Aurel
Le village est perché sur une colline au milieu d'un cirque montagneux. Les pincipaux sommets alentours sont : La Plaine 1231 m, la montagne de Gavet 1163 m, Serre Chauvière 1262 m.
Aurel était un fief des évêques de Die du XIIIe siècle à la Révolution. Au XIe siècle, on pouvait y trouver quatre églises. Aujourd'hui , on peut encore y voir :
-L’église Saint-Pierre, édifiée au XIe siècle est de style roman. C’est le seul édifice qui a pu traverser les siècles sans dommages irréparables. Elle se dresse au milieu de son cimetière, donc à l’écart du village, « belle dans sa sobriété » comme l’a écrit Monsieur Desaye, « elle possédait et possède encore, une nef simplement
charpentée, mais renforcée par des arcs de décharge latéraux. La travée du chœur, seul luxe de l’église, est recouverte d’une coupole sur trompes peu développée, une des plus anciennes de la région. »
L’Abbé Reguis dans sa monographie du village d’Aurel parue dans le Crestois de 1911, 1912 fait état de la pauvreté de la population et des discussions à propos d’une cloche, et du refus des protestants de participer à l’achat en 1660, projet abandonné puis repris deux ans plus tard. Les paroissiens malgré les diverses charges (impôts, passages de soldats) en assurèrent la charge.
Le 12 mai 1644 le curé Antoine Bourget dresse un état des églises d’Aurel : « les Huguenots avaient un cimetière à part. Les quatre chapelles figurent dans cet état de 1644. »
-Un Temple pas très ancien (clocheton, abside serai-circulaire, horloge, inscription sur la façade. Il a été édifié en 1898 grâce à la générosité d’Eugène Martin. Monsieur Martin fut longtemps maire d’Aurel. Sa tombe est visible au cimetière. Actuellement on compte très peu de protestants à Aurel. Ce temple vient d’être rénové et est utilisé non plus seulement pour le cultuel, mais aussi avec un objectif culturel (concerts, expositions) géré par l’association Les amis d’Aurel.
-Château Vieux : Site du castrum médiéval déserté avec motte. Sous les rois, Aurel qui compte environ 150 familles dont deux tiers sont protestantes, souffre particulièrement du logement des soldats qui vont ou
reviennent d’Italie. En 1656, par exemple, les 20 compagnies d’infanterie de la Roque emportent argent, linge, nourriture, bétail, meubles, vêtements et malmènent les habitants « dont quelques uns furent battus à mort ».
À Aurel en 1644 on comptait 55 foyers catholiques pour 120 réformés protestants. En 1760, toujours à Aurel, le mouvement s’était complètement inversé, on dénombrait 121 familles catholiques pour 29 protestantes.
La place de la Mairie qui servait de cour de récréation aux garçons de l’école laïque (démolie en 1967).
L’actuelle école d’Aurel était initialement une école de filles comme l’atteste encore l’inscription sur son fronton. Elle a été inaugurée le 12 septembre 1898. Ses effectifs sont de 10 écoliers. L'école accueille les enfants dans les classes du cycle des apprentissages fondamentaux (CP, CE1, CE2) et du cycle de consolidation (CM1, CM2), ainsi que dans les classes de Maternelle .Ces données proviennent du ministère de l'éducation vérifiées et mises à jour le 22/04/2021.
Sous les rois, Aurel, qui compte environ 150 familles dont deux tiers sont protestantes, souffre particulièrement du logement des soldats qui vont ou reviennent d’Italie. En 1656, par exemple, les 20 compagnies d’infanterie de la Roque emportent argent, linge, nourriture, bétail, meubles, vêtements et malmènent les habitants « dont quelques uns furent battus à mort ».
Au 19e siècle, Aurel produit des céréales et des cocons grâce à ses 1200 mûriers. Aujourd'hui, le cépage d'Aurel participe à la production de clairette. Trois producteurs indépendants et 45 sociétaires de la cave coopérative de Die se partagent 140 hectares de clairette et de muscat.
