• Aucun résultat trouvé

Détermination de la composition de 359 calculs du haut appareil urinaire collectés dans la région Est-algérien

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Détermination de la composition de 359 calculs du haut appareil urinaire collectés dans la région Est-algérien"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

Disponibleenlignesur

ScienceDirect

www.sciencedirect.com

ARTICLE ORIGINAL

Détermination de la composition de 359 calculs du haut appareil urinaire collectés dans la région Est-algérien

Composition of 359 kidney stones from the East region of Algeria

S. Bouslama

a

, A. Boutefnouchet

b,c

, B. Hannache

d

, T. Djemil

b

, A. Kadi

b

, A. Dahdouh

e

, S. Saka

a

,

M. Daudon

f,∗

aFacultédessciences,universitéBadjiMokhtar,23000Annaba,Algérie

bFacultédemédecine,universitéBadjiMokhtar,23000Annaba,Algérie

cUnitéderecherchesciencesdesmatériauxetapplications,universitéMentouri, 25000Constantine,Algérie

dFacultédessciences,universitéMentouri,25000Constantine,Algérie

eEHSd’uro-néphrologieDaksi,25000Constantine,Algérie

fServicedesexplorationsfonctionnelles,hôpitalTenon,AP—HP,4,ruedelaChine, 75020Paris,France

Rec¸ule21janvier2015;acceptéle25septembre2015 DisponiblesurInternetle1novembre2015

MOTSCLÉS Calculsurinaires; Spectrophotométrie infrarouge;

Oxalatesdecalcium; Purines;

PlaquesdeRandall; Épidémiologie

Résumé

But.—Déterminer la composition des calculs du hautappareil urinaire dansla régionEst- algérien.

Méthodes.—L’étudeportesur359calculsrénauxouurétérauxcollectésentrejanvier2007et décembre2012danslescentreshospitaliersdel’Est-algérienetanalysésparspectrophotomé- trieinfrarougeàtransforméedeFourier.

Résultats.—Leratiohommes/femmesétaitde1,32.Lacompositiondescalculsmontreque l’oxalatedecalciumétaitmajoritaire dans68,5%descalculset49,3%desnoyaux,lawhe- wellite étantprédominante (51,8%des calculset37,9%des noyauxversus 16,7%et 11,4% respectivementpourlaweddellite).Lacarbapatiteétaitmajoritairedans15%descalculset 29,8%desnoyaux.Lastruvite,détectéedans11,1%descalculs,étaitmajoritairedans3,9% descalculset3,1%desnoyaux.Parmilespurines,l’acideuriqueétaitmajoritairedans8,9% descalculset7%desnoyauxetl’urated’ammoniumdans0,3%descalculset3,3%desnoyaux.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:michel.daudon@tnn.aphp.fr(M.Daudon).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2015.09.017

1166-7087/©2015ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

(2)

Enfin,lacystinecomposait3,6%descalculsetdesnoyaux.Lafréquencedescalculsombiliqués étaitde26,2%,lawhewelliteétantlecomposant principaldescalculsinitiéssurplaque de Randall.

Conclusion.—Nosrésultatsmontrentquelalithiasedel’arbreurinairedansl’Est-algérienres- sembleàcelledespaysindustrialisés.Certainescaractéristiquestellesquelalocalisationdes calculs,laprédominancedelawhewellite,lesfréquencesdesconstituantsmajoritairesdansles calculsetlesnoyauxainsiquelaproportiondescalculsforméssurplaquedeRandallviennent confirmercettetendance.

Niveaudepreuve.— 4.

©2015ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Urinarycalculi;

Infrared spectroscopy;

Calciumoxalate;

Purines;

Randall’splaques;

Epidemiology

Summary

Purpose.—Determinestonescompositionoftheupperurinarytractintheeasternregionof Algeria.

Methods.—Ourstudyfocusesonasetof359stonesoftheupperurinarytractcollectedbetween January2007andDecember2012athospitalsintheeasternregionofAlgeriaandanalyzedby Fouriertransforminfraredspectroscopy.

Results.—Themale/femaleratiowasonly1.32.Calciumoxalateprevailedin68.5%ofstones and49.3%ofnuclei,mainlyaswhewellite(51.8%ofstonesand37.9%ofnucleivs16.7%and 11.4%respectivelyforweddellite).Carbapatiteprevailedin15%ofstonesand29.8%ofnuclei.

Thestruvite, identifiedin11.1% ofcalculi,prevailed in3.9%ofstones and3.1%of nuclei.

Amongpurines,uricacidprevailedwithfrequenciesquitecloseto8.9%and7%respectivelyin thestoneandinthenucleuswhiletheammoniumurateprevailedinonly0.3%ofstonesand 3.3%ofnuclei.Thecystinefrequencywas3.6%inbothstoneandnucleus.Thefrequencyof stonewithumbilicationwas26.2%.Whewellitewasthemaincomponentofumbilicatedstones withRandall’splaque.

Conclusion.—Our resultssuggestthatstonesoftheurinarytractintheAlgerianeastregion resemblethoseobservedinindustrializedcountries.Somefeaturessuchasstoneslocation,the whewelliteprevalence,thefrequenciesofmaincomponentsinboththestoneandthenucleus aswellastheformationofstonesonrenalpapillaconfirmthistrend.

Levelofevidence.— 4.

