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Le mot du ministre. Michèle Alliot-Marie Ministre de la défense

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Academic year: 2022

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Le mot du ministre 1

Le 14 juillet, jour de la fête nationale, marque le moment privilégié de la rencontre entre les Français et leurs forces armées. La Nation réaffirme à cette occasion son attachement et sa confiance à ses forces armées pour leur engagement au service de la paix et de la sécurité. Elle exprime sa reconnaissance à toutes celles et ceux qui se mettent au service de cette solidarité à laquelle nous sommes, nous Français, si attachés : gestion des crises, aide aux populations victimes de catastrophes naturelles, protection de nos concitoyens et de nos ressortissants sont, chaque jour, autant de témoignages de leur engagement solidaire et de proximité.

Sur le territoire, l’action des forces armées au profit de la solidarité se traduit par des initiatives concrètes, en collaboration avec les autres acteurs de l’État. L’intervention lors des catastrophes naturelles, les missions et exercices tels Vigipirate, Vigimer, Biotox ou Piratox permettent d’assurer la protection de nos concitoyens, première des priorités. Nos missions ne se limitent pas à ce seul objectif. Elles concernent égale- ment la solidarité avec les plus démunis, dans le cadre du plan « grand froid ». Plus encore, la défense joue un rôle essentiel au profit de l’emploi des jeunes ; les actions nouvelles qu’elle conduit dans le domaine de l’intégration et de la formation offrent à chacun sa place et sa chance dans l’esprit des traditions républicaines. Ainsi, nos forces armées agissent quotidiennement au service des Français.

Hors du territoire national, l’engagement des forces françaises est tout aussi exem- plaire. La prévention des crises, l’intervention sous mandat des Nations unies en faveur de la paix et du droit, le secours d'urgence aux victimes de catastrophes illustrent la solidarité des Français à l’égard de la communauté internationale, notamment les plus démunis. L’Opération Carbet en Haïti, l’Opération Dorca dans le cadre de la crise au Darfour, la force Licorne en Côte d’Ivoire, notre présence en Afghanistan et dans les Balkans, l’opération Béryx en Asie du Sud-est, sont autant de témoignages de notre engagement dans des opérations de maintien de la paix.

Ces missions, où les capacités techniques et les savoir-faire sont essentiels, caracté- risent l’action quotidienne des forces armées déployées hors du territoire national.

Parce que cet esprit de solidarité imprègne l’œuvre quotidienne de nos forces, les Français savent pouvoir compter sur leurs armées et plus largement sur la défense.

Aussi est-ce notre devoir de poursuivre sans relâche notre engagement à maintenir notre outil de défense à la hauteur des enjeux et de la confiance que lui accordent les Français.

Michèle Alliot-Marie

Ministre de la défense

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Sommaire 2

Fiche 1 : Le mot du ministre

Fiche 2 et 2 bis : Sommaire

Fiche 3 : Les dispositions prévues pour la presse

Fiche 4 : Déroulement du défilé

Fiche 5 : Déroulement des animations musicales Fiches 6 : Schéma du dispositif du site

Fiche 7 et 7 Bis : Déroulement de l’arrivée du Président de la République avenue de Friedland

Fiche 8 : Schéma de la revue des troupes

Fiche 9 : Déroulement des honneurs rendus au Président de la République, place de la Concorde

Fiche 10 : Déroulement de l’animation musicale, place de la Concorde

Fiches 11, 11 Bis, 11 Ter : Les formations musicales participant à l’animation place de la Concorde

Fiche 12 : Le défilé aérien d’ouverture Fiche 13, 13 Bis et 13 Ter : Schéma du défilé aérien d’ouverture

Fiche 14 : La fanfare martiale du corps des fusiliers marins du Brésil Fiche 14 Bis : Les cadets de l’académie militaire des « Agulhas Negras »

(AMAN)

Fiche 15 : L’école polytechnique

Fiche 16 : L’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) Fiche 17 : L’école spéciale militaire (ESM)

Fiche 18 : L’école militaire interarmes (EMIA) et l’école militaire du corps technique et administratif (EMCTA)

Fiche 19 : L’école navale

Fiche 20 : L’école de l’air et l’école militaire de l’air Fiche 21 : L’école du service de santé des armées (ESSA)

Fiche 22 : L’école de gendarmerie

Fiche 23 : L’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA)

Fiche 24 : L’école de Maistrance

Fiche 25 : L’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA)

Fiche 26 : Le 1errégiment d’infanterie de la garde républicaine Fiche 27 : Le 2erégiment d’infanterie de la garde républicaine Fiche 28 : Le 27ebataillon de chasseurs alpins (BCA)

Fiche 29 : Le 132ebataillon cynophile de l’armée de terre (BCAT) Fiche 30 : Le 1errégiment d’hélicoptère de combat (RHC) Fiche 31 : La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) Fiche 32 : Les unités d’instruction et d’intervention de sécurité civile

(UIISC) 1 et 7

Fiche 33 : L’école des fusiliers marins de Lorient Fiche 34 : Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc

Fiche 34 Bis : La frégate anti sous-marine Georges Leygues

Fiche 35 : La flottille 23 F

Fiche 36 : La base aérienne 112 « Marin la Meslée » de Reims Fiche 37 : La base aérienne 120 « Commandant Marzac » de Cazaux

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2 bis

Sommaire

Fiche 38 : L’école nationale supérieure de la police (ENSP)

Fiche 39 : L’école nationale supérieure des officiers de police (ENSOP) Fiche 40 : L’école nationale de police (ENP)

Fiche 41 : Les pionniers du 1errégiment étranger (RE) Fiche 42 : La musique de la Légion étrangère (MLE) Fiche 43 : Le 1errégiment étranger de cavalerie (REC)

Fiche 44 : La fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine Fiche 45 : Le régiment de cavalerie de la garde républicaine

Fiche 46 : L’état-major de force n°4 Fiche 46 Bis : Le 15ebataillon du train (BT)

Fiche 47 : L’escadron motocycliste de la gendarmerie départementale Fiche 48 : L’état-major de la 6ebrigade légère blindée (BLB)

et la 6ecompagnie de commandement et de transmissions (CCT) Fiche 49 : L’escadron d’éclairage et d’investigation de la 6ebrigade légère

blindée (EEI 6)

Fiche 50 : La compagnie antichar du 2erégiment d’infanterie Fiche 51 : Le 21erégiment d’infanterie de marine (RIMa) Fiche 52 : Le 2erégiment étranger d’infanterie (REI) Fiche 53 : Le 1errégiment de spahis (RS)

Fiche 54 : Le 3erégiment d’artillerie de marine (RAMa) Fiche 55 : Le 1errégiment étranger de génie (REG) Fiche 56 : L’état-major de la 2ebrigade logistique (BL) Fiche 56 Bis : Le 515erégiment du train (RT)

Fiche 56 Ter : Le 517erégiment du train (RT) Fiche 56 Quater : Le 3erégiment du matériel (RMAT)

Fiche 56 Quinquies : Le 4egroupement logistique du commissariat de l’armée de terre (GLCAT)

Fiche 56 Sexies : Le 3erégiment médical (RMED)

Fiche 57 : La base opérationnelle déployable (BOD) de l’armée de l’air Fiche 58 : La base pétrolière interarmées (BPIA)

