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Position de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française à propos de la Maladie de Lyme (éditorial dans Médecine et Maladies Infectieuses).

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Médecineetmaladiesinfectieuses46(2016)343–345

Éditorial

Position de la Société de pathologie infectieuse de langue franc¸aise à propos de la maladie de Lyme

Lyme disease: The French Infectious Diseases Society’s statement

La maladie de Lyme fait l’objet d’une médiatisation importante.De nombreuxarticleset émissionsderadioetde télévisionontcontribuéàrenforcerunsentimentd’étatd’alerte concernantcettemaladie.L’unedesdemandesprincipalesdes patientsestde bénéficierd’unereconnaissance etd’uneprise enchargeadaptéedeleurinfection.

Leproblème principal de la priseen charge concernedes patients ayant des manifestations chroniques fonctionnelles attribuéesàlamaladiedeLymeouàuneautremaladietrans- mise par piqûre de tiques. Dans ces situations, le diagnostic estsouvent incertain etletraitementanti-infectieux habituel- lement prescrit permet rarement d’obtenir une amélioration significative.

Danscecontexte,etenaccordavecl’avisduHautConseil dela santépublique en date du28 mars 2014,la Sociétéde pathologie infectieuse de languefranc¸aise tient à préciser sa position.

1. LamaladiedeLymeest-ellesous-estiméeenFrance? La fréquence d’une maladie est calculée en fonction des critèresquel’onutilisepourladéfinir.Selonlescritèresdiag- nostiquesutilisés,lafréquencedecettemaladieestvariable.Le nombredepersonnesprésentantunaccidentcérébralvasculaire varieselonquel’onutiliselescannercérébralplutôtquel’IRM cérébralepourétablirlediagnostic.

Demême,lafréquencedelamaladie deLymepeutvarier selonladéfinitionquel’onutilise.

Onnepeutcomparerquelesétudesayantutilisélesmêmes critèresdedéfinition,lesmêmestestsetlamêmefac¸ondecomp- tabiliser les patients. Si l’on utilisela définition validée,qui associelaprésencedesignescliniquesévocateursdelamaladie deLymeetunesérologiepartestElisapositive,nouspouvons comparerlesdonnéesd’unepopulationàl’autre.Ainsi,sil’on appliquelesmêmesoutilsdemesure,lafréquencedelamaladie deLymedanscertainesrégionsfranc¸aises(Alsace,Limousin) estéquivalenteauxdonnéesd’autrespaysàforteendémie[1,2].

Laréférencede2011d’eurosurveillancecitéedansl’OBSfait étatd’uneincidenceallantde1à350/100000habitantsselon

lespays.L’incidenceenFranceestévaluéeà43/100000habi- tantssachantquedanscertainesrégions(Est,Limousin),cette incidence peut atteindre 200/100 000 donc parmi les taux d’incidencelesplusélevésenEuropeetdanslemonde.Dans cesconditions,onnepeutpasparlerdechiffresdiscordantspar rapportsauxautrespayseuropéens.

Sil’onappliqued’autrescritèresdiagnostiqueslafréquence varie.Parexemple,sil’onpartduprincipequelasérologien’est passuffisammentsensible(cequirevientàdirequ’unesérolo- gie négativepeutcorrespondreàlamaladie),alorslenombre de patients pouvantavoirunemaladie deLyme estbienplus élevé.Ilnes’agitcependantpasd’uneaugmentationréellede la fréquence dela maladie mais d’un cumul de cas,certains authentiquesetd’autreshypothétiques.

2. Quellessontlesprioritéspourlapriseenchargedes maladiesvectoriellestransmisesparlestiques?

Établir un diagnostic fiable pour proposer un traitement adapté : notre priorité est de soigner les patients. Notre res- ponsabilitédemédecinetdespécialisteestdetraiterlespatients à partir de données vérifiées. C’estce queles Anglo-saxons appellentl’evidence-basedmedicine(médecinefondéesurdes preuves),moinsàrisqued’erreurquel’experience-basedmedi- cineou,pireencore,l’eminence-basedmedicine,pourlaquelle quelquesleaderscommuniquentleursconvictionsparlesmédias grandpublic,puisqueleurargumentationnepassepasparles revuesscientifiques.