©2015ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lalithiaseurinaireest unepathologiemultifactoriellequi évolueenfonctionduniveausocio-économiquedes popu- lations[1,2]. Desétudes réalisées dans plusieurs payssur des effectifsreprésentatifs s’accordentà affirmer lapro- gressionde l’incidence etde la prévalence de la lithiase urinaire [3,4]. Actuellement, dans les paysindustrialisés, lacompositiondes calculs secaractérise globalementpar uneprogressiondelaproportiondescalculsmajoritairesen oxalatedecalcium,unediminutionconsidérabledelapro- portiondecalculsd’infectioncontenantdelastruviteetune ré-augmentationdescalculsd’acideurique.SelonAsper[2], lalithiaseurinaireobservéeilyatrenteansdanslespaysen développementétaitidentiqueàcelleobservéeenEurope avantlemilieuduxixsiècle.Elleétaitcaractériséeparune lithiasevésicaledel’enfant (àcaractèreendémique)dont lescalculsétaientprincipalementconstituésdephosphates oud’urated’ammonium.Denosjours,le profilépidémio- logiquede lalithiase urinaire dans ces paysserapproche

deplusenplusdeceluiobservédanslespaysindustrialisés [5]. Cette évolutiontraduitune modification desfacteurs environnementaux,notamment d’ordre nutritionnel et/ou sanitaire.L’analysedescalculspardesméthodesphysiques appropriées, telle que la spectrophotométrie infrarouge, permetd’apprécieràlafoislanaturemoléculaireetcris- tallinedescomposantslithiasiquesetd’orienterleclinicien verslesétiologiesetlescauseslesplusprobablesdeleurfor- mation[6,7].EnAlgérie,lesseulesétudesépidémiologiques traitantdelacompositiondescalculsontétéeffectuéesau niveaudelarégionOuest[8,9],cequiconstitueunepre- mière base dedonnées, mais insuffisante pour évalueret suivrel’évolutiondelalithiaseurinairedansl’ensembledu pays.

Danscetteétude,nousavonsanalyséunesériedecal- culs collectés dans les centres hospitaliers de la région Est-algérien afin d’en préciser la composition. Ces don- néespermettront,encomplémentdecellescollectéesdans l’Ouest-algérien, de constituer une base d’informations élargiesurlanatureetlacompositiondescalculsenAlgérie.

(3)

Tableau1 Répartitiondescalculsselonl’âgeetlesexedespatients.

<10 10—19 20—29 30—39 40—49 50—59 60—69 70≤ Total

H 2 4 26 43 58 45 18 8 204

F 0 4 28 29 31 34 20 9 155

RatioH/F // 1 0,93 1,48 1,87 1,32 0,9 0,89 1,32

1,0 1,4

Matériel et méthodes

Notreétudeportesurunesériede359casdelithiasesdu haut appareil urinaire collectés dans la région de l’Est- algérienentrejanvier2007etdécembre20102.Lescalculs ont été extraits chirurgicalement dans 311cas, recueillis après lithotritie extracorporelle (LEC) dans 21cas et éli- minés spontanément dans 27cas à la suite de coliques néphrétiques. Les calculs provenaient de 204hommes et 155femmes.Leuranalyseacomportéaupréalableunexa- menmorphologique àl’aided’une loupe binoculaire pour endéterminerlescaractèresorganoleptiques etidentifier les différentes zones d’hétérogénéité afin de procéder à desprélèvementssélectifspourl’analyseconstitutionnelle.

Les calculs ont ensuite été analysés séquentiellement du noyau à la surface par spectrophotométrie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF). Dans la majorité des cal- culsétudiés,troisprélèvements,delazonedenucléation (noyau), de l’ensemble de la section et enfin de la sur- face, ont été suffisants. Pour l’analyse quantitative, un échantillonreprésentatifdelatotalitéducalculaétéana- lysé. Nousavonsprocédéselon la techniquedepastillage [10] qui consiste à mélanger chaque prélèvement sélec- tionné avec du bromure de potassium (KBr) à raison de 1mgd’échantillonpour100mgdeKBr.Lemélangeobtenu estensuite broyéettransformé sous unepression de10à 12tonnes/cm2enunepastillede13mmdediamètreetenvi- ron500␮md’épaisseur.Lesspectresontétéenregistréssur unspectrophotomètreIRTFIFS25(BrukerOptics,Champs- sur-Marne, France) couvrant le domaine spectral de2,5à 25␮m(4000à400cm1),avecunerésolutionde4cm1.

LetestdeChi2aétéutilisépourlescomparaisonsentre groupes.

Résultats

Distribution selon l’âge et le sexe

L’analyse de la distribution selon le sexe et l’âge des patients, résumée dans le Tableau 1, montre que, chez la femme, la lithiase urinaire se répartissait de manière assez homogène sur les différentes classes d’âge, entre 20et 70ans, avec un léger maximum pour la tranche 50—59ans.Chezl’homme,ellevariaitplusnettementavec l’âgeavecunmaximumsituéentre40et49ans.Lerapport hommes/femmes (H/F) était globalement de 1,32, souli- gnant une légèreprédominance masculine. Ce ratio était de 1,4après 30ans avec unmaximum de 1,87entre 40et 49ansetunminimumà0,9après60ans.Ilétaità1pourles moinsde30ansavecunevaleurminimaleà0,93entre20et 30ans.

Composition globale des calculs

L’analysequalitative del’ensemble descalculs parIRTFa révéléunecompositionhétérogènedans90,3%descas,les calculs pouvant contenir jusqu’à 6composants différents (Tableau 2). Parmi les calculs purs (9,7%), ceux formés d’oxalate de calcium monohydraté (whewellite) étaient les plus fréquents avec 34,3% des cas, suivis des calculs decystine(31,4%) etdes calculs d’acide urique(22,9%).

En termes d’hétérogénéité et de diversité, les calculs à troiscomposantsdifférentsprédominaientlargementavec une fréquence de 42,9% contre 25,1% et 15,9% pour les calculs à deux et à quatre constituants respectivement.

Lescombinaisonslesplus fréquentesétaientlesmélanges Wh+Wd+CA(30,1%),Wh+Wd(7,5%),Wh+Wd+CA+PACC (6,1%)etWh+CA(3,9%).Dansl’ensemble,lefacteursexe n’avaitpasunegrandeinfluencesurlanaturedesassocia- tionsobservées.