Fiches 59 : Le 1ergroupement d’incendie de la brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP)

Fiches 60 : Le défilé aérien des hélicoptères

Fiche 61 et 61 Bis : Schéma du défilé aérien des hélicoptères

Fiche 62 : Schéma du défilé aérien de clôture avec les 7 avions Tucano brésiliens

Fiche 63 : Fin du défilé militaire et départ du Président de la République Fiche 64 : Rappel historique sur le défilé militaire du 14 juillet

Fiche 65 : Le défilé 2005 en chiffres Fiche 66 et 66 bis : Les relations franco-brésiliennes Fiche 67 : Participation du ministère de la culture

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Les dispositions 3

prévues pour la presse

Accréditations des journalistes Les journalistes souhaitant se faire accréditer pour la tribune presse « Ville de Brest » sont invités à se renseigner auprès de :

Madame Jocelyne Beurel, comité de liaison de la presse

Tel : 01 47 86 28 62 ou 06 87 54 21 58 ; e-mail : com.liaison2@wanadoo.fr

Les cartes d’accès pour les véhicules techni- ques doivent être demandées également au comité de liaison de la presse. Les véhicules privés ne sont pas admis.

Aide à la presse

Des officiers de presse de la Délégation à l’Information et à la Communication de la Défense se tiendront dans les tribunes

« presse », à la disposition des journalistes.

Contact DICoD :

Centre de presse de la DICoD

Lieutenant de vaisseau Marie-Laure Masson Tel : 01 44 42 53 20

Fax : 01 44 42 41 22

e-mail : presse@dicod.defense.gouv.fr Tous les renseignements sont disponibles sur le site du ministère de la défense :

http//www.defense.gouv.fr/presse

Pré-reportages, informations sur les coulisses du défilé.

Un document intitulé « les coulisses du 14 juillet » est préparé par le service de commu- nication du général gouverneur militaire de Paris (GMP). Une cellule presse est activée au cabinet du GMP depuis le 1er juillet 2005 jusqu’au 15 juillet inclus. Elle a pour mission d’assurer la coordination des actions de communication durant la phase préparatoire à Paris (répétitions à Satory, à Villacoublay et sur les Champs-Elysées).

Contact GMP :

Bureau communication du gouverneur militaire de Paris

Hôtel national des Invalides 00495 ARMEES

Commandant Patrice Ventura

Tel : 01 44 42 37 20 ou 01 44 42 37 21 Fax : 01 44 42 33 76

e-mail : 14juillet@gmp.terre.gouv.fr

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Déroulement 4

du défilé

Présenté par le général d’armée Henri Bentegeat, chef d’état-major des armées, le défilé est commandé par le général d’armée Marcel Valentin, gouverneur militaire de Paris, comman- dant la région-terre Ile-de-France.

09h10 fin de la mise en place des troupes à pied et motorisées sur le site Étoile / Champs-Élysées;

09h20 inspection des troupes par les officiers généraux commandant les défilés à pied et motorisé ;

10h00 arrivée du Président de la République, avenue de Friedland. Accueil par le général d’armée Henri Bentegeat, chef d’état-major des armées, accompagné du général d’armée Marcel Valentin, gouverneur militaire de Paris, comman- dant la région-terre Île-de-France. Revue des troupes ;

10h15 honneurs rendus au Président de la République place de la Concorde par le 1er régiment d’infanterie de la garde républicaine. Accueil par le Premier ministre et le ministre de la Défense ;

10h20 animation musicale assurée par la musique de la Légion étrangère (55) et la fanfare de la 27ebrigade d’infanterie de montagne (13). À l’issue de la parade de ces deux formations musicales, le ténor Roberto Alagna interprétera La Marseillaise accompagné par l’orchestre symphonique de la garde républi- caine et le chœur de l’armée française (111) ;

10h30 défilé aérien d’ouverture commandé par le général de brigade aérienne Jean-Pierre Blanc, adjoint aux opérations auprès du général commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (60 appareils dont 36 de l’armée de l’air, 10 de l’aviation navale et 14 appareils étrangers);

10h35 défilé des troupes à pied commandé par le général de division Emmanuel de Richoufftz de Manin, général adjoint territorial au général gouverneur mili- taire de Paris, commandant la région-terre Île-de-France (4 000 militaires) ; 11h05 défilé des troupes montées commandé par le colonel Jean-Louis Salvador, chef de

corps du régiment de cavalerie de la garde républicaine (241 cavaliers du régiment de cavalerie de la garde républicaine dont 38 cavaliers de la fanfare) ; 11h10 défilé des troupes motorisées commandé par le général de division Antoine

Lecerf, commandant l’état-major de force 4 (380 véhicules et 83 motos);

11h25 défilé aérien des hélicoptères (29 appareils dont 16 de l’aviation légère de l’armée terre, 7 de la marine nationale et 6 de l’armée de l’air ) ;

11h26 défilé aérien de clôture avec le passage de 7 avions Tucanode « l’escadrille de la fumée » de l’armée de l’air brésilienne ;

11h30 départ du Président de la République.

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Déroulement 5

des animations musicales

Avant l’arrivée du Président de la République Place de la Concorde

09h00-09h15 :les fanfares du 2erégiment de hussards de Sourdun (21) et du 1errégiment de spahis de Valence (20) interprètent les Marches du répertoire des fanfares 09h15-09h30 : la musique de l’air (90) interprète la Marche de la force aérienne de projection etGuynemer 09h30-09h45 :la musique principale de l’armée de terre (66) interprète la victoire ou la mortet la Marche des cols bleus 09h45-10h00 :la musique de la garde républicaine inter- prète Ode à la gardeet Honneur au 1erRI

Avant l’arrivée du Président de la République rond-point des Champs-Élysées

09h00-09h35 :la musique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris

Durant la revue du général commandant le défilé à pied

La musique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris interprète Garde à vouset Rhin et Danube

Durant la revue du Président de la République

À l’arrivée du Président de la République la fanfare du régi- ment de cavalerie de la garde républicaine interprète Garde à vouset La Marche.

Du départ de la grande escorte jusqu’à l’arrivée du Président au rond-point, la fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine interprète un Trot d’escorte de Lordey.

Du rond-point jusqu’à l’arrivée du Président place Clémenceau, la musique de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris interprète La Marche des soldatsde Bruce.

De la place Clémenceau à la place de la Concorde la fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine interprète un Trot d’escorte.

Durant les honneurs rendus au Président de la République Place de la Concorde

La musique de la garde républicaine interprète Aux champs lorsque le Président de la République descend du VLRA, la Marseillaiselorsque le Président est immobile devant le dra- peau puis la Marche de la garde consulaire à Marengo.

Durant l’animation Place de la Concorde

L’animation musicale est assurée par une parade de la musi- que de la Légion étrangère d’Aubagne (55) et de la fanfare

du 27ebataillon de chasseurs alpins d’Annecy (13). À l’issue de cette parade et durant la mise en place du chœur de l’armée française, l’orchestre symphonique de la garde répu- blicaine interpréte La Marche hongroisede Berlioz sous la direction du commandant Sébastien Billard, chef d’orchestre adjoint de l’orchestre de la garde républicaine. Le ténor Roberto Alagna interprète La Marseillaiseaccompagné par l’orchestre symphonique de la garde républicaine et le chœur de l’armée française (111). Le colonel François Boulanger, chef d’orchestre de l’orchestre de la garde républicaine dirige l’ensemble de la formation.

