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Application d’un modèle de calcul de la sélectivité des

filets maillants pour les truites fario (Salmo trutta L.)

d’un lac de montagne : le lac de Nino (Haute-Corse)

B. Rivier, B. Dumont

To cite this version:

B. Rivier, B. Dumont. Application d’un modèle de calcul de la sélectivité des filets maillants pour les truites fario (Salmo trutta L.) d’un lac de montagne : le lac de Nino (Haute-Corse). Séminaire inter-chercheurs. Les modèles au Cemagref : formulation validation pertinence tome 1, Gif-sur-Yvette, 12-13 octobre 1995, Oct 1995, Gif-sur-Yvette, France. pp.149-167. �hal-02581994�

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95/0155

APPLICATION D'UN M O D E L E DE CALCUL DE LA SELECTIVITE DES FILETS MAILLANTS POUR LES TRUITES FARIO (Salmo trutta L.) D'UN LAC DE

M O N T A G N E : LE LAC DE NINO (Haute Corse). B . Ri vier & B . Dumont

Cemagref d'Aix-en-Provence Division Hydrobiologie BP31 LeTholonet 13612 AIX E N P R O V E N C E C E D E X 1 FRANCE RESUME

Les inventaires ichtyologiques des milieux lacustres au m o y e n de filets maillants aboutissent à l'obtention d'échantillons biaises en raison du m o d e de capture des poissons par ces engins qui est à l'origine de leur sélectivité.

U n modèle de calcul dérivé de la méthode itérative de Gulland & Harding est proposé afin de calculer la sélectivité d'une g a m m e de filets maillants pour une population de truites fario échantillonnée sur un lac de montagne de la Corse : le lac de Nino.

L'application du modèle permet ensuite de corriger les résultats initiaux en fonction de la sélectivité des filets maillants et de décrire la structure théorique de l'échantillon de truites.

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INTRODUCTION

Les filets maillants, engins de capture fixes, constitués d'une nappe unique de mailles, sont utilisés dans la majorité des études relatives à l'échantillonnage ichtyologique des milieux lacustres continentaux (Brandt, 1975 ; L e Cren & al., 1975 ; Leopold & al., 1975 ; Jensen, 1977 ; Hamley, 1980 ; Cemagref, 1987 ; Barbier, 1985). La capture par les filets maillants est liée aux déplacements des poissons qui provoquent leur rencontre avec la nappe de filet à l'intérieur de laquelle ils sont retenus en fonction de deux mécanismes : l'accrochage et le maillage strict. L'accrochage résulte de la prise dans une ou plusieurs mailles des organes externes, le maillage strict intervient lorsque la section du poisson atteint la circonférence d'une maille unique à l'intérieur de laquelle le poisson est retenu.

Les m o d e s de capture des poissons par les filets maillants sont à l'origine de la sélectivité qu'un engin de dimension de maille donnée présente à l'égard d'une espèce particulière en fonction de la morphologie de cette dernière et de son stade de développement ( M e Combie & Berst, 1969 ; Lagler, 1978 ; Heiser & al., 1971). L a sélectivité d'un filet maillant est liée à deux probabilités : celle qu'un poisson rencontre l'engin et celle qu'il y soit retenu (Rudstam & al., 1984 ; Borgstrom & Plathe, 1992). L e comportement des poissons et notamment la distance qu'ils parcourent pendant là durée de pêche déterminent la première composante. La dimension de la maille est le principal facteur explicatif de la seconde (Beamesderfer & Reiman, 1988). Lorsque la capture a lieu par maillage strict, le filet joue le rôle d'un « filtre » en ne prélevant qu'une fraction de la population dont la distribution des longueurs, considérées c o m m e dépendantes de la section, est fonction de la dimension de la maille. A l'inverse, lorsque la capture résulte du mécanisme d'accrochage, l'échantillon présente fréquemment des artefacts importants. Jensen (1977) a montré que la rétention de poissons de taille importante par rapport à la dimension de la maille était fréquente chez la truite fario et qu'à l'inverse, des individus de faible longueur étaient capturés par les filets à grande dimension de maille.