Dans le cadre de la borréliose de Lyme, la démarche s’appuiesur lesconnaissancesacquisespar l’observation des patientschezquiBorreliaapuêtreisolée,c’est-à-direayantun diagnosticdecertitude,cequireprésenteunfaitrareenroutine, carcettebactérieestdifficileàmettreenévidence.Àpartirde l’observation decespatients ayanteuuneborrélioseprouvée, des déductions ont permisde faire progresser notreconnais- sancedelamaladie.Àl’inverselespatientsn’ayantpasdefac¸on certaineuneborréliosedeLymenepeuventpasreprésenterune source d’observation utilepour améliorer nosconnaissances, dufaitdurisqued’erreurquantaudiagnosticinitial.

http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2016.08.001 0399-077X/©2016Publi´eparElsevierMassonSAS.

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Cetteobservationnousaapprisl’ensembledessymptômes quel’onrencontre danslamaladie deLyme.Cessymptômes sontpourcertainsd’entreeuxpeuspécifiques,carilspeuvent êtreconstatésdansdenombreusesautresmaladies,enparticu- lierd’autresmaladiesvectorielles.Toutl’enjeudeladémarche consisteparconséquentàétablirunrapportentredessymptômes rapportésparunpatientetlaprésencedeBorrelia.

Lesmoyensdontnousdisposonspourétablirceliennesont pastousparfaits.Parmicesmoyens,lasérologietientuneplace importante. Elleapour finalitéd’êtreexactepour lamajorité despatients,idéalementsansfauxnégatif(unpatientatteintde maladiedeLymedontletestseraitnégatif)etsansfauxpositif (unpatientquiseraitatteintd’uneautremaladie,maispourquile testdemaladiedeLymereviendraitpositif).Aucunesérologie ne remplit parfaitement ces critères, mais lestests validés et recommandéssontceuxquis’enrapprochentleplus.

3. Quesait-onsurlavaleurdiagnostiquedessérologies? Lasérologie estun moyenindirectde mettre enévidence uneinfection. Lesanticorps ontune spécificitérelative etne permettentpasdedifférencieruneinfectionactived’uneinfec- tionancienneetguérie.Àtitredecomparaison,aucoursdela syphilis,certainsanticorpspeuventpersisteràvie,mêmeaprès guérison(Actréponémiques).Demême,unesérologiedemala- die deLyme positivenedoit pasêtre considérée commeune preuvequelamaladiedeLymeestactive,etquetouslessymp- tômesprésentéspar lepatientsont liésàcette maladie.Pour autantcelanesignifiepasqu’ellenesertàrien.Elleestutilisée commeuneaideaudiagnostic.

L’imprécisionquiluiestreprochéecorrespondàsonmanque desensibilitélorsdelaphaseprimairedelamaladie,quandces anticorpsn’ontpasencoreeuletempsd’apparaîtredanslesang.

Les tests Elisa utilisés en première intention pour le dia- gnosticde laborréliosedeLyme,permettentdedétecter plus de90%despatientsaucoursdesformestardivesdelamaladie.

Cepointaétéclairementdémontré,sousl’égidedel’European CenterforDiseasesControl(ECDC)àpartird’untravailexhaus- tifreprenantl’ensembledesdonnéesdelalittératuremédicale.

Ilen résulteuneexcellentesensibilité, en particulierdans les formes articulaires etcutanées tardives. Pourlesformes neu- rologiques, le test peut être pris en défaut en particulier au coursdesneuroborréliosesprécoces.Danscesformescliniques ilestrecommandéderéaliserlarecherched’anticorpsdansle liquidecérébrospinal(LCS),oùilsapparaissentdefac¸onplus précoce. Lasensibilitéaucours desneuroborréliosestardives estexcellente[3,4].