Durant le défilé aérien d’ouverture

La musique de l’air

Durant le défilé à pied

MPADT :Le Caïd: arrivée (un peu avant les chevaux de Marly) du VLRA du général commandant le défilé à pied;

MPADT :Saint-Cyr: arrivée de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr ;

Air :Race d’Aiglon: arrivée de l’école du service de santé des armées ;

Air :Défilé de la garde républicaine: arrivée du 1errégiment d’infanterie de la garde républicaine ;

MPADT :Marche des mousses: arrivée des unités d’instruc- tion et d’intervention de sécurité civile 1 et 7 ;

Air :Le vol de l’aigle: arrivée de l’école nationale supérieure de police ;

Légion :Marche de la Légion: arrivée des pionniers du 1errégiment étranger.

Durant le défilé monté

La fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine interprète un Trot d’escorte.

Durant le défilé motorisé

Les fanfares du 2erégiment de hussards de Sourdun (21) et du 1errégiment de spahis de Valence (20) jouent en alternance.

Durant le défilé aérien de clôture

La musique de l’Air jouela Marche du cinquantenaire.

Durant le départ du Président de la République

La musique de l’Air interprète Aux Champset la fanfare du 2erégiment de hussards joue La Marche.

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Schéma 6

du dispositif du site

sourceGMP

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Déroulement 7

de l’arrivée

du Président de la République avenue de Friedland

Le cortège présidentiel arrive place de l’Étoile par l’avenue de Friedland. Le Président sort de son véhicule, la fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine dirigée par le trompette major Jacques Le Blay sonne le Garde-à-vous, immédiatement suivi de La Marche.

Accueilli par le général d’armée Henri Bentegeat, chef d’état-major des armées, et le général d’armée Marcel Valentin, gouverneur militaire de Paris, le Président prend place à bord du 1erVLRA (véhicule léger de reconnaissance et d’appui).

10h00

sourceGMP

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7 bis

Déroulement

de l’arrivée

du Président de la République avenue de Friedland

10h00

sourceGMP

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Schéma 8

de la revue des troupes

La revue des troupes est passée par le Président de la République, le général d’armée chef d’état- major des armées et le général d’armée gouverneur militaire de Paris, dans les deux véhicules légers de reconnaissance et d’ap- pui (1er VLRA : le Président de la République, le Chef d’état-major des armées et l’aide de camp du Président, le capitaine de frégate Thierry Durteste. 2e VLRA : le général gouverneur militaire de Paris, son aide de camp, le lieute- nant Isabelle Cerisier, et le porte- fanion). Les deux VLRA s’insèrent au sein de la grande escorte à cheval de la garde républicaine qui débute immédiatement son mouvement.

sourceGMP

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Déroulement 9

des honneurs rendus

au Président de la République place de la Concorde

Le Président de la République, monsieur Jacques Chirac, descend du 1erVLRA, suivi par le chef d’état-major des armées. Il est accueilli par le Premier ministre, le ministre de la défense et le général chef de l’état-major particulier de la Présidence de la République. Le général gouverneur militaire de Paris descend du 2eVLRA et rejoint le Président de la République. La fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine arrête de jouer.

Le Président de la République se dirige vers le drapeau du 1errégiment d’infanterie de la garde républicaine. La musique joue Aux champs pendant le déplacement, puis enchaîne La Marseillaiselorsque les autorités ont rejoint leurs emplacements. Le drapeau s’incline à l’horizontale. Le Président passe ensuite le détachement d’honneur en revue. La musique joue la Marche de la garde consulaire à Marengo. En fin de revue, le Président se retourne pour recevoir le salut du lieutenant-colonel Bruno Jacob, commandant le 1errégiment d’infanterie de la garde républicaine. Le Président s’installe dans la tribune officielle. L’animation musicale est lancée.

10h15

sourceGMP

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Déroulement 10

de l’animation musicale place de la Concorde

L’animation musicale est assurée par une parade de la musique de la Légion étrangère d’Aubagne (55) et de la fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d’Annecy (13).

À l’issue de cette parade et durant la mise en place du chœur de l’armée française, l’orchestre symphonique de la garde républicaine interpréte La Marche hongroise de Berlioz sous la direction du commandant Sébastien Billard, chef d’orchestre adjoint de l’orchestre de la garde républicaine. Le ténor Roberto Alagna interprète La Marseillaise accompagné par l’orchestre symphonique de la garde républicaine et le chœur de l’armée française (111).

Le colonel François Boulanger, chef d’orchestre de l’orchestre de la garde républicaine dirige l’ensemble de la formation.

10h20

sourceGMP

Schéma de principe, l’évolution des formations musicales n’étant pas encore arrêtée à l’heure de l’impression.

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Les formations 11

musicales participant à l’animation

place de la Concorde

Le ténor Roberto Alagna

Roberto Alagna est né en France de parents Siciliens. Il commence des cours de solfège à l’âge de dix ans au Conservatoire national de la ville du Raincy et suit parallèlement les cours de guitare de Jacques Lescure. À dix- sept ans, il se produit en qualité d’auteur- compositeur interprète dans divers cabarets parisiens, mêlant ainsi les variétés internatio- nales aux études lyriques qu’il entretient avec le Maestro cubain Raphaël Ruiz. À vingt ans, il « donne la réplique » dans Roméo et Juliettede Gounod, Don Joséde Carmen de Bizet, Alfredo de la Traviata, Manrico du Trovatore, et le Duc de Mantoue de Rigoletto de Verdi, lors des examens « de mise en scène » à l’école Normale de Paris. En 1987, il entre à l’école de l’Opéra où il rencontre Melle Simone Fejard avec laquelle il colla- bore encore aujourd’hui. En 1988, à Philadelphie, il remporte le premier prix du Concours Luciano Pavarotti. En même temps, il débute en Angleterre avec le Glyndebourne Touring Opera dans le rôle d’Alfredo de la Traviatade Verdi. S’ensuit la prise de rôle de Rodolfo dans La Bohème de Puccini. Le cinéma marque une nouvelle étape dans la carrière de Roberto Alagna qui tourne en 2001 une adaptation cinématographique de Toscade Puccini, qui connaît un grand suc- cès en salle. La même année, il tourne pour la télévision une adaptation du Roméo et Juliette de Gounod. De nouveaux projets cinématographiques s’ouvrent actuellement à lui, dont une nouvelle adaptation de I Pagliacci de Leoncavallo. De nombreuses distinctions jalonnent le parcours du ténor : personnalité musicale de l’année 1994 par la presse française, Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres en 1996 au cours de sa prise de rôle dans Werther, artiste lyrique de

l’année aux Victoires de la musique 1997, médaille Vermeil de la ville de Paris en 2001, Officier dans l’ordre des Arts et Lettres en reconnaissance de sa carrière internationale en 2002, Officier de l’ordre national du Mérite en 2003. Aux Victoires de la Musique 2004, il reçoit le trophée Artiste lyrique et celui du meilleur enregistrement lyrique de l’année.

