Cahier d observation des. oiseaux COMMUNS. Pour papoter des heures avec les oiseaux! Illustrations : Freepik

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Illustrations : Freepik

oiseaux

Pour papoter des heures avec les oiseaux !

des

COMMUNS

Cahier d’observation

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Buse variable

Comment la reconnaître ?

Où se cache-t-elle ?

Le saviez-vous ?

Anecdote Plumage

Taille Envergure Poids Cri

Teinte allant du brun foncé au presque blanc

Les Buses se reconnaissent au vol : larges ailes, large queue arrondie, cou très court.

Régions boisées et cultivées, versants monta- gneux, plaines. On la voit souvent à l’affût perchée sur un poteau au bord d’une route.

Les parades nuptiales aériennes sont spectacu- laires, faites de piqués et ressources ponctués de piaulements caractéristiques, d’accrochages par les serres, de piqués vers le nid. Toutes ces mani- festations resserrent les liens du couple en vue de la reproduction.

Le cri de la Buse variable est imité à la perfection par le Geai des chênes sans qu’on en connaisse la raison.

de 50 à 56 cm de 113 à 128 cm de 625 à 1364 g

Le cri habituel de la Buse variable est un miaulement plaintif de 2 secondes environ, un «kiiaaaahh» puissant, de tonalité élevée mais dont l’intonation a tendance à baisser à la fin. L’oiseau l’émet le plus fréquemment en vol, mais également au posé.

Queue courte arrondie avec barres étroites

Adulte clair Adulte

foncé

ces, illustrations et photos : fr.wikipedia.org � www.oiseaux-europe.com � www.oiseaux.net

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Pinson des arbres

Comment le reconnaître ?

Où se cache-t-il ?

Le saviez-vous ? Plumage

Taille Envergure Poids

Cri

Mâle en plumage nuptial : dessus de la tête et cou gris-bleu, dos brun-rouge, poitrine et joues rouge brique, ventre blanchâtre, épaulettes blanches. Mâle en plumage d’automne frais : les couleurs

vives du mâle sont en partie masquées par les contours chamois-brun des plumes ; ils apparaissent progressivement pendant l’hiver au fur et à mesure de l’usure des plumes. Mâle de 2^e année : il garde souvent une bande brune hiver- nale gris-brun sur la nuque au printemps. Femelle et jeunes : brun jaunâtre plus terne avec le croupion verdâtre ; les parties blanches des ailes et de la queue le distinguent du Moineau domestique.

C’est un petit passereau granivore à bec conique, de la taille du Moineau domestique.

Habitats boisés et forestiers, parcs, jardins, terres agricoles avec des haies et des arbres épars.

En période inter-nuptiale, les mâles d’un côté, les femelles et les jeunes de l’autre, forment des groupes séparés, qui migrent séparément et se nourrissent séparément lors des haltes.

C’est ce trait de caractère qui est traduit dans le nom scientifique de l’espèce, à savoir coelebs, ce qui veut dire célibataire.

15 cm 25 cm de 19 à 24 g

Le cri habituel est un «fink» sonore, souvent répété deux ou trois fois. C’est un cri de contact entre individus. Un «trrriii» fort et roulé peut être considéré comme un cri d’alarme. En vol, un «tiup» typique est répété à intervalles régu- liers, par exemple de la part de migrateurs en migration active.

Calotte gris bleu Joues, poitrine et ventre roux rosé

Bords de la queue blancs Deux barres

blanches sur l’aile

Sources, illustrations et photos : fr.wikipedia.org � www.oiseaux-europe.com � www.oiseaux.net

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Mésange bleue

Comment la reconnaître ?

Où se cache-t-elle ?

Cri

La calotte, le dos et les ailes sont azu- rés, les joues et le front blancs, elle a un bandeau noir sur l’oeil, le dessous du corps jaune uni, et parfois une ligne médiane noire sur la poitrine.

Elle est facilement identifiable grâce à sa petite taille, sa forme un peu rondouillarde, ses fines pattes, son minuscule bec, et son plumage à dominante de bleu cobalt sur la calotte, les ailes et le dessus de la queue, jaune sur le poitrail et le ventre.

Elle occupe préférentiellement les habitats pourvus de nombreux arbres et de verdure où elle trouve sa nourriture : les forêts de feuillus et les bocages sont ses milieux de prédilection mais elle fréquente aussi les parcs et les jardins.

Le mâle en parade se laisse tomber, ailes étendues, depuis les houppiers en vue de la femelle, et se présente devant elle ailes écartées et vibrantes, calotte bleue bien en vue. Il pratique aussi l’offrande de nourriture à la femelle qui quémande dans l’attitude du poussin, en faisant trembler ses ailes.

Pour l’attirer vers la cavité qui pour- rait abriter le nid, le mâle effectue de lents glissés vers elle pour l’inviter à la visiter.

11,5 cm de 12 à 14 cm de 9 à 12 g

Le répertoire vocal de la Mésange bleue est très diversifié et difficile à transcrire.

Elle pousse des «tsi» de contact très aigus, assez semblables à ceux des autres mésanges et même des grimpereaux.