La sélectivité des filets maillants est pratiquement inévitable et il est par conséquent nécessaire de la calculer afin de mettre en évidence les distorsions qu'elle introduit. Les méthodes de calcul de la sélectivité sont très nombreuses et se répartissent en deux catégories : méthodes directes applicables lorsque la structure de la population est parfaitement connue (Hamley & Regier, 1973 ; Winters & Wheeler, 1990 ; Pierce & al., 1994) et méthodes indirectes utilisables dans les cas contraires. Les principaux éléments relatifs à la sélectivité dès filets maillants figurent dans les travaux de Regier & Robson (1966) où sont décrites la plupart des méthodes indirectes de calcul et dans ceux de Hamley (1975) et D a h m (1987) qui ont réalisé la synthèse des travaux réalisés dans ce domaine.

Le calcul de la sélectivité des filets maillants pour la truite fario du lac de Nino a été réalisé dans le cadre des travaux relatifs à la gestion piscicole des lacs de montagne situés à l'intérieur du Parc Naturel Régional de la Corse (Rivier & D u m o n t , 1987, 1988).

Le lac de Nino est le seul lac de montagne de Corse où existe une population relativement dense de truites fario autochtones grâce à la continuité hydraulique entre le lac et le bassin versant du Tavignano dans lequel il est situé. Ces conditions de milieu très favorables à la truite fario ont conduit à choisir le lac de Nino pour étudier la dynamique de cette population et à partir des résultats obtenus de définir des règles objectives de gestion piscicole.

Les aspects relatifs à la représentativité de l'échantillonnage constituent une étape indispensable de cette démarche et incluent donc les calculs de sélectivité lorsque les inventaires piscicoles sont réalisés au m o y e n de filets maillants.

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-150-Nature des données utilisées et hypothèses de calcul

L'échantillon utilisé comprend les truites capturées au cours des deux inventaires effectués en 1987 et 1988. Les effectifs numériques pour chaque année et chaque dimension de maille de 10 à 27 m m figurent dans le tableau I. L e regroupement des données relatives aux deux années n'est possible que si les paramètres qui déterminent la vulnérabilité des poissons à l'égard des filets sont homogènes et ne risquent pas d'introduire d'artefact dans les calculs de sélectivité. U n e analyse de variance non paramétrique (test de Kruskall-Wallis) a été effectuée de manière indépendante sur les longueurs totales et les coefficients de condition de Fulton de chacun des poissons capturés dans l'ensemble des filets appartenant à une dimension de maille donnée. Dans les cas où des valeurs du C H I 2 significatives au seuil de probabilité 5 % ont été trouvées, la contribution de chaque filet à la variance a été calculée, le filet présentant la contribution la plus élevée a été éliminé et l'analyse reprise jusqu'à obtention d'une valeur non significative du C H I 2 . Seuls les filets ne présentant aucune différence significative pour les deux variables en fonction des années ont été conservés. Les caractéristiques de l'échantillon résultant sont mentionnées dans le tableau H .

U n e condition préalable aux calculs de sélectivité est que l'effort de capture soit identique pour chaque dimension de maille (Hamley, 1975). Connaissant les dimensions et les durées d'immersion des filets, il est possible de calculer l'effort de capture propre à chaque dimension de maille puis de pondérer les effectifs en fonction de celui-ci.

L'unité d'effort de pêche ( U E P ) utilisée correspond à un filet d'une surface de 1 m2 et à une durée de pêche de 1 h. Pour chacune des classes de longueurs (intervalle = 10 m m ) représentée dans chaque dimension de maille, les effectifs pondérés sont obtenus par la formule :

UEP,

avec: Np(i,j) = N o m b r e pondéré de poissons appartenant à la classe de

longueurs j et capturés par la dimension de maille i.

