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Danièle Carricaburu, Marie Ménoret, Sociologie de la santé. Institutions, professions et maladies

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Academic year: 2022

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Bulletin Amades

Anthropologie Médicale Appliquée au Développement Et à la Santé  

59 | 2004 59

Danièle Carricaburu, Marie Ménoret, Sociologie de la santé. Institutions, professions et maladies

Jean Benoist

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/amades/569 DOI : 10.4000/amades.569

ISSN : 2102-5975 Éditeur

Association Amades Édition imprimée

Date de publication : 1 août 2004 ISSN : 1257-0222

Référence électronique

Jean Benoist, « Danièle Carricaburu, Marie Ménoret, Sociologie de la santé. Institutions, professions et maladies », Bulletin Amades [En ligne], 59 | 2004, mis en ligne le 06 février 2009, consulté le 20 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/amades/569 ; DOI : https://doi.org/10.4000/

amades.569

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Danièle Carricaburu, Marie Ménoret, Sociologie de la santé.

Institutions, professions et maladies

Jean Benoist

RÉFÉRENCE

Danièle Carricaburu, Marie Ménoret, Sociologie de la santé. Institutions, professions et maladies, Paris, Armand Colin, collection U, 2004, 235 p.

1 Ce livre mériterait une longue analyse, mais nous tenons au moins à le faire connaître à nos lecteurs. Il fait en effet le tour de la question qu’annonce son titre, en s’appuyant sur une riche bibliographie et dans un évident esprit de synthèse. À cet égard il remplit le rôle que les volumes de la collection U ont toujours su assumer.

2 Il se présente en quatre parties : l’institution hospitalière, envisagée dans ses fonctions sociales et dans son organisation ; l’activité médicale, où sont passés en revue, du point de vue du sociologue, les médecins, les autres groupes professionnels du monde médical, les patients ; la troisième partie « malades et maladies » est un peu plus hétérogène. Commençant par un chapitre à objectif théorique sur « maladies chroniques et normalisation » elle se poursuit par un chapitre sur la vie avec une maladie chronique et un sur le sida dans l’espace public. La quatrième partie est la plus ambitieuse. Elle entend traiter de « la recomposition du monde de la santé ». Peut-être donne-t-elle plus que les autres prise à interrogation sur un arrière-plan idéologique qui sous-tend le volume, arrière-plan où se retrouvent quelques échos des thèmes du

« pouvoir médical », quelques positions où les observations sont présentées dans une grille de lecture sous-tendue par des valeurs d’apparence morales quelque peu normatives. Mais cela est fait avec nuances, et avec une réelle connaissance des questions abordées. L’anthropologue est quelque peu frustré de l’absence d’une bonne part de ses contributions. Le médecin a certainement intérêt à lire cet ouvrage, bien

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qu’il se demande parfois si le sociologue ne manque pas un peu de l’expérience vécue par ceux qui exercent la fonction de soin et s’il n’occulte pas sous son aspect social et institutionnel l’irréductible part interpersonnelle qui la fonde.

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