Calotte bleue

Reflets bleutés

sur les ailes Dessous

jaune Dessus brun

verdâtre

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Comment le reconnaître ?

Où se cache-t-il ?

Rougegorge

^familier

Cri

Dessus du corps brun olive ; le dessous est blanchâtre avec une large tache roux orangé du front jusqu’au dessous de la poitrine. Juvénile tacheté de brun et de jaune roussâtre.

Petit oiseau rondelet, avec des ailes relativement courtes atteignant le milieu de la queue.

Répandu dans les forêts, les parcs et les jardins.

Monte en altitude jusqu’à 2000 mètres.

C’est un oiseau assez peu farouche, et même parfois confiant. Il est assez classique par exemple que le Rougegorge s’approche d’une personne en train de jardiner ou de faire de l’affouage en forêt, prompt à fondre sur le ver ou l’insecte dérangé. Il se montre parfois si confiant qu’il peut se poser sur la bêche ou la cognée du travailleur et même sur sa botte quand il se repose.

14 cm de 20 à 22 cm de 16 à 22 g

Le cri le plus fréquent est un «tic» d’excitation métallique, volontiers répété en staccato et qui traduit une forme d’inquiétude. Chez l’oiseau très excité, il peut être émis à un rythme très rapide. C’est le cri utilisé par les adultes près du nid en cas de danger par exemple. Un autre cri classique consiste en un «tsiih» bref, aigu et pénétrant qui peut être considéré comme un cri de contact.

Juvénile

Dos brun

Ventre blanc Face et poitrine

orange foncé Adulte

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Comment le reconnaître ?

Où se cache-t-il ?

Le saviez-vous ?

Anecdote Plumage

Cri

Dessus du corps brun plus clair et plus chaud, dessous gris davan- tage chamois brunâtre, queue plus rousse, la poitrine n’est pas tachetée ; les pattes sont rose jaunâtre pâle. Ju-

vénile : entièrement tacheté comme un jeune Rouge-gorge.

Le Rossignol philomèle est un

passereau assez corpulent, plus grand que le Rougegorge dont il a l’allure.

Zones boisées généreusement pourvues en sous- bois : bois de feuillus, taillis, parcs et jardins.

Le Rossignol est un des rares passereaux de chez nous à chanter régulièrement la nuit. C’est à se de- mander quand les mâles peuvent se reposer car ils sont aussi très vocaux de jour.

Son chant permet de repérer les mâles territoriaux avec une certaine facilité. En effet, un mâle chanteur se tient assez haut dans un arbuste, mais jamais au sommet, et peut rester longtemps au même endroit à chanter. Avec un peu de perspicacité, on peut le trouver et l’observer à loisir.

On notera alors l’attitude dressée, la gorge gonflée par le chant et la queue tombante. En re- vanche, lorsqu’il est actif au sol, il redresse la queue à 90° et peut faire penser à un gros troglodyte.

16,5 cm de 22 à 24 cm de 18 à 27 g

Le Rossignol est réputé pour son chant, un des plus beaux du répertoire régio- nal, et il n’en est pas avare. Il chante jour et nuit. Il possède deux cris principaux.

Le cri d’alarme est un «hiit» ou «huit» appuyé qui évoque celui du Rougequeue à front blanc en plus puissant. Ce cri est souvent accompagné de «tac» bas.

L’autre cri, émis sur le territoire de nidification, est comme un son de crécelle sec de tonalité basse, inconfondable.

Rossignol

^philomèle

Dessus brun

Ventre clair Poitrine tachetée

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Troglodyte mignon

Comment le reconnaître ?

Où se cache-t-il ?

Taille Envergure Poids Cri

Brun-roux barré de noir sur les ailes, les flancs et la queue, le dessous du corps plus pâle est brunâtre.

Un des plus petits oiseaux d’Europe, la courte queue est souvent dressée à la verticale.

Forêts, parcs et jardins, buissons, friches, landes et roselières.

Il niche 2-3 fois l’an, en avril-mai, à la mi-juin et en juillet-août, dans des sites très variés et à moins de 2 mètres de hauteur. Le mâle ébauche quelques nids sur son territoire ; la femelle choisit ou non celui qui lui convient et achève une grosse boule de mousse, de tiges et de feuilles sèches, dont l’entrée latérale est renforcée de brindilles. Elle en tapisse l’intérieur avec des poils, des plumes, du duvet, et y pond 5-6 oeufs blancs tachés de roux, de 17 mm.

9,5 cm de 14 à 15 cm de 8 à 13 g

Eu égard à sa taille, la puissance du chant étonne. La phrase est très stéréotypée et invariable à l’intérieur de l’espèce, et tous les mâles ont le même répertoire.

Le chant inclut des syllabes roulées typiques.

Le cri habituel est fait de «tjek» répétés suivant un rythme variable, d’autant plus rapide que l’oiseau est inquiet. Un autre cri fréquent est un trille sec et roulé, «trrrrrr».

Oiseau minuscule Plumage brun roux

Queue courte relevée

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Description

Où l’ai-je aperçu ?

Autres observations / dessins Plumage

Cri

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