Roberto Alagna participe régulièrement à des événements internationaux tels que le concert pour le prix Nobel de la paix, le concert Michael Jackson and friends au pro- fit des enfants du Kosovo, le concert donné en l’honneur du Jubilé de la Reine d’Angleterre. Il chante pour le Maire de New York R. Giuliani et participa à deux concerts pour le Pape à Rome en 2002 puis à Turin en 2003 où il interprète le chant de la paix composé par Marco Tutino sur des paroles de Jean-Paul II lui-même.

La Musique de la Légion étrangère (MLE)

Depuis leur naissance en 1831, les musiques de la Légion étrangère ont occupé une place privilégiée auprès du public, mais surtout auprès des légionnaires eux-mêmes. Vers 1860, la Musique est dirigée par Monsieur Wilhem qui compose la marche de la Légion étrangère, le célèbre Boudin. Au cours des deux guerres mondiales, les légionnaires ont troqué leurs instruments contre le fusil.

Depuis 1999, dans le cadre des restructura- tions de l'armée de terre, elle a perdu son titre de musique principale et a vu ses effec- tifs passer d'une centaine d'exécutants à cinquante-cinq. Aujourd’hui, dénommée musique de la Légion étrangère, stationnée à Aubagne avec le 1er régiment étranger, elle est dirigée par le chef de musique militaire principal Jean-Claude Leberruyer. Ses fifres, son chapeau chinois, le port bas du tambour

(15)

11 bis

Les formations

musicales participant à l’animation

place de la Concorde

et la cadence, la différencie des autres musi- ques militaires françaises. Essentielle pour le maintien des traditions légionnaires, la musi- que est aussi l’ambassadrice de la Légion étrangère dans de très nombreuses manifes- tations extérieures, en France ou à l’étranger (Hong-Kong, Amsterdam, Londres, Bruxelles, Halifax…).

La fanfare du 27ebataillon de chasseurs alpins (BCA)

Basée à Cran-Gevrier près d’Annecy (Haute- Savoie), la fanfare, vitrine vivante du 27e bataillon de chasseurs alpins et véritable ambassadrice de tous les bataillons de chas- seurs encore existants est l’unique et dernière fanfare des chasseurs (alpins, à pied et mécanisés). Subordonnée à la 27e brigade d’infanterie de montagne de Grenoble, la fanfare est dirigée depuis 1996 par l’adju- dant Eric Moron, elle se distingue par son faible effectif (18 musiciens), sa féminisation (plus de 30%) et sa vocation à être un vecteur de communication auprès de la population.

La fanfare intègre un instrument traditionnel des alpages utilisé par les bergers en monta- gne, le cor des alpes, qui a su attirer les faveurs du public et qui lui permet de com- pléter l’étendue de son répertoire musical.

L’Orchestre symphonique de la garde républicaine

Créé en 1848 sous le nom de musique de la garde républicaine, l'orchestre de la garde républicaine est actuellement constitué de deux formations musicales : un orchestre d'harmonie et un orchestre à cordes, qui se produisent, soit séparément, soit ensemble en formation d'orchestre symphonique.

L'orchestre d'harmonie composé uniquement de vents (cuivres et bois) compte 78 musi- ciens, l'orchestre à cordes composé de

40 musiciens peut se présenter dans des configurations à 24 ou 12 archets, ou en quatuor à cordes. L’effectif de la formation en orchestre symphonique s’adapte en fonction de l’œuvre à interpréter. Quelle que soit la formation, la direction est assurée par le chef de l'orchestre de la garde républicaine.

Depuis le 1ermars 1997, le colonel François Boulanger et le chef d’escadron Sébastien Billard, chef-adjoint dirigent cet orchestre de réputation internationale, au rayonnement artistique certain, véritable ambassadeur de notre pays dans le monde entier.

Formé dans la plus pure tradition de l'école de musique française, François Boulanger a obtenu cinq prix au Conservatoire national supérieur de musique de Paris : direction d'orchestre, percussion, harmonie, contre- point et orchestration. Pianiste et organiste accompli, il s'est par la suite révélé lors de trois prestigieux rendez-vous internatio- naux où il a été lauréat : les concours des jeunes chefs d'orchestre de Besançon, de percussion de Paris et de Genève. Fort de ces succès, il a été invité très jeune à diriger de prestigieuses formations telles que l'orchestre de l'Opéra de Paris, l'orchestre national de Lyon, l'orchestre philharmonique de Montpellier, l'orchestre régional d'Auvergne, l'orchestre de la Radio Télévision Luxembourgeoise, les orchestres des conserva- toires de Paris et Lyon. Très soucieux de l'es- thétique et de la qualité de l'interprétation, tant en formation d'harmonie qu'en formation symphonique, il s'attache à préserver la tradi- tion musicale française que perpétue dans le monde l'orchestre de la garde républicaine depuis un siècle et demi.

(16)

11 ter

Les formations

musicales participant à l’animation

place de la Concorde

Le chœur de l’armée française Créé le 14 juillet 1983 et implanté au sein de la caserne Guynemer à Rueil-Malmaison, le choeur de l'armée française compte aujourd’hui 3 officiers (1 chef de chœur, 1 chef de chœur assistant, un administra- teur), 58 choristes, 2 pianistes et 1 pianiste organiste. Son répertoire s’étend de la chan- son traditionnelle et populaire aux grandes œuvres classiques et lyriques composées pour voix d'hommes. Formation spéciale de la garde républicaine, la diversité de ses mis- sions le fait participer aux grandes manifes- tations nationales, à de nombreux concerts, festivals, galas, opéras, émissions télévisées et radiophoniques, enregistrements de dis- ques… Cet ensemble original a apporté son soutien à de nombreuses organisations cari- tatives et humanitaires. Du gala franco-alle- mand placé sous la présidence de Son Altesse Sérénissime la Princesse Alexandra von Hohenzollern à celui offert par son Excellence l'Ambassadeur de France à Washington, sans oublier les concerts don- nés au Schiller Park de Berlin et au Royal Albert Hall de Londres en présence de sa Majesté la Reine Elisabeth II et de la famille royale, le chœur de l'armée française s'af- firme comme l'un des plus prestigieux ambassadeurs de la culture et des armées françaises. Le choeur de l'armée française est dirigé depuis le 1eroctobre 2002 par le chef d'escadron Pascale Jeandroz. Après des études de piano et de violon à Grenoble, Pascale Jeandroz obtient quatre premiers prix au conservatoire national supérieur de musique de Paris (harmonie, contrepoint, fugue, analyse).

Elle reçoit l'enseignement de chefs presti- gieux comme Pierre Boulez, Peter Eötvos ou Eric Ericson, est lauréate du concours inter- national de direction d'orchestre de Lugano.

Elle est invitée régulièrement à diriger des orchestres et des choeurs, en France et à l'étranger : orchestre Vivaldi de Senlis, ensemble instrumental Pascale Jeandroz, choeur de l'Assemblée nationale, choeur de l'université de Paris II...

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Le Défilé 12

aérien d’ouverture

Le défilé aérien est commandé par le général de brigade aérienne Jean-Pierre Blanc, adjoint aux opérations auprès du général commandant la défense aérienne et les opé- rations aériennes (CDAOA). Le défilé comprend 96 aéronefs et s’effectue en trois temps.

