je länger der sogenannte Shutdown anhält, desto mehr Patientinnen und Patienten mit Bagatel- len drängen am Telefon auf eine Konsultation in der Praxis. Psychisch vulnerable Personen zeigen bereits eine Zunahme von Angst- und Depressionssympto- men. Die Betreuung der chronisch Kranken wird auf- geschoben. Elektive Eingriffe sind abgesagt, das heisst im Einzelfall, dass Patientinnen und Patienten auf unbestimmte Zeit weiter leiden müssen. Ambulante Therapien (z.B. Physiotherapien) sind auch für schwer

betroffene Pa tientinnen und Patienten kaum noch zu organi sieren.

Bezüglich der aktuellen Diskussion über die Hand- habung der Corona-Abstriche beobachten wir in der Praxis, dass ein positives Abstrichresultat eine spür- bare Verbesserung der Compliance bezüglich der Qua- rantänevorschriften bewirkt. Demgegenüber zeigen ungetestete, vor allem junge Personen hierfür weniger Verständnis.

Auf anderer Ebene ist anzumerken, dass auch für uns Hausärzte und Hausärztinnen die Umsatzeinbussen in der aktuellen Situation substantiell sind und, würden sie andauern, die Grundversorgung langfristig gefähr- den können.

Die aktuelle Situation ist uns eine Lehre

Erstens: Materialien gehen ohne eine gesicherte Zulie- ferkette schnell zur Neige, und von offizieller Seite darf man offenbar keine brauchbare/zeitnahe Unterstützung erwarten. Sollte sich dies in Zukunft nicht glaubhaft än- dern, werden wir eigene Vorräte in praktikablem Mass anschaffen müssen, auch wenn wir diese selbst bezahlen und bei Nichtgebrauch wieder entsorgen müssen.

Zweitens braucht es eine bundesweite Planung, die die Hausarztpraxen explizit einbezieht und nicht aus- schliesst.

Drittens braucht es gesicherte und vorher definierte Kommunikationswege zwischen allen beiteiligten Stellen.

Viertens, und dies ist eine persönliche Meinung, wäre es wahrscheinlich klüger, diese Aufgaben würden, wie übrigens auch die Spitalplanung, in Gesundheitsregio- nen geregelt.

So oder so, es bleibt zu hoffen, dass Covid-19 die Schweiz weniger hart trifft, als es zu befürchten ist. Bei allem Negativen bleibt die Chance, nach der Krise grundlegende Abläufe unseres Systems zu hinterfra- gen und kritisch zu bewerten, vielleicht zur Abwechs- lung unter spürbarem Einbezug derer, die davon be- troffen sind.

Wir wünschen allen Kolleginnen und Kollegen viel Kraft für die kommende Zeit.

Literatur

1 Battegay M, Kuehl R, Tschudin-Sutter S, Hirsch HH, Widmer AF, Neher RA. 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV): estimating the case fatality rate – a word of caution. Swiss Med Wkly.

2020;150:w20203

2 Weber N. Die Grippe tötet hier Tausende, das Coronavirus bislang niemanden. spiegel.de → Wissenschaft → Medizin

3 Bundesamt für Gesundheit. Influenza-Pandemieplan Schweiz 2018. bag.admin.ch → Publikationen → Broschüren

4 818.101.24. Verordnung 2 über Massnahmen zur Bekämpfung des Coronavirus (COVID-19). admin.ch → Bundesrecht → Landesrecht Hausarztpraxis Birsfelden

Hauptstrasse 35 CH-4127 Birsfelden hausarztpraxis.

birsfelden[at]hin.ch Tel. 061 319 91 91/90 Fax 061 319 91 94

TRIBUNE Covid-19 548

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Articles actuels sur le Covid-19

Matthias Scholer

Rédacteur en chef du BMS

Nous ne sommes pas en mesure de publier des informations actuelles sur le thème du coronavirus/Covid-19 dans le Bulletin des médecins suisses. Nous vous rendons ce- pendant attentifs aux publications dans le Swiss Medical Weekly (SMW). En tant que revue en ligne, le SMW peut mieux réagir à l’actualité et a déjà publié plusieurs ex- cellents arti cles de différents experts et expertes suisses. Vous trouverez ci-des- sous une sélection d’articles datant du 27 mars 2020. La liste exhaustive et conti- nuellement mise à jour est disponible sous www.smw.ch/covid-19.

mscholer[at]emh.ch

Good rules for ICU admission allow a fair allocation of resources, even in a pandemic

Suter Peter M.

