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2. * LE PERSONNAGE DE l OGRE

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Academic year: 2022

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2. * LE PERSONNAGE DE l’OGRE

A l’arrière fond, derrière l‘un des trois petits cochons, dans l’album d’Orianne Lallemand, nous apercevons le personnage secondaire de l’OGRE…

Nous avons travaillé sur ce personnage archétypal, très présent dans les contes traditionnels, à partir de l’album de jeunesse Le géant de Zéralda, de Tomi Ungerer.

Il était une fois un ogre... Cet ogre, évidemment, a de très grandes dents et aime beaucoup dévorer les petits enfants. Tellement, qu'il les a presque tous mangés, sauf Zéralda. Un jour, en chemin pour le marché, elle rencontre l'ogre blessé : il a chuté en essayant de l'attraper. Comme Zéralda a bon coeur, elle décide de lui faire à manger pour l'aider à se requinquer. La suite de cette aventure est une série de festins et une histoire d'amour...

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TRAVAIL EN CLASSE :

-Voici un aperçu en images du travail effectué en classe (non exhaustif) : tout le travail n’a pas été photographié.

-Nous avons travaillé en langage oral sur la première de couverture et chacun a pu faire des hypothèses de lecture :

-Nous procédons toujours en plusieurs temps sur plusieurs séances :

*Observation de la première de couverture et hypothèses de lecture.

*Lecture de l’album sans montrer les illustrations, pour permettre à chacun de se faire ses propres images mentales.

*Travail en langage oral sur les personnages, les événements à travers des questions de compréhension globales, fines, le déroulé de l’histoire etc..

*Travail également sur les inférences et les non-dits : la dernière image de l’album ouvre en effet à plusieurs interprétations…

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UN PERSONNAGE ARCHETYPAL : L’OGRE

-Nous avons découvert le personnage archétypal de l’ogre. Dictée à l’adulte de ses caractéristiques dans l’imaginaire de chacun (affiche) : il ressort que l’ogre a des grandes dents, il mange les enfants, il a une barbe […] cf affiche en classe.

Le personnage de l’ogre dans la littérature de jeunesse a souvent beaucoup de points communs. Nous avons essayé de relever leurs points communs oralement :

1. Relevé d’identité : En général, il s’agit d’un homme. Il est le plus souvent non désigné par un nom précis mais appelé simplement “l’ogre, l’ogresse ou l’ogrion“. S’il ne porte pas de nom, ses désinences le mettent en lumière et alertent l’attention du lecteur : le méchant, le géant de Zéralda, le petit ogre, le monstre …

2. Son entourage : le plus souvent l’ogre vit seul (dans la forêt souvent) ou comme ici dans un château.

3. Le physique de l’ogre : il ressort un lexique très richesse. Les élèves de la classe ont bien su le caractériser : l’ogre est gros, grand, dodu, énorme, géant, C’est un être effrayant et affreux, géant, dégoûtant. Il a de dents pointues, les yeux immenses et surmontés de gros sourcils épais. Les ogres portent assez souvent la barbe. C’est un détail qui ne leur a pas échappé. En règle générale on peut dire que les ogres ont un aspect extérieur souvent repoussant par la saleté ou la difformité du corps (ce sont des géants, à la pilosité développée, avec une bouche énorme…). Leur voix est forte et puissante et ils ont un sommeil très lourd (nous le verrons avec le conte Jacques et le haricot à perche). Les ogres possèdent un flair remarquable. Ils courent vite, sont mangeurs d’enfants.. Les doigts du géant de Zéralda sont gros. Son nez est rouge est énorme. Ses dents sont aiguisées. Son regard est noir et méchant...

4. Comment l’ogre effraie-t-il ses « victimes » ? par effet de surprise car il intervient sans qu’on s’y attende et utilise la ruse et des pièges comme ici dans l’album Le géant de Zéralda : il rôde et s’apprête à sauter sur la jeune fille qui passe sur la route en contre-bas avec son mulet / par intimidation

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verbale en modulant l’intensité de sa voix et la nature des propos. Il est capable de crier, de produire des rires effrayants, de tempêter, râler, soupirer, menacer, rugir, de se fâcher ; grogner, grimacer le plus souvent / Par intimidation physique : par son apparence / Par ses accessoires : un grand couteau, une cage pour y enfermer les enfants, … que l’on aperçoit sur plusieurs illustrations de l’album / Par la force physique / Par ses actes surtout : il enlève des enfants, attrape ses victimes et les mange.

5. Ses habitudes alimentaires : l’ogre mange de façon abondante (des enfants de préférence). Mais ils n’aime ni les légumes, ni les souriceaux… Son régime alimentaire se tourne naturellement vers les enfants, de préférence des nourrissons à la chair tendre, des enfants en bonne santé. Il organise des banquets avec des mets en abondance. Il a un odorat développé (la chair fraîche). On retrouve dans l’album de Tomi Ungerer la formule rituelle Crique, craque et croque tout ! Avec du sel et du poivre, en friture ou en ragoût les ogres trouvent les enfants bien à leur goût, qui fera écho plus tard à celle du géant dans Jacques et le haricot magique, qui sentira la chair fraîche… Les accessoires récurrents sont les objets dangereux ou tranchants : un grand et long couteau pointu et aiguisé, une fourchette à la main mais aussi des objets pour enfermer les enfants. La couleur de ses vêtements est aussi à relever (noir et rouge) pour accentuer la cruauté par référence indirecte au sang et au mal. Si c’est souvent l’ogre qui subit ou fait subir à ses proches le sort qu’il avait réservé à ses victimes (pensons à l’ogre du Chat botté qui se fait dévorer par le petit chat malin), souvent l’ogre est transformé par le récit, comme ici.

6. Lexique : il est extrêment riche dans l’album de Tomi Ungerer.

-Description physique de l’ogre : l’ogre est vu comme grincheux, grognon. Il

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marmonne, grogne Grrrr. Il a toujours faim et est toujours de mauvaise humeur, par opposition à la jeune fille Zéralda.

-Description de mets savoureux (potage de cresson à la crème, truites fumées aux câpres, escargots au beurre et à l’ail, cochon de lait, choucroûte garnie, pâté en croûte, côtelettes sur lit d’aspic truffé etc…)

-Description du château de l’ogre : nous avons travaillé le lexique avec les illustrations de l’album.

Lexique appris : La herse, le pont levis, les meurtrières, le blason, les créneaux, la palissade, le donjon…

Nous avons mis pour finir en évidence la TRANSFORMATION de l’ogre au fil des pages (cf affiche en classe) et évoqué la dernière page de l’album, pour le moins déroutante, qui laisse une interprétation ouverte sur la suite de l’histoire…

Les GS ont exprimé leurs idées :

(dernière image montrée seulement à la dernière lecture)

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Quelques séances en images : -Accueil du matin : coloriages libres de blasons :

-GS : dessins de châteaux à la craie grasse (dessins par étapes)

-MS en atelier : retrouver des mots identiques au modèle (discrimination visuelle), les entourer au feutre véléda. Plusieurs fiches à disposition. Chacun travaille à son rythme.

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-GS : jeu coopératif sur le modèle du corbeau- La classe joue contre le dragon.

objectif : constituer un château avant que le dragon ne se réveille.

-MS : jeux d’orientation de formes dans l’espace / reconstituer un modèle de château en plaçant les pièces manquantes (travail individuel)

-MS (travail de groupe) : reconstituer son château avec les pièces proposées :

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-Motricité : jeux variés.

-Défendre son château (jeu adapté des déménageurs) en lançant dans le camp adverse les petits sacs de riz qui arrivent dans son camp.

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GS : dessