HAL Id: jpa-00212700
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Submitted on 1 Jan 1958
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Quelques considérations sur les amplificateurs
électroniques à coefficient d’amplification négatif élevé.
Applications aux appareils de mesure
G. Blet
To cite this version:
QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LES AMPLIFICATEURS
ÉLECTRONIQUES
A COEFFICIENT D’AMPLIFICATION NÉGATIFÉLEVÉ.
APPLICATIONS AUX APPAREILS DE MESURE.
Par
G. BLET.
Résumé. 2014 Nous étudions dans ce travail les amplificateurs
électroniques
à courant continu et à coefficientd’amplification
négatif élevé, dans le cas particulier où une boucle de contre-réaction relie la sortie à l’entrée. Nous ferons les calculs pour deux montages caractéristiques : à impé-dance d’entrée très faible, ou très élevée.Dans une seconde partie, nous envisagerons le cas où le circuit d’entrée de l’amplificateur est
un
appareil
à spot lumineux, tel que galvanomètre, électromètre, et nous examinerons les réper-cussions d’un tel montage surl’impédance
d’entrée, la période propre et l’amortissement.Quelques exemples numériques
sont joints àchaque
cas pour en donner desexemples typiques
d’utilisation.Abstract. 2014 This paper is concerned with D. C. high negative gain feedback electrenic
amplifiers.
The calculations are made for two
typical
cases : those of a very small, and of a very high inputimpedance.
In a second part, the case is considered of an input consisting in a
light-spot
instrument, such as a galvanometer or an electrometer : the effects of such aninput
on impedance,period
anddamping
are examined.Each case is illustrated by some numerical
examples.
PHYSIQUE APPLIQUÉE 19, 1958, :
1. Généralités. - Soit
un
amplificateur
àcou-.
rant continu dont le coefficient
d’amplification K
possède
une valeur absolue élevée et lesigne
moins.Cela
signifie qu’à
une tension d’entrée vpositive,
parexemple, correspond
une tension de sortieV = X v
qui
seranégative
et
IKI
foisplus
grande
en valeur absolue. Un telamplificateur
doit avoirobligatoirement
une entréedissymétrique
avec unpôle
à la masse et de même une sortiedissymétrique
avec unpôle
à la masse. Il existe de nombreux schémas pour de telsamplificateurs,
de même queplusieurs
réalisations industrielles. Nousn’insis-terons pas sur leur
conception
qui
relève de latechnique électronique classique
et neprésente
aucune difficultéspéciale.
Nous ferons remarquer seulement que de telsamplificateurs
secomportent
en courant alternatif comme desdéphaseurs :
eneffet,
si v =v 0 cos
oot,
la tension de sortie V = Kv =Kvo
cos mtpeut
aussi s’écrire :Il devient alors
indispensable
que dans le domaine defréquences
utilisé iln’y
ait pas de. rotation de
phase.
Sijl’on
doit travailler àfréquence
fixe,
leproblème
sesimplifie : l’adjonction
d’unpont
déphaseur
àla sortiepermettra
toujours
pourla
fréquence
Jed’ajuster
ledéphasage
à 180°exac-tement.
2.
Étude
de deuxtypes
de circuits. -- 2.1.CIR-CUIT A IMPÉDANCE D’ENTRÉE RÉDUITE. -
Consi-dérons le circuit de la
figure 1,
où A est unampli-ficateur du
type
ci-dessus,
r la résistance d’entréeet R la résistance de contre-réaction. S est la source de résistance interne p et de force électromotrice vo.
FIG. 1. - Circuit à impédance d’entrée très faible.