N(i,j) = N o m b r e réel de poissons appartenant à la classe de longueurs

j et capturés par la dimension de maille i.

.UEP/^.— -Nombre-d'unités d'.effortde pêche pour la dimension de

maille i.

U E Pm a x = N o m b r e d'unités d'effort de pêche maximal pour l'ensemble

des dimensions de maille.

L'échantillon initial comprend 329 truites de longueurs totales comprises entre 80 et 280 m m (tableau ET). Les effectifs pondérés en fonction de l'effort de pêche sont mentionnés dans le tableau IV.

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Avec l'emploi d'une méthode dans laquelle les nombres de poissons appartenant à une classe de longueur donnée sont fonction de la dimension de maille, les calculs de sélectivité ne sont envisageables que si la dimension de maille varie entre les deux extrêmes suivant une structure mathématique (Regier & Robson, 1966). L a plupart des auteurs utilisent des séries de filets pour lesquelles les dimensions de mailles croissantes suivent une progression arithmétique ou géométrique (Jensen, 1986). Les dimensions de maille utilisées sur le lac de Nino peuvent être considérées c o m m e correspondant à une série arithmétique. U existe seulement un écart de 2 m m entre la maille théorique de 25 m m et la maille de 27 m m réellement utilisée.

Choix du modèle de calcul

La méthode de calcul s'apparente à celle de Gulland & Harding (1961), classée parmi les approches itératives et graphiques (Regier. & Robson, 1966). L a particularité essentielle du modèle dérivé de cette méthode se situe dans l'ajustement de la courbe générale de sélectivité. En désignant par Lj la moyenne des longueurs pour la classe de longueurs totales j et par M i la dimension de maille du filet i (10 < M i < 27 m m ) . L'hypothèse de base de la méthode de Gulland & Harding est basée sur l'égalité des efficacités relatives Eij pour toutes les combinaisons de i et j pour lesquelles les valeurs du rapport

Mi/(a+bLj) sont elles m ê m e s égales (a et b = constantes).

La première étape du calcul consiste à calculer l'efficacité Eij de chacune des dimensions de maille pour chacune des classes de longueurs par la formule :

avec : N¡j = N o m b r e de poissons appartenant à la classe de longueurs j capturés par la dimension de maille i.

N ; = N o m b r e total de poissons pour la classe de longueurs j.

La deuxième phase a pour but de définir la valeur de la dimension de maille la plus efficace M E j pour chacune des longueurs moyennes de chaque classe j . L e calcul s'effectue en deux temps. U n e première estimation de M E j est obtenue en calculant :

NJ

k = N o m b r e de dimensions de maille.

L'ajustement par régression linéaire de M E j en fonction de la moyenne des longueurs de chacune des classes permet le calcul définitif de M E j . Les valeurs du rapport M E j / M i peuvent alors être calculées pour chacune des moyennes des classes de longueurs représentées dans chaque dimension de maille. L'efficacité Eij est une fonction de la variable M E j / M i

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-152-suivant le principe de la méthode. L e rapport M E j / M i décrit pour chacune des classes de longueurs la déviation entre la valeur de la dimension de maille optimale pour cette classe et celle du filet utilisé.

Dans la méthode de Gulland & Harding l'ajustement de l'efficacité Eij en fonction de M E j / M i est réalisé en traçant à vue une courbe passant au mieux par l'ensemble des points et en estimant l'efficacité correspondante à chaque valeur du rapport M E j / M i . L a valeur obtenue pour l'efficacité permet de calculer un effectif théorique pour chaque classe de longueurs et chaque dimension de maille puis après sommation de ces effectifs obtenir une nouvelle valeur de Eij. Les itérations sont poursuivies jusqu'à ce que l'amélioration apportée par le dernier ajustement devienne négligeable par rapport à celui obtenu avec le précédent.