Dans un premier temps, 60 avions défi- lent avec 9 Alphajet de la Patrouille de France qui ouvrent traditionnellement le défilé aérien suivis par 3 Alphajetfrançais de Tours et 3 Alphajetbelges de Cazaux. Les Alphajet sont suivis par 17 appareils du groupement aérien européen (GAE) dont 6 avions étran- gers. Créé en 1995 sur une initiative franco- britannique, le GAE a pour objectif de ren- forcer la capacité des forces aériennes des pays membres à mener des opérations en commun. Viennent ensuite 11 appareils (dont 2 néerlandais) de la Nato Response Force (NRF), force interarmées, multinatio- nale dont la composante aérienne est dimen- sionnée pour 200 sorties de combat quoti- diennes, placée depuis le 1er juillet sous le commandement de l’armée de l’air fran- çaise. Outre une force de réaction rapide très performante capable d’être déployée en condition opérationnelle partout où cela est nécessaire, c’est aussi un catalyseur pour l’amélioration permanente des forces alliées et pour le maintien de l’interopérabilité. Les pays membres de l’Otan se sont engagés à rendre la NRF pleinement opérationnelle pour octobre 2006. Les appareils de la NRF sont suivis par 10 appareils français de l’aviation navale et 7 appareils de l’armée de l’air (dont 3 étrangers) illustrant la projec- tion de puissance.

Dans un second temps, 29 hélicoptères dont 16 de l’aviation légère de l’armée de terre, 7 de la marine nationale et 6 de l’ar- mée de l’air survolent les Champs-Élysées à l’issue du défilé des troupes motorisées.

Enfin, 7 avions Tucano brésiliens de

« l’escadrille de la fumée », clôturent le défilé.

Armée de l’air

- La Patrouille de France : 9 Alphajet (BA 701 Salon de Provence)

- L’Advance Jet Training School : 3 Alphajet français de Tours et 3 Alphajet belges de Cazaux

- Pour le groupement aérien européen : 1C135 FR (groupement de ravitaillement en vol 93 « Bretagne » - BA 125 Istres), 3Mirage 2000 D(escadron de chasse 2/3 « Ardennes » - BA 133 Nancy), 2F16belges,

3Mirage 2000(escadron de chasse 2/4

« Lafayette » - BA 116 Luxeuil), 2Mirage F1espagnols,

1C 135 FR(groupement de ravitaillement en vol 93 « Bretagne » - BA 125 Istres), 3Mirage F1 CT(escadron 2/30

« Normandie-Niémen » - BA 132 Colmar), 2Jaguarbritanniques,

- Pour la Nato Response Force : 1 E3F(36e escadron de détection et de contrôle aéro- portés - BA 702 Avord),

3Mirage 2000-5(escadron de chasse 2/2 « Côte d'Or » - BA 102 Dijon), 2F16néerlandais,

5Mirage F1CR (escadron de chasse 2/33 « Savoie » - BA 112 Reims).

Marine nationale

- Le groupe aérien embarqué sur porte- avions :

1E2C Hawkeye(4F BAN Lann-Bihoué), 3Rafale Marine(12F BAN Landivisiau), 4Super Etendardmodernisés

(11F BAN Landivisiau).

- L’aviation de patrouille et de surveillance maritime :

1Atlantique 2(23F BAN Lann-Bihoué), 1Falcon 50 Marine(24F BAN Lann-Bihoué).

Armée de l’air

- Pour la projection de force : 3C160 Transall(centre d'instruction des équipages de transport 00/340 - BA 101 Toulouse, escadron de transport 01/061 « Touraine » - BA 123 Orléans, escadron de transport 01/064

« Béarn » - BA 105 Évreux) , 1C160 Transallallemand,

1C130(escadron de transport 02/061

« Franche Comté » - BA 123 Orléans), 2C130britanniques.

10h30

(18)

Schéma 13

du défilé aérien d’ouverture

9 Alphajet Armée de l’air

3 Alphajet français 3 Alphajet belges

1 C135 FR

3 Mirage 2000 D

2 F16 belges

3 Mirage 2000 2 Mirage F1 espagnols 1 C135 FR

3 Mirage F1 CT 2 Jaguar britanniques

sourceGMP

(19)

13 bis

Schéma

du défilé aérien d’ouverture

+ 20 secondes + 20 secondes NRF

1 E3F

3 Mirage2000-5

2 F16 néerlandais

5 Mirage F1 CR

sourceGMP

(20)

13 ter

Schéma

du défilé aérien d’ouverture

Aéronautique navale

Armée de l’air

1 E2C Hawkeye

3 Rafale Marine

4 Super Étendard

1 Atlantique 2

1 Falcon 50 Marine

3 C160 Transall

1 C160 Transall allemand

2 C130 britanniques 1 C130

sourceGMP

(21)

Le Défilé 14

des troupes à pied

Le défilé des troupes à pied est commandé par le général de division Emmanuel de Richoufftz de Manin, général adjoint territo- rial au général gouverneur militaire de Paris, commandant la région-terre Île-de-France.

Le défilé à pied présente les écoles militaires, les écoles de la police nationale, ainsi que des unités des trois armées et de la gendar- merie nationale. Cette année, il est précédé par deux unités brésiliennes, la fanfare martiale du corps des fusiliers marins du Brésil et les cadets de l’académie militaire des Agulhas Negras (AMAN). Le défilé est traditionnellement clôturé par la Légion étrangère qui défile sur un pas plus lent que les autres unités de l'armée française, à 88 pas/minute contre 120.

Nom de l’unité :

la fanfare martiale du corps des fusiliers marins du Brésil

Lieu d’implantation :au sein de la forteresse histori- que de Fortaleza de São José, construite en 1736, sur l'Ilha das Cobras (l’Île aux Serpents), emplacement pri- vilégié de la Baie de Guanabara.

Date de création : 28 août 1797 au Portugal par la Reine D. Maria I. Elle est arrivée à Rio de Janeiro, le 7 mars 1808, accompagnant la famille royale portu- gaise qui émigrait au Brésil pour se mettre à l’abri de la menace constituée par l’avancée des armées napoléo- niennes.

Mission : la traditionnelle fanfare martiale du corps des fusiliers marins promeut, à travers les années, la Marine du Brésil et le corps des fusiliers marins. Grâce à sa technique et aux évolutions de ses composants, le public des salles de conférences où elle se présente est enthousiaste, et elle est de plus en plus sollicitée pour des exhibitions sur tout le territoire brésilien. De plus elle

éveille l'intérêt d'innombrables fanfares scolaires pour lesquelles elle est un modèle, ce qui permet de maintenir la tradition de nos villes, principalement dans les cam- pagnes.

Effectif : la fanfare martiale du corps de fusiliers marins maintient, avec beaucoup de fierté, la tradition des parades et les représentations publiques, lors des- quelles près de 130 militaires réalisent, avec une grande précision, des figures symétriques et créatives.

Considérée comme l’une des plus grandes fanfares martiales du monde, elle se distingue par la présence de cornemuses écossaises parmi leurs instruments musi- caux, depuis 1951, quand la garnison du croiseur Tamandaré, qui venait d’être incorporé à la marine bré- silienne, a offert à la fanfare martiale seize cornemuses écossaises, en remerciement au corps des fusiliers marins, qui avait offert le drapeau brésilien à ce navire.

La fanfare se compose de grosses caisses, tambours, caisses claires, toms, cymbales, fifres, bugles de 1revoix et bugles de 2ndevoix .