Soit v la chute de
potentiel
aux bornes de r. Lecourant débité par la source S sera :
La tension à la
sortie
del’amplificateur
étant :le courant débité dans la résistance R vaut :
la chute de tension dans r étant :
De ces
équations
nous tirons :d’où
21
De cette
expression rigoureuse,
nous pouvons tirer uneexpression
approchée
exacte,
avec assez deprécision
dans le cas où p et r ne sont pas trèspetits
devantR,
et avec bien entendu1 Ki
»1,
hypothèse
de base de cette étude.Nous aurons :
Avec la même
approximation
nous aurons :Remarquons
que lequotient vo /p
représente
lecourant de court-circuit de la source
io
=v0/03C1 ;
d’où :
-Calculons maintenant
l’impédance
d’entréeappa-rente : elle est le
quotient
de la tension d’entrée vpar le courant débité i. soit :
Avec les mêmes réserves que
précédemment
nous aurons pourexpression approchée :
. Les deux
expressions
simplifiées
finales[(8)
et(11)]
montrent que la tension de sortie etl’impé-dance d’entrée sont
proportionnelles
àR,
résistancede contre-réaction. La tension de sortie est
indé-pendante
du coefficientd’amplification,
alors quel’impédance
d’entrée lui est inversementpropor-tionnelle. ’
En
posant
K’ =r/(R
+
r),
taux decontre-réfaction inférieur ou
égal
àl’unité,
la relation(10)
devient,
tout en restantrigoureuse :
Nous en déduisons
également
que le courant i’ débité parl’amplificateur
estpratiquement
égal
aucourant de court-circuit de la source :
°
2.2. CIRCUIT A IMPÉDANCE D’ENTRÉE ÉLEVÉE.
-Considérons le circuit de la
figure 2,
où A estFic. 2. - Circuit à impédance d’entrée très élevée.
toujours
unamplificateur
du mêmetype,
r larésis-tance
d’entrée, r’
et R les résistances decontre-réaction. S est la source de résistance
interne p
etde force électromotrice vo.
Soit v la chute de
potentiel
dans r et v’ cèlle dans r’.Le courant débité par la source a pour valeur :
11
La tension de sortie V = Kv crée un courantet la chute de tension dans r’ vaut :
De ces relations on tire : soit :
En combinant les
équations (13)
et(16)
onobtient :
à
rapprocher
de la relation(5).
De là on
peut
déduire :Cette
expression
peut
sesimplifier
avec. les mêmes conditionsd’approximation
qu’au
chapitre
précédent
et donne :Nous pouvons calculer
l’impédance
apparente
d’entrée par la relation :
Sous les mêmes réserves que pour la dernière
équation,
nous obtenonsl’équation simplifié3:
En
posant
K’ =r’I(R
+r’),
taux de contresréaction,
nous aurons si Kr » R :et
2.3.
APPLICATION A UNE PHOTOPILE. -- NOUSallons faire cette
application
en utilisant ces deux circuits pour la mesure(et
éventuellement
l’enre-gistrement),
d’unepart
du courant decourt-circuit,
d’autre
part
de la force électromotrice en circuitouvert,
d’unephotopile
au sélénium.Soit une
photopile
de résistance internaet un
amplificateur
de coefficientd’amplification
K = - 104.2.3.1. Mesure du courant de court-circuit. 2013 Dans
le cas du circuit d’entrée à faible
impédance,
nous trouvons avec les formulessimplifiées :
Le courant i’ débité par
l’amplificateur
estégal
au courant de court-circuit de la cellule :2.3.2. Mesure de la tension à vide. - Dans le ca g
du circuit à
impédance
élevée les formulessim-plifiées
nous donnent : La tension de sortie est :2.3.3.
Variations
de Z âvec K et K’. - Il est àremarquer
que dans le cas de l’entrée àimpédance
trèsfaible,
la valeur de celle-ci nedépend
pas de r.Seul l’écart entre le courant mesuré z’ et le courant de court-circuit réel
io
diminuelorsque
raugmente.
Par
contre,
dans lemontage
àimpédance
d’entréeélevée,
celle-ci estproportionnelle
à r et la tensionde sortie n’en
dépend
pas. Il est très intéressantqu’avec
une résistance d’entrée de 1mégohm
dansl’amplificateur
onpuisse,
par une commutation trèsaisée,
passer d’uneimpédance
d’entrée de 1 ohm àune
impédance
d’entrée de 5 000mégohms.