U n e autre procédure consiste à calculer la relation entre les variables Eij et M E j / M i à l'aide d'une fonction mathématique (Regier & Robson, 1966). Après avoir testé différents modèles statistiques permettant de représenter les distributions asymétriques (loi g a m m a , loi log-normale), la méthode de calcul a consisté à effectuer des ajustements successifs des variables transformées en logarithmes à des polynômes de degré croissant jusqu'à ce qu'une valeur maximale du coefficient d'ajustement (R2) soit obtenue. L'équation générale des polynômes est de la forme :

Les valeurs des constantes ZLQ, al 5 a2— an ont été calculées à l'aide du procédé d'ajustement non linéaire de Gauss-Newton (Draper & Smith, 1980). Pour chacun des degrés, les seuils de signification des constantes ont été testés et les variables non significatives éliminées.

Il est alors possible de standardiser les valeurs de la courbe générale issue de l'ajustement en considérant que son m o d e correspond à l'efficacité maximale observée, soit 100%. Cette transformation permet d'obtenir la courbe de sélectivité générale pour l'ensemble des dimensions de maille. Les valeurs de l'efficacité sont ensuite calculées pour toutes les combinaisons des moyennes des classes de longueurs et des dimensions de maille, connaissant la valeur du rapport M E i j / M i et aboutissent à l'établissement des courbes de sélectivité propres à chaque dimension de maille.

Les effets résultant de la sélectivité des filets maillants sur la structure de l'échantillon sont déduits de ces courbes. Les calculs ont été effectués suivant la méthode de Gulland & Harding en se basant sur l'efficacité relative cumulée de l'ensemble des dimensions de maille pour chacune des valeurs moyennes des classes de longueurs. L'abondance relative des poissons appartenant à la classe de longueurs j est considérée c o m m e étant proportionnelle à la valeur du rapport :

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La s o m m e des effectifs théoriques permet de calculer l'abondance relative théorique de chacune des classes de longueur et de la comparer à celle de l'échantillon initial à l'aide d'un test du C H I 2 .

Résultats

Les valeurs de l'efficacité (E), de la maille optimale ( M E ) et du rapport entre la maille optimale et celle du filet M E / M pour chaque classe de longueurs sont représentées dans le tableau V .

Les valeurs de M E ont été calculées à partir de l'équation :

ME = 1,386 + 1.0,0965

n = 20 R2 = 97,68 %

avec : L = Moyenne des longueurs pour une classe et une dimension de mailles données.

n = N o m b r e de classes.

R2 = Coefficient d'ajustement des données au modèle.

La distribution de l'efficacité en fonction du rapport M E / M est représentée par la figure 1 qui révèle une allure générale de la courbe proche de celles décrites dans la littérature (Gulland & Harding, 1966, Jensen, 1984, 1986, 1990), malgré l'existence d'efficacités anormalement faibles pour des valeurs du rapport M E / M proches de 1. Les artefacts résultent de la faiblesse • numérique de l'échantillon et de l'existence du mécanisme de capture par accrochage.

L'ajustement de l'efficacité (E) en fonction de la valeur du rapport M E / M est obtenu avec un polynôme de degré 8 comprenant le terme constant aO et ceux de degré 2 , 3, 4 , 6 et 8. Les valeurs des six constantes de la fonction :

Log(E) = fi Log —— j sont

a2 = - 1 4 , 7 5 2 a3 = -0.195 a4 = 9,366 a6 = - 0 , 1 3 4 a8 = 5,119 R2 = 73,6 % n = 49

Le domaine de validité du modèle se situe pour des valeurs de M E / M comprises entré 0,47 et 2,15 pour lesquelles la fonction passe par deux minima.

Pour chacune des dimensions de maille, les courbes de sélectivité ont été établies en fonction des moyennes des classes de longueurs représentées dans cette dimension (figure 3), pour la totalité des classes de longueurs présentes dans l'échantillon (figure 4) et pour l'ensemble des longueurs correspondant aux valeurs du rapport M E / M comprises entre 0,47 et 2,15 (figure 5).

