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Stop the anticholinergic bashing ! Stop à ‘‘l’anticholinergic bashing’’ !

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Academic year: 2022

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Progrèsenurologie(2019)29,525—528

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ÉDITORIAL

Stop à ‘‘l’anticholinergic bashing’’ !

Stop the anticholinergic bashing !

Noussuivonstousl’actualité.Etnousnousoccuponstousdepatientsavechyperactivité vésicale.Nousavonstousapprislesbons‘‘usetcoutumes’’enmatièredethérapeutique ettout autant tous assimilé lesbonnes règles (dicta ?)de ‘‘l’E.B.M.’’(Evidence Based Medicine).Etnous devenonsainsifrileux, voirepeureux,pour prescrirenosbonsvieux anticholinergiquesquandundenospatients,notammentâgé,seplaintd’urgencesmic- tionnelles(pournepasutiliserletermebarbare,vrainéologismeettoutautantanglicisme, d’urgenturie),defuitessurimpériosité,depollakiurie,denycturie..

Avons-nous des raisons objectives, fondées sur la science.. ou sur l’expérience, pour éviter àtout prix tout traitement anti-muscarinique? Devons-nous adhérer à cet

‘‘anticholinergicbashing’’quifaitdésormaisflorèsdanslalittératureinternationale? Passûr..

Depuisdesannées,nombredemédicationssontprescritesenconnaissantleurpossibi- litéd’effetssecondaires,parfoismêmegraves.Nousprévenonslespatients,discutonsavec euxdelabalancebénéfice-risque,noustentonsdessolutionsalternativesd’ailleurselles nonplusnondépourvuesd’effetssecondaires.C’estlecaspourdenombreuxtraitements cardio-vasculaires,neurologiques,pulmonaires,anti-infectieuxetenfaitaucunedesspé- cialitésmédicalesn’estréellement épargnéeparcetteréalité:ilestbienexceptionnel qu’unmédicamentsoitd’unetotaleinnocuité,l’épaisseurduVidalenfaitfoi.

Ce problèmeestsansdoutemoinsquestionnablepour lesthérapeutiquesoùilexiste uneproblématiquevitaleoupourlemoins,grave(coronaropathie,emboliepulmonaire, méningite,infectionssystémiques,comitialité),oucellesprescritespourtenterd’enrayer l’évolutiond’unemaladiechroniqueinvalidante(cancer,maladiessystémiques,sclérose enplaques,polyarthriterhumatoïde,..).Seulespeut êtrequelquesendocrinopathiesoù lasubstancethérapeutiqueserapprochentdu‘‘naturel’’avecdessubstitutshormonaux permettant de restaurer l’homéostasiedu système, pourraient échapper à ces risques encore que quelquesscandalesrécents (Lévothyrox) semblent démontrerqu’en réalité aucunethérapeutique nesoitréellement àl’abrid’une réactiondélétère (attendue ou non).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2019.06.007

1166-7087/©2019ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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526 Éditorial Pourquoi en serait-il autrement pour les anticholiner-

giques ? Nous connaissons tous leurs effets atropiniques systémiquesfréquents(sécheressedelabouche,constipa- tion, flou visuel) et les troubles cognitifs qu’ils peuvent induirechezlapersonneâgée.

Commenousconnaissonstouslasomnolenceinduitepar les drogues neurotropes, les saignements des anticoagu- lants,lestendinitesdesantibiotiques,lesredoutableschocs anaphylactiquesdusàl’aspirine,etleseffetsperverssurles prisesmédicamenteusesdupamplemousse..

Plusprèsdenotrespécialité,etau-delàdel’anecdotique etréversibleéjaculationrétrograde,leseffetssecondaires àtyped’hypotensionorthostatiquedesalpha-bloquants,ne nousempêchentpasdelesprescrirechezlapersonneâgée carnoussavonsqu’ilspeuventaméliorerleconfort,lanyc- turie,éviterlesleversnocturnesetdonclerisquedechutes danscettepopulation.

Avons-nousdoncdebonnesraisonspourneplusprescrire d’anticholinergiques?

Qui n’a jamais entendu, y compris de nos pairs, y compris de nous-même, au cours de la présentation en congrès (voire mieux en ‘‘symposium de l’industrie’’) de donnéesrapportantlesrésultatsd’étudesrandomisées,en double aveugle, contre placebo d’un médicament agis- santsurl’hyperactivitévésicale, cecommentaireamusé:

‘‘J’aimeraiêtredanslegroupe placebo !Cemachinn’est guère plus efficace et en plus il a plein d’effets secon- daires!’’.