LeTableau3montrelafréquencedesdifférentsconsti- tuantslithiasiques identifiésdans lescalculs. Onconstate quelawhewelliteétaitlaplusfréquente(79,9%descas).

Elleétaitsuiviedelacarbapatite(69,6%)etdelaweddel- lite (66,8%). L’acide uriqueétait présent dans 14,2% des calculsetl’urated’ammoniumdans10%.Lastruviteetle phosphate amorphede calcium carbonaté(PACC) ont été identifiésrespectivement dans 11,1% et3,9% des calculs etlacystinedans 3,6% descas. Lesdifférencesentreles sexesétaientpeumarquées pourlesdiversconstituantsà l’exceptiondel’urated’ammoniumquiétaitplusfréquent chezlafemmequechezl’homme(16,8%vs4,9%,p<0,05).

Composants majoritaires dans les calculs et dans les noyaux

Lafréquencedesconstituantsmajoritairesaétéconsidérée àlafoisparrapportàlacompositionglobaledescalculsetà celledesnoyaux(Tableau4).L’oxalatedecalciumétait,de loin,lecomposantmajoritaireleplusfréquentavec67,9% descas,lawhewelliteétanttroisfoisplusfréquentequela weddellite.Lephosphatedecalciumétaitmajoritairedans 15,1%des cas, suivipar l’acideurique (8,4%),la struvite (3,9%)etlacystine(3,6%).

L’examendelarépartitiondesconstituantsmajoritaires selonlesexedespatientsamontrédesdifférencesnotables pourlacarbapatite,deuxfoisplusfréquentechezlafemme (21,3%vs9,8%,p<0,01)etpourlaweddellite,presquedeux foisplusfréquentechezl’homme(20,6%vs11%,p<0,05).

Pource quiest des noyaux, l’oxalatede calciumétait lecomposantmajoritaireleplusfréquent(48,7%descas).

Il était suivi, par ordre décroissant, des phosphates de calcium (32%), des purines (9,7%), de la cystine (3,5%) et, finalement, de la struvite (3,1%). Chez l’homme, la

(4)

Tableau2 Fréquencedescalculspursetdesprincipalesassociations(n=415calculs).

H(n=204) F(n=155) Total

n n n

Calculsà1constituant 19(9,3%) 16(10,3%) 35(9,7%)

Whewellite(Wh) 8 4 12

Weddellite(Wd) 2 0 2

Carbapatite(CA) 0 1 1

Acideurique(AU) 4 4 8

Cystine(Cy) 5 6 11

Struvite(PAM) 0 1 1

Calculsà2constituants 56(27,5%) 34(21,9%) 90(25,1%)

Wh+Wd 17 10 27

Wh+AU 8 4 12

Wh+CA 9 5 14

Wd+CA 10 3 13

AU+UrAm 3 4 7

CA+PAM 4 4 8

Autres 5 4 9

Calculsà3constituants 86(42,2%) 68(43,9%) 154(42,9%)

Wh+Wd+CA 60 48 108

Wh+Wd+AU 4 2 6

Wh+Wd+UrAm 1 2 3

Wh+CA+PACC 5 2 7

Wh+CA+AU 3 1 4

Wh+CA+PAM 4 0 4

CA+PACC+UrAm 3 0 3

Autres 6 13 19

Calculsà4constituants 31(15,2%) 26(16,8%) 57(15,9%)

Wh+Wd+CA+PACC 10 12 22

Wh+Wd+CA+prot 5 1 6

Wh+Wd+CA+PAM 4 5 9

C1+CA+PACC+PAM 3 1 4

AU+UrAm+Wh+Wd 1 0 1

Wh+Wd+CA+UrAm 0 3 3

Wh+Wd+CA+calcite 1 0 1

Autres 7 4 11

Calculsà5constituants 8(3,9%) 12(7,7%) 20(5,6%)

Wh+Wd+CA+PACC+prot 3 0 3

Wh+Wd+CA+Wk+PACC 2 2 4

Wh+Wd+CA+UrAm+PACC 2 2 4

Wh+Wd+CA+PAM+PACC 1 2 3

Autres 0 6 6

Calculsà6constituants 4(2,0%) 0% 4(1,1%)

Wh+CA+PAM+PACC+UrAm+prot 2 0 2

Wh+Wd+CA+PACC+Wk+PAM 1 0 1

Wh+Wd+CA+PACC+Wk+TRG 1 0 1

whewellite était le composant majoritaire dunoyau dans 42,1%descas,suiviedelacarbapatiteavecunefréquence de26,9%.Chezlafemme,cettedifférencen’existaitpas, la carbapatite etla whewellite ayant une fréquence voi- sine(33,5%et31%respectivement).Laweddellite,seconde formecristalline de l’oxalatede calciumétait moins fré- quente(13,7%chezl’hommeet8,4%chezlafemme).Parmi lesautresespècescristallinesinitiatricesdunoyaudescal- culs,onpeutremarquerquelastruviteavaitdesfréquences comparables (environ 3%) dans les deux sexes alors que l’urated’ammoniumétaitpresquequatrefoisplusfréquent chezlafemmequechezl’homme(5,8%vs1,5%,p<0,05).

Danscetravail, nousavonsaussi regardé laproportion globaledescalculsombiliquésavecousansplaquedeRan- dall et la nature de la plaque. Globalement, 94calculs (26,2%) présentaient une ombilication papillaire dont 73 (77,7%) portaient une plaque de Randall, soit 20,3% de l’ensembledes calculsdenotre série(Tableau5).Lescal- culs formés sur plaque étaient essentiellement composés d’oxalate de calciummonohydraté qui étaitprésent dans 95,9%decescalculs,pur(horsplaque)dans23,3%descaset majoritairedans53,4%descas.Laweddelliteétaitprésente dans 65,7% de ces calculs nucléés surplaque deRandall, mais ellen’était majoritaire que dans 16,4% des cas. La

(5)

Tableau3 Fréquencedesconstituantsdescalculsselon lesexedespatients.

