[ Correction bac blanc mars 2014 [
EXERCICE1 Asie juin 2011
1. a. lim
x→0+
1 x= +∞
xlim→0ln(x)= −∞
donc lim
x→0f(x)= −∞
En+∞, la limite de la fonction f est 0 (limite de référence).
b. f est le quotient de deux fonctions dérivables sur ]0 ;+∞[, elle est donc dérivables sur ]0 ; +∞[ et pour tout réelx>0 on a :
f′(x)=
1
x×x−1×ln(x) x2
=1−ln(x) x2 .
c. f′(x) est du signe de 1−ln(x) sur ]0 ;+∞[ car un carré est toujours positif, et on a les équivalences suivantes :
1−ln(x) > 0
⇐⇒ ln(x) 6 1
⇐⇒ x 6 e D’où le tableau suivant :
x 0 e +∞
f′(x) + 0 −
f
−∞
1e
0 2. Étude d’une fonctiong
a. La limite degen 0 est+∞carg(x)=f(x)×ln(x) et lim
x→0ln(x)= −∞; lim
x→0f(x)= −∞; donc on obtient par produit le résultat énoncé.
La limite degen+∞est 0 car :
4
µln(px) px
¶2
=
µ2ln(px) px
¶2
= µln(x)
px
¶2
=(ln(x))2
x =g(x).
Donc lim
x→+∞(g(x))= lim
x→+∞
à 4
µln(px) px
¶2!
= lim
X→+∞
µ 4
µln(X) X
¶2¶
=0 car lim
X→+∞
µln(X) X
¶
=0 ; on a posé X=p
xetX tend vers+∞quandxtend vers+∞. b. Pour tout réelx>0 on a :
g(x)=f(x)×ln(x)
g′(x)=f′(x)×ln(x)+f(x)×1 x g′(x)=1−ln(x)
x2 ×ln(x)+ln(x) x ×1
x g′(x)= ···
g′(x)=ln(x)(2−ln(x)) x2 On a les équivalences suivantes :
2−ln(x) >0
⇐⇒ ln(x) 62
⇐⇒ x 6e2 On en déduit le signe deg′(x)
x 0 1 e2 +∞
ln(x) − 0 + +
2−ln(x) + + 0 −
g′(x) − 0 + 0 −
c. Tableau de variations
x 0 1 e2 +∞
g′(x) − 0 + 0 −
g(x)
+∞
0
4 e2
0
3. a. Les courbesCf etCgse coupent aux points dont les abscisses sont les solutions de f(x)=g(x) ⇐⇒ln(x) =(ln(x))2
⇐⇒ 0 =(ln(x))2−ln(x)
⇐⇒ 0 =ln(x)×(ln(x)−1)
⇐⇒ln(x) =0 ou ln(x) =1
⇐⇒ x =1 ou x =e.
Les courbesCf etCgse coupent aux pointsA(1 ; 0) etB µ
e ; 1 e
¶
b. La position relative des courbesCf etCgest donnée par le signe def(x)−g(x) f(x)−g(x)>0 ⇐⇒ ln(x)−(ln(x))2>0 ⇐⇒ ln(x)(1−ln(x))>0
x 0 1 e +∞
ln(x) − 0 + +
1−ln(x) + + 0 −
f(x)−g(x) − 0 + 0 −
La courbe def est au dessus de la courbe degpourx∈]1 ; e[.
La courbe def est au dessous de la courbe degpourx∈]0 ; 1[∩]e ;+∞[.
La courbe def coupe la courbe degpourx=1 ou pourx=e.
4. a. (voir graphique) b. A =
Ze
1 (f(x)−g(x)) dx car sur [1 ; e], f(x)>g(x) A =
Ze 1 (ln(x)
x ) dx− Ze
1 ((ln(x))2 x )d x=
·(ln(x))2
2 −(ln(x))3 3
¸e
1=1 2−1
3=1 6
(pour trouver les primitives, on a reconnu la formeun×u′avecu(x)=ln(x) etu′(x)=1x et pour la première intégralen=1 c’estu×u′et pour la deuxièmen=2 c’estu2×u′et sin6= −1, alorsun×u′ a pour primitivex7→u(x)n+1
n+1 .