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-154-Les longueurs des truites ( L m ) correspondant aux pics des courbes de sélectivité sont celles pour lesquelles l'efficacité d'une dimension de maille donnée ( M ) est maximale. Ces longueurs modales ont été calculées à partir de la formule :

L m = ( M - 1 , 3 8 6 ) / 0 , 0 9 6 5

Les valeurs respectives pour les dimensions de maille de 10, 15, 2 0 et 27 m m sont de 89,26 ; 141,08 ; 192,89 et 265,43 m m . L a comparaison de ces longueurs modales avec les courbes des figures 3 et 4 relève un léger décalage du pic de ces derniers avec les valeurs de L m . Les différences résultent de l'établissement des courbes de sélectivité à partir des valeurs observées du rapport M E / M dont aucune n'est égale à 1 (tableau V ) .

L'efficacité relative cumulée de l'ensemble des quatre dimensions de maille pour les classes de longueurs comprises entre 80 et 280 m m est représentée par la figure 6. L'efficacité est maximale pour les truites de longueurs comprises entre 150 et 210 m m qui sont capturées par les mailles de 15, 20 et 27 m m . Pour les longueurs comprises entre 80 et 100 m m , seule la maille de 10 m m est opérationnelle et l'efficacité est donc inférieure à 100%. U n résultat identique apparaît pour les truites de longueurs comprises entre 220 et 250 m m capturées seulement par les filets à maille de 15 et 27 m m dont les efficacités sont limitées pour ces classes de longueurs. Les poissons appartenant aux trois classes de longueurs les plus élevées ne sont capturés que par la maille de 27 m m , ce qui limite l'efficacité de la g a m m e de filets à des valeurs inférieures à 100 %.

Les valeurs des abondances relatives, initiales et corrigées en fonction de la sélectivité, sont mentionnées dans le tableau VI. L'application du test du C H I 2 aux deux distributions montre qu'elles ne diffèrent pas significativement l'une de l'autre (CHI2 = 1,73, dl = 19). Les valeurs des différences entre les abondances relatives initiales et calculées indiquent que la sélectivité des filets maillants aboutit à une sous-représentation dans l'échantillon des classes de longueurs 8 0 à 159 m m et 220 à 279 m m et à une surestimation des classes de longueurs moyennes (150 à 209 m m ) . Les valeurs des différences entre les pourcentages initiaux et corrigés sont plus élevées en moyenne pour les différences positives (1,08 %) que pour les différences négatives (0,58 %). L a forte efficacité de la série de filets pour les truites de longueurs moyennes est donc le facteur principal qui explique les distorsions dans l'échantillon.

DISCUSSION

L'efficacité d'une série de filets varie entre des valeurs maximales représentées par les pics des courbes de sélectivité et des valeurs minimales situées à l'intersection des branches descendante et ascendante des courbes relatives à deux dimensions de mailles adjacentes. Jensen (1986) considère qu'une série de filets dont ces valeurs minimales se situent à 6 0 % peut être considérée c o m m e satisfaisante, alors que Regier & Robson (1966) les situent à 50 %. La figure 5 indique que les minima sont de 55 % pour les mailles de 10 et 15 m m et de 75 % pour les autres combinaisons de dimensions de maille. La g a m m e de filets employée sur le lac de Nino peut donc être considérée c o m m e satisfaisante. L'amplitude des courbes de sélectivité théorique (figure 5) augmente avec la dimension de maille et la sélectivité décroît donc en passant des filets à dimension de maille de 10 à 27 m m . Les distributions des longueurs correspondant à des probabilités de capture de 10, 25, 50 et 75 % sont représentées dans le tableau V u . L a diminution de la sélectivité avec l'augmentation de la dimension de maille est liée à l'importance croissante du mécanisme de capture par accrochage très fréquent

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chez les salmonidés. Les principaux éléments qui permettent d'expliquer la large plage d'efficacité des filets à dimension de maille relativement importante sont la diminution de la visibilité des engins, la plus grande élasticité des mailles et la plus forte résistance des fils résultant de l'augmentation de leur diamètre. L a diversification des modes de capture a été mentionnée par Heard (1962) et par Hamley & Regier (1973) pour expliquer la relation inverse entre la sélectivité et la dimension de maille. Ehrhardt & Die (1988) ont montré que la variation, au cours de la croissance, des proportions des différentes parties du corps des poissons et notamment de celle de leur section par rapport à leur longueur, pouvait expliquer la diminution de la sélectivité avec l'augmentation de la maille.

