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Plus de 20 métiers traditionnels du bâtiment à sauver et valoriser.

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Academic year: 2022

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U

N PROJET MULTI DIMENSIONNEL Le projet Chantiers- Apprentissages favorise la formation, l’accès à l’emploi, la création et le développement de l’entreprise par l’information, l’expérimentation et l’aide à la transmission.

C’est un projet :

CULTUREL…

ÉDUCATIF...

DE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL…

DE COMMERCIALISATION…

FINANCIER…

SOCIAL…

NAISSANCE D’UN CONCEPT

La sauvegarde du patrimoine bâti et immatériel est depuis toujours au cœur des préoccupations de la Fondation Saint-Roch de Québec (FSR). C’est avec originalité qu’elle a su inspirer une vision de la culture inusitée, notamment celle de patrimoine de proximité.

Au Québec, certains métiers propres aux artisans d’art liés au bâtiment sont en danger, Le constat se fait au quotidien lorsqu’il s’agit de faire restaurer les édifices. Il devient de plus en plus difficile de trouver des artisans de cette catégorie, légataires d’un savoir ancestral.

La réflexion autour de l’héritage laissé par les générations précédentes tout en documentant la teneur des moyens employés pour stimuler la conservation des savoirs sont des enjeux liés aux activités patrimoniales.

Comment intervenir pour que puissent s’exercer encore demain les richesses du patrimoine vivant d’aujourd’hui ?

Récemment, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale déplorait la perte des métiers traditionnels. Le ministère de la Culture et des Communications, en collaboration avec le Conseil des métiers d’art, a exprimé ses inquiétudes : « Si, rien n’est fait dans l’immédiat, la situation sera irrémédiable d’ici 10 ans, faute de transmission ».

Ce constat a fait germer le projet de mentorat. Spontanément, nous pensons aux guildes et corporations de métiers, pour être plus précis, au mentorat de la philosophie du compagnonnage adapté à notre réalité québécoise.

Pour nous, un jeune qui trouve sa voie marque aussi une réussite pour l'ensemble de la communauté.

« Les artisans sont garants de notre patrimoine, au savoir-faire transmis de nos aînés, innovants,

créateurs dont le geste précis nous offre le meilleur »

Plus de 20 métiers traditionnels du bâtiment

à sauver et valoriser.

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U NE FORMULE UNIQUE

Le projet dont il est question prend la forme de Chantiers-Apprentissages axée sur l’enseignement pratique du métier. Nous voulons offrir des chantiers aux artisans et donner un lieu de formation à une relève fiable, éthique, immédiatement opérationnelle sur le terrain. La formation doit permettre aux intéressés d'apprendre en situation réelle les diverses techniques pour construire, entretenir et restaurer. Alliant parfaitement savoirs traditionnels et techniques modernes, cette forme de transmission formera des maîtres artisans, hommes ou femmes, parmi les meilleurs du secteur.

Des escouades d’artisans composées d’apprentis et de maîtres artisans de divers secteurs contribueront à instaurer un label de prestige, à un prix compétitif, garant d’un standard de qualité des plus exigeants. Ce que les artisans défendent est une véritable éthique du travail, un modèle pédagogique visant à former une personne à travers son métier et une voie d'accomplissement.

L E CHOIX DES VALEURS COMME MARQUE CULTURELLE

Alors que le Québec connaît présentement une importante crise des métiers et de la formation professionnelle, nous ne pouvons que déplorer le constat d’échec social pour maintenir nos savoirs et reconstituer une digne relève des métiers traditionnels du bâtiment.

Pour les artisans le métier est porteur d’identité et représente « une communion de l’esprit, qui conçoit, qui trouve une solution à un problème ou planifie l’exécution d’un projet, et de la main qui réalise grâce à la maîtrise de l’outil de l’expérience » (Hautin, Billier, 2000, p. 51).

Les prémices du projet FSR se sont construites sur les commentaires et recommandations des artisans et spécialistes du milieu rencontrés. La réflexion commune est à l’effet que le modèle français du compagnonnage ne saurait trouver une résonnance au Québec. Il est d’emblée convenu devoir innover avec

une formule adaptée au Québec,

mais qui garde vivante la transmission et surtout les valeurs inhérentes à cette forme de transmission.