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
−0,1
−0,2
−0,3
−0,4
2 4 6 8 10
Cf
Cg
O e
EXERCICE2 Nouvelle Calédonie novembre 2013
1. (1+i)4n=¡
(1+i)4¢n
et (1+i)4=¡
(1+i)2¢2
(1+i)2=1+2i+i2=1+2i−1=2i ; donc (1+i)4=(2i)2=4i2= −4 Donc (1+i)4n=(−4)n;la proposition est vraie.
2. On cherche les solutions de l’équation (E) : (z−4)¡
z2−4z+8¢
=0.
Il y az=4 qui annulez−4.
Pourz2−4z+8=0 :∆=(−4)2−4×1×8=16−32= −16<0 L’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1=−(−4)+ip
16
2 =4+4i
2 =2+2i etz2=2−2i L’équation (E) admet pour solutionsn
4, 2+2i, 2−2io . Représentons les points dont les affixes sont solutions de (E) :
~ u
~v O
A B
C H
Le triangle ABC est isocèle en A car les points B et C sont symétriques par rapport à l’axe³
O,→−u´
et A ap- partient à cet axe ; donc le milieu H de [BC] est aussi le pied de la hauteur issue de A dans le triangle.
H a pour affixe 2 donc AH=2 ; de plus BC= |2+2i− 2+2i| = |4i| =4.
L’aire de ce triangle vaut donc : BC×AH
2 =4×2 2 =4 La proposition est fausse.
3. déterminons un arguments dezA:
|zA| =1
2|1+i| =1 2
p12+12= p2
2 . On a donczA=
p2 2
Ãp 2 2 +
p2 2 i
!
= p2
2
¡cosπ4+isinπ4¢
On en déduit que arg(zA)=π
4 [2π] d’où³−→ u;−−→OA´
=π 4 [2π] Le nombre complexezAa pour argumentπ
4 donc le nombre complexe (zA)na pour argumentnπ 4 (argu- ment d’un produit).
Les points O, A etMn sont alignés si et seulement si l’argument de l’affixe deMn est π
4 ouπ+π 4 à 2π près.
~ u
~v O
A
π 4
π+π4
Remarquons que arg¡ zA3¢
=3×π
4 [2π] d’où³→−u;−−−→OM3´
=3π 4 [2π].
On a donc pourn=3,n−1 pair et pourtant les points O, A etM3ne sont pas alignés car³−−→OA ;−−−→OM3´
=π 2 [2π].
La proposition est fausse.
4. Le nombre j a pour module 1 et argument2π
3 donc j2a pour module 12=1 et pour argument 2×2π 3 =4π
3 . On a : j=cos2π
3 +isin2π 3 = −1
2+ p3
2 (propriétés du cercle trigonométrique).
Et : j2=cos4π
3 +isin4π 3 = −1
2− p3
2 . Donc 1+j+j2=1−1
2+ p3
2 −1 2−
p3 2 =0.
La proposition est vraie.
Une solution plus élégante consiste à écrire le nombre j sous la forme ei23π pour prouver que j3 =1.
Ensuite on développe¡
1+j+j2¢ ¡ 1−j¢
en 1−j3qui donne donc 0. Et comme j n’est pas égal à 1, le facteur 1−j n’est pas nul, mais comme le produit¡
1+j+j2¢ ¡ 1−j¢
est nul, c’est le facteur 1+j+j2qui est nul.
EXERCICE3 Asie juin 2009
1. a. On a :p(F1)=1
2; p(F2)=1 3. Puis : pF1(D)= 5
100= 1
20 ; pF2(D)=1,5 100= 3
200 ; p(D)= 3,5 100= 7
200.