Effectif défilant :50 musiciens

> Unité suivante l’École polytechnique

10h35

(22)

14 bis

Le Défilé

des troupes à pied

Nom de l’unité :

les cadets

de l’académie militaire des Agulhas Negras (AMAN)

Lieu d’implantation :ville de Resende (état de Rio de Janeiro). L’école occupe une superficie totale de 67 km2.

Date de création :l 'Académie militaire des Agulhas Negras (Aiguilles Noires) (AMAN) débuta en 1792, avec la création de l’Académie Royale d'Artillerie, des Fortifications et du Dessin - première école militaire en Amérique - dans la ville de Rio de Janeiro, par le Comte de Resende, qui a donné son nom à la ville où se trouve actuellement l’AMAN. Avec l'arrivée du Prince D. João VI et sa cour au Brésil, l'Académie Militaire Royale a été inaugurée le 23 avril 1811. Devant l'urgence de perfec- tionner la formation des officiers pour une armée qui grandissait et qui devenait de plus en plus opération- nelle, on a créé en janvier 1944, l'école militaire de Resende, qui à partir de 1951 s’est appelée Académie Militaire des Agulhas Negras, et dont le grand concep- teur fut le Maréchal José Pessoa Cavalcanti de Albuquerque.

Subordination : à la Direction de formation et de perfectionnement (DFA).

Mission : l’AMAN est un établissement d’enseigne- ment supérieur et de formation destiné à : - former les aspirants officiers des armées, du service d'intendance et du cadre des matériels de guerre, en les habilitant pour les fonctions de lieutenant et de capitaine non spé- cialisé, prévues dans le cadre des organisations, en temps de guerre ou de paix ; - délivrer le diplôme de bachelier en sciences militaires ; - initier la formation de chef militaire.

Devise : « En avant ! ».

Effectif total :4194 militaires.

Effectif défilant : 96 cadets

Tenue : l’uniforme des anciens élèves de l'école militaire du Realengo ne les distinguait pratiquement pas des soldats du génie de l’époque. Avec la création de l'uniforme historique, le cadet a commencé à se distinguer de manière indubitable, en symbolisant la liaison de l'armée du passé avec celle d’aujourd’hui.

L'uniforme historique a adopté les caractéristiques suivantes : - norme de couleur, bleu métallique.

- d'influence générale, les uniformes des bataillons de fusiliers de 1852, le shako militaire a été conservé, avec la seule différence, de faire figurer sur sa partie frontale le blason de l’AMAN.

- Les cordons avec des insignes et les pompons ont été utilisés à l'époque de l'empire et ont commencé à figurer comme insigne distinctif pour chaque année.

Une légende raconte que le commandant d'un bataillon qui s’était débandé lors d’un combat a incité ses offi- ciers à mettre un cordon autour de leur cou, avec lequel ils s’étrangleraient, dans le cas où se répéterait le déshonneur de la bataille précédente. Depuis lors ce cordon est utilisé comme symbole de bravoure et de commandement.

< Unité précédente la fanfare martiale du corps des fusiliers marins du Brésil

> Unité suivante l’École Polytechnique

10h35

(23)

Le Défilé 15

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école Polytechnique

Lieu d’implantation :Palaiseau (Essonne).

Date de création :1794, création de l’école centrale des travaux publics qui prendra le nom d’école Polytechnique un an plus tard.

Subordination : placée sous la tutelle directe du minis- tre de la défense. L’école est actuellement commandée par le général de corps aérien Gabriel de Nomazy.

Mission : : former de futurs responsables de haut-niveau, à forte culture scientifique, voués à jouer un rôle moteur dans le progrès de la société, par leurs fonctions dans les corps civils et militaires de l'état, dans la recherche et, de façon plus générale, dans l'ensemble des entreprises civi- les et des activités de la nation.

Durée de la formation :4 années de formation en France et à l’étranger.

Devise : « Pour la Patrie, les sciences, et la gloire » (Napoléon, 1804).

Effectif total d’une promotion : une promotion du cycle ingénieur comprend 400 élèves français et 100 élè- ves étrangers, auquel il faut rajouter une centaine d’étu- diants en master et 360 étudiants qui suivent un doctorat dans l’un des 23 laboratoires de l’école. Depuis 1972, les filles sont admises à passer le concours de l’X, elle repré- sentent 15% des effectifs de la promotion 2003.

Autorité défilant en tête :colonel Jean-Luc Floume, directeur de la formation humaine et militaire, chef de corps.

Effectif défilant : 6 officiers, 12 sous-officiers, 294 élèves.

Composition/articulation :directeur de la formation humaine et militaire, 1 Cdt. de promotion (lieutenant-colo- nel Denis Chevignard), 1x6 pour la garde au drapeau, 2 blocs composés chacun de 2 cadres et de 12x12 élèves.

Les actions de solidarité :L’un des enjeux majeurs de l’école Polytechnique est la formation humaine de ses élè- ves. Celle-ci vise à développer leurs facultés d’adaptation et d’ouverture d’esprit, le sens du travail en équipe et de l’intérêt général. Elle se concrétise notamment par 5 mois de stages à caractère civil ou militaire en première année.

Les élèves peuvent être affectés au sein d’une unité de l’ar- mée de terre, de la marine nationale, de l’armée de l’air, de la gendarmerie nationale ou de la brigade de sapeurs pompiers de Paris. Il peuvent également choisir de servir la nation au sein de structures publiques : hôpitaux, pri-

sons, ZEP, Police nationale… ou en associations caritatives en France. En deuxième année, les élèves effectue un stage dit « de contact humain » en entreprises ou dans le cadre d’organismes humanitaires. Ils doivent alors vivre dans des conditions aussi proches que possibles de celles du personnel chargés des tâches d’exécution. Ce stage se passe pour les trois-quarts à l’étranger et pour certains dans des conditions difficiles. Il permet aux élèves d’effec- tuer une mission d’intérêt général qui participe grande- ment à leur ouverture d’esprit.

Les élèves de l’école Polytechnique ont par ailleurs créé un certain nombre d’associations menant des actions de soli- darité : l'Action sociale de la Kes (nom du bureau des élè- ves de l’école) regroupe des activités à caractère social comme le soutien scolaire, la bibliothèque de rue, la ban- que alimentaire, le téléthon… et Tremplin, une association qui s'adresse à des lycéens de zones défavorisées. Elle propose des séances régulières dans les classes stimulant l'intuition, la réflexion et la curiosité, en faisant découvrir aux élèves de nouveaux concepts mathématiques ou phy- siques.

Enfin, l’école Polytechnique s’est associée à l’ESSEC dans le cadre du programme « Une prépa, une Grande école, pourquoi pas moi ? » initié par eux il y a trois ans. Ce pro- gramme, mené en partenariat avec l’inspection académi- que de l’Essonne, sera lancé à la rentrée 2005. Il propose de suivre pendant leurs trois années de lycées une ving- taine d’élèves de la région et de les amener, par des ren- contres hebdomadaires avec des élèves de l’X, à la décou- verte des études d’ingénieurs et des métiers scientifiques.

< Unité précédente Les cadets de l’académie militaire

des Aguhlas Negras

> Unité suivante l’École des officiers de la gendarmerie nationale

10h36

(24)

Le Défilé 16

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN)

Lieu d’implantation : : Melun (Seine et Marne) depuis 1945.