CONCLUSION

L'échantillonnage des milieux lacustres à partir d'un ensemble de filets maillants comprenant une g a m m e déterminée de dimensions de maille induit un effort de capture inégalement réparti entre les individus appartenant à une espèce donnée et donc à l'obtention d'échantillons comportant toujours un certain biais. Le calcul des statistiques essentielles des populations étudiées risque dans ce cas de comporter de graves erreurs s'il est basé sur une fraction de celle-ci qui ne reflète que partiellement la réalité (Ricker, 1969, 1975). L e calcul de la sélectivité des filets maillants représente donc une étape indispensable dans le cadre de travaux relatifs à la dynamique des populations de poissons. Dans le cas particulier des lacs de montagne les calculs de sélectivité se heurtent à deux difficultés principales : la g a m m e des mailles efficaces est souvent réduite et le faible nombre des captures limite la validité de la distribution des classes de longueurs. L a méthode de calcul de la sélectivité doit donc être adaptée aux échantillons de faible dimension. Le modèle développé dans le cas du lac de Nino permet de satisfaire cette condition. L e calcul de la sélectivité des filets maillants doit être effectué au cas par cas en fonction du milieu et de la population étudiés, toutefois la simplicité et la flexibilité de la méthode de Gulland & Harding permettent d'envisager l'application de ce modèle à un grand nombre de situations.

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(12)

-158-Efficacité (%) 100 -, «••» 9 0 • 80-7 0 • 6 0 • 50-4 0 • 3 0 • 20 -10 • n -• • • • • * • • •# • • • * • 0 0.5 1 * 1.5 2 * M E / M 2.5

Figure 1 : Efficacité relative brute en fonction du rapport M E / M .

Efficacité (%)

0.4 0.6 £.8 1 1.2 1,4 1.6 1.8

(13)

100 -, 9080 70 6 0 - 50-4 0 • 30- 20- 1 0-Efficacité (%) ***\ . - " ' y"" — \ .' \ s

V

Y /

A

/

• \ / \ /

\ y

, , i" ' i r \ \ L (mm) 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280

Figure 3 : Sélectivité des filets maillants en fonction de la g a m m e des longueurs totales représentées dans chaque dimension de maille.

100 -, 80 60 40 -2 0 • Efficacité (%)

X /\y

<

\

80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 10 m m 15 m m 20 m m — - - — 27 m m (mm)

Figure 4 : Sélectivité des filets maillants en fonction de la g a m m e des longueurs totales représentées dans l'ensemble de l'échantillon.

(14)

-160-100 -, 80 - 60-4 0 • 20 - 0-Efficacité (%)

A •'

/ \ •'

/ ' \

1 '

) 100 \ / V t. 1 • ^^^^ \ 1 / • , V * 200 S * . / \ \ \ .- ' \ \ \ \ \ \ •s * v * • • . "**"-- — 300 400 """••- — . . 500 L (mm) 600

Figure 5 : Sélectivité théorique des filets maillants pour la g a m m e des longueurs totales correspondant à l'intervalle de variation du rapport M E / M .

Í 2 0 0 Efficacité cumulée (%)

L (mm)

80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280

Figure 6 : Efficacité relative cumulée de la série de filets comprenant les quatre dimensions de maille.

(15)

Tableau I : Effectifs numériques et nombres de filets pour chaque dimension de maille au cours des inventaires de 1987 et 1988

N = Nombre de truites capturées F = Nombre de filets.