University of Geneva, Switzerland; Senior editor Swiss Medical Weekly and former president, European Society of Intensive Care Medicine

A set of guidelines concerning ethical, medical and social as- pects of triage decisions, as well as of other related problems of the Covid-19 pandemic: In all cases, decisions must be based on sound, transparent and understandable rules.

(DOI: https://doi.org/10.4414/smw.2020.20230)

Covid-19 epidemic in Switzerland:

on the importance of testing, contact tracing and isolation

Salathé Marcela, Althaus Christian L.b, Neher Richardc, Stringhini Silviad, Hodcroft Emmac, Fellay Jacquese, Zwahlen Marcelb, Senti Gabrielaf, Battegay Manuelg, Wilder-Smith Anne liesh, Eckerle Isabellai, Egger Matthiasb, Low Nicolab

a EPFL, Switzerland; b University of Bern, Switzerland; c University of Basel, Switzerland; d HUG/UNIGE/UNIL, Switzerland; e CHUV/UNIL/

EPFL, Switzerland; f University Hospital Zurich, Switzerland; g Uni- versity Hospital Basel, University of Basel, Switzerland; h London School of Hygiene and Tropical Medicine, London, UK; i HCUGE, Switzerland

A liberal approach to testing for SARS-CoV-2 in Switzerland is needed as part of the package of control measures.

(DOI: https://doi.org/10.4414/smw.2020.20225)

Recommendations for the admission of patients with Covid-19 to intensive care and intermediate care units (ICUs and IMCUs)

Swiss Society of Intensive Care Medicine

The Swiss Society of Intensive Care Medicine (SSIM) has elabo- rated detailed and coherent guidelines defining the criteria for admission to the ICU in situations of bed shortage.

(DOI: https://doi.org/10.4414/smw.2020.20227)

Covid-19 pandemic: triage for intensive- care treatment under resource scarcity

Swiss Academy of Medical Sciences

If insufficient resources are available, rationing decisions will be- come necessary, placing considerable burdens on medical staff.

This makes it all the more important that uniform criteria for ICU admission and continued occupancy should be applied through- out Switzerland.

(DOI: https://doi.org/10.4414/smw.2020.20229)

Covid-19: decision making and palliative care

Borasio Gian Domenicoa, Gamondi Claudiab, Obrist Monikac, Jox Ralfd

a Palliative and Supportive Care Service, Lausanne University Hos- pital and University of Lausanne; b Palliative and Supportive Care Clinic, IOSI-EOC, Bellinzona; c President, palliative ch, Bern; d Chair of Geriatric Palliative Care, Lausanne University Hospital and Uni- versity of Lausanne

Due to the current development around the Covid-19 pandemic, palliative ch has created a Task Force to provide recommenda- tions for health professionals on the treatment of palliative care patients in the various settings – inpatient and outpatient.

(DOI: https://doi.org/10.4414/smw.2020.20233)

Covid-19 pandemic: palliative care for elderly and frail patients at home and in residential and nursing homes

Kunz Rolanda, Minder Markusb

a Geriatrics and Palliative Medicine, Stadtspital Waid und Triemli, Zurich, Switzerland, FGPG Board member; b Geriatrics and Pallia- tive Medicine, Spital Affoltern am Albis, Switzerland

The current pandemic and the publication of the SAMS Guide- lines “Covid-19 pandemic: triage for intensive-care treatment un- der resource scarcity” have prompted the Association for Geria- tric Palliative Medicine to prepare these recommendations for practice.

(DOI: https://doi.org/10.4414/smw.2020.20235)

TRIBUNE Covid-19 549

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