Constituants Homme, n=204

Femme, n=155

Total, n=359 OxalatesdeCalcium

Whewellite 78,9 81,3 79,9

Weddellite 69,9 63,2 66,8

Phosphatesdecalcium

Carbapatite 69,1 70,3 69,6

Phosphateamorphe decalcium

5,9 1,3 3,9

Brushite 1,5 0 0,8

Whitlockite 2,9 1,9 2,5

Autres 0,5 0,6 0,6

Struvite(PAM) 10,3 12,3 11,1

Purines

Acideurique 12,3 16,8 14,2

Urated’ammonium 4,9 16,8* 10,0

Autresurates 0 1,3 0,6

Cystine 2,9 4,5 3,6

Triglycéride 3,4 2,6 3,1

Divers 1,0 3,9 2,2

* p<0,05vshommes.

plaquede Randallétait composée dans 80,8% des cas de carbapatite(CA),dans12,3%d’uneassociationCA-PACCet dans1,4%d’uneassociationdeCAetd’urates.Laprésence des urates a été détectée dans 4,1% des cas etcelle de l’acide urique dans 1,4%. Il n’existait pas de différences entrelessexes,nipourlaproportiondescalculsforméssur uneplaquedeRandallnipourlanaturedecelle-ci.

Discussion

L’étude présentée ici est la première proposant une analyse précise de la composition des calculs par

Tableau5 Fréquence des calculs ombiliqués et des plaquesdeRandall.

Nombreombilication 94

%ombilication 26,2

NombrePR 73

%PR 20,3

%PR/ombilication 77,7

NaturedelaPR

CA 80,8

CA-PACC 12,3

CA-urates 1,4

Urates 4,1

Acideurique 1,4

NaturedescalculsdéveloppéssurPR

Ww 23,3

Ww>Wd 53,4

Wd>Ww 12,3

Ww+acideurique 6,9

Wd 4,1

PR:plaquedeRandall;Ww:whewellite;Wd:weddellite:CA: carbapatite:PACC:phosphateamorphedecalciumcarbonaté.

spectrophotométrieinfrarougedanslarégionEst-algérien.

Réalisée près de 10ans après la dernière étude publiée surlescalculsobservésdans l’Ouest-algérien,ellepermet d’apprécier d’éventuelles évolutions dans les caractéris- tiquesépidémiologiquesdescalculsenAlgérie.

Localisation et rapport H/F

Laplupartdesprélèvementsétudiésontétéextraitsparchi- rurgieclassique(311cas=86,6%)témoignantainsiduretard dans l’exploitation des nouvelles techniques d’extraction nonoupeuinvasiveslargementdiffuséesdanslespayseuro- péens ou aux États-Unis. À cela s’ajoutait une prise en charge relativement tardive de la lithiase de l’arbre uri- naire,notammentdanslarégionSud-est,pouvantexpliquer

Tableau4 Fréquencedesconstituantsmajoritairesdescalculsetdesnoyauxselonlesexedespatients.

H(%) F(%) Total(%)

Calcul Noyau Calcul Noyau Calcul Noyau

OxalatedeCalcium 74,5 55,8 59,4* 39,4** 67,9 48,7

Whewellite 53,9 42,1 48,4 31,0* 51,5 37,3

Weddellite 20,6 13,7 11,0* 8,4 16,4 11,4

PhosphatedeCalcium(PCa) 10,3 28,4 21,3* 36,8* 15,1 32,0

Carbapatite 9,8 26,9 21,3* 33,5* 14,8 29,8

Brushite 0 0 0 0 0 0

AutresPCa 0,5 1,5 0 3,2 0,3 2,2

Struvite(PAM) 3,9 2,9 3,9 3,2 3,9 3,1

Acideurique 6,9 4,9 10,3 8,4 8,4 6,4

Urated’ammonium 0 1,5 0,6 5,8* 0,3 3,3

Cystine 2,9 2,9 4,5 4,5 3,6 3,6

Autres 1,5 3,9 0 1,9 0,8 3,1

* P<0,05;**P<0,01vshommes.

(6)

1,04 1,05 1 0,97 0,98

0,91 0,81 1,04

0,79 0,95

0,54 0,86 1 0,95

1,01 1,02 1,04 1,04

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2

0-<10 10-<20 20-<30 30-<40 40-<50 50-<60 60-<70 70-<80 >= 80 ans France Algérie

H/F

Figure1. ÉvolutiondurapportH/Fenfonctiondel’âgedansla populationgénéraleenFranceetenAlgérie.

Sources: France: recensement INSEE 2015; Algérie: univer- sité de Sherbrooke: Perspective monde, US Census bureau, International data. D’après http://perspective.usherbrooke.ca/

bilan/servlet/BMPagePyramide?codePays=DZA.

le recours aux interventionsà cielouvert en raison dela tailledescalculsetdeleurpotentiellerésistanceàlalitho- tritie.Rappelonsqueprèsdelamoitié(48,7%)descalculs denotresérieétaientmajoritairesenwhewellite.

LerapportH/Festenmoyennede1,32,cequiestplus faibleque lesvaleursobservées danscertainesrégionsdu Maghreb[8,9,11]etenFrance [12]maiscadreassezbien avec les observations récentes faites aux États-Unis [13]

et au Japon [14]. L’évolution du rapport H/F avec l’âge faitressortirunevaleurmaximalede1,87entre40et49ans alorsquepourlesâgesextrêmes,iln’estquede1,0avant 30ansetmêmede0,9après60ans.Cetteinversionadéjà étésignalée parDaudonetal.[12] pourla tranche d’âge 15—20ansavecunrapportH/Fde0,83,maisn’apasétérap- portéechezlessujetsâgés.Comptetenudelapyramidedes âgesdanslesdeuxpays(Fig.1),cesdonnéessuggèrentune augmentationsignificative,enAlgérie,delafréquencedes lithiaseschezlafemmedeplusde60anscomparativement àl’hommed’âgeéquivalent,lacauseétantvraisemblable- mentliéeàdesfacteursnutritionnels.