F1 12
D
201
. . . D
F2
13
D
2003
. . . D
F3
. . . D
. . . D b. p(F1∩D)=p(F1)×pF1(D)=1
2× 1 20= 1
40= 5
La probabilité qu’une paire de chaussettes prélevée soit fabriquée par le fournisseur200 F1et présente un défaut est 5
200.
c. p(F2∩D=p(F2)×pF2(D)=1 3× 3
200= 1 200. d. D’après la formule des probabilités totales on a :
p(D)=p(F1∩D+p(F2∩D+p(F3∩D p(F3∩D=p(D)−¡
p(F1∩D+p(F2∩D¢ p(F3∩D= 7
200− µ 5
200+ 1 200
¶
p(F3∩D= 1 200 On ap(F3)=1−p(F1)−p(F2)=1−1
2−1 3=1
6. e. On apF3(D)=p(F3∩D)
p(F3) =
2001 1 6
= 6 200= 3
100.
Sachant que la paire de chaussettes prélevée est fabriquée par le fournisseur F3, la probabilité qu’elle présente un défaut est 3
100.
2. a. SoitXla variable aléatoire donnant le nombre de chaussettes défectueuses sur un tirage de 6 chaus- settes. Elle suit une loi binomiale de paramètresn=6 etp=p(D)=0,035.
Or d’après la calculatricep(X=2)≈0,016 (au millième près).
La probabilité que deux paires de chaussettes exactement d’un lot présentent un défaut vaut envi- ron 0,016.
b. D’après la calculatricep(X61)≈0,983 (au millième près).
La probabilité, arrondie au millième, qu’au plus une paire de chaussettes d’un lot présente un dé- faut est égale à 0,983.
EXERCICE4 Centre étrange juin 2013
Partie A - Algorithmique et conjectures 1. Affecter àula valeurn×u+1
2(n+1) Affecter ànla valeurn+1.
2. Pour que l’algorithme calcule et affiche tous les termes de la suite deu2jusqu’àu9Il faut rajouter avant le Fin Tant que : « Afficher la variableu».
3. La suite (un) semble être décroissante et converger vers 0.
Partie B - Étude mathématique 1. Pour tout entiern>1,
vn+1=nun+1−1
=(n+1)×n×un+1 2(n+1) −1
=n×un+1
2 −2
2
=n×un−1 2
=1 2vn.
Cette relation montre que la suite (vn) est géométrique de raison1
2et de premier terme v0=1×u1−1=1
2.
2. On a donc pour tout entiern>1,vn+1=0,5×0,5n−1=0,5n. Orvn=nun−1⇐⇒ un=vn+1
n =1+0,5n n . 3. Comme−1<0,5<1, on sait que lim
n→+∞0,5n=0, et comme lim
n→+∞
1
n=0, on a donc lim
n→+∞un=0.
4. Pour tout entiern>1, on a :
un+1−un=1+(0,5)n+1
n+1 −1+(0,5)n n
=n+n×0,5n+1−(n+1)−(n+1)×0,5n n(n+1)
=−1+0,5n×0,5n−(n+1)×0,5n n(n+1)
=−1+0,5n(0,5n−n−1) n(n+1)
=−1+0,5n(−0,5n−1) n(n+1)
= −1+(1+0,5n)(0,5)n n(n+1) .
Les deux termes du quotient sont supérieurs à zéro, donc pour tout entiern>1, on a : un+1−un<0, ce qui démontre que la suite (un) est décroissante.
Partie C - Retour à l’algorithmique
Variables nest un entier naturel uest un réel
Initialisation Affecter ànla valeur 1 Affecter àula valeur 1,5 Traitement Tant queu>0,001
Affecter àula valeurn×u+1 2(n+1) Affecter ànla valeurn+1 Fin Tant que
Sortie Afficher la variablen