Onestparfoismêmeà50/50d’efficacité,parfoismême obligé de jongler avec les Chi2 ou de remettre en avant quelques paramètres de jugement pas forcément clini- quement pertinents (quelle est la signification clinique d’une augmentation ‘‘statistiquementtrès significativevs placebo (p<0,01) de 23,478523ml de la capacité cysto- manométrique’’ au cours d’une hyperactivité vésicale ?).

Etpourtant, cliniquement‘‘c¸amarche!’’.On le constate touslesjoursetcedansplusieurstypesdepopulation,les hommes,lesfemmes,lesneurologiques..Etc’estbienpour celaquel’oncontinueàprescrirelesAch.

Lespatientsdesessaiscliniquessont-ilsalorsdifférents delavraievie?Sansnuldoute:ilssonttriés,sélectionnés, neserait-cequepouraccepterl’idéed’entrerdansunessai clinique.Ils’agitainsileplus souventdepatientslesplus sévères, en échec d’autres thérapeutiques (etcela n’est peut-êtrepasunhasardentermesdegénétique,deméca- nismesphysiopathologiquesexactsetdepsychisme).Enfait, cette dualité entre la réalité quotidienne d’efficacité et de tolérance des Ach, et les habituels mauvais résultats desessaiscliniques,estprobablementlefait,danslapra- tique cliniquequotidienne, d’une sélection consciente ou inconsciente,réfléchieouinnée,despatientschezquinous préjugeonsque cetteclassepharmacologiqueale plusde chancesd’êtreefficace.

En effet, l’HAV n’est pas une et indivisible [1].

Nous connaissons des HAV très ‘‘sensorielles’’ (avec hypersensibilité aux stimuli tels que l’audition d’eau ruisselante,lecontactaveclefroid),d’autrestrès‘‘psycho- comportementales’’ (syndrome clef-serrure, syndrome du paillasson), d’autres plutôt ‘‘psychogènes’’ (urgences et fuites au stress, aux émotions [orgasme, frayeur, fou- rire]), d’autresenfinbien trop mixtespour être honnêtes (intrication avec des douleurs pelvi-vésicales où il est

alors bien difficile de faire la part entre HAV et syn- drome douloureux pelvien chronique ; intrication avec une incontinence d’effort ou le caractère ‘‘mixte’’ est plus que variable avec des urgenturies d’orthostatisme dont l’origine vésicale est plus que discutable [2]). Dans toutescescirconstances,nous sommesd’embléeréticents à prescrire des Ach car nous subodorons que le méca- nisme de l’HAV n’est pas vésical, car nous avons alors dessolutions alternativesplusfondéessurlaphysiopatho- logie du symptôme à proposer au patient : auto-hypnose médicale, méditation pleine conscience, déconditionne- ment, dopaminergiques, neuro-modulation vagale dans les urgences psycho-comportementales, neuromodulation tibiale ou sacrée dans les urgences psycho-sensorielles, rééducation périnéale, duloxétine dans les urgenturies d’othostatisme...[3].

Ilestclairquel’absencededémembrementphysiopatho- logique,essentiellementparlaclinique,etquiestpourtant nécessaire avantde choisirunesolutionthérapeutiqueou une classe pharmacologique, est l’écueil principal expli- quant les mauvais résultats des Ach quand on considère globalement les ‘‘hyperactivités vésicales’’ sans essayer d’enpréciserleréelsubstratumphysiopathologique.

Maisl’absence d’utilisation ciblée des Ach, et partant leurpauvreefficacité,est-illeseulfacteurdecevéritable

‘‘anticholinergicbashing’’quenousconstatons[4—6]? Non,caràjustetitredesraisonsdesécuritéetdetolé- rancesontmisesenavant.

Des études spécifiques ont en effet mis en évidence lesrisques cardio-vasculairesdes Ach[7].Mais unemême méta-analysesurlepotentielretentissementdesbéta3ago- nistes adrénergiques retrouverait probablement la même chose[8].

D’autres études ont démontré l’effet des Ach sur la cognition notamment chez la personne âgée et en par- ticulier le risque d’apparition d’une maladie d’Alzheimer [9,10]. C’est un vrai questionnement et on en connaît les raisons : poly médication avec charge cholinergique potentiellement élevée chez la personne âgée, rupture delabarrièrehémato-encéphaliqueavecplus grandeper- méabilité pour certains Ach, déficit de la transmission cholinergiquecérébrale,modificationdespossibilitésdefil- trageetd’épurationhépatiqueetrénalechezlapersonne âgée.

MaiscesétudesàchargedeseffetssecondairesdesAch sont néanmoins critiquables. Il s’agit d’études purement observationnelles,lachargecholinergiqueglobalen’estpas rapportée, lesdrogues utiliséesfort différentesenterme d’affinitépourlesdifférentsrécepteursetsousrécepteurs muscariniques, leur pharmacocinétique est différente, la susceptibilité individuelle jamais évoquée, et les vraies étudesrandomisées,surlesquelless’appuientlesautorités desantéetlacommunautéscientifique(EBM)neretrouvent pas,dumoinssurlecourtterme,d’anomaliesspécifiques.