Composition des calculs

L’analyseinfrarougeséquentielledescalculsnousapermis de déterminer la fréquence des composants lithiasiques, celle des composants majoritairesdu calcul etdu noyau, leurrépartition danslecalculainsiqueleursassociations.

Pour certains constituants, une différence notable a été enregistrée concernant leur fréquence dans le noyaupar rapportàl’ensembleducalcul,cequitémoignedelafré- quencerelativementélevéedescontexteslithogènesoùles processusde nucléation diffèrent des processus de crois- sance[15,16].

Oxalates de calcium

Lesoxalatesdecalciumétaient,deloin,lescomposantsles plusfréquents(présentdans84%descalculs)pourlesdeux sexes.Laformemonohydratée(whewellite)constituaitplus

du tiers des calculs purset représentait la phasemajori- tairedeplusdelamoitiédescalculsdelasérie(hommes: 53,9%;femmes:48,4%).Deplus,elleformaitlenoyaudes calculsdans 37,3%des casavecunelégèreprédominance masculine(42,1%vs31%,p<0,05).Lawhewelliteestconsi- déréecommeuneformeessentiellementoxalo-dépendante [6,17]. Sa présence ainsi que sa répartition dans le cal- cul sont favorisées le plus souventpar une hyperoxalurie modérée àcaractèrepermanentouintermittentd’origine diététique, plus rarement par une hyperoxaluriemajeure d’origineabsorptive(hyperoxalurieentérique)oud’origine génétique [18,19]. L’aspect nutritionnel reste un facteur essentielpourexpliquerlesproportionsélevéesdescalculs de whewellite dans la région Est-algérien. On peut esti- merquecertainespréparationsculinaireslocalesàbasede plantesvertesavecuneutilisationabondantedepoivre,de persil etd’épices (Sud Est-algérien)etaussi une consom- mationexcessive deviande(généralement ovine)avecun apportcalciquesouventfaiblepeuventconstituerunecause sérieuse d’hyperoxalurie d’origine diététique dans cette région[20].

Contrairementà lawhewellite,la formedihydratéede l’oxalatede calcium(weddellite)est calciumdépendante [6,17,21]. Safréquence dans l’ensemble des calculs était assezélevée,maiselleétaitsouventminoritaireetassociée préférentiellementaveclawhewelliteetlesphosphatesde calcium.Entantque constituantmajoritaire(16,4%),elle présentait une fréquence comparable à celles rapportées danscertainessériesoccidentales[15,22,23].

Carbapatite

Lacarbapatiteétait,deloin,lephosphatecalciqueleplus fréquent (69,6%),maiselleétaitrarementpure (0,3%)et majoritairedansseulement15,1%descas.Ellepouvaitêtre associéeàl’oxalatedecalcium,àlastruviteouauxpurines, enparticulierl’urated’ammonium.Elleconstituaitlenoyau descalculsdansenviron30%descassansdifférencesentre lessexes(26,9%chezl’homme,33,5%chezlafemme).En revanche,elleétait le constituantmajoritaire des calculs plus souventchez lafemme que chezl’homme (21,3% vs 9,8% des cas, p<0,01). Les causes identifiées à l’origine descalculsmajoritairesencarbapatitesontsouventméta- boliqueset/ouinfectieuses.L’hypercalciurie,quellequ’en soit l’origine, est une causemétabolique fréquentede la lithiase phosphocalcique. Encas de lithiase d’infection à germesuréasiques,lacarbapatiteprésentesouventuntaux decarbonatationélevé(>15%)etpeutêtreassociéeavecla struvitequiestunmarqueurincontestéd’infectionurinaire àgermesuréolytiques[7].

Lorsquel’on compare nos résultats avecceux obtenus au niveau de la région Ouest-algérien [9] et ceux d’une sérieàeffectifplusétenduréaliséeenFrance[15],onnote, danslecasdeslithiasesoxalocalciquesetphosphocalciques, le même profilépidémiologique pour lestrois sériesavec une prédominance notable pour les oxalates de calcium, enparticulierlawhewellite. Cependant,onremarque des différences importantes en ce quiconcerne le noyau des calculs.Eneffet,dansnotresérie,celui-ciétaitfaitdecar- bapatitedans29,8%descas,alorsque,danslesdeuxautres séries,lacarbapatitecomposait lenoyaudescalculsdans prèsdelamoitiédescas.

(7)

Calculs ombiliqués et plaques de Randall (PR)

Surleplanhistologique,Randallaétélepremieràobser- verdescalcificationspapillaires(19,6%)sur1154pairesde reins disséqués lors d’une autopsie de patients décédés pour diverses raisons: 5,6% des reins autopsiésportaient depetitscalculs accrochéssur lesplaquescalcifiées [24].