L’appa-reil de mesure pourra dans les deux cas être un
même
microampèremètre
branché en série avec R. Par lecture directe ilindiquera
le courant decourt-circuit dans un cas, dans
l’autre,
leproduit
de sonindication par R donnera la force électromotrice en
circuit ouvert.
FIG. 3. - Variation de
l’impédance
d’entrée en fonction de K et K’.( M~ = Z/r pour impédance élevée
Mo
= Z/r pour impédance faible.Le
graphique
de lafigure
3montre,
à lapré-cision des formules
simplifiées,
comment variel’impédance
d’entrée en fonction de K et de K’.Nous avons
appelé
M~
etMo les
rapports :
M. Zir dans le cas de
l’impédance
d’entrée élevée.Mo
Z Ir dans le cas del’impédance
d’entrée réduite.3.
Application
au cas où le circuit d’entrée est constitué par unappareil
de mesure àspot.
-- Soitun
galvanomètre
àspot
lumineux de sensibilité,60
radians parampère.
Lemontage
est celui de lafigure
4.FIG. 4. - Schéma optique de l’éclairement du miroir
. et des cellules.
Un
objectif
de courte
focalef,
diaphragmé
parune ouverture
rectangulaire
de surface 6 = Ll formed’une source de surface s une
image
de surface S àune distance D dans le
plan
où se trouve le miroir dugalvanomètre
de surface s’. Celui-ci forme sur une cellule double CI c2, à une distanceD’,
uneimage
de surface 6’.Soit (D le flux émis par la source. Le flux
capté
par l’ouverture a vaut :il est
réparti
sur une surface Squi
vaut :Le miroir du
galvanomètre
enprend
la fraction :qui
se trouveréparti
surl’image 6’
de cr en pro-duisant unéclairement :
ou
Pour un courant de i
ampères,
la rotation ducadre sera de
?0
radians.produisant
un23A La variation différentielle de flux est donc :
Les valeurs de L et D’ ne sont pas arbitraires :
elles doivent être
compatibles
avec le diamètre du condenseur et la hauteur utile des cellules.Nous voyons donc que la sensibilité du
montage
sera d’autant
plus grande
que :1° la
lampe
estplus
lumineuse... 0
grand
20 lalampe
a un filament ramassé... spetit
30 legalvanomètre
a ungrand
miroir. s’
grand
4° legalvanomètre
est sensible ...03B80
grand
50 l’ouverture est une fente
allongée ..
Lgrand
60 la double cellule estproche
dugalva-nomètre ... , .. D’
petit.
Soient
y la sensibilité des cellules enampères
par lumen et ro en ohms leur résistance decharge ;
uncourant i dans le
galvanomètre
produira
auxbornes des cellules une tension différentielle
égale
à :Exemple :
Prenons des données tout à faitclas-siques.
,Nous trouvons :
Soit r, en
ohms,
larésistance
du circuitgalvano-métrique (y
compris
celui-ci) ;
le coeflicientd’am-plification
de l’ensemble sera :Si r = 100
ohms,
nous obtenons ungain
de108,
indépendamment
del’amplification
que l’onpeut
mettre en sérieaprès
les cellules. Engénéral
unesimple
double
triode àcharge cathodique sufhra,
enmaintenant
legain
à la mêmevaleur,
avec uneimpédance
de sortie faible.Reprenons
uneexpression
littérale de K encon-servant le
montage
optique
décritci-dessus,
mais en laissant arbitraire la sensibilité dugalvano-mètre ;
nous aurons : _3.1. MONTAGE A FAIBLE IMPÉDANCE D’ENTRÉE.
- Dans ce
cas, le courant de sortie de
l’amplifi-cateur estégal
au courant de court-circuit de lasource, avec un écart excessivement
faible,
etl’impédance
d’entrée estégale
à :Rapportée
à
la résistance du circuitgalvano-métrique,
elle est :avec R = 104’et
60
= 106.La résistance
apparente
n’est
que le millionièmede la résistance
vraie.
