HAL Id: tel-01340184
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Le formage électromagnétique des métaux liquides
-Aspects expérimentaux et théoriques
Jacqueline Etay
To cite this version:
Jacqueline Etay. Le formage électromagnétique des métaux liquides - Aspects expérimentaux et théoriques. Electromagnétisme. UNIVERSITE SCIENTIFIQUE ET MEDICALE; INSTITUT NA-TIONAL POLYTECHNIQUE DE GRENOBLE, 1982. Français. �tel-01340184�
L'UNIVERSffÉ
L'INSTITUT
SCI ENTI
FIOUE
ET
MÉOICALE
ET
NATI
ONAL
PO
LYTECH
N IOU
EDE
GRENOBLE
DOCTEUR-
INGÉruIEUR parJacqueline
ETAY
SUJET
Le
formage êlectronragnêtique
des
mêtaux
liquides.
Aspects
expérimenta,ux
et thêoriques.
Soutenue le 24 Juin 1982 devant la Commission d'Examen
M. LESPINARD M. ACKERMANN M. BRANCHER M. DESRE M. GARNIER M. MOREAU M. SHERCLIFF Président Exa minateurs GRENOBLE
Pnea ident.
:
DanieJ BL0CH V ice--Pnê'sidents
:
René CARRÉHervé CHERADAME
Marcel IVANES
PROFESSEURS DES UNTYERSITES
ANCEAU BARRAUD F rançoi s A
lain
Bt550N Jean BL II.IAN Samue1 BL0CH Daniel B0I5 Philippe BONNETAIN Lucien B0NNIIR Etienne B0UVARD Maurice BRISSONNTAU Pierre BUYLI-B0DIN Maurice CAVAIGNAC Jean-François CHARTITR Germain CHENTVIER Pierre CHERADAME Hervé CHERUYArlette
CHIAVTRINA Jean COHEN Joseph COUMES André DURAND Francis DURAND Jean-Loui. sFEL
ICI
Noë1 FOULARD Claude GENTIL
Pierre GUERIN Bernard GUY0T Pierre I VANTS Marcel JAUSSAUD Pierre JOUBERî Jean-Claude J0URDAIN Geneviève LAC0UME Jean-Louis LAT0PIBI Jean-ClaudeLEROY Phi lippe
LtSItUR MarceJ L0NGEQUIUI Jean-Pierre MAZART Guy MOREAU René MORIT Roger l'40SS I ERt Jacques PARIAUD Jean-CharJes PAUTHTNET René PTRRET René PERRET Robert E.N.S.I.f\4.A.G E.N.S.I.E.G E.N.5.E.E.G f.N.S.E.R.G E.N.5.I.f.G E.N.5.H.G E.N.5.E.E.G f.N.5,E.E.G f"N.5.H.G E.N.5.I.E.G E.N.5.E.R.G E.N.5.I.E.G E.N.S.I.E.G E.N.S.E.R.G M.C.P.P f.N.S.I.E.G M.C.P.P E.N.S.E.R.G E"N.S.E.R.G E.N.S.E.E.G E.N.5.I.E.G E.N.5.I.E.G E.N.S.I.E,G E.N.S.E.R.G E.N.5NE'R'G E.N.S.E.E.G E.N.S.I.E.G E.N.5.I.E.G E.N.S.I.E.G E.N.5.I.E.G E.N.S.I.f.G E.N.S,I.M.A.G E.N.S.H.G E.N.5.H.G E.N.5.I.t.G E.N.S.I.M.A.G E.N.S.H.G E.N.5.I.E.G E.N.5.I.M.A.G E.N.5nf.f.G f.N.S.I.E.G f.N.5.I.E.G f.N.S.I.E.G
PI AU Jean-Miehel P0L0UJADOFF Michel POUPOT Christian RAMTAU Jean-Jacques RTNAUD Maurice R0BERT André R0B[RT François SAB0NNADItRt Jean-CJaude SAUCIER Gabrielle SCHLtNKtR CJaire SCHLENKER Michel SERMET Pierre S0UQUET Jean-Louis 5I LVY Jacques SCIHM Jean-Claude
VEI LLON Gérard
ZADId0RNY François
GANDINI Alessandro MAXï/d0RTHY Thony MROVIC StanisJas
PARRI AUX
0livier
PtISNIR Janos
-2-E.N.5.H"G E.N.S.I.E.G f.N.5.E.R.G E.N.5.E.E.G lr4.c.P.P M.C.P.P E.N.5.I.l{"A.G E.N.5.r.E.G E.N.5.I.1.'l.A.G E.N.5.I.E"G E.N.S.I.E.G E.N.S.E.R.G E.N.SNE'f'G M.C.P.P E.N.S.E.E.G E.N.5.I.M.A.G E.N.5.E.R.G PROFESSTURS ASSOCIES M.C.P.P E.N.5.H.G E.N.5.E.f.G f.N.5nI.f"G f.N.s.f.R.GPR?t ESSEURS E. ,\J. S MINES SAINT ETIEN,VE
CHERCHË URS tU C. N. R.
S
lÛi^eeteuL^et
l,ta-itUzea de rle-cllulehelDirecteur de recherche
Maitre de recherehe
Maltre de recherehe
Mai
tre
de rechercheMaitre de recherche Maltre de recherche Maltre de recherehe Maitre de recherche Maltre de recherehe Maitre de recherche Maltre de recherehe Maitre de reehennhc RIEU Jean SOUSTEL
Lt
l'lichel FRUCHART Robert ALLIBTRT Michel ANSARA Ibrahim CARRT René DAVID René DRIOLE Jean KAI'1ARIN05 Georges KLTITZ Miehel LANDAU foan-Doré MERMTT Jean MUNITR Jacques VIRDILLON AndrélgitLeeteuna
et
tÂa,itûe-s de necltutehe - E' .1,J. S f,lineaSaint
ELLenne I LTSBATS Pierre BISC0NDI Michel KOBYLANSKI
AndréLt
C0ZE Jean THIVENOT François TRAN MINH Canh LALAUZE René LANCELOT FrancisDrrecteur de recherche
Maitre de reeherche
llai
tre
de reehercheMaltre de rebberche
Maitre de recherche
Maltre de recherehe
Maltre de recherche
Maltre de reeherehe
PERSOAJNATTTES HABlLllEES A DTRIGER PES TRAYAUX OE RECHERCHE
|
Ûê.ci-aion du CovweiLscienti{ique
I8.,\r.S.E.E.G BERNARD Claude B0NNEï Roland CAILLET Mareel CHATILLON Catherine COULON Michel EUSTATH0P0UL0S Nicolas HAMI"IOU Abdelkader JOUD Jean-Charles MALMEJAC Yves
(
CeruC)RAVAIf{E Denis
SAINFORT
(CENG)SARRAZIN Pierre TOUZAIN Philippe
URBAIN Georgês (Laboratoire des
Ultraréfraetaires,
ODEILLO)E.N.S.M Sd,Lv* EL[enne
GUI LHOT Bernard TH0MAS Gérard
DRI VER Julian
E"I\J.S.E'.R.G B0REL Joseph
CHTHIK IAN Alain
E.N.S.I.E.G BORNARD J!y__ DESCHIZTAUX Pierre GLANGEAUD François LIJIUNE Gérard PTRARD Jacques E.AJ.S.H.G DtLHAYt Jean-Flare 8.N.S.1.[{ .A.G C0URTIN Jacques
---00O---1r
2-
LESEXPERIENCES
92.1.