Soixante ansplus tard,grâceaux progrèsdel’endoscopie urologique, Low et Stoller ont observé que 74% des 57patients lithiasiques explorés présentaient des PR sur leurs papilles rénales. Les plaques étaient particulière- mentfréquentes(88%)chezleslithiasiquesoxalocalciques [25]. En 2006, Matlaga et al, ont exploré 172papilles rénales accessibles sur 24reins de 23patients présentant une lithiase oxalocalcique idiopathique: 91% des papilles examinéesprésentaient desPR et28,5% présentaientdes calculsfixéssurunePR.Au total,48%despatientsexplo- rés avaient des calculs fixés sur des plaques papillaires [26]. En dehors de ces petites séries, les études épidé- miologiquesconcernantlescalculsombiliquésavecousans PR sont peu nombreuses. Cifuentes et al. ont noté la présence d’une ombilication papillaire dans 28% des cas parmi 500calculs recueillis consécutivement après expul- sionspontanée.Leurétudeamontréque12,2%descalculs présentaientuneplaquedeRandall,signéeparlaprésence decarbapatite[27],cetteproportionétantnettementinfé- rieureàcelleobservéedansnotresérie.EnFrance,Traxer et al. ont observé entre mars 2004et juin 2007que 57% des 289patients explorés pour lithiase rénale et 27% des 173patientsnonlithiasiquesexploréspourd’autresraisons urologiques présentaient des plaques deRandall surleurs papilles rénales [28]. Daudon et al. ont rapporté que la nucléation des calculs rénaux sur la papille rénale à par- tird’uneplaquedeRandallconstituaitl’unedesprincipales évolutions de la lithiase rénale en France au cours des 30dernièresannées[15].Cetteplaqueconstitueunsubstrat favorable à la cristallisation d’autres espèces cristallines dontlaplusfréquenteestlawhewellite.

Notreétudeamontréunefréquencedecalculsombili- qués(26,2%)comparableàcelleobservéeparDaudonetal.

(22,2%) àpartir d’unesérie de18142calculscollectés de 2000à2006 [28]avecunefréquencedelaplaquedeRan- dall similairedans lesdeuxséries(20,3% vs20,6%).Nous observons,commedansl’étudefranc¸aise[28],quelawhe- wellite,pure ouenassociation avecla weddellite,est le composantprincipaldes calculs ombiliquésinitiéssur une plaquedeRandall.

La fréquence de la PR phosphocalcique par rapport à la présence d’une ombilication dans notre série est certes élevée (77,7%), mais reste au-dessous de ce que rapportent Daudon et al. (93%). La lithogenèse sur PR sembleprogresseravecletempscommelesuggèrel’étude réaliséeà partir dela distribution des calculs ombiliqués observéesur trois périodes espacéesde quelquesannées, à savoir le début de chaque décennie entre1980et2005 [28]. Les calculs porteurs d’une plaque de Randall ont considérablement augmenté en France au cours des der- nières décennies, passant de 8,9% au début des années 1980à20,6%audébutdesannées2000.Ilsemblequel’on observeégalementen Algérie uneprogression des calculs forméssurplaquedeRandall.Eneffet,dansunepremière étude, publiée en 1997à partir de calculs collectés dans

l’Ouest-algérien,Harracheetal.avaientobservéunepro- portionde5,9%deplaquesdeRandall[8].Quelquesannées plus tard, le même groupe rapportait une fréquence de calculsporteursdeplaquedeRandallaugmentéeà8,2%[9]

àpartirdecalculscollectésentre1995et2004dansl’Ouest- algérien. La proportion observée dans l’Est algérien est encoreplusélevée(20,3%)ettrèsvoisineàprésentdecelle rapportée en France. Cette augmentation de fréquence observéed’aborddansl’Ouest-algérienet,àprésent,dans l’Est-algérienpourraittémoignerd’un changementrécent etrapide des comportements nutritionnels enAlgérie. La haussedesrentespétrolièresdepuisdixans,l’implantation des grands groupes agro-alimentaires, l’élévation du niveau socio-économique pourraient expliquer cette évolution.

Purines

Parmi les autres constituants lithiasiques, l’acide urique a été observé dans les calculs avec une fréquence glo- balede 14,2%. Il était majoritaire dans 8,9% des calculs et7% des noyaux sans différencenotable entreles deux sexes. Ces chiffres semblent comparables à ceux obser- vés dans l’Ouest-algérien [9], mais aussi en France [15].

Cependant,si l’on examine plus précisément les données selon le sexe des patients, il apparaît que la proportion de calculs d’acide urique est significativement plus éle- vée chez lesfemmes dans l’Est-algérien par rapport à la régionouest(10,3%vs 4,2%, p<0,01) alors qu’iln’existe pasdedifférencepourleshommes(6,9%vs6%).Or,depuis plusd’une décennie,onassiste àune progressiondrama- tiquedel’obésité,dusyndromemétaboliqueetdudiabète detype2, laprévalence de cedernier dépassant10%de la population algérienne aujourd’hui [29]. Le lien entre l’obésité, l’insulino-résistance du syndrome métabolique, le diabète de type II et la lithiase urique a été claire- mentdémontré[30,31].Ilpourraitexpliquerl’augmentation dela proportiondelithiaseuriquedansnotre cohortepar rapport à celle de l’Ouest-algérien publiée ily a plus de 10ans,laprogressionsemblantplusmarquéechezlafemme quechez l’homme, commed’ailleurscelle du diabètede type 2. En effet, aujourd’hui, en Algérie, cette patholo- gie affecte plus souvent les femmes que les hommes et touche 14% des femmes et 11% des hommes de plus de 60ans.

Les principales associations de l’acide urique se font aveclawhewellite (3,3%)etl’urate d’ammonium(1,9%).

L’urateacide d’ammonium s’observe principalement dans les populations de faible niveau socio-économique [32].

Commedans l’Ouest-algérien, il présentedes proportions assezfaiblesdansnotresérieentantquecomposantprin- cipaldescalculs(0,3%).Toutefois,safréquenceestde10% surl’ensemblede notresérie etelleatteintmême 16,8% chezlafemme(p<0,05vshommes)avecunrapportH/Fde 0,38.Lesassociationsdececonstituantavecl’acideurique, lesphosphatescalciquesetfinalementlesoxalatesdecal- cium suggèrent des modes de formation assez diversifiés dontrespectivement,l’hyperuricurie(métaboliqueounutri- tionnelle),l’infectionurinaire àgermesuréasiquesoudes pathologiesdigestives avecdiarrhées chroniquesouinter- mittentesensituationdecarencephosphorée[33].