Le succès de la formation préconisé repose d'une part sur la valorisation des métiers et l'épanouissement personnel de l’artisan et d'autre part sur l'adaptation de l'apprentissage aux besoins du marché du travail. L’objectif de la FSR est de parvenir avec les partenaires du milieu à créer une formation riche d'enseignements, qui n'a pas pour but de se substituer aux programmes de formation classiques, mais plutôt de développer une maîtrise artisanale hautement qualifiée, immédiatement opérationnelle et recherchée.

E MPLOYABILITÉ

Les métiers d'art du bâtiment représentent moins de 3% de la main-d'œuvre du marché du travail de la construction (source : ministère Culture, Communication et Condition féminine), mais les études réalisées au Québec ont démontré que les marchés de la restauration, de la réhabilitation et de la mise en valeur du patrimoine bâti étaient en croissance continue depuis plusieurs années et que le potentiel du marché de l'emploi était considérable. La réflexion commune est à l'effet que le sort de notre patrimoine est lié à celui des artisans : l'un ne peut survivre sans l'autre.

« Avoir du métier signifie pour l'artisan qu'il n'a pas seulement acquis les compétences techniques de son métier, mais aussi qu'il a intégré la Règle, véritable code d'éthique que le compagnonnage a développé au cours du temps. Cette règle régule à la fois le savoir-faire et le savoir-être ».

Lester Toupin et (Fredy-Planchot, 2007)

Sauver ces

métiers, c'est la rencontre de passions à partager…

3 chantiers-pilotes pour l’automne 2013

pour définir les paramètres d’un modèle optimal avec les partenaires du milieu…

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L E DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le projet englobe tout autant l’importance culturelle de l’héritage bâti que son immense potentiel en regard des grands enjeux posés par le développement durable. Il s’appuie sur deux notions : celle de la conservation, à savoir l’ensemble des mesures qui garantissent le maintien et l’utilisation des ressources, et celle du développement, c’est-à-dire les actions de mise en valeur permettant la satisfaction des besoins vitaux de l’espèce humaine tant aux niveaux culturel, social qu’économique. Par définition, le patrimoine rejoint le concept du développement durable puisqu’il est un héritage que la société a le devoir moral d’enrichir et de transmettre aux générations futures.

Le patrimoine immatériel peut aussi servir de levier au développement économique. Il favorise la diversification des économies, donc l'autonomie des territoires. Les savoirs et savoir-faire techniques, scientifiques et artistiques sont autant de potentialités qui peuvent être à la source de projets structurants tant sur le plan national que sur le plan local ou régional.

La notion de développement durable se rattache également à l’impact social positif quant à l'accessibilité pour les jeunes et la mise en valeur des métiers liés au patrimoine.

Par ailleurs, au niveau des ressources matérielles, ces métiers permettent la redécouverte de ressources naturelles, comme l’ardoise grâce à l’ardoisier, qui pourront être exploitées même en petites quantités.

« L’UNESCO déclare que dans toute association du matériel et de l’immatériel, le matériel ne peut être interprété que par l’immatériel et non l’inverse.»

L A VALEUR DE LA FORMULE A L ’ INTERNATIONAL

Le comité intergouvernemental des membres de l’UNESCO, réuni en novembre 2010 à Nairobi (Kenya), a inscrit le Compagnonnage, réseau de transmission des savoirs et des identités par le métier, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel. L’artisan n'est pas seulement producteur de richesses, de valeur ajoutée, mais il représente aussi des valeurs d'équilibre.

Les Chantiers-Apprentissages visent à devenir une référence sur la valorisation et la restauration du patrimoine culturel bâti au Québec. Ce sera un haut lieu d’enseignement, de valorisation, de diffusion et de médiation des connaissances dont les actions se déploieront aux échelles aussi bien locale et régionale que nationale et internationale.

Des projets pédagogiques ayant pour support le patrimoine, avec exposés divers, des introductions aux techniques de conservation sont autant d’incitateurs pour favoriser des partenariats outre-Atlantique comme REMPART, mouvement associatif de sauvegarde du patrimoine et d'éducation populaire ou plus proche de nous, Chantiers jeunesse.

La mobilité dans les métiers traditionnels est favorisée par la FSR pour plusieurs raisons dont les principales sont la préservation et la diffusion de certaines techniques uniques, le développement ou la survie économique de certains métiers et la préservation du patrimoine (par exemple la France, manque très sérieusement de restaurateurs de métal dans le domaine de la restauration du Patrimoine architectural qui sont répandus en Espagne ou en Italie). Le partenariat composé d'organisations à vocation internationale mobilise plusieurs milliers d'utilisateurs potentiels, organisations professionnelles dans le domaine de l'artisanat, afin de garantir l'accès au plus grand nombre et initier une dynamique de réseau. La dynamique d’échange est bilatérale et offre des stages, des expériences précieuses pour des jeunes.