Le contrôle électromagnétique des surfaces métall-iques liquideset
sesapplicationa
.
1 12.1.1.
Introduction
.
132.1,2. L'effet,
de peau électromagnétiqueet
sesinplications
...
152.1.3.
Etudeexpérimentale.
...17
2.1.3.1.
Lrinduct,eur quadripolaire.
182.1.3.2.
Lf inducteurnultispire ...
...
202.1.4.
Conparaisoneutre
les résultats
expérinentauxet
lesrésultats
théoriques..
.
...
...
232.1.5.
Conclusion..
..
252.2.
ELaboration de bandesnétalliques
dtétain
....
442.2.1. Dispositif
expérinental
...
442.2.2.
Les problèmesteehnologigues
....
482.2.3.
Lesrésultats
...
...
5l2.2.4.
Perspectives.
...
5l2.3.
ConcLusion
..
533
-
CAT,CULS ET ASPECTS THEORIQUES3.1.
Les hypothèses-
existence drunpotentiel
compLexe du champnagnétique
...
...
573.1.1.
Les hypothèses de nagnétostatiqueet
de bidimensionnalité....
573.1.2.
Lepotentiel
cornplexe du champ magnétique...
... ..
603.2.
Les conditions drinterface..
...
623.2.1.
Surfaces contrôléesper
le
champ nagnétiqueseuL
...
62 Conf iguratioas possibles3.2.2. Prise
en compÊe dela
tensionsuperficielle
.
...
63 PagesGENERALITES
..
11.1.
Ictroduction
3Pages
3.3.
Caleul dela
forme de La section d'une grandebulle
de gazinfinirnent
loague placée dans un écoulementpatallèle
à
ltinfini
3.3.1.
CaLcul3.3.2.
AnaLogie3.4.
Applicatioo d'une méthode devariatioa
drénergie3.4.1.
La néthode..
3,4.2.
Application au cas du fornage dela
lame-Comparaison avec ltexpérience
..
....r.
3.5.
Conclusion 4-
CONCLUSTON
75 BIBTIOGRAPTTTE 79 65 65 67 69 69 70 72 l I l+ B -> E .> F + v R -> u + b P z Champ magnétique Champ électrique
Force élec trouagnét ique
Vites se
Rayon du
jet
ViLesse rapportée
à
savaleur
caractéristigueChamp magnéËigue rappotté,
à
sa valeur caractéristiquePression
=
x
+
iy
: Variable complexeattribuée
au plan physiqueEpaisseur de peau élecËromagpétique
Ùlasse volumique
Perméabilité magnétique
Conductivité électrique
Tens
ion
superficielle
Pulsation des courants inducteurs
s :
Coordonnées curvilignesPoËentiel complexe associé au champ magnétique
= Uo\IL
:
Nombre de Reynolds magnétique= porrtI.,z
:
Paramètre d técran 82Rffi
ô p u o T û) 0, n R m R û)k=
l.l
INTRODUCTIONEn 1840, Faraday énonça
la loi
fondanentale deltiaduction
électronagnétique :"Lorsqutun corps conducteur se déplace dans un chr.p magnétique, une différence de
po-tentiel
apparaîtentre
ses extrémités; il
devientalors
Le siège druneforce
électro-motriee
et
peutfaire
circuler
du courant dans uncircuit
donné".Plus
tard,
reuplaçanÊle
corpsrigide,
naisnobile,
par lteau
polluée dela
Tanise,i1
eseaya de oeeurerla
tensioninduite
par 1e uouvement decelle-ci,
dans 1e cha.upna-gnétique
terrestre.
Cette prenière e:çérience de nagnétohydrodynanique (M.Il.D.) nreut desuite
qurun denisiècle plus
tard
quand des astrophysiciens, dontles
plus
connus sontAlfven
et
Cowlingétablirent
la
liaisoa
entre Lee problèDes asgociée aux roét,aux liquidee,et
ceuxliés
aux autresnilieux fluides
conducteurs co'nmeles fluides
gazeuxpartielle-nent ionisés ou
le
nagna Èerrestre. Lapossibilité
de conversiondireete
dfénergie pargénérateur M.H.D.
fit
naltre
de grands espoirs dansles
années50.
Uneréalisation
pra-tique reste
encore àconfirner
lorsquele
fLuide conducËeurest
un gaz fortement ionisé.Le domaine dans Lequel se
situe notre
étude, lefaces de métaux fondus, peut senbler plus modestê,
i
conËrôle élecËromagnétigue des
sur-nten possède pas moins une grande
1
a a
originalité
intrinsègue,
uniqueà lréchelle
humaine:
celLe de coupl.er étroit,eneaË lesconfigurations du champ nagnétiqu"
È,
"t
du chanp devitesse
duuilieu
fluide
conducteurf, p.t
des conditionEdrinterface entre
le
nilieu
conduiteuret le uilieu
isoLant,dé-pendantes de
la
géonétrie decette
interface.
Untel
couplage ne se renconËregénérale-nent que dans
les
systènesà
grandeséchelles,
en astrophysiquepar
exernple.Ainsi, la
déternination du champ nagnétique, du chary devitesse,
et
dela
géoné-trie
dréquilibre
dela
surface dunétal liquide
sont indissociabLes. Plusieurs auteursse sont attachés
à
résoudrele
problène lorsqu'un de cestrois
aspects peutêtre
légiti-mement
oublié. Ainsi
Garnier[l],
inposant une forme cylindrique à une colonne de nétaLliquide,
a pucalculer
la
géornétrie drun ehamp nagnétique conpatible avecla
forne dela
surface dunétal liquide,
et
ensuite déterninerle
mouvement decelui-ci.