(8)

Lithiase d’infection

La lithogenèse infectieuse est signée typiquement par la présence de struvite, même si d’autres critères ont été proposéspour attribueràl’infectionledéveloppementde certainscalculs.Dansnotresérie,lafréquencedelastruvite étaitde11,1%,soitenvirondeuxfoisplusqu’enFrance[15]

sansdifférenceentrelessexes.Onpeutremarquerqueles calculsdestruviteétaientsignificativementplusfréquents chezla femme (6,7%) que chezl’homme (3,9%, p<0,05) dansl’étudedeDjellouletal.etque lafréquencedeces calculsobservéechezl’homme,bienqu’unpeuplusélevée dansl’Est-algérien,restecomparableàcelle relevéedans larégionOuest. EnFranceetdanslespaysindustrialisés, lastruvite est àprédominance féminine etsonévolution, depuislesannées1970,aconnuunediminutionsignificative suite au traitement précoce des infections urinaires[15].

Cette évolution sembleaussi être observée en Algérie où beaucoup de moyens ont été déployés pour le dépistage etlaprise en chargede l’infectionurinaire. Nos données suggèrenteneffetunelégèrerégressiondescalculsdestru- vitechezlafemmeaucoursdeladernièredécennie,mais la différencepar rapport à l’étude de 2006réalisée dans l’Ouest-algérienn’estpassignificative,sansdouteenraison del’effectifencorelimitédenotresérie.

Cystine

Enfin, la lithiase cystinique, qui est l’expression clinique delacystinurie,sembleplusfréquentedanslarégionEst- algérien(2,9%chezl’homme et4,5%chezlafemme)par rapportauxdeuxautresséries.Laconsanguinité,fortement présentedansplusieursrégionsdel’EstAlgérien,estunfac- teurfavorisantdelacystinuriequisetransmetselonlemode autosomiquerécessif.

Conclusion

L’analysed’unesériede359calculsdel’arbreurinairedela régionEst-algérienpardesméthodesphysiquesdontlaspec- trophotométrieinfrarougeàtransforméedeFourier(IRTF)a révélédessimilitudesdecompositiondescalculsaveccelle observéedanslespaysindustrialisés.L’oxalatedecalcium prédomineentantquecomposantmajoritaireducalculet, à unmoindre degré, du noyau.La proportion des calculs nucléés sur phosphates calciques est élevée alors que la fréquencede lastruvite est relativement faible.Lesspé- cificitésdenotresériedecalculsparrapportauxdonnées antérieuressont,d’unepart,laproportiontrèsaugmentée descalculsoxalocalciquesdéveloppésàpartird’uneplaque deRandall,d’autrepart,laproportionencorerelativement élevée (5,8%) des calculs d’origine féminine nucléés sur urated’ammonium,enfinlaprogressiondescalculsd’acide urique,notamment chezlafemme,quisemblefaire écho à l’augmentation de l’obésité constatée dans notre pays commedansdenombreusesautresrégionsdumonde.

Déclaration de liens d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd’intérêts.

Références

[1]RobertsonWG,PeacockM,HeyburnPJ,SpeedR,HanesF.The roleofaffluenceanddietinthegenesisofcalciumcontaining stones.FortschrUrolNephrol1979;11:5—14.

[2]AsperR.Epidemiologyandsocioeconomicaspectsofurolithia- sis.UrolRes1984;12:1—5.

[3]HesseA,BrandleE,WilbertD,KohrmannKU,AlkenP.Study onthe prevalenceand incidence ofurolithiasisin Germany comparingtheyears1979vs2000.EurUrol2003;44:709—13.

[4]TrinchieriA,CoppiF,MontanariE,DelNeroA,ZanettiG,Pisani E.Increaseintheprevalenceofsymptomatic upperurinary tractstonesduringthelasttenyears.EurUrol2000;37:23—5.

[5]DaudonM,BounxoueiB,SantaCruzF,etal.Compositiondes calculsobservésaujourd’huidanslespaysnonindustrialisés.

ProgUrol2004;14:1151—61.

[6]DaudonM,BaderCA,JungersP.Urinarycalculi:reviewofclas- sificationmethodsandcorrelationswithetiology.ScanMicrosc 1993;7:1081—106.

[7]Maurice Estepa L, Levillain P, Lacour B, Daudon M. Crys- talline phase differentiation in urinary calcium phosphate and magnesium phosphate calculi. Scand J Urol Nephrol 1999;88:299—305.

[8]HarracheD,MesriZ,AddouA,SemmoudA,LacourB,Daudon M.Analysedescalculsurinairesdel’adultedansl’ouestalgé- rienparspectroscopieinfrarougeàtransformée deFourrier.

Eurobiol1997;31:69—74.

[9]DjelloulZ,DjelloulA,BedjaouiA,Kaid-omarZ,AttarA,Dau- donM,etal.Lithiaseurinairedansl’Ouestalgérien:étudede lacompositionde1354calculsurinairesenrelationavecleur localisationanatomique,l’âge etle sexedespatients. Prog Urol2006;16:328—35.

[10]DaudonM,ProtatMF,RéveillaudRJ.Analysedescalculspar spectrophotométrie infrarouge. Avantages et limites de la méthode.AnnBiolClin1978;36:475—89.

[11]OussamaA,KzaiberF,HilmiH,MernariB,SemmoudA,Daudon M.Analysedescalculsurinairesdel’adultedanslemoyenAtlas marocainparspectrophotométrieinfrarougeàtransforméede Fourier.ProgUrol2000;10:404—10.

[12]DaudonM,TraxerO,LechevallierE,SaussineC.Epidémiologie deslithiasesurinaires.ProgUrol2008;18:802—14.