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Une alternative à la

persévérance scolaire !

D IPLOMATION

Comment intervenir pour que puissent s’exercer encore demain les richesses du patrimoine vivant d’aujourd’hui ?

Pour assurer la relève, il faut favoriser la transmission. La FSR entend rendre accessible une gamme de formations incomparables et sur mesure pour la réalité québécoise. Jeunes et adultes peuvent ainsi se forger une culture et se réapproprier les savoir-faire. Transmission, passion, innovation, entreprenariat individuel et collectif… les métiers traditionnels sont porteurs de développement humain. Métiers manuels et métiers artistiques, ils suscitent sans cesse de nouvelles vocations.

Métiers d’hier et d’aujourd’hui, ces métiers sont surtout des métiers de demain.

La reconnaissance, l’élaboration de normes et standards professionnels, des programmes de formation avec un haut standard assureront la pérennité d’une transmission des savoirs de qualité.

La mise en œuvre des Chantiers-Apprentissages dédiés aux artisans d’art liés au bâtiment se révèle être très prometteuse, dans le domaine de l’éducation. Un projet original qui s’adresse particulièrement aux jeunes décrocheurs et aux jeunes pour lesquels les moules scolastiques n’ont pas de résonnances. Une diplomation sur mesure, alternance travail-étude combinant un diplôme collégial (AEC) et la reconnaissance par les pairs.

La promotion auprès des jeunes commencera dès le secondaire avec des présentations faites par des équipes éducatives composées d’activités pédagogiques, qui s’inscrivent dans le cadre du parcours de découverte des métiers et des formations. Ces activités ludiques ont pour but de sensibiliser les jeunes aux métiers traditionnels et aux formations associées.

La promotion des valeurs à l’entrepreneuriat sera également étendue aux élèves comme une option possible.

V ERS UNE ÉCONOMIE NOUVELLE

Le parcours de la FSR, ses acquis historiques, ses allégeances humanistes concertées (œuvres d’économie solidaire) et sa sensibilité pour le patrimoine immatériel et bâti la destine à porter ce dossier complexe, multiples en possibilités.

Le projet de la FSR entend contribuer à développer une économie nouvelle. Les Chantiers-Apprentissages rejoignent par leur approche novatrice la notion de développement durable à la jonction des savoirs, en relégitimant l’artisanat.

O

BJECTIFS DE LA

FSR :

Renforcer le statut des métiers d'art liés au bâtiment comme élément capital de notre vie culturelle et économique, assurer une formation de prestige pour reconstituer la relève.

Instaurer un label de prestige garant pour la collectivité : de savoir-faire reconnus, de services, de travail fait dans les règles de l'art sur un chantier.

Les remarquables initiatives prises et démarches faites par le Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ) ont tracé la voie pour offrir aujourd’hui une plate-forme d’application concrète complémentaire aux efforts du milieu.

Collaborer avec nos partenaires au développement d’une expertise mesurable d’artisans québécois de qualité qui sont tous des références dans leur champ activité.

Proposer une expertise et éclairer la décision des pouvoirs publics dans leur action grâce à une veille sectorielle et prospective.

Favoriser la formation, l’accès à l’emploi, la création et le développement d’entreprise par l’information, l’expérimentation et l’aide à la transmission.

Soutenir et accompagner les initiatives de développement territorial.

Tisser un réseau de métiers traditionnels du bâtiment avec des partenaires internationaux.

La FSR voit le projet comme un relais de savoirs, un forum pour le milieu, les professionnels et les consommateurs, un lieu de ressources pour les régions, les villes et les groupes d’expertise pour mener à bien des interventions sur le patrimoine architectural.

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M ÉTIERS TRADITIONNELS

Ces métiers sont représentés dans les champs de la restauration, de la tradition et de la création contemporaine.

Parler de métier d’art traditionnel suppose que soient associés au moins 3 critères :

1.

Il met en œuvre une technique, un ensemble de savoir-faire complexes fondés sur la transformation de la matière ;

2.