Dimension de maille ( m m ) 10 15 20 27 Total Année 1987 N 20 65 10 79 174 F 2 3 2 7 14 Année 1988 N 46 136 31 16 229 F 5 4 4 8 21 Total N 66 201 41 95 403 F 7 7 6 15 35

Tableau II : Effectifs numériques et nombre de filets conservés après analyse de la variance des longueurs totales et des coefficients de condition.

Dimension de maille ( m m ) 10 15 20 27 Total Année 1987 N 10 40 8 50 108 F 1 2 1 4 8 Année 1988 N 43 138 30 10 221 F 3 4 3 2 12 Total N 53 178 38 60 329 F 4 6 4 6 20

(16)

-162-Tableau III : Effectifs numériques initiaux et longueurs totales m o y e n n e s par dimension de maille pour les truites du lac de Nino

Dimension de maille ( m m ) Classes de longueurs totale ( m m ) 80-89 90-99 100-109 110-119 120-129 130-139 140-149 150-159 160-169 170-179 180-189 190-199 200-209 210-219 220-229 230-239 240-249 250-259 260-269 270-279 Total Nombre total de poissons 2 6 10 37 71 32 21 25 31 23 24 8 6 5 9 4 7 3 3 2 329 Longueur totale moyenne (mm) 81.5 93.16 106.6 114.62 124.08 133.72 144.69 154.35 164.2 173.58 185.2 191.75 203.06 213.17 223.11 233.5 243.86 252 264.67 276.5 10 N o m b r e de poissons 2 6 9 17 12 1 2 2 1 1 53 Longueur totale m o y e n n e (mm) 81.5 93.16 106.6 113.35 123 150 167 173 189 223 15 N o m b r e de poissons 1 19 58 28 19 18 18 9 5 2 1 178 Longueur totale moyenne (mm) 106 116 124.36 133.75 144.79 153.94 162.89 173.56 184.6 193.5 210 20 N o m b r e de poissons 1 3 9 4 9 5 3 1 1 1 1 38 Longueur totale moyenne (mm) 139 158 165.22 173.5 185.78 190.8 203.67 212 224 235 243 27 Nombre de poissons 1 1 3 2 3 2 8 9 1 3 3 7 3 6 3 3 2 60 Longueur totale moyenne (mm) 110 121 131.67 144 154.33 164 173.87 185 193 205.33 215 223 233 244 252 263 276.5

(17)

Tableau IV : Effectifs numériques pondérés en fonction de l'effort de pêche pour chaque dimension de maille.

' ^ • • ^ ^ Dimension de ^ N ^ ^ maille ( m m ) Classes de longueurfe^^ totale (mm) ^ - » ^ 80-89 90-99 100-109 110-119 120-129 130-139 140-149 150-159 160-169 170-179 180-189 190-199 200-209 210-219 220-229 230-239 240-249 250-259 260-269 270-279 Total 10 6 19 29 55 39 3 6 6 3 3 235.04 • 1 5 2 30 91 44 30 28 28 14 8 3 2 2 2 2 483.62 20 2 5 14 6 14 8 5 2 486.59 27 1 1 3 2 3 2 8 9 1 3 3 7 3 6 3 3 2 758.07 Nombre total de poissons 6 19 31 86 131 49 32 39 50 " 34 34 12 8 7 12 5 8 3 3 2 571

(18)