Dtautresautéure, parmi
tesquels,
Shercli:tf
ttl,
tfoffaËét
Snëyd[3],
Branchéret
Sero-Gutllarrne[4]
font
lfhypothèse de non pénétration du chaup nagnétique dansle
milieu eonduet,eur,
calculent
la
configuration du chanp nagnétiqueet la
forme dela
surfacenétallique
-4-suppoeer gue
la
géonétrie du chanp nagaétiqueest
découplée decelle
de La surfaceli-bre
duliquide
et
du chanp devitesse,
etest
elle
quefont,
par exemple, tousles
hydro-dynauiciens, e1Le se trouve hors de notre propo€.
La der.xiène optique
fournit
le
cadre drtme bonne approxiuation des phénooènes dootce nénoire rend compte. Ceci va clairement apparaitre dans
le
court
rappelqui suit.
|
"2,
RAqPEL pgF 4QUATTONSLes équations régi.ssant Les phénonènes
de Ma:fiiell auxquelles s t aj oute La
Loi
d t Ohm++ âÈ fOËE=--âr .>
rof
div ->B=0
-> o(E +1 t équation de Navier Stokes.
,âT '+ +'
+p
("-,+ (v
V)
v)
=-âr
et
1féquation decontinuité
drunfluide
nagnétohydrodynami.ques sont
les
équationsa c +->
B=uj
? J= -l -ùÉAÉ)
+ 'ùa-) Vp +
pv
V'v incompressible 3.+
rJ
ÀB->divi=o
Le terme T n È de
l'équation
de Navier-Stokes rend comptesur
unmilieu
parcouru par un courantélectriqu.
J.r
présence_IlT_."t
appelée for_ce detorentz
ou de Lapla9e. Les éguat,ions d?Ohn conduisentà
1téquation dtévolution du chanp magnétiquelrinduction" qui
sous forme adiuensionnellesrÉcrit
:-> ab
rù;
=de
la force
s t exerçantd, t un champ magnét,ique È.
de Ma:cvell eË
la loi
appelée "équation de
tl
->Ab+R
m -> -+ Rot (u L- I
"t
Ë dC"ign.otla
vitesse
et le
chaup nagnétique rapportésà
Leurs valeurseeractÉ-ristiques
reepectives,- t le
tenps rendu adimensionnel avecle
tenps T caractéristique deltévolution
desphé-nomènee dans
te
repère considéré,-
À"t
n3t
:
Les opérateurs adinensionnels associésà
Lréchelle typique L. avecR =uoVtle
m R..= u o
L2lT
3û)
,paramètre
nombre de Reynolds nagnétique
ce paramètre,
construit
comned | écrantt.
a un courË passé. Nous
le
nommonsmilieu
conducËeurr
oo avitesse
sont ttg"Lésen-Rr'
La mise eo évidence de ce paramètre permet de
distinguer
den:< eatégories deprobLè-res
:
celle
pourlaquelle
le
tetrps caractéristique du chaop nagnétiqueest
inposé
pourles
condit,ions extérieures:
crest
le
cas lorsque des cha.qs nagnétiquesalt,errratifs
clepulsation trl sorÊutilisés,
alors
T n, rrt-r,et
celle
pourlaquelle
1e teups caractéristiqueT
est
ulr temps detraasit
des part,iculesfluides
dans 1e domaine coosidéré,alors
T.r,L/V.Le ttparanètre drécran" R, esÈ
alors
égal au noubre de Reynolds nagnétiqueR,
et
ltéqua-tion
delrinduetion
devient : + ab-
ât = Ab + nËt(ilrtl
R mCette équation
est
analogueà
lréquation dutourbillon
de lfhydrodynaniqueet
peutêtre traitée
de La même fagon.Lorsque R,
fus
ion
du ehamp chanp Bagnétique)1,
ctest,le
cas dansles phénonènes
drastrophysiguêr
l-reffet
dedif-nagnétique (AË)
est
négligeable par rapportà
lreffet
de convection dupar
le
eharnp devitesse
(Retû
l tl.
Lréquation delrinduction srécrit':
tB
=nâr
(i^
âr
tr
Les
lignes
de ehamp nagnétique évoLuent avecla
natière L i!rê_b_!qude dedire
glo1s quele
chanp nagnétiqueet le
ch"T.f serirble"[5].
du
de
A
lféchelle
dulaboratoire,
ouà
celle
desinstallations industrielles,
hormis lestou-j ours
petit,
devanË 1f unité-6--z
I
0-'
-. Lt équation de 1 I inducËion s técrit
avec
RûJ=UorrtLz
L l2ou
Frc($
-R t\, m +Ab
l0 0.Le charnp oagoétique eEË alors cel.ui
qui existerait
si le
fLuideétait
au repos.Lorsque, au
laboratoire,
on inpose delrext,érieur
un chaup nagnétiquealternatif
de pulsaÈion
o, le
teups caractérietique du ehamp nagnétiqueest
,-t .t
ltéquation deltiaduction
stécrit
:R
.uâr
aË=
.> Ab ( 2 ) t/2usu)
Àinsi,
lorsquela
pulsationest
élevêe (Rur>>l),le
ehaup nagnétique pénètre peu Lenilieu
conducteurqutil
rencontre, tandis quesi la
pulsation esÈfaible
(Ro <<l),
le
rnilieu
conducteur peutêtre
considéré come transparent au champ rnagnétique.Cette équation esË une équation de
diffusion
dule
est
associée une profondeur de pénétration ôde peautf
,
tel1e
queLa relaËion d'Ampère, nËt Ë
Foueault présents dans 1e néËal
ractéristique
BB
tuo
uô
Ltordre de grandeur des forces élect,romagnétiques
est
lËype ttéquaËion de
la
chaleurtt,â
laquel"-appelée
r êr
électromagnétisme , ttépaisseur_.t,a,
= U
j,
donne un ordre de grandeur des courants desoumis à un champ nagnét,ique
alËernatif
df intensitécâ-j
B2
F,
tuj
Botu+
u0
Ce
gui signifie
que lesque sa pulsation ûJ est
nenË modulable. 11 peut
ltordre
de grandeur deeffets
dus au chaop rnagnétique pulsant sont, dtautantplus
forts
élevée. Ce paramèt,re
variable
possèdela
qualité d'être
facile-varier
det
à 106
tt",
cequi
revient
àrnultiplier
par milLeun terme de pression,
partie
roËati.onnelleou
partie
irrotat,ionnelle
deIa
foree,
et
un teroe déviatoire, ou^Ë
=
Vpuis nous corûparons
les
ordres de gratrdeur resPectifs de cesB2
1(È
u ? J(
'Bz)
+ 2UbÈ
fer.mes.9,
:
échelle caractéristique desvariation
dultro,
| *
o u9,champ nagnétique, de valeur
efficace
Bo,le
long dela
surface etBz
lr.
ltu
o, :.rroE.
U ôltr.rror
I Itro.