Le professionnel maîtrise ce métier dans sa globalité avec tous les savoir-faire qui lui sont associés ;

3.

Il est transmissible.

M ÉTIERS

Le patrimoine bâti québécois offre un spectaculaire témoignage de l’origine et du développement de nos métiers d’art du bâtiment. L’apport technique et esthétique des générations d’artisans du bâtiment ont dépassé la copie des modèles importés d’Europe. Il offre une véritable expression architecturale dans chaque région du Québec.

Aujourd'hui, ces métiers font appel à la fois aux techniques traditionnelles héritées pour la restauration et la rénovation, et aux techniques de pointe pour l'innovation.

Le travail artisanal sur la pierre, le bois, le métal, la brique, le verre a fini par créer une signature culturelle dont peut s’enorgueillir chaque région. Rural, urbain, religieux, industriel, traditionnel, contemporain…. le patrimoine bâti appelle des interventions de conservation, de restauration, de construction auxquelles participent bon nombre d’artisans de métiers d’art liés au bâtiment.

Maçon

Couvreur ornemaniste Briquetier

Paveur-dalleur

Fabricant et restaurateur de charpentes

Menuisier Lauzier Marbrier

Sculpteur sur pierre Tailleur de pierre Tourneur sur pierre Maître-âtrier Staffeur - stucateur

Escaliéteur

Ébénisterie ornementale - patrimoniale

Métallier-serrurier Parqueteur Tuilier Bronzier Ciseleur Doreur sur métal Ferronnier et Forge d’Art Doreur sur bois

Peintre en décor- Faux finis Mosaïste

Maître verrier – Vitrailliste (restauration)

R EMPLIR UNE MISSION PROSPECTIVE SUR LES MÉTIERS D ' ART LIÉS AU BATIMENT

La FSR entend avec ses partenaires exercer une fonction d’observation, de recherche et d’expertise sur le secteur des métiers d’art liés au bâtiment.

Mettre les connaissances au service des professionnels, du grand public et notamment des jeunes.

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M OBILISATION : IDENTITÉ CULTURELLE

Projet d’envergure nationale, le lien évident entre Québec, Ville du patrimoine mondial, son architecture et les métiers traditionnels du bâtiment fait naître une connivence indubitable.

Sauver et valoriser ce patrimoine et ces savoir-faire se doit de devenir un enjeu pour tous. Alerter les décideurs politiques et l’opinion publique est essentiel. C’est une langue architecturale et son art qui se perdent.

Au sein de cette communauté d’intérêt que constituent ces métiers traditionnels se pose la question de la transmission des savoir-faire qui

constitue l’un des défis majeurs pour les prochaines années. De nombreux artisans vont en effet prendre leur retraite. Faute de repreneurs, certains métiers risquent de disparaître totalement, mettant en péril non seulement le patrimoine culturel de notre pays, mais aussi un certain nombre de secteurs économiques qui s’appuient sur leurs compétences.

S’ils demandent de véritables qualités artistiques et intellectuelles et réclament un fort investissement personnel, ces métiers apportent en contrepartie de très grandes satisfactions personnelles et offrent des possibilités d’évolution importantes, trop souvent méconnues. Il est donc fondamental de leur donner une reconnaissance et une visibilité à la hauteur de leurs potentialités.

Le Québec, riche d’un patrimoine et d’une tradition artisanale historiques, se distingue par une représentation diversifiée. Cet héritage renforce notre identité culturelle et contribue à nos spécificités du patrimoine régional.

Les métiers d’art liés au bâtiment portent en eux l’héritage de savoir-faire diversifiés et ancestraux. Ils sont les gardiens d’un patrimoine incomparable d’exigence, d’excellence et les seuls à pouvoir en assurer la pérennité, par une discipline professionnelle de tous les instants et une tradition de transmission. Il faut agir maintenant pour bénéficier des derniers détenteurs de savoir-faire rares encore disponibles pour former et transmettre… Nos artisans sont aussi et surtout le creuset d’une créativité puissante, d’un renouveau en évolution permanente, de la maîtrise de techniques innovantes appliquées avec audace et ingéniosité.

Résolument tourné vers l’avenir, la FSR se veut être le reflet du visage actuel de ces métiers : une vitrine prestigieuse et dynamique de ce génie, de ce savoir-faire mêlé de technique et d’innovation, et de leur excellence, toujours !