-164-Tableau V : Valeurs de l'efficacité (E), de la maille optimale (ME) et d u rapport entre celle-ci et la dimension de maille des filets (ME/M) o> in Dimension de maille (mm) Classes de longueurs totale ( m m ) 80-89 90-99 100-109 110-119 120-129 130-139 140-149 150-159 160-169 170-179 180-189 190-199 200-209 210-219 220-229 230-239 240-249 250-259 260-269 270-279 10 E 100 100 93.55 63.95 29.77 7.69 12 17.65 8.82 25 ME 9.25 10.38 11.68 12.33 13.26 15.87 17.51 18.09 19.36 22.92 M E / M 0.93 1.04 1.17 1.23 1.33 1.59 1.75 1.81 1.96 2.29 15 E 6.45 34.88 69.47 89.80 93.75 71.79 56 41.18 23.53 25 28.57 ME 11.62 12.59 13.39 14.30 15.37 16.25 17.11 18.14 19.21 20.07 21.66 M E / M 0.77 0.84 0.89 0.95 1.02 1.08 1.14 1.21 1.28 1.34 1.44 20 E 4.08 12.82 28 17.65 41.18 66.67 62.50 28.57 16.67 40 25 ME 14.81 16.64 17.34 18.14 19.32 19.81 21.05 21.85 23.01 24.07 24.84 M E / M 0.74 0.83 0.87 0.91 0.97 0.99 1.05 1.09 1.15 1.20 1.24 27 E 1.16 0.76 6.12 6.25 7.69 4 23.53 26.47 8.33 37.50 42.86 58.33 60 75 100 100 100 ME 12.01 13.07 14.10 15.29 16.29 17.22 18.17 19.25 20.02 21.21 22.14 22.92 23.88 24.94 25.72 26.78 28.08 ME/M 0.44 0.48 0.52 0.57 0.60 0.64 0.67 0.71 0.74 0.79 0.82 0.85 0.88 0.92 0.95 0.99 1.04

(19)

Tableau VI : Abondances relatives initiales et corrigées en fonction de la sélectivité cumulée d e la série d e filets.

Classes de longueurs totale ( m m ) 80-89 90-99 100-109 110-119 120-129 130-139 140-149 150-159 160-169 170-179 180-189 190-199 200-209 210-219 220-229 230-239 240-249 250-259 260-269 270-279 Abondance relative initiale (ARI) (%) 1.05 3.33 5.43 15.06 22.94 8.58 5.60 6.83 8.76 5.95 5.95 2.10 1.40 1.23 2.10 0.88 1.40 0.53 0.53 0.35 Abondance relative corrigée (ARC) (%) 1.36 4.08 5.83 16.46 24.34 8.72 6.58 5.39 6.65 4.44 4.43 1.57 1.21 0.95 3.30 1.19 1.78 0.66 0.63 0.43 Différence ARI - A R C (%) -0.31 -0.75 -0.40 -1.40 -1.40 -0.14 -0.98 +1.44 +2.11 +1.51 +1.52 +0.53 +0.19 +0.28 -1.20 -0.31 -0.38 -0.13 -0.10 -0.08 1 6 6

(20)

-Tableau VII : Distribution des longueurs totales ( m m ) correspondant à des probabilités de capture de 10, 25, 50 et 75 % pour les dimensions de maille comprises entre 10 et 27 m m .

( ) intervalle d e variation. Dimension de maille (mm) Probabilité de capture (%) 10 25 50 75 10 53,65 143,05 (89,40) 61,07 127,78 (66,71) 68,76 114,74 (45,98) 75,67 104,88 (29,21) 15 87,66 221,75 (134,09) 98,78 198,85 (100,07) 110,32 179,30 (68,98) 120,68 164,50 (43,82) 20 121,67 300,46 (178,79) 136,50 269,93 (133,43) 151,88 243,85 (91,97) 165,70 224,12 (58,42) 27 169,28 4 1 0 , 6 4 -(241,36) 189,30 369,42 (180,12) 210,06 334,22 (124,16) 228,72 307,59 (98,87)

Figure

Figure 1 : Efficacité relative brute en fonction du rapport  M E / M .
Figure 4 : Sélectivité des filets maillants en fonction de la  g a m m e des longueurs totales représentées dans l'ensemble de l'échantillon.
Figure 5 : Sélectivité théorique des filets maillants pour la  g a m m e des longueurs totales correspondant à l'intervalle de variation du rapport  M E / M .
Tableau I : Effectifs numériques et nombres de filets pour chaque dimension de maille au cours des inventaires de 1987 et 1988
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