I 9', . L/ 2 fu - fu K.. t\ U) oAinsi,
lorsque R,< l,
Le chanp nagnétique pénètrebien
le nétal liquide.
Nous so13rnes en présence de probLènes stapparentant au:( problènes de M.H.D. en chaop nagnéti-gue cont,inu.Si
Ro> l, le
chanp magnétique pénètre peule
nétal liquide.
Lapartie
rotation-nelle
dela
force
de Lorentz eat uégligeable par rapportà
sapartie irrotationnelle.
par conséquent, un charcp nagnétiquealternatif
de fréquencetrès
élevéeest
adéquat pourconteniï
et
former unnétal
f.iquide sansparoi,
la
lévitation
de masEes uétalLiquesli:
quides en est, un exemple
[6], t7l.
Ce type de champ nrengendre Pas de mouvenentà
lrin-térieur
du nétaL. Ltapproxiuation selon Laquelle on Peut calcuLerla
géonétrie du chanpnagnétique
et la
for:ne de La surface, sanstenir
compte du mouvenent dufluide
à
Lfinté-rieur
dunétal
est
justifiée.
-i"a"it"
aà"sià
fr"ià"
ne sont pius nêgligea'ËIéâ.lei
cËanps rnagnéÈi{uèsalËernatifs
dê
-8-Afin
defaniliariser le
leeteur
avecle
phéaomèneoriginal
de fornageélectro-uagnétique de surfaceg méÈalliques f.iquides,
la
prenièrepartie
de ce mémoire esËprin-eipalenent consacrée
à
1a description drexpériences de fornage êlectronagnétique d'unprofiJ.é cruciforme
et
drune Lame, réaLisées avec du trercureà
ltlnstitut
de Mécaniquede Grenoble
(I.M.G.)
et
avec deltétain
au Laboratoire de Theraodynsniqueet
dephyaico-Chinie Métallurgiques (t{.P.c,M), dane
le
cadrepturidisciptinaire
desactivités
duGroupemenË
dflntérêt
scientifique
MADYaAM*. La der:xiènepartie
expoeedivers calculs
desurfaces
libres
de métal fondu contrôlées par des chanpe uagnétiques defréqueuce,infi-nie, et
les
analogies possibles, avecles
écoulementecavitantsr
par exemple. En annexe,se
ttouvent
les
textes de deux brevets protégeantles
procédés nouveau:K dont ce némoirerend compte.
2.1
.
tE
CoNTROLE ELECTROMAGNETTQUE DES SURFACESMETALTIQUES LIQUIDES ET SES APPLICATIONS
Jacquel"ine ETAY*
-
Marcel GARNIER*RESUME
Nous étudions expérimentalement
les possibilités
drimposer uneforme
dréquilibre,
choisie par
avance,I
une veine de nétaLliquide
eans
lraide
dtaucuneparoi,
enutilisant
uniquementles effets
induits
par
des champs magnétiquesalt,ernatifs
de fréquence élevée. Lranalysedes mécanisnes de base, reposant
sur
lreffet
de peau électromagnétique,pernet de dégager
les
conditions d'obtention durésultat.
Celui-ci
estnis
en évidence dans deuxréalisations
expérimentaLes perrnettantdrirn-poser une section
droite cruciforne,
ouétirée
sous forme dfune lamede
faible
épaisseur,à
une veinenétallique initialenent circulaire.
Les
résultats
expérinentaux sont confrontésà
des prévisionsthéori-ques.
*
Grs MaDYLAM-
Bp 53x-
3804t
GRBNoBLE2.1 .1.
-
INTRODUCTIONPour contenir un voLume donné de
natière,
iL
nrest
pas toujourspossible de
recourir
â
la
solution
la
plus sinple
gui
consiste enlruti-lisation
de paroisnatérielles.
Ctestle
cas enParticuLier
lorsguela
natière
considérée esË un plasmaà très
haute tenPératurequi réagit
vivement avec 1a
plupart
des natériaux. Trèstôt,
1a soLution consistantà
utiLiser
des forces élecËronagnétiques pour confiner des volumesconsé-quents de plasma
a
êté retenueet
e:çloitée, notamment
dans l-esexpérien-ces de
fusion
thennonucléaire contrôlée (tokaoak). Danslfindust'rie
métallurgique, La présence des parois
inplique
des contingences denaî-trise
rnalaisée. Drunepart,
les
Eatériauxréfractaires
utilisés
réagissentchimiquenent avec
les
métaux fondusqui
souffrent
depollution.
Drautrepert, afin
delirniter
ltérosion
desparois, les
vitesses de couLée dunétaL sont réduites eË La
productivit6
desinstalLations
atteint
trèsvite
un maximum.Lrutilisation
de charnps rnagnétiquesalternatifs
apporte dans certainseas une
solution
éléganteà
ces problènes en supprimantles
parois eË en1es renplaçant par un systàtre deforces électronagnétiques équivalent. C'est
le rnaintien de
la stabilité
des surfaceslibres ainsi
contrôléesqui
linite
principa}ement Le procédé. Néannoins,
le
creuset électronagnétique permetdrobtenir
la
lévitat,ion
de mâsses importantes de rnétaL fondu maintenuesen
équilibre
à
lrencontre.desforces de pesauteur,et
à
lrabri
de toutepollution
sous atmosphère contrôLéetllt2][3]. ta
f.ingotièretratérielle
peut égalenent,
être
supprimée dans La coulée continue de lral-r.tlninir:m etrenplacée par des forces électronagnétiques centripètes capables de
conte-nir le
métal jusqu'àsolidification.
Cetteapplication est
cependantLimitée
à
la
fabrication
de Ëillettes
pleines ou creuses de géonétriecirculaire
[a]t51.Nous nous proposons de nontrer
gutiL
est
possibLe dtinposer à unecolonne de
nétal.,
lors
delrélabsration
deeelui-ei
par ceulée GonÊinueet
l-orsqutil
est
encore dans sa phaseliquide,
une formedifférente
drun-1
4-cylindre
circulaire
sansqutil
y
ait
contact,entre
Le nétaLet
une paroi, enutilisant
L'action
de chanps nagnétiques aLternaÈifs de fréquence é1evée (400I(Hz
).
Lee applications pratiques decette
étude sontclai-res
:
des économies dténergie importantes serontréalisées,
lorsgue 1esidérurgiste
solidifiera
Le métal dansla
forme quelui
aura imposéela
géonétrie du chanp nagnétique appliqué, grâce
à
1'éliminat,ion despre-niers
passages du métal en laminoiret
du réchauffage correspondant.Pour dtautres métaux, coome 1-e tiËane,
très
avides dfoxygène,la
suppres-sion des
parois,
source depollution,
anélioreraleur
pureté.