La tension
disponible
V = -io
R estinclépen-
dante de la sensibilité et des
caractéristiques
dugalva-nomètre tant que
(v. (5)
et(26)) :
Avec
Oo
= 106 et r= 102,
nous voyonsqu’une
source, même de résistance interne trèsfaible,
comme p = 1ohm; peut
convenir avac R = 105.L’inégalité
ci-dessus devient 1010 » 107 - La tension de sortie est V = - 105io.
Exemple :
Soit un
couple
cuivre-constantan de sensibilité .40
(1. V ¡degré
et de résistance interne de 4 ohms. Pour 10-3degré
le courant de court-circuit sera :et la tension de sortie
Cette tension d’un millivolt par
millième,
dedegré
estdisponible
aux bornes de la résistance de sonchoix ;
ellepeut
êtreinjectée
dans unenre-gistreur
courant : legalvanomètre
utilisé eststan-dard et robuste.
Le meilleur
galvanomètre
utilisé directement(un
Zernicke,
parexemple)
ne donneraitqu’une
déviation de 1 millimètre à 1 mètre et un telgalva-nomètre est
plutôt fragile.
3.2. MONTAGE A IMPÉDANCE D’ENTRÉE ÉLEVÉE.
-
Reprenons
leséquations
(22)
et(23),
l’impé-dance d’entrée croît avec la sensibilité du
galvano-mètre et le taux de contre-réaction. La tension de sortie ne
dépend
que de celui-ci et varie en raison inverse.Pour K’ voisin de
l’unité,
v est voisinde,v0
etZ = 101°.
4.
Application
à un électromètre. 2013 Pour unélectromètre,
le seulmontage
intéressant est celuià
impédance
élevé3.La sensibilité
d’un
électromètre àquadrant
pouvant
atteindre 10 radians parvolt,
lemontage
optique
étudiéprécédemment
nous donnera uncoefficient-d’amplification K
= -105.L’électromètre étant
supposé
parfaitement isolé,
En
effet,
la tension aux bornes n’étant que4
v = vo
10-4 ;
d’où lacharge
d’électricité demandée :La
capacité
de l’électromètre est divisée par 10 000., 5.
Dynamique
desamplificateurs
àgain négatif
élevé
associés à unappareil
àspot
lumineux.-5.1.1. Cas du
galvanomètre.
-L’équation
clas-sique
dugalvanomètre
est :représente
le moment d’inertie ducadre ;
le coefficient d’amortissement
mécanique ;
le fluxmaximum ;
la résistance du
circuit ;
le
couple
derappel ;
l’angle
dedéviation ;
le courant traversant
l’appareil.
Quelques
relationsfondamentales
relient ces valeurs.Si l’amortissement est
critique :
et
Faisons les calculs en u. é. m. c. g. s. pour le
galvanomètre
standardenvisagé
précédemment
en2
supposant i
négligeable
devant03A6 02
Prenons comme Rc.caractéristiques :
Rc
= 2 000 ohms etTo
=2;5
secondes.
On trouve :
Dans le cas du
montage
àimpédance
d’entréefaible,
le circuit de contre-réactioninjecte
dans legalvanomètre
uncourant :
soitsi le cadre tourne de 0 en posant k’ =
ri(R + r)
et,
en u. é. m. c. g. s.,d’où
l’équation représentant
les mouvements dugalvanomètre
autour de saposition
d’équilibre :
donc le nouveau coefficients C’
de 0 vaut :
Cette nouvelle
équation
nous montre deuxrésultats essentiels :
10 le
galvanomètre
n’estplus
amorti et sonrégime
devient oscillatoire. La nouvelle résistancecritique
devient :20 La
période
dugalvanomètre
diminue etdevient :
La
courbe de
lafigure
5 montre la variation dufacteur
k/C JC’
en fonction de la valeur de la résis-tance R de contre-réactionpour
= -1010 /r.
FiG. 5. - Variation du
couple
de rappel en fonction de RDans le cas du
montage
àimpédance
élevée,
les résultats sont lesmêmes,
au coefficient de Rprès.