Les habitants s'appellent les Aurelois (Aureloises). En 2018, la commune comptait 246 habitants, augmentation de 3,8 % par rapport à 2013
Histoire d’eau…
Richesse minérale du Diois, la source d’Aurel est dotée d’un riche passé. On retrouve des traces de travaux de captage des romains, grands amateurs d’eaux minéralisées. Le nom de cette source Bourdouyre rappelle la
racine celtique qui indique clairement une source qui bouillonne. Il y a plus de 2 millénaires les Gaulois avaient remarqué les bienfaits de ces eaux. Au Moyen Age, les moines du prieuré clunisien usèrent de cette source pour
« soigner leurs maladies de peau ». Au XIIe siècle les « dames de qualité » vinrent y prendre les eaux, tandis que Nicolas Chorier historien dauphinois leur attribue « une vertu spécifique contres les fièvres tierces » Nicolas Delacroix dans sa précieuse Statistique du département de la Drôme ne tarit pas d’éloge : « …
apéritives, désobstruantes, purgatives, salutaires pour les fièvres tierces, les maladies du foie et de la rate et les tempéraments bilieux ». Scipion Gras, le plus ancien géologue drômois fait le même constat. L’arrêté
ministériel du 29 avril 1859 autorise l’exploitation « pour l’usage médical l’eau de la source minérale Bourdouyre » et l’on a pu constater l’exportation des eaux comme eaux de table » vers Marseille, Lyon, Valence, Grenoble… La source Bourdouyre produisait 120000 bouteilles par an, sans compter la limonade que l’on obtenait en rajoutant du sucre et du citron. Le bâtiment abritant le captage de la source, avec son linteau de fer ouvragé, est toujours visible aujourd’hui.
La Colombe, petit ruisseau qui traverse Aurel de part en part, est excellente pour la pêche à la truite. La truite dans nos montagnes comme les sangliers, se défend et est difficile à prendre. Les pêcheurs sont heureux de parcourir les chemins de traverse.
La mythique piste d'autocross d'Aurel de l'Aubret tout terrain est le seul circuit terre de France qui possède une bosse...
Aurel est bel et bien la "Mecque de l'auto-cross". Entre vignobles et pinèdes, le magnifique tracé du circuit de l'Auberet ne se découvre au visiteur que lorsque celui-ci atteint la toute derniére butte cle terre au sommet du chemin d'accés principal. La famille Gillouin régne en quelque sorte depuis des lustres sur le secteur avec comme chef de cérémonie Christian. Le petit protégé de l’association organisatrice n'est autre que Serge. le Champion cle France en titre.
Aurel se trouve sur un tronçon du fameux sentier huguenot (Rimon et Savel – Pontaix).
Aurel
Le village est perché sur une colline au milieu d'un cirque montagneux. Les pincipaux sommets alentours sont : La Plaine 1231 m, la montagne de Gavet 1163 m, Serre Chauvière 1262 m.
Aurel était un fief des évêques de Die du XIIIe siècle à la Révolution. Au XIe siècle, on pouvait y trouver quatre églises. Aujourd'hui , on peut encore y voir :
-L’église Saint-Pierre, édifiée au XIe siècle est de style roman. C’est le seul édifice qui a pu traverser les siècles sans dommages irréparables. Elle se dresse au milieu de son cimetière, donc à l’écart du village, « belle dans sa sobriété » comme l’a écrit Monsieur Desaye, « elle possédait et possède encore, une nef simplement
charpentée, mais renforcée par des arcs de décharge latéraux. La travée du chœur, seul luxe de l’église, est recouverte d’une coupole sur trompes peu développée, une des plus anciennes de la région. »
L’Abbé Reguis dans sa monographie du village d’Aurel parue dans le Crestois de 1911, 1912 fait état de la pauvreté de la population et des discussions à propos d’une cloche, et du refus des protestants de participer à l’achat en 1660, projet abandonné puis repris deux ans plus tard. Les paroissiens malgré les diverses charges (impôts, passages de soldats) en assurèrent la charge.
Le 12 mai 1644 le curé Antoine Bourget dresse un état des églises d’Aurel : « les Huguenots avaient un cimetière à part. Les quatre chapelles figurent dans cet état de 1644. »
-Un Temple pas très ancien (clocheton, abside serai-circulaire, horloge, inscription sur la façade. Il a été édifié en 1898 grâce à la générosité d’Eugène Martin. Monsieur Martin fut longtemps maire d’Aurel. Sa tombe est visible au cimetière. Actuellement on compte très peu de protestants à Aurel. Ce temple vient d’être rénové et est utilisé non plus seulement pour le cultuel, mais aussi avec un objectif culturel (concerts, expositions) géré par l’association Les amis d’Aurel.