Parailleurs,plusieursétudesontmontréquel’activitéanti- muscarinique sérique n’était pas corrélée avec le déficit cognitif. Enfin, les études sur bases de données adminis- tratives dont sont tirées la large majorité des données suggérantunrisquededéclincognitifliésauxanticholiner- giquesprésentedenombreuxbiaisinhérentsal’utilisation des ‘‘big data’’ qui n’en est pour l’instant qu’a ses débuts.

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Éditorial 527 Le risque néanmoins existe et nous devons évaluer la

charge cholinergique basale de nos patients âgés. Pour autantlesscoressonttropnombreux,tropdisparates,avec des degrés de validation différents, et aucun consensus n’existequantauscorelepluspertinentàutiliser.

La non utilisation des Ach pourrait de plus priver de nombreuses populations des effets bénéfiques de la thérapeutique : lesneurologiques avec lesrisques uroné- phrologiquesbienconnus del’hyperactivité détrusorienne (et dont on sait qu’elle est très accessible aux Ach) ; l’HAVidiopathiquedontl’urgenturieetlesfuitesaltèrentde manièretrèssignificativelaqualitédevieetlaviesociale; lapersonneâgéeounycturie,pollakiurieeturgenturiepar laprécipitationqu’ellecrée,augmententlerisquedechute etdoncdedéstabilisationd’unétatdefragilité avectous lesrisquesinhérentsàcetétatdefait(institutionnalisation, grabatisation,replisursoi,dépression,etc..).

Ainsineplusprescrired’Achpournepascourirlerisque d’unéventueltroublecognitifchezlapersonneâgéepour- raitfairealorscraindrelagrandepossibilitédefracturedu col, de dépression (quielle va être traitée par des séro- toninergiquesqui nesont quandmême pasneutres sur la vigilance,l’attention,lacognition..)?Dilemme..

Àmoinsd’avoirdesalternativescrédiblesauxAch..

Chez la personne âgée, les mesures psycho- comportementalesetdiététiques,larééducationpérinéale, sont bien sur toujours possibles. Ce sont même les trai- tements de ‘‘première ligne’’ proposés par nombre de sociétés savantes [11]. Mais l’efficacité et l’adhérence à ces traitements (voire leur accessibilité) dans cette population est encore plus faible que dans d’autres. La neuromodulationtibialeestuneoptioncrédible[12]carnon invasive,sanseffetsecondaireetefficace.Ilnousmanque quandmêmedesétudes dehautniveaudepreuvedans la populationâgéeetdesétudescomparativesaveclestraite- mentsAch.Deplus,ilexistesouventdescontre-indications (port de pacemaker cardiaque, prothèse métallique des membresinférieurs,troublescutanésdistauxdesmembres inférieurs)oudesfacteurslimitantslaposedesélectrodes (arthrose des membresentravant l’accessibilitéaux pieds pourlamiseenplacedes électrodes,œdèmesimportants desmembresinférieursfréquentsàcetâge,troublesdela sensibilitédistale pénalisant lastimulationdes afférences sensorielles, compréhension et manutentionde l’appareil deneuro-stimulation).

Lesbéta3agonistesadrénergiques(mirabégronetautres) sont aussi une alternative. Leurs éventuels effets cogni- tifs sur le moyen et long terme n’ont cependant jamais été évalués etleur coûtd’utilisation (non remboursés en France) un vrai frein à leur utilisation compte tenu du niveaufinancierde la population âgée. Enfindes interac- tionscardio-vasculairespeuventêtreaussiàcraindreavec cetypedemolécule(HTA..).

Chez le neurologique, les Ach ont été et sont large- mentutiliséspourdéprimerl’hyperactivitédétrusorienne, l’HAV et ses symptômes. Les injections de toxine botu- lique peuvent être discutées comme solution alternative maispourl’instantnesepositionnentqu’entraitementde deuxièmeoutroisièmeligne.Desétudescomplémentaires pourleurutilisationenpremièreintentionrestentàmener.

De plus, les injections de toxine ne sont pas dénuées

d’effetssecondaires[13]etderisque(botulisme,nécessité d’auto-cathétérismes pour palier à la désactivation phar- macologique de la vessie, autosondages qui sont parfois difficilesàréaliser parlespersonnesâgées[14,15]. Enfin, nombredepatientsn’ontpasd’effetoptimadesinjections detoxine puisqu’au décoursdes injections, le traitement Achestpoursuivipouroptimiserlerésultat.