Date de création :1901, création de la pre- mière école chargée de former les plus aptes des sous-officiers de gendarmerie à devenir officiers, au quartier Schomberg, à Paris.

Subordination : commandement des écoles de la gendarmerie nationale, sis à Rochefort.

L’école est commandée par le général de bri- gade Serge Egloff.

Mission : former les officiers de la gendarmerie nationale aux fonctions de commandement et de cadre de haut niveau ainsi que des officiers étrangers.

Durée de la formation : 2 ans.

Devise : l’école est attachée à la devise de la gendarmerie nationale « la Patrie, l’honneur et le droit ».

Effectif total de l’école :723 (dont 165 femmes et 46 personnels civils).

Autorité défilant en tête : colonel Loïc Chancerelle, commandant en second.

Effectif défilant :133. La promotion qui défile a été incorporée en août 2004, elle sera bapti- sée en décembre 2005 lors de sa 2eannée de formation.

Composition/articulation : 1 officier supé- rieur, 1x6 pour la garde au drapeau, 1 bloc composé de 6 cadres et 10x12 élèves (dont 20 femmes et 30 stagiaires étrangers représentant 14 États ).

Les actions de solidarité :Dans le cadre de leur défi social, les officiers élèves de la promo- tion « ceux d'Indochine », ont organisé le 16 mai 2005 à l'EOGN une journée sur le thème de la sécurité routière au profit des enfants des écoles primaires de Melun. Outre la mission première de cette manifestation qui était de sensibiliser les plus jeunes à la sécurité routière, il s'agissait aussi de soutenir l'association Ange Hugo, petit garçon de cinq ans décédé à la suite d'une colli- sion avec un cycliste qui n'a pas marqué le temps d'arrêt que lui prescrivait le feu rouge.

En collaboration avec l'escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de Seine et Marne, du conservatoire du Vélo, de la Croix-rouge fran- çaise et de la société de transport Connex, qua- tre ateliers furent proposés aux enfants : une piste routière vélo, un espace de maniabilité, une information aux premiers secours et un exercice de simulation d'évacuation de car.

< Unité précédente l’école Polytechnique

> Unité suivante l’école spéciale militaire (ESM)

10h37

(25)

Le Défilé 17

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école spéciale

militaire de Saint-Cyr (ESM)

Lieu d’implantation : Guer-Coëtquidan (Morbihan).

Date de création :1802 par Bonaparte.

Subordination : commandement des écoles de Coëtquidan et au commandement de la formation de l’armée de terre (CoFAT). Les écoles de Coëtquidan sont commandées par le général de brigade Jean Coulloumme-Labarthe.

Mission : assure la formation initiale des officiers de l’armée de terre. Cette grande école a formé au service de la France plus de 50 000 officiers. Hommes de réflexion et d’action, ces officiers sont rompus à la décision et à l’exercice de l’autorité en situation de crise.

Durée de la formation : 3 ans (2 ans pour les Bac + 4 et 1 an pour les Bac + 5).

Devise :« Ils s’instruisent pour vaincre ».

Effectif total de la promotion : 232.

Autorité défilant en tête : lieutenant colonel Patrice Quevilly, commandant le 1erbataillon de l’ESM. Le colonel Jean-Pierre Bosser, directeur des formations d’élèves défile à la tête des écoles de Coëtquidan.

Effectif défilant : 212 militaires.

Composition/articulation : 1 commandant des écoles, 1 commandant de promotion, 1x6 pour la garde au drapeau, 2 commandants d’unité, 4 chefs de sections, 1 bloc à 8x12, 2 commandants d’unité, 4 chefs de section et 1 bloc à 8x12 sous-lieutenants de la promotion

« Général de Galbert » en troisième année.

< Unité précédente l’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN)

> Unité suivante l’école militaire interarmes (EMIA) et l’École militaire du corps technique et administratif (EMCTA)

10h38

(26)

Le Défilé 18

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école militaire interarmes (EMIA) et l’école militaire du corps technique et administratif (EMCTA)

Lieu d’implantation : Guer-Coëtquidan (Morbihan).

Date de création :EMIA (1961 par le général de Gaulle) ; EMCTA (1977).

Subordination : commandement des écoles de Coëtquidan et commandement de la formation de l’armée de terre (CoFAT).

Mission : (EMIA) : donner aux élèves officiers issus du corps des sous-officiers de l’armée de terre une formation générale militaire et académique.

(EMCTA) : former des spécialistes de l’administration et de la gestion de l’armée de terre.

Durée de la formation : 2 ans pour l’EMIA et un an pour l’EMCTA.

Devise : « le travail pour loi, l’honneur comme guide » (EMIA) ; « elle forge les armes de la victoire » (EMCTA) en l’honneur d’Athéna, déesse de la guerre et de la sagesse, protectrice des sciences et des arts.

Effectif total : 152 à l’EMIA et 45 à l’EMCTA.

Autorité défilant en tête :lieutenant-colonel Jean-François Vasseur, commandant l’EMIA et lieutenant-colonel Alain Prieur, commandant l’EMCTA.

Effectif défilant : 194 militaires de l’EMIA et de l’EMCTA.

Composition/articulation :2 commandants d’école, 2 gardes au drapeau (6) x2, 2 blocs composés chacun de 6 chefs de section et de 7x12 sous-lieutenants de la promotion

« général de Lanlay », en deuxième année de l’EMIA et de la promotion 2004-2005 « général d’Anselme » de l’EMCTA.

< Unité précédente l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM).

> Unité suivante l’école navale

10h39

(27)

Le Défilé 19

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école navale

Lieu d’implantation :Lanvéoc-Poulmic, au sud de la rade de Brest, sur la presqu’île de Crozon (Finistère) en 1945.

Date de création :en 1830 par le roi Louis-Philippe, à bord des vaisseaux Orion puis Borda mouillés en rade de Brest.

Subordination : direction du personnel militaire de la marine pour la formation et région maritime Atlantique pour le fonctionnement. Le contre-amiral Pierre de Roquefeuil commande le groupe des écoles du Poulmic constitué de l’école navale, de l’école militaire de la Flotte, et de l’école de manœuvre et de navigation.

Mission : former les futurs officiers de la marine natio- nale destinés à occuper des fonctions de conduite et de direction à bord des bâtiments de surface et des sous- marins, ou au sein de l’aviation navale et dans les uni- tés de fusiliers marins commandos.

Durée de la formation : 3 années de formation valorisée par l’obtention du diplôme d’ingénieur de l’école navale ou du diplôme de master professionnel

« environnement maritime et opérations navales ». La formation initiale se prolonge par une quatrième année au sein de l’école d’application des officiers de marine, à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et de la frégate Georges Leygues.

Devise : l’école est attachée à la devise de la marine nationale « Honneur et Patrie, Valeur et Discipline ».

Effectif de l’unité : l’école navale fait partie de l’unité

« école navale et groupe des écoles du Poulmic » qui rassemble 380 militaires permanents, 320 officiers-élè- ves et élèves-officiers dont 250 élèves à l’école navale répartis sur les 3 années de formation, 220 élèves-offi- ciers mariniers et apprentis marins, 55 enseignants civils et 130 personnels civils chargés du soutien.

Effectif total d’une promotion : l'école navale accueille chaque année environ 70 élèves recrutés par les concours communs polytechniques au niveau mathé- matiques spéciales, 20 élèves par concours interne à la marine, 5 élèves étrangers sur examen réservé et une dizaine d’élèves sur titres à bac+4 et bac+5 directement en 2eou 3eannée d’école.