Parailleurs,lesespècesdeBorreliaquineseraientpasdétec- téesparcestestssonttrèsminoritaires.Cesespècesnepeuvent parconséquentpasêtreàl’origined’unebaissesignificativede lafiabilitédutest.

Les tests Western blot ont comme avantage, par rapport aux tests Elisa, d’être spécifiques, ce qui permet d’éliminer lesfauxpositifsdutestElisa.Enrevanche,leursensibilitéest globalementéquivalenteàcelledutestElisa.Defait,encasde testElisanégatif,laréalisationd’untestWesternBlotn’apporte

rien,etn’estdoncpasrecommandée.Cepointaégalementfait l’objetd’étudesbienconduites.

Enfinl’existenced’espècesdeBorreliamoinsconnues(dif- férentes deB.burgdorferi,B.garinii,B.afzelii)aété utilisée commeargument pourexpliquerlemanquede sensibilitédes techniquesdiagnostiquescommelasérologiequineseraitpas enmesurededétecterlesanticorpsspécifiquesàcesespèces.Or sidenouvellesespècesdeBorreliaontbienétéidentifiéesau cours de lamaladie de Lyme,elles ne sont responsablesque d’une infime minorité des cas de maladies de Lyme micro- biologiquementdocumentées.Àcetitre,elles nepeuventpas êtreconsidéréescommeétantlacausenid’unmanquedefiabi- litédelasérologie,nid’unesous-évaluationsignificativedela fréquencedelamaladie.

Aucunautretestàviséediagnostiquen’amontré,àcejour, desqualitéssupérieures,nienFrance,nidanslesautrespaysdu monde.

D’autrestechniquessontproposées(examendufrottissan- guin[5],PCR,testdestimulationlymphocytaire),maisaucune d’entreellesn’apourl’instantatteintlamêmevaleurdiagnos- tiquequelasérologiecarellesmanquentdespécificité.

Nousnerecommandonsdoncpasl’utilisationdecestests,car ilssontpourvoyeursdefauxdiagnostics,quipeuventinquiéterà tortlespatientsoufaireignorerd’autresmaladiespourlesquelles lestraitementsexistent.Lesconséquencesdesretardsdeprise en charge des patients pour qui un faux diagnostic de Lyme aété portéparces testsnon validéssontparfois désastreuses [6].

Nouspensonsquel’utilisationàpluslargeéchelledecestests nécessiteraitdelapartdeslaboratoiresquilesontmisàdispo- sitionunevalidationscientifiquechezl’homme(certainsdeces testssontutiliséschezlesanimauxenmédecinevétérinaire).

4. Quelstraitementspourquelspatients?

Lespatientsméritentuneécouteattentivedelapartdeleur médecin.Lerejetoul’ignorancedumédecinfaceàladouleur dupatientestinsupportablepoureuxetinacceptablepourtous.

Lestraitementsproposésparl’ensembledessociétéssavantes mondiales reposent sur lesétudes thérapeutiques réalisées et publiéesdanslalittératuremédicalescientifique(référencéesur lesite«PubMed»).

Aucoursdesphasesditesprimaireousecondairedelamala- die,destraitements«courts»de2à3semainesontclairement montréleurcapacitéàguérirlagrandemajoritédespatients.

Pour les patients ayant des troubles chroniques, attribués à la borréliose de Lyme, lesétudes thérapeutiques sont una- nimes : aucune d’elles n’a montré un intérêt àprolonger les traitementsantibiotiques[7].C’est-à-direqu’untraitementnon efficaceaprès2à3semainesneserajamaisplusefficaceaprès plusieurs mois.Dans cesconditions, il ne fautpas prolonger cestraitements,avecdesrisquesd’effetssecondairesquiaug- mententavecl’exposition.

Il estdenotredevoird’aider cespatients. Cependant,leur fairecroirequelamédecines’esttrompéen’estpaslasolution.

