HAL Id: jpa-00237135
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Submitted on 1 Jan 1875
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Démonstration expérimentale du principe d’archimède
Boudréaux
To cite this version:
Boudréaux. Démonstration expérimentale du principe d’archimède. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4
(1), pp.85-87. �10.1051/jphystap:01875004008501�. �jpa-00237135�
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dant,
recouvrent la lame d’aluminium et nuisent àI*expérience.
Cette résistance au passage du courant de la
pile
ne seproduit
pasen substituant à la lame d’aluminium une lame
d’or, d’argent,
deplatine,
decuivre,
dezinc,
demagnésium,
d étain. deplomb,
etc.Elle tend à se
produire
avec une lame defer,
mais l’effet n’a pas lieutout de
suite,
et pascomplétement;
deplus,
la surface du fer estmodifiée, altérée. et
dégage
une mauvaise odeur : elle abandonneau
liquide
acide du sulfate de fer. -Quant
àl’aluminium,
sa surface neparait
pass’altérer,
elle estpréservée
par unelégère
couched’alumine,
souslaquelle
on re-trouve le
poli
de laplaque.
Cette couche d’alumine seproduit
im-médiatement et
persiste, malgré
l’inversion du courant de lapile.
Cette nouvelle
propriété
de l’aluminium électrisépositivement
est
susceptible d’applications
que lapratique
pourra sanctionner.Voici une
application
intéressante queje signale.
Toutappareil placé
dans ce circuit ne fonctionne que si le scns du courant est con-v-enable. Ce rliéotome sera
donc,
dans ce cas, unappareil
desûreté,
s’il y avait
importance
à n’cnvover le courant que dans un sens déterminé. Enaccouplant
deux rhéotonlesliquides
par les lames denom
contraire,
ilspermettront
deproduire
des cl1(~ts ditrérents sur un mêmeappareil électrique (tel qu’un télégraphe inlprÎnlf1Ur)
et,dans ce cas, avec un seul fil de
ligne (retour
par laterre).
Cetteapplication
sera la même pour toutappareil télégraphique
direct ouà relais. Il
permettra
la transmission simultanée dans deux direc- tionsopposées,
avec un seul fil deligne,
et cela sans aviser leposte intermédiaire, qui
habituellement doitchanger
la direction. L’em-ploi
de ce rhéotome à latélégraphie
ne nécessitera aucune modifi- cation auxappareils employés.
DÉMONSTRATION
EXPÉRIMENTALE DU PRINCIPE D’ARCHIMÈDE(’);
PAR M. BOUDRÉAUX.
Chacun connaît les défauts de la méthode actuellement em-
ployée,
dans les cours, pour démontrerexpérimentât ement
leprin-
(1) Au mois d’août dernier, M. Luciani, professeur au collége d’Ajaccio, m’a envoyé
une démonstration presque identique à celle qui va suivre. J’ai dû publier de préfé-
r(’nce la Note de :B1. Poudréau~c, puisque, gràce aux indications qu’il avait données, l’appareil était dejà depuis deux ans dans plusieurs cabinets de Physique. C. A.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004008501
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cipe
d’Archimède. Elle manque degénéralité, puisqu’elle
n’estapplicable
ni au cas des corpsflottants,
ni à celui où le corpsplongé
a une formequelconque.
Pourtant elle oire ceprécieux
avantage
d’êtresimple, frappante
et très-commode pour uneexposition
devant un nombreux auditoire. Onpeut,
en la modi- fiant assezprofondélnent,
il estvrai,
y arriver à fairedisparaître
ses
imperfections,
en lui conservant tous sesavantages.
Pour
cela,
nous avonsadopté
ladisposition suivante, qui permet
de peser leliquide
nlèu1C que le corpsimmergé
adéplacé,
et deconstater que son
poids équivaut
à lapoussée.
Onplace
un vasede verre à
tubulure, légèrement conique,
commel’indique
lafigure ~ ,
au-dessous duplateau
C de la balancehydrostatique,
au-Fig. 1.
quel
a été accroché le corps B dont la forme estquelconque.
Onremplit
le vase deliquide
avantd’y
introduireB;
l’excès deliquide
sort par la
tubulure,
et l’on attend que la dernièregoutte
soit tombé e . Celaétant,
onplace
sur leplateau
C unecapsule K,
etl’on établit
l’équilibre
au moyen degrenaille placée
dansl’autre plateau.
On descend ensuite B dans le vase, en s’aidant de la cré- maillère de la balance. Del’eau
s’écoule par latubulure;
on lareçoit jusqu’à
la dernièregoutte
dans unecapsule
K’ exactement de mêmepoids
que lapremière;
mais en mêmetemps
on voit le fléau s’incliner du côté de la tare, cequi
montre l’existenced’une
pous- sée verticale. Si maintenant on vient àremplacer
lacapsule
K par lacapsule K’ qui
contient tout leliquide écoulé,
on voitl’équilibre
se
rétablir complétement,
cequi
vérifie leprincipe.
Il est
important
que le fléaun’oscille
paspendant l’opération,
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car alors le
liquide
du vase ~B étantagité pourrait
tomber em excèsdans le
récipient
K/. On évitera cet accident en calant le fléau pen- dant l’écoulement duliquide.
Quand
la balanceemployée
est d’unetrès-grande sensibilité,
amn’arrive pas
toujours
à rétablir1 équilibre.
Cela tient a ce quel’opérateur
n’est pas assezpatient
pour recueillir la dernière goutte dans le vaseK/;
aussi l’erreur absolue ne s’élèv c-t-cll~~ pas a unpoids supérieur
à celui de cettegoutte elle-même,
c’est-à-dire environ 1décigramme.
Quant
à l’erreurrelatine,
lc moded’expérimentation permet
de la rendre aussi faiblequ’on
veut, en donnant au corpsplongé
unvolume suffisanlnlent
grand,
et au vase une ouvertureétroite ;
cequi justifie
le choix de la formeconique adoptée
pour le vase.Dans notre
appareil le
volume d’eaudéplacée
est de 60 grammes, : donc l’erreur relativeest 6~O ,
résultat très-satisfaisant.Construit sur nies
indications,
vers la fin clci8~~,
par 1~I. Du- cretet, cetappareil
n’était pas connu en France à cetteépoque. A quelque temps
de laj’ai
troué dansl’ouvrage
du Dr Friel, un pro- cédéanalogue appliqué
au cas des corps flottants. Le moded’expé-
rimentation relatif à ce dernier cas est facile à
imaginer d’après
ce
qui précède. L’appareil peut
encore être utilisé dans diversesquestions d’hydrostatique,
et enparticulier
dans le cas intéressant où l’onimmcrgeun
corps, dans unliquide,
d’unepartie quelconque
de son volume. Le
principe
d’Archimède nousapprend qu’alors
lapoussée
est encoreégale
aupoids
du volume deliquide déplacé.
Lavérification se fera comme
précédemmcnt,
seulement on aura tracéà l’av ance sur le corps B un trait
auquel le liquide
devra affleureraprès
l’immersion dans le vase A.SUR UN
ÉCRASEUR
POUR LA DISSOLUTION DESSOLIDES;
PAR M. BERTHELOT.
Cet