E MPLOYABILITÉ ET SENSIBILISATION

La sensibilisation de la population en ce qui concerne les anciens métiers du bâtiment est croissante. Nombre de jeunes pourront bien gagner leur vie grâce aux métiers traditionnels si nous leur en fournissons l’opportunité.

Une telle formation fondée sur l'excellence et la qualité a-t- elle encore sa place dans une économie qui valorise la concurrence et la productivité ?

La demande pour des artisans très qualifiés est à la hausse et les spécialistes manifestent un intérêt croissant pour la formation de haut niveau.

Le rapport culturel au bâtiment caractérise ces artisans : ils décodent les processus et techniques de travail en amont du bâtiment actuel ; ils renouent avec les matériaux et techniques d’origine ; ils ajoutent à l’héritage leur propre interprétation de la tradition, leur propre apport technique, leur propre création, réalisant leurs produits en atelier et sur le chantier.

Les artisans qui sont liés au bâtiment agissent en tant qu’experts. Ils sont recherchés pour leurs connaissances, leurs compétences et leurs expertises uniques qui se démarquent par leur savoir-faire.

VALEURS AJOUTÉES

Nous allons consacrer un effort

considérable aux mécanismes de

promotion, d’éducation, de

communication et de

sensibilisation. À l’image de

modèle d’institut de transmission,

dont l’objectif est de travailler et

de réfléchir aux méthodes de

transfert des savoirs, nous

proposerons des outils

multimédias, des colloques, des

conférences, des évènements

annuels.

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La centrale administrative ouvre ses portes au grand public :

Démonstration des savoir-faire des métiers ; Visite des ateliers et des chantiers,

Présentation des filières de formations,

Conférences et expositions seront consacrées à des thèmes divers. Ce sont également des forums d’échanges pour tous les professionnels de l’industrie, les artisans, les partenaires et les amateurs avertis.

L’interprétation des chantiers;

Activités culturelles ; Congrès annuel.

(418) 525-8553 info@saint-roch.qc.ca www.saint-roch.qc.ca U NE VITRINE EXTÉRIEURE

Le presbytère St-Roch, pourrait devenir la centrale administrative.

La Fondation entend apporter au centre-ville un espace dynamique qui allie attrait touristique, lieu de rassemblement dédié aux arts et à la culture, espace public et espace de vie.

Cet édifice deviendrait la vitrine de notre concept. Il marque l’interaction entre la population, nos partenaires et les artisans. Il comprend, entre autres : l’Économusée des contes et légendes Alphonse Paré; le Musée des chefs-d’œuvre; un centre d’interprétation et d’archives.

I NTERACTIONS

D

ES CHANTIERS SUR L

ENSEMBLE DU TERRITOIRE

L'enrichissement des connaissances se réalise par l'apprentissage de l'histoire du lieu et de la région où se déroule le chantier. L'enrichissement des techniques se réalise sur le terrain en maniant truelles et moellons, lauzes ou charpentes.

L'enrichissement de la vie en commun se réalise dans la vie même de l'équipe de chantier et par les relations qui se nouent avec la population locale. Bien compris et bien exercés, ces enrichissements profitent à tous. Ils sont poursuivis dans un but d'intérêt public : la sauvegarde du patrimoine commun. La sensibilisation au patrimoine bâti avec des circuits découverte pour valoriser les constructions anciennes est envisagée.

Cette dynamique répond au souhait de voir se développer la participation directe des citoyens à la préservation du patrimoine.

Un projet d’envergure qui se veut évolutif, tenant compte des réalités financières, humaines et du potentiel de développement.

L E PATRIMOINE IMMATERIEL Qu’est-ce que c’est au juste ?

En termes précis, le geste, le corps deviennent des éléments centraux associés au patrimoine. L’être humain réside désormais au cœur de celui-là. Ainsi, par exemple, la sauvegarde et la préservation s’attache à la transmission plutôt que de se concentrer sur le seul objet physique. Dans cette perspective, il s’agit de préserver des techniques qui font appel aux vivants.

Il désigne un ensemble de pratiques sociales, notamment techniques et artistiques, qui sont transmises de génération en génération, et qui marque l’identité d’une collectivité. Il doit également sa configuration à la notion de préservation du patrimoine bâti, qui accorde une signification collective à certains bâtiments, monuments ou lieux. Le patrimoine immatériel est finalement légataire du principe de la diversité, dont la portée s’observe tant dans le monde naturel, économique que social.

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