Cespatientsneretirerontqu’unbénéficelimitéettransitoire(au mieux) desmultiplessolutionsthérapeutiquesproposées, sile

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diagnosticinitialestfaux.C’estcepointquidevraitêtrel’objet del’ensembledenoseffortsetquidevraitêtretravailléavecles associationsdepatients.

5. Quellesmesuresàmettreenplacepouravancer efficacementdanslaconnaissancedesmaladies vectorielles?

Nousdemandonsquelesconvictionsdesunsoudesautres nesoientpasaffichéescommedespreuvesscientifiques.Tout progrèsdansledomainedelamaladiedeLymeseralebienvenu, etaucunmédecindignedesafonctionnes’opposeraàcequi soulagelespatients:quelenseraitl’intérêt?

NosconnaissancessurlamaladiedeLymedoiventprogresser etplusieurséquipesfranc¸aisestravaillentdanscettedirection.

Ceséquipespublientrégulièrementdansdesrevuesscientifiques internationalesetilestimportantdelesencourageràpoursuivre.

Beaucoupresteàdécouvrir,maislesdoutesnedoiventpaslaisser laplaceàdesthéoriesnon validéesquimettentendangerles patients.

6. Enconclusion

EnéchoauxrecommandationsduHCSP,laSPILFsoutient ets’impliquedans lesprojetsde recherchevisantàidentifier un groupe de patients présentant dessignes cliniquespersis- tantaprèsmorsuredetiqueafinderechercherchezeuxd’autres agentspathogèneséventuellementtransmisparlestiques(autres espècesde Borreliaou infectionspar Bartonella,Anaplasma etc.,)etfairebénéficieràcespatientsdebilansexhaustifsstan- dardiséspourenvisagertouslesdiagnosticsdifférentiels.

LesprojetsOHTICKS(quivientd’obtenirunfinancementde l’ANR)etl’étude d’unecohortedepatients exposésauxmor- suresde tiques(projet présenté au PHRC 2017) permettront derépondreparde«l’evidence-basedmedicine»auxquestions queseposentlespatientsetlesmédecins.Auregarddesdonnées issuesdecesétudes,l’intérêtd’unerévisiondelaconférencede consensusde2006pourraêtrereconsidéré.Àcejour,cetinté- rêtn’estpas justifiéparles donnéesrécentesde lalittérature médicale.

Déclarationdeliensd’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd’intérêts.

Remerciements

Les auteurs remercient pour leur relecture attentive : X.Duval,B.Guery,C.Leport,A.RichéetJ.P.Stahl.

Références

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aServicedesmaladiesinfectieusesettropicalesNHC,CHUde Strasbourg,1,placedel’Hôpital,67091Strasbourg,France

bServicedesmaladiesinfectieusesettropicales,CHUde Besan¸con,hôpitalJean-Minjoz,3,boulevardFleming,25030 Besan¸concedex,France

cServicedesmaladiesinfectieusesetréanimationmédicale, CHUdeRennes,hôpitalPontchaillou,2,rue Henri-le-Guilloux,35033Rennescedex9,France

dServicederéanimationetmaladiesinfectieuses,centre hospitalierdeTourcoing,BP619,155,rueduPrésident-Coty, 59208Tourcoingcedex,France

eHôpitauxuniversitairesParisÎle-de-France-Ouest,HUPIFO, AP–HP,78000Versailles,France

fServicedesmaladiesinfectieusesettropicales,CHUde Nancy,54500Vandœuvre-lès-Nancy,France

gServicedemédecineinterne,maladiesinfectieuseset tropicales,CHUdePoitiers,InsermU1070,CHUlaMiletrie, 2,ruedelaMiletrie,86021Poitierscedex,France

hServiced’infectiologie,CHUPitié-Salpétrière,47, boulevarddel’hôpital,75013Paris,France

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:france.cazenave-roblot@chu-poitiers.fr (F.Roblot) Rec¸ule27juillet2016 Acceptéle1eraoˆut2016 DisponiblesurInternetle31aoˆut2016

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