Sur unplan fondâEental,
le
problène posé est vasteet
riche, puisquril
englobenon seuLernent
les
questions defrontière
libre
souLevéespar
tradéterni-nation de 1a forme
dféquilibre
dela
surface rnétalliqueliquide
condition-née
par
la
répartition
des forces électronagnétiques, elle-mêne fonction dela
position
decette
surface, mais aussi lranalyse des conditions destabilité
de1'équilibre
obtenut6lt7l.
Les principaux mécanismes physiques
nis
enjeu
dans Le forroageélec-tronagnétique sont rappelés dans une première
partie.
La secondepartie
est
consacréeà
la
description deLrinstalLation
expérinentalequi
aperrnis de démontrer
la
possibilité
dtobtenir
en conÊinu, direct,ement àpartir
du néta1liquide,
des ébauches deprofilês.
La puissance du procédéest
illustrée
par deuxréalisations
particulières
:
1télaboration depro-fi1és
cruciforneset
de lames minces. Dans une dernièrepartie les formes
dréquilibre
obtenues expérimentalemenË sont confrontées aux géonétries2.t2.- L'EFFET DE PEAU ELECTROMAGNETTQUE ET SES TMPLTCATTONS
L'équation drévolution du champ nagnétique danE un
nilieu
él-ectro-conducteur de dimension caractéristique
L,
de conduct,ivité électrique oet
depernéabilité
magnétique 1t,sujet
à un écoulenent dont 1réchellecaractéristique
devitesse est
Vstécrit
: R ÛJ ++-uetb
.> ab;
+ + +- ->=
Ab + R, Ror (utlb)où:
GË ->*Aet
avec :désignenË
la
vitesse
et le
chanp nagnétique rapportésà
leursvaleurs typiques respectives.
Le teûps rendu adimensionnel avee 1e tenps caractéristique T
dtévolution du chanp magnétique (T=2nal-t)d"o, 1e cas drun champ
nagnétique
alternatif
de pulsation trt).->
RoÉ les opérateurs adinensionnels associés
à
1récheLle L.= u o 12
lt
et u ovL
Au laboraÈoire, ou
à
Lréchelleindustrielle,
avecles
nétauxliqui-des habiËuels,
le
nombre de Reynolds magnétiqueR,
est
Ëoujoursfaible
devant
lrunité
(R,.
lO-1)et
tout
effet
de convection du ehanpnagnéti-que
par
1e chanp devitesse
peutêtre négligé.
Lréquation delrinduction
se
réduit alors
à une équation dediffusion
+
âb+
û) ;
=
Âbessentiellement doninée
par
lreffet
de peau. E1Le irnpose, Lorsque1réchel-le
de temps Test
fixée par
la
pulsation trt des couranËs inducteurs'1réchelle de lougueur
caractéristique
:où
ô=
( 2 )'l'"
5.
-16-Dans cetÈe épaisseur de peau
ô
le
chanp nagnétique srannule endon-nant naissance à des courants de Foucauft
(j
= s/Uô)qui
interagissentavec
lui
pour engêndrer sas forcedeLorentz}
A È
(fig. l).
Lorsque .ô << gi1
est
élénentaire de déeonposercette
force en unepartie irrotationnelle
lr,----l
aerrordre
d,e B2l2pôet
unepartie
rotationneLlelr-^-l
deI r-rrotr
'
' rot'
lrordre
ae B2/U 9,sL 9, désignettéchelle
typique devariation
du champnagnétique de
valeur efficace
Ble
long de La surface dumilieu
eonduc-teur.
l\insi
: ltr.ttoË |.v
&- â, (u o .u) L/2 g. i, ô L /2 R 0) Itro,
IPar
suite,
lorsque Lreffet, de peauest
bien narqué (R,, l)
la
force électronagnétique
qui
stexercesur
le
niLieu
électtoconducteur geréduit
essenËiellenent à une pression82/2p.
Ceciest
drautant plusvrai
quela
conductivité éLectrique dumilieu
considéré ou quela
fré-quence du chanp nagnétique appliqué
est plus
éLevée. Unliquide
conduc-teur
verra donc sa surface sounise à une pression inégalernent répartie.Crest en
exploitant cette
possibilité
que nous pouvonsLui
inposerdes configuratioas géonétriques
variées.
Lréquilibre
de La surfacelibre
du
liquide
résulte
dela
conpétitionentre
1es forces de pressionnagné-tique
et
1es forcesde
tensioasuperficielLe
qui
Ëendentà i-rnposer une
forme
circulaire.
t---2 ,1 .3.
-
ETUDE EXPERIMENTATELrinstallation
expérimentale(fig.
2) est
constituée drune bouclehydraulique dans laquelLe
circule
le
mercure,nétal liquide
de sinulation,cotrprenant en
série
unréservoir,
ulre pomPe' une cuve à niveau constantde hauteur
variable
et
une section dressais dans laqueLlele mercure
s'écoule en
jet libre
souslraction
de 1agravité.
A. Lrentrée de 1asection dressais ua
nid
drabeiLLeet
un convergent anovibleont
étép1a-cés de façon à
obtenir
unjet
de bonnequalité
géornétriqueet
de sect,ioninitiale
dtaire
et
de formes variées.Le
jet
Libre est
soumis au champ nagnétique engendré Par uninduc-teur
brauché enparallèle
aux bornes dtun ensemble de condensateurs defaçon
à
eonstituer uncircuit
osciLlant.
Gecircuit
est
alinenté par ungénérateur de type apériodique
qui
a
1aparËieularité
de toujoursfonc-tionner à
la
fréquence de résonnance ducircuit
oscillant
queL1e quesoit
l-révolution des caractéristiques de
celui-ci.
Le générateurfournit
la
puissance éleeÈrique nécessaire
à
lrentretien
des osciLLations dans 1ecircuit,
inducteur dans une ganme de ftéquence stéteodantà 0'5
KIIz à400 KlIz. Les inducteurs sont
réalisés
en tube de cuivre parcourus Parune circuLation dreau de façon
à éliminer
les
caLories produites pareffet
Joule. A une géornétrie drinducteur correspond une configuration du chanp nagnétiqueet
rure fornedréquilibre
possible dujet
de mercure.Les expériences
ont été
réaLisées avec deux types drinducteurs :le
prenier,
indueteur quadripolaire, permet dfinposer une sectioncruci-forme
à
la
veine de mercureinitialenent cireulaire,
le
second,7.
-18-2.1.3./.
Ltinducteur quadripolaire11 esË
constitué
(fig.
3)
de quatre conducteursrectilignes
dispo-sés detelLe
façon quela
trace
deleurs
axes dessineles
sonmets dtuncarré dans une section
horizontale.