Nous voyons donc que les variations derésis-tance
critique
et depériode
sont considérables.5.1.2. Cas de l’électromètre. -
L’équation
de l’électromètre est :Les
équations permettant
de déterminer lescons-tantes sont les mêmes que
précédemment :
ou, si
60
est la sensibilité en radians par volt :25 D’où:
Soit v la tension
correspondant
à une rotation0 ;
la tensionréinjectée
vautvKK’,
d’où :1° L’amortissement diminue et le
régime
devient oscillatoire : maislà,
iln’y
a pas de résistancecri-tique permettant
de retrouver l’amortissementcri-tique.
20
La
période
est diminuée.’
Les variations en fonction de K’ sont données par la courbe de la
figure 6,
pour .K = -105.FIG. 6. - Variation du
couple de rappel en fonction de
La
période
de l’électromètrepeut
donc être réduite considérablement.5.2. INTRODUCTION D’UN TERME
D’AMORTIS-SEMENT PAR CONTRE-RÉACTION CAPACITIVE. 2013
Supposons
dans tous les cas que le taux decontre-réaction n’est pas très
élevé,
c’est-à-dire que r et r’sont
petits
devant R.Plaçons
aux bornes de R un condensateur decapacité
y. Le courantqui
letra-verse vaut :
Le second membre de
l’équation
del’appareil
de mesure deviént :La
période
reste ce que la contre-réactionohmique
l’afaite,
mais l’amortissement estaug-menté.
1
5.2.1. Galvanomètre :
Il est
possible
par le choix de y de conserver l’amortissementcritique
avec la même résis-tanceRé
et la nouvellepériode
T.Si K.K’ est
beaucoup
plus grand
quel’unité,,
onpeut
écrire CKK’ = C’ etnégliger
03A602/Rc,
d’où :relation
qui
indique
que l’ensembleRy
a unecons-tante de
temps
de l’ordre de la nouvellepériode.
Si la source a une résistance pbeaucoup
plus
faible que
Ra,
le terme(03A602/03C1
n’estplus
négligeable
et la nouvelle valeur
y’
estplus petite
que y.5.2.2. Electromètre. --- Le calcul est semblable :
Avec les mêmes remarques que ci-dessus :
On
peut
noter que dans ces conditionsl’imp’é-’ dance du condensateur à la
fréquence
desoscil-lations vaut :
-Exemple :
Soit un électromètre Curie de faible sensibilité
avec 6 volts seulement sur
l’aiguille : 00
=0,25.
Prenons
Nous avons
FIG. 7. - Enregistrern3at de la déviation du
spot d’un
électromètre en fonction du temps :a) sans contre-réaction,
b) avec contre-réaction R,
d’où :
Donc la nouvelle
période,
au lieu de 20secondes,
sera de
1,8 seconde.
L’électromètre moins amortiest oscillant. Pour le mettre à l’amortissement
cri-tique,
il faut mettre aux bornes de R unecapacité
de0,55
microfarad.Les trois courbes de la
figure
7 montrent defaçon
très nette les trois stades de fonctionnement.Ces trois courbes
représentent
l’application
et lasuppression
d’une tension sur l’électromètre :a)
sans contre-réaction ...Tu
= 20 secondesb)
avec contre-réaction R ... T -1,8
seconderégime
oscillatoirec)
avec contre-réaction R etamortissement C... T
= 1,8
secondesrégime
amorti.N. B. - Les oscillations subsistantes sont dues
au fait que l’électromètre en essai n’était
malheu-reusement pas soustrait aux vibrations du labo-ratoire.
Conclusions
Il ressort de cette étude que
l’emploi
desampli-ficateurs à coefficient
d’amplification
négatif
élevéet à contre-réaction
apporte
une trèsgrande
sou-plesse
à la résolution desproblèmes d’amplification.
Dans le cas d’une résistance
d’entrée,
onpeut
agir
à volonté surl’impédance
d’entrée.Dans le cas d’un
appareil
àspot lumineux,
on a en outre lechoix
de lapériode
et del’amortis-sement. Il faut noter de
plus
que dans ce casl’appa-reil de mesure à