Laneuromodulation sacréepourrait semblerunealter- native très crédible au traitement Ach. En effet, cette technique a pu être démontrée comme efficace et sans grands effets secondaires. De plus, en raison de la fré- quenceassociée chezlapersonneâgée maisaussichezle neurologiqueetdans l’HAVidiopathique,detroubles ano- rectaux(incontinence fécale), l’action non ubiquitairede cettestimulationsurla sphèreurinaire aveclapossibilité d’améliorerparallèlementtransitetincontinencedigestive, pourraitêtre un argumentfortpour laprivilégier comme ressourcethérapeutiquepréférentielle.

Cependant,son évaluationspécifique chezlapersonne âgée démontre certes une efficacité mais inférieure aux résultats habituels. Les raisons sont nombreuses avec la contraintedutraitement(premièresessiondetest,chirur- giesecondaire), lanécessité d’un acte chirurgical(même s’il est local et mini-invasif) et l’altération inhérente à l’âge ou à des pathologies fréquemment retrouvées dans cette population des afférences sensitives (canal dorso-lombairerétréci, arthrose rachidienne,neuropathie périphérique..),véhiculesessentielsdelatransmissionaux centresspinauxetcorticauxdemodulationdelastimulation sacrée.

Resteaussileproblèmeducoûtgénéraldelasanté.Un traitementparanticholinergiqueestmoinscouteuxqu’une neuromodulation sacrée ou qu’une injection de toxine, plus simple à mettreen place, plus simple à suivre, plus simpleàarrêter.Desétudesspécifiquesmériteraientd’être conduites pour comparer sur le plan médico-économique toutescesoptionsthérapeutiquesenparticulierchezlaper- sonneâgée.

Ainsi‘‘l’anticholinergicbashing’’estprobablementtout autant exagéré que l’a été le prosélytisme en faveur du melting-pot HAV permettant une prescription larga manudesAch..D’autresvoixplus nuancées,commencent d’ailleursàsefaireentendre[16,17].

Nous avons été heureux d’avoir été interpelé sur la

‘‘chargecholinergique’’denospatients. Cetyped’alerte est utile pour la prise de conscience, pour la reconsidé- rationparfois de l’instauration ou durenouvellement des traitements Ach notamment chez la personne âgée. Mais pourquoil’urologue,lepelvi-périnéologuedevraientêtreles seulsàpâtirdel’autocensuredelaprescriptiond’Achdans leursstratégiesthérapeutiques:pourquoilecardiologue,le néphrologue,le neurologue, lepsychiatre etendéfinitive le médecin généraliste nepourraient-ils pas reconsidérer d’abordleursordonnances(ce d’autantquepour nousles solutionsalternativesnesontpaspléthore)?AuxUSA,50% delapopulation âgée prends au moinsuntraitement aux propriétésanticholinergiques[18].Ilyadelaplacepourles autresspécialitésquantauxeffortsàfairepourdiminuerla chargecholinergique..

Primum non nocere.. Certes. Mais nos patients, s’ils viennentnousvoir,c’estqu’ilssontgênés,c’estqu’ilsont

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528 Éditorial besoind’unepriseenchargeetquesouvent,ilsréclament

celle-ci.

Ànousdeleurexpliquer,dechoisiraveceux.Aeux et àeuxseuls, dejugerau boutdequelquestempsdecette fameusebalancebénéfices-effetssecondaires.

Enfin,oui ily a des risques.La médecine ou plutôtla sociétélesacceptentdemoinsenmoins.Ànousdeconti- nuerlesétudes pourdisposer desmeilleuressolutions. En attendant, ne privons pas nos patients de solutions effi- caces que sont les prescriptions anticholinergiques, bien souventsupportées(surtoutmisesenbalanceaveclagêne initiale).Anousdebienchoisirlesindications,dejugerdes risquessupplémentaires(chargecholinergique)etdesuivre cespatients.

Déclaration de liens d’intérêts

G.A. Consultant pour Pierre-Fabre, Allergan, Coloplast, Wellspect,Astellas.

X.G.ConsultantpourPierre-Fabre,Allergan,Astellas.

B.P.ConsultantpourBostonScientific,Medtronic,Aller- gan.

C.H.SpeakerFSK.

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G.Amarencoa,∗,X.Gaméb,B.Peyronnetc, C.Hentzena

aSorbonneUniversité,GRC001,GREENGroupede RechercheCliniqueenNeuro-Urologie,AP—HP, hôpitalTenon,75020Paris,France

bDépartementd’Urologie,UniversitédeToulouse, Toulouse,France

cDépartementd’Urologie,UniversitédeRennes, Rennes,France

Auteurcorrespondant.

DisponiblesurInternetle24juillet2019

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