Le courantqui
parcourt un eonducteurest
de nêneintensité
et
de sens opposé aux courantsqui
parcouretrt sesdeux
voisins innédiats.
Le chanp nagnétique engendrépar eet
inducteurprésente des gradients
inportants
:
enparticulier,
sur
la
surface dtunjet
nétallique
circulaire, il
est
intense au voisinage de ctracun descon-ducÈeurs
et,
Pour des raisons de synécrie,il
est
nul en
toutpoint
situéà
égaLe distance de deux conducteurs. Sounis aux forces de pression nonunifonnénent
réparties sur
sapériphérie,
le
néta1liquide
fuir
Lesrégions proches des conducteurs
et
gêgneles
régions de chanp nagnétiquefaible (fig.4).
Dans cesrégions,
lreffet
dela
tensionsuperficielle
est
prédoninantet
inposele
rayon de courbure de La surfacequi
prendla
forme drune hypocycloide émoussée. En lrabsence de tensionsuperfi-cielle la
formedréquilibre est
rigoureusement une hypocycloîde obtenuede façon classique avec
les
plasnas[
9].
Les fornes
dréquilibre
obtenues pourdifférentes
valeurs delrinten-sité
dansltinducteur,
pour undébit
de 100"r3/ret
un diarnètreinitial
de
l0
rnm sonË représentéessur
la
figure 5.
Le systèDê de mesure de Laposit,ion de
la
surfacelibre
est
uncircuit
éleetrique constitué drunfil
de tungstène de 81 100 nn placé dans un tube dev€rre
effil-é,
nontésur une
table
de déplacement XYet relié
â une borne drun générateur decourant, continu dont
lfautre
borneest
reliée
au nercurepar
lrinterné-diaire
drunvoltnètre.
Malgré defaibles oscillations
dues aux vibrationsde 1a ponpe, 1a dispersion des
points
de mesure nrexcède pas 2/l0
nn.Les surfaces dréquiLibre sont déterninées
point
parpoint
avec un pas del/10
mn.Le
coefficient
de fornage:
rapportentre
la
plus
grandeet la
plusfaible
distanceentre lraxe
dela
rrcine méËalliqueet
uûpoiot
dela
sutfaceun dianètre
initial
(2 R) de 9 nm' une fréquence deune
intensité efficace
de3
000A'
une ddp efficaceducteur de 700
V, et
undébit
de 100 crn3ls.
200
aux
KIlz (ô
/n
.\, A ,25 ) ,bornes de
ltin-Pour
obtenir
la
neilleure efficacité
du chanp nagnétiqueet
desformes
dréquilibre
très
stables,
nous avons dûavoir
recoursà
deuxartifices
:-
Lorsquele
mercure stécoule dans La section dteesais,il
staccélèresous
Lreffet
dela
pesanteur.I1
seproduit
donc une diminution de sectiondu
jet
dont La surface tendà
sréloigner des conducteurset
doncà
échap-per aux régions de ehanp nagnétique
fort.
Pour compensercet
effet,
unelégère convergence
a
été donnéeà
lrinducteur
:
Pour unjet
de dianètrel0
m, la
disÈance séparant deux conducteurs dianétralement opposés estll
nm
à
la
partie
supérieure delrinducteur,
de longueur 325mr
et8 on
à
la
partie
inférieure.
-
IL
nrest
pas possibleà
cause deg connexionsreliant
Ltinducteur aux condensateursdtavoir
un champ magnétique quadripolairesur toute la
longueur de ltinducËeur. Le chanp oagnétique créé par ces connexions
engendre des perÈurbations imporÊantes dans Le jeÈ de mercure, dès soo
entrée dans
ltinducteur, 9ui
sont convecÉespar
Lenétal et
nuisent auformage. Pour éLininer lrinfLuence parasite des connexions, nous les
avons placées entre deux pLaques de
cuivre
refroidies,
dtépaisseursupé-rieure
à
la
profondeur de pénétration du chanp nagnétiqueà
la
fréquenceutilisée.
Des courantsinduits
se développent dans ces "écranstt enoppo-sition
de phase avecles
courants dansles
connexionE;
1e chanprnagnéti-que
résultant est
nul
entreles
deux écrans. Les photosI et
2
illustrent
le
formage drunecroix.
Surla
photoI
1e chanp magnétiqueest
nul
;
le
mercure adopte une forme
circulaire.
Sur 1a photo2,
on Peutvoir
quele
mercure
situé
entre
les
écrans conserve une géonétriecirculaire
alors quecelui citué
au-dessous des écrans adopte La géon6trie cruciforne quelui
iroposerait -un in.lucteur quadripola-i-re de longueurinfinie ;
seulesdeux des branches de La
croix
sontvisibles.
I
I
I I
9.
-20'
Ltinducteur quadripolaire peut également
être
utilisé
pourréaliser
le
guidage drunjet
de nétaLliquide.
Eneffet,,
Le chanp magnétique créépar uD inducteur quadripolaire
est
faibLe,
voire
nul,
dansla
zone centralede
iet
inducteur. Lorsqurunjet
denétal liquide
defaible
dianètre coulesous
Lreffet
dela
gravité
au eentre delrinducteur
pLacé vert,icaLement,il
nesubit
pratiquenent aucuneforce
électromagnétique. Mais dèsqutil
stécarte de
la
zone centrale deltinducteur,
Les forces de Lorent,z, quirésultent
dela
présence de mercure dans une zone de champfort,
lrobLigentà
serecentrer.
Crest, Le nêne phénonènequi,
lorsqueltinducteur
estincliné
par râpportà
la
verticale,
force
1ejet
à
garder son axe encoincidenee avec l-raxe de
lrinducteur.
(photos3
eÈ 4).2.1
.3.2.
Ltindrlcteurnultispire
11 pernet drimposer une forme de lane mince à un
jet
néta11-ique deseetion
initialenent circulaire. Lfintérêt industriel
drunetelle
géouré-Ërie
nouspâraît
résider
notanment, dansla
fabrication
de natériauxamorphes
[10].
Certains aLLiages métaLliques subi-ssant unrefroidis-semenË
très
rapide,
ou ulËratrernpe, peuvent sesolidifier
en échappantà
1acristaLlisation,
et
garderà
1rétat
sol-ide, 1astructure
quril-savaient
à
l.rétat
f.iquide. Cetétat, dit
anorphe,est
obtenu généraleneatà
partir
de lames minces brutalementsolidifiées
au contact dfun disquerefroidi.