-Château Vieux : Site du castrum médiéval déserté avec motte. Sous les rois, Aurel qui compte environ 150 familles dont deux tiers sont protestantes, souffre particulièrement du logement des soldats qui vont ou
reviennent d’Italie. En 1656, par exemple, les 20 compagnies d’infanterie de la Roque emportent argent, linge, nourriture, bétail, meubles, vêtements et malmènent les habitants « dont quelques uns furent battus à mort ».
À Aurel en 1644 on comptait 55 foyers catholiques pour 120 réformés protestants. En 1760, toujours à Aurel, le mouvement s’était complètement inversé, on dénombrait 121 familles catholiques pour 29 protestantes.
La place de la Mairie qui servait de cour de récréation aux garçons de l’école laïque (démolie en 1967).
L’actuelle école d’Aurel était initialement une école de filles comme l’atteste encore l’inscription sur son fronton. Elle a été inaugurée le 12 septembre 1898. Ses effectifs sont de 10 écoliers. L'école accueille les enfants dans les classes du cycle des apprentissages fondamentaux (CP, CE1, CE2) et du cycle de consolidation (CM1, CM2), ainsi que dans les classes de Maternelle .Ces données proviennent du ministère de l'éducation vérifiées et mises à jour le 22/04/2021.
Sous les rois, Aurel, qui compte environ 150 familles dont deux tiers sont protestantes, souffre particulièrement du logement des soldats qui vont ou reviennent d’Italie. En 1656, par exemple, les 20 compagnies d’infanterie de la Roque emportent argent, linge, nourriture, bétail, meubles, vêtements et malmènent les habitants « dont quelques uns furent battus à mort ».
Au 19e siècle, Aurel produit des céréales et des cocons grâce à ses 1200 mûriers. Aujourd'hui, le cépage d'Aurel participe à la production de clairette. Trois producteurs indépendants et 45 sociétaires de la cave coopérative de Die se partagent 140 hectares de clairette et de muscat.
Les habitants s'appellent les Aurelois (Aureloises). En 2018, la commune comptait 246 habitants, augmentation de 3,8 % par rapport à 2013
Histoire d’eau…
Richesse minérale du Diois, la source d’Aurel est dotée d’un riche passé. On retrouve des traces de travaux de captage des romains, grands amateurs d’eaux minéralisées. Le nom de cette source Bourdouyre rappelle la
racine celtique qui indique clairement une source qui bouillonne. Il y a plus de 2 millénaires les Gaulois avaient remarqué les bienfaits de ces eaux. Au Moyen Age, les moines du prieuré clunisien usèrent de cette source pour
« soigner leurs maladies de peau ». Au XIIe siècle les « dames de qualité » vinrent y prendre les eaux, tandis que Nicolas Chorier historien dauphinois leur attribue « une vertu spécifique contres les fièvres tierces » Nicolas Delacroix dans sa précieuse Statistique du département de la Drôme ne tarit pas d’éloge : « …
apéritives, désobstruantes, purgatives, salutaires pour les fièvres tierces, les maladies du foie et de la rate et les tempéraments bilieux ». Scipion Gras, le plus ancien géologue drômois fait le même constat. L’arrêté
ministériel du 29 avril 1859 autorise l’exploitation « pour l’usage médical l’eau de la source minérale Bourdouyre » et l’on a pu constater l’exportation des eaux comme eaux de table » vers Marseille, Lyon, Valence, Grenoble… La source Bourdouyre produisait 120000 bouteilles par an, sans compter la limonade que l’on obtenait en rajoutant du sucre et du citron. Le bâtiment abritant le captage de la source, avec son linteau de fer ouvragé, est toujours visible aujourd’hui.
La Colombe, petit ruisseau qui traverse Aurel de part en part, est excellente pour la pêche à la truite. La truite dans nos montagnes comme les sangliers, se défend et est difficile à prendre. Les pêcheurs sont heureux de parcourir les chemins de traverse.
La mythique piste d'autocross d'Aurel de l'Aubret tout terrain est le seul circuit terre de France qui possède une bosse...
Aurel est bel et bien la "Mecque de l'auto-cross". Entre vignobles et pinèdes, le magnifique tracé du circuit de l'Auberet ne se découvre au visiteur que lorsque celui-ci atteint la toute derniére butte cle terre au sommet du chemin d'accés principal. La famille Gillouin régne en quelque sorte depuis des lustres sur le secteur avec comme chef de cérémonie Christian. Le petit protégé de l’association organisatrice n'est autre que Serge. le Champion cle France en titre.
Aurel se trouve sur un tronçon du fameux sentier huguenot (Rimon et Savel – Pontaix).