Autorité défilant en tête : capitaine de frégate Bruno Tanqueray, directeur des études des cours offi- ciers.

Effectif défilant : 97 marins, dont 84 aspirants de la promotion 2003 de l’école navale et 6 enseignes de vaisseau de 2eclasse de la promotion 2002, constituant la garde du drapeau de l’école navale.

Composition/articulation : 1 capitaine de frégate, chef du dispositif, le drapeau de l’école navale et sa garde (6 enseignes de vaisseau de 2eclasse de la pro- motion 2002), 2 capitaines de corvette, 4 lieutenants de vaisseau (dont le LV Brandon Bosch, Américain et le LV Stéphane Haafe, Allemand qui donnent des cours et encadrent les élèves) et un bloc de 7x12 aspirants de la promotion 2003 dont 7 jeunes femmes, 2 élèves Allemands et 1 Malgache.

< Unité précédente l’école militaire interarmes et l’école militaire du corps technique et administratif

> Unité suivante l’école de l’air et l’école militaire de l’air

10h40

(28)

Le Défilé 20

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école de l’air et l’école militaire de l’air

Lieu d’implantation :base aérienne 701 de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

Date de création :1935 pour l’école de l’air ; 1925 pour l’école militaire de l’air.

Subordination : commandement des écoles de l’armée de l’air. Le général de brigade aérienne Jean-Pierre Martin commande l’école de l’air et l’école militaire de l’air.

Mission : donner une formation militaire et scientifique complété par un entraînement sportif aux officiers de l’armée de l’air.

Durée de la formation : 3 ans pour les élèves de l’école de l’air et 2 ans pour ceux de l’école militaire de l’air.

Devise : « faire face », devise de l’école de l’air ; pas de devise pour l’école militaire de l’air.

Effectif total d’une promotion : 81 élèves pour l’école de l’air (65 élèves personnels navi- guant dont 3 femmes, 9 élèves du corps des officiers mécaniciens dont 2 femmes, 4 élèves officiers des bases dont 4 femmes, 3 élèves officiers sur titres dont 2 femmes) et 80 élèves pour l’école militaire de l’air (9 élèves personnels naviguant, 44 élèves officiers des bases dont 11 femmes, 27 élèves navigants officiers système d’arme dont 2 femmes, 2 élèves Allemands dont 1 femme).

Autorité défilant en tête : colonel Richard Reboul, commandant la direction de l’enseignement.

Effectif défilant :198 militaires.

Composition/articulation :école de l’air : le colonel, 2 commandants de promotion, les deux gardes aux drapeaux, un premier bloc composé des 81 élèves de l’école de l’air et de 15 élèves

de l’école du commissariat de l’air, suivi d’un 2e bloc composé des 80 élèves de l’école militaire de l’air et de 15 élèves du cours spécial de l’école de l’air (13 Africains et 2 Malgaches).

Les actions de solidarité :Parmi les tradi- tions de l'école de l'air et de l'école militaire de l'air, il en est une qui consiste à faire le «Mur promo». Outre la construction matérielle d'un tel édifice, les élèves officiers de 1reannée montent une expédition hors des murs de l'école. Depuis quelques années, cette opération est alliée à des actions de solidarité telles, pour la promotion 2004 de l'école de l'air, l'organisation de baptêmes de l'air pour les enfants de l'associa- tion SOS Village d'enfants d'Eyguières, pour la promotion 2004 de l'école militaire de l'air, la remise de chèques au profit de l'association SOS Village d'enfants de Caen et le Téléthon ; on peut également citer comme initiatives des promotions antérieures, l'organisation à Étampes de baptêmes de l'air en montgolfières pour des enfants atteints de maladies graves (promotion EA 98), la remise de dons et la visite des enfants de l'hôpital Robert Debré, en présence de David Douillet (promotion EMA 2003).

< Unité précédente l’école navale

> Unité suivante l’école du service de santé des armées.

10h41

(29)

Le Défilé 21

des troupes à pied

Nom de l’unité :

l’école du service de santé des armées (ESSA)

Lieu d’implantation : Lyon-Bron (Rhône) et Bordeaux (Gironde).

Date de création : 1888 pour Lyon-Bron ; 1890 pour Bordeaux.

Subordination : direction centrale du service de santé des armées. L’ESSA de Lyon est commandée par le médecin général inspecteur Alain Flechaire, et l’ESSA de Bordeaux est commandée par le médecin général inspecteur Jérôme Guelain.

Mission : former les médecins, les pharma- ciens, les vétérinaires et les chirurgiens-dentistes des armées ainsi que les spécialistes des hôpi- taux d’instruction des armées et les spécialistes de la recherche.

Durée de la formation : 9 ans pour les élè- ves officiers médecins, 6 ans pour les élèves offi- ciers pharmaciens, vétérinaires et chirurgiens- dentistes.

Devise : Lyon-Bron : « pour la Patrie et l’huma- nité » ; Bordeaux : « sur mer et au-delà des mers, toujours au service des hommes ».

Effectif total des écoles :Lyon-Bron : 68 mili- taires et 116 civils pour l’encadrement de 557 élèves (dont 283 féminines). Bordeaux : 135 militaires et 66 personnels civils pour l’encadre- ment de 351 élèves (dont 197 féminines et une élève malienne) ;

Autorité défilant en tête :ESSA Lyon-Bron : médecin chef des services François Herman, commandant en second et chef de corps. ESSA Bordeaux : médecin en chef Jean-Claude Renard, directeur des études.

Effectif défilant : 170 militaires.

Composition/articulation :les deux autori- tés de tête, 2 commandants d’unité de Lyon-Bron (le médecin en chef Durand et le médecin princi- pal Rivière, commandant la 1re et la 2e compa- gnie), 2 commandants d’unité de Bordeaux (les médecins en chef Oberti et Charrot, comman- dant la 1re et la 2ecompagnie), une garde au drapeau composée de 6 féminines pour l’ESSA de Lyon-Bron, de 5 féminines et d’un porte-dra- peau masculin pour l’ESSA de Bordeaux, 4 chefs de section pour Lyon-Bron et 4 chefs de section pour Bordeaux, un bloc de 12 x 12 élèves com- posé d’une compagnie à 72 élèves officiers tous en fin de 1re année pour l’ESSA de Lyon-Bron et d’une compagnie à 72 élèves officiers de 1reet 2eannée pour l’ESSA de Bordeaux.

< Unité précédente l’école de l’air et l’école militaire de l’air

> Unité suivante l’école de gendarmerie

10h42

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FEUILLE DE ROUTE NOS POÈMES Élèves. Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves

FEUILLE DE ROUTE POÈME D’AUTEUR Élèves. Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves Élèves

Les différents reliefs proposés ont permis à toutes et tous de trouver leur limite et certains élèves se sont surpassés pour affronter les 18 mètres de développée et 8 mètres

Les professeurs qui ont géré le projet sont Cindy Bertels, Julie Gustin, Caroline Jonart, Lionel Tomei, Charles Houben, Ludivine Lardinois et Pascale

Combien de membres participent au

Décide de l’attribution des Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH) - Protection Maternelle et Infantile (PMI - Conseil Départemental) Visite médicale en PS ( 3