[13]ScalesJrCD,CurtisLH,NorrisRD,SpringhartP,SurRL,Schul- manKA,etal.Changinggenderprevalenceofstonedisease.J Urol2007;177:979—82.

[14]YoshidaO, OkadaY. EpidemiologyofurolithiasisinJapan:a chronologicalandgeographicalstudy.UrolInt1990;45:104—11.

[15]Daudon M. Épidémiologie actuelle de la lithiase rénale en France.AnnUrol2005;39:209—31.

[16]MatlagaBR,CoeFL,EvanAP,LingemanJE. TheroleofRan- dall’splaques inthepathogenesis ofcalcium stones.JUrol 2007;177:31—8.

[17]DaudonM,RéveillaudRJ.Whewelliteetweddellite:versdes étiopathogéniesdifférentes.Intérêtdutypagemorphologique descalculs.Nephrology1984;5:195—201.

[18]Cohen-SolalF,LacourB, JungersP,DaudonM.Particularités morphologiquesetcompositiondescalculsurinairesinduitspar desmaladiesinflammatoiresdutubedigestif.In:Reinettube digestif.Gambro:XXIIeSymposiumGambro;2001.p.90—7.

[19]CochatP,JouvenetM,PelletH,FeberJ,MartinX,DivryP.Les maladieshéréditairesresponsablesdelithiaserénale.RevPrat 1997;47:1554—8.

[20]BatailleP,CharransolG, GregoireI,etal.Effectofcalcium restrictiononrenalexcretionofoxalateandtheprobabilityof stonesinthevariouspathophysiologicalgroupswithcalcium stones.JUrol1983;130:218—23.

[21]AsplinJR,LingemanJ,KahnoskiR,MardisH,ParksJH,CoeFL.

Metabolicurinarycorrelatesofcalcium oxalatedihydrate in renalstones.JUrol1998;159:664—8.

(9)

[22] Hesse A, Schneider HJ. Result of the standardization and centralization of stone analysis in the German Democratic Republic.In:FleischH,RobertsonWG.,SmithLH.,Vahlensieck W.,editors.Urolithiasisresearch.NewYork:Plenum;1976.p.

295—8.

[23] Schneider HJ, Berg C. Epidemiologische aussagenzum har- steinleidenauf der grundlagevon 100000Harnteinanalysen.

Unterbesondererberucksichtigungderrezidive.FortschrUrol Nephrol1981;17:34—9.

[24] RandallA. Theorigin and growthofrenal calculi. Ann Surg 1937;105:119—203.

[25] LowRK,StollerML.Endoscopicasaprecursorofprimaryrenal calculus.JUrol1997;158:2062—4.

[26] MatlagaBR, Williams Jr JC, Kim SC, et al. Endoscopic evi- dence of calculus attachment to Randall’s plaque. J Urol 2006;175(5):1720—4.

[27] Cifuentes Delatte L, Minon-Cifuentes JL, Medina JA. Papil- larystones:calcifiedrenaltubulesinRandall’splaques.JUrol 1985;133:490—4.

[28] DaudonM,TraxerO,JungersP,BazinD.Stonemorphologysug- gestiveofRandall’splaque.In:EvanAP,LingemanJE,Williams

JrJC,editors.Renalstonedisease,vol.900.Melville,NewYork:

AmericanInstituteofPhysicsConferenceProceeding;2007.p.

26—34.

[29]ZaouiS,BiemontCh,MeguenniK.Approcheépidémiologique dudiabèteenmilieuxurbainetruraldanslarégiondeTlemcen (Ouestalgérien).Sante2007;17:15—21.

[30]AbateN,ChandaliaM,Cabo-ChanJrAV,MoeOW,SakhaeeK.

Themetabolicsyndromeanduricacidnephrolithiasis:Novel features ofrenal manifestationofinsulinresistance.Kidney Int2004;65:386—92.

[31]Daudon M, Traxer O, Conort P, Lacour B, Jungers P. Type 2diabetes increases theriskfor uricacidstones. J AmSoc Nephrol2006;17:2026—33.

[32]Kholn M, Bolle JF, Reverdin NP, Susini A, Gaud CA, Gra- ber P. Ammonium urate urinary stones. Urol Res 1986;14:

315—8.

[33]Rabasse N. Lithiases urinaires au Laos: enquête épidémio- logique à visée descriptive et étiologique. Collection des ouvragesduComitédecoopérationavecleLaos.Paris:SEGIP;

1998.

Références

Documents relatifs

Mais, lors même qu’il n’en serait pas ainsi, une telle théorie, fondée sur le calcul, n’offrirait pas encore, ce me semble, le plus haut degré de perfection ; il est

Dans cette partie, on ne suppose plus que t est connu (il n’est en effet pas réaliste de sup- poser que le récepteur GPS possède une horloge parfaitement synchronisée avec celle

Etape 7 : Faites une synthèse logique du composant “ Suite_Mathematique.vhd” VHDL via ISE afin d’observer les ressources mise en oeuvre dans le FPGA pour réaliser la

En utilisant la formule du binôme de Newton et les relations classiques sur les coecients binomiaux, calculer les sommes suivantes.. Avec des combinaisons linéaires, calculer les

Quelle astuce utilise-t-on pour calculer l'aire d'un triangle rectangle.. En déduire la formule de l'aire d'un

Quelle astuce utilise-t-on pour calculer l'aire d'un triangle rectangle.. En déduire la formule de l'aire d'un

Hercule calcule le périmètre du tronc d'un arbre de 50 centimètres de diamètre puis fabrique un cerceau ayant pour longueur 6,28 mètres de plus que le

Calcule la distance entre le bord de l'arbre et le cerceau (on utilisera une valeur approchée de π au centième par défaut).. Calcule la distance entre la surface de la Terre