Lafabrication
detelles
lames àpartir
de fentes matériellesest, problénatique. Dfune
part
La tensionsuperficielle
a uneffet
desta-bilisant
qui
tend à déchirer 1a lane en plusieursjets
circulaires
pa-ra1lè1es
;
ceci oblige les
slétalLurgisÈes àplacer
le
disque de trempetrès
près (moins de 2 nrn) dela
fente
de couLée. Drautrepart, la
fentedéLicate à
réaliser
en natériauxréfractaires
se bouchetrès
faciLement,srérode
très
vite
cequi
entraîne une évolution constante de lrépaisseurde
la
lameet
une poll.ution du nétal-. Ledispositif
électromagnétiquePour inposer une forme de lane à une veine de nétaL
liquide
initialenent
circulaire, il suffit
dela
soumettre à un chanpnagné-tique
alternatif
intenEe para11èle(fig. 6).
Les forcesqui
apparais-sent dans 1a peau él-ectrooagnétique ont pour
effet
drétirer
Lejet
nétallique
dans 1adirection
deslignes
de chanp de façon à ce quela
configuration du champ rnagnétique
soit
aussivoisine
que possible dece
qutelle serait
en ltabsence denétal.
La présenee du cho.pnagnéti-que possède un grand avantage
puisqutelle
Eraccompagne druneffet
for-tement
stabilieant
qui
retarde considérableueutlrapparition
desinsta-bilités
capables de déchirer La Lame:
plusieurs centimètres de lamestablê
sont couranment obtenus.L'inducteur
utiLisé
est
forné de deux bobines coaxiaLes(fig.
7)branchées en
parallèle
aux bornes des condeûsateurs draccord:
le
courant circulant, dans
le
nême sens dans chacune des bobinesele
champnagnétique engendré
est
quasiunidirectionnel,
parallèle
à
Lraxe desbobines. De façon
à
augrnenter ltamplitude du chanp magnétique, pour uneintensité
donnée du courant dansles
bobines, un é1énent deferrite
refroidi,
en forme de Uest
placé dans chaque bobine(fig. 8).
La 'rcuLassemagnétique"
ainsi
formée canaliseles
f.ignes de champet
les
concentre dansla
région oùelles
sont nécessaires:
à puissance donnée, 1aprésen-ce des
ferrites
permet de doubler Le champ magnétique. Daneles
expérien-ces, les
bobinesétaient
constituées desix
spires (d
intérieur
25m)
réparties
en deux couches superposées.Une approxination
sinple
de La géométrie dela
Lame permet de trouverltordre
de grandeur du chanp nagnétique àfournir
pourobtenir
uneépais-seur
e.
La forme de 1a surfacelibre
du métal résult,e dela
conpétitionentre les furces électromagnétiques
et
les forees duesà
la
tensionsuper-ficielle
T.
Dansla
partie
plane de 1a 1ame, 1e rayon de courbure étantnul,
seul
1e chanp nagnétiqueagit,
aLors qutà sesextrénités
unpoint
drar-rêt
du champ rnagnétique apparaît où seull'effet
dela
tensionsuperfi-cielLe
existe.
Delrunifornité
dela
pression dans une section transversale dufluide
i1
résulte
:It
-22-8,2 2U2T
^,-
esoit
B '\'2 (u rle)t/'
Par onexemple, pour
obtenir
une lame drépaisseurl m
avec du mercure,est
conduit àutiliser
un chanp nagnétique de 1'ordre de 500 gauss.Cette estimation de B nrest, valable que
ei
Le rapport ôy'e restepetit
devantlrunité.
Dansle
cascontraire,
le
chanp magn6tique àpro-duire, et
Parsuite
la
puissance àfournir,
peuventêtre très
supérieursà cette valeur.
Dtunâpart' la
partie
rotat,ionnelle des forcesélectro-nagnétiques devient
alors
importanteet
unefraction
non négligeable de1a puissance
fournie
sert
ànettre
Leliquide
en mouveoent. Dfautre part,le
chanp nagnétique cessedtêtre
nul
sur lraxe
dela
lane dès queô
-
"
lrefficacité
de Lapartie irrotationnelle
des forces éLectrornagnétiquessranoindrit . ta
conditionô/e
<<I
est
doneprinordiale
;
1a valeurminimale de 1répaisseur
quriL
est, possible dtatteind,re pour une fréquencedonnée
est
e =ô.
Pour dépassercette
limite, iL
faut augmenËer
très
for-tement
lrintensiËé
du charnp magnétique et,par
suite
la
puissance àfournir.
Lrélaboration de lanes minces nécessite généralenent desf,ré-quences éLevées
:
ctest ainsi
que des courants pulsantà
I
MIlz sontnécessaires pour
obtenir
des lames de mercure dtépaisseur 0r5 ,r,m.Les photos
5
et
6 montrent un exe!ûple deréalisation
de laroes demercure. En raison de
lteffet
convect,if de lfécoulenent,la
Lamenratteint
pas son maximum de largeur au voisinage de
lrentrée
deltinducteur.
Lejet
nétal-lique forné se présente sous forme de fuseaux successifs d,ont la
longueur augoente avee La
vitesse
dtécoulenent dunétal.
A cause de 1atension
superficielle
qui
agit
seuleà
la
sortie
deltindueteur
et
tendà redonner une section
circulaire à
la
veine métall.ique, deux fuseauxsuc-cessifs
sontsitués
dans des plans verticaux perpendiculaires. Ce phéno-mèneest tout
à
fait,
analogueà
celui
observé avec desjets
issus de fentesmatérielles
[tt].
Ce phénonèneesr
iLlustré
par
la
photo 7.2.1 .4,
-
COMPARAISON ENTRE tES RESTJLTATS EXPERIMENTAUXET LES RESULTATS TITEORTQUES
Des formes
d'équilibre
obtenues avee un chanp aagnétiquequadri-polaire ont été
caIculées par SITERGLIFFà
ltaide
d'une analyse théoriqueutilisant
de façon complénent,aireles
variabLes cornplexeset
Les méthodesnumérigues
IS].
l,tintroduction
de ces dernièresest
liée
à
la difficulté
dféchapper à un processus
itératif
Lorsquela
tensionsuperficielle
estprise
en compte. Cette analyse repose sur uncertain
nombre dthypothèses :-
une profondeur de pénétrationnulle
du champ nagnétique dans Lemétal
liquide
(cequi
rendlégitine
1'utilisation
despotentiels
comple-xes dans
la
déternination du champ magnétiqueextérieur
harmonique).gravité
une eË
géoroétrie bidinensionnelLe
qui
ignore 1eseffets
dusà
1aà
La longueurfinie
def
inducteur.-
des conducteurs électriquesfilifornes.
Le caLcul effectué
est
basésur
la
possibilité
de transformer defaçon univoque un quart de plan physique dans
lequel
ltéquation de l-asurfaee
Libre
est
inconnue, en un deni-plan de ltespace dtune variablecomplexe,
à
la
frontière
duquella
surface Libreest
transformée en un segment dedroite
de longueur 2 o-o
devenant un paranètre du problème'prenant en compte
ltaire
de 1a section de métalà foraer
par rapPort àlfaire
du carré fernépar
1es quatre conducteurs-et
dans leque1 lechanp magnétique
est uniforne.
Laprincipale
transformation conformeutilisée
est
la
transformation de SchwarzChristoffel
généralisée quiassimile
la
surfacelibre
inconnue à un polygone ayant uneinfinité
decôtés de Longueur
infiniment
petite.
Cette transfornationest
particu-lièrenent
bien adaptéeà
Laprise
en compËe dela
tensionsuperficielle
puisqurelle
introduit
l-e rayon de courburelocal
conmevariable.
Ltité-rat,ion nunérique se
fait
enajustant
les
paramètres ctet
a
(rapport entre-24- 13.
la
pression magnétique12l2Uet
la
pressiontotale
daus Le fLuide pde façon
à
ee quela
condition auxlinites
traduisantlféquitibre
locaLentre
1a pression rnagnétiqueet
les
forces de Ëensioasuperficielle soit
assuré.Cette théorie
prédit
deux Èypes de configuration suivantla
valeurinitiale
du paramètre 0.4.1.
Lorsqueo
est inférieur
à une vaLeurcritique
ocet
lorsqueIe chanp
magnétique tend
vers
Lrinfini,
1a surface drune section denétal
devientune hypocycloide. Cfest 1a forme qutadopte 1a surface lorsque sa tension
superficielLe est
négligeable.4.2.
Lorsqueo
est supérieur
ào"r iL
apparaît des protubérances denétal liquide
aux guatre coins de lrhypocycloide lorsquele
chanpmagné-tique
devient, grand. Deux séries de courbes ca1culées sont représenËéesen
[8]
pour diverses val-eurs dea,
paramètre peu conmode dtaccèsexpéri-mentalementr en raison de 1a
prise
en coopte de 1a pressionintérieure
pdu
fluide,
lrune pour unevaleur
initiale
deg inférieure
ào"r
ltautre
pour une valeur supérieure.
Lors de nos expériences nous so'nrnes
linités
par
lrintensité
du chanpmagnétique
et
nous devonsfaire
ensorte
que Le mercure soiËle
plus
prèspossible des conducteurs. Nous nous situons donc dans
le
cas o,>oc. Nousn'avons pas mis en évidence l-rexistence des protubérances. CetÈe absence
stexpLique par
les
faits
queles
conducteurs ernp!.oyés ne sont pasfiLifor-mes
nais
ont'
pour des nécessités de refroidissernent, une sectiondroite
draire
iæportanËe devenË eeltre de l.a vei.ne E€taLli.que eË qûe, ltépaisseur de peau expérimenËale devient,, dans l-escoins,
de Lrordre de grandeur deI
I
l
I
F
la
longueurcaractéristique
,{,.Si
naLgréceci
Les protubérancesexis-tent, le
volrrne des conducteurs nous ena
enpêché 1a meEure. Cesrenar-ques permettent de nieux comprendre
la
forne dela
courbe U = 770 V de1a
figure
5,
très
éLoignée des formes calculées. Une eomparaison entreune courbe calcuLée (cr
=
100)et
une courbe e:rpérinentale (a-
75) egtreprésentée
sur
1afigure
9.
Ltaccord entre ces deux courbesest
satis-faisant.
Outre Lefait
déjà sigpalé de 1a forme des conducteurs, Lesécarts
qui
apparaigsent entre 1es deux courbes sont dusà
Ladifficulté
dtobtenir
une bonnesyoétrie
géonétriqueet
électrique
def
indueteur.2 .l .5 .
-
coNcLUsIoNLes expériences réalisées
ont
clairement mis en évidence 1a propriétêque possèdent
les
chanps nagnétiquesalternatifs
de fréquences élevées depouvoir inposer
et
contrôler
de façonstable
La forne drun domainenéta1-lique liquide.
De nombreuses applications nétallurgiques en découlent conme 1afabrication
en continu drébauchee deprofilés,
ou 1rélaborationde rnatériaux €rmorphes sous cha.np nagnétique, actuellement en cours
drex-périnentation.
Sur un plan fondanental, Lesujet
abordéest très riche
;il
est
à repLacer dansle
cadreplus
g€néral deltétude
des comportementsde
frontière
libre
en présence de chaups harmoniques:jet,
cavitation,
ondes de
surface...
Larésolution
de ces problèrnes exige généralenent unegéonétrie bidinensionnelle. Cependant des néthodes basées sur des
formula-tions
globalesutilisant
des principesvariationnels
d'énergie pourraientpermettre droubLier
cette
contrainte géonétriqueet
de prendre en compteia
diffusion
du champ magnétique dansle
domaine métalLiqueet
-26'
15.Des analogies intéressantes existent, entre
le
conportenent drunnétal liquide
en présence dtun chanp nagnétiqueaLternatif
de trèshaute frégueace
et
celui
drunferrofluide
placé dans un champrnagnéti-que conËinu de nêoe géonétrie 1121.
tteffet
de répulsion observé surun métal
liquide
est, lrhomologue delreffet
drattraction
6prouvé par1e
ferrofluide. Ainsi les
formes obtenues avec une veine métalliqueliquide
pLacée dans un inducteur apparaissent conplémentaires desformes créées pour un
ferrofluide
par des conducteurs de nêrne géométrie.Les auteurs remercient,
le
ProfesseurShercliff
pourlfintérêt
outiL
aItl
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moving substratett-
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1'équilibre
desliquides
magnétiques. Applicationà la
magnétostatiquerl J.M.T.A. (àparaîrre).
{ï d i IListe
des figuresfigure
I figure figurefigure
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6figure
7figure
I
figure
9Le conducteur parcouru Par
crèe des forces de Lorenz,
du
nétal
liquide.
le
courantI
=Io
sin 0t,
dans 1 I épaisseur de peau
2 3
schéma de 1 |
installation
expérimentale.dessin de 1 | inducteur quadripolaire eË des écrans.
un inducteur quadripolaire impose une forme de
croix
àune surface de métal
liquide
iniËialement,circulaire.
formes de
croix
mesurées. Le dianètre du j eËcirculaire
correspondanË esË de 9InIII.
inducËeur créant un champ magnéËique
parallèle
imposemétal
liquide
une forme de lame.schéma de l t inducteur multispire.
ferrite
percée.Elle
est placée
dans chaque bobine de1 | inducteur
multispire
pouréviter
lesfuites
de champnagnétique.
comparaison entre une surface mesurée
-
enpointillé
-eË une surface calculée
-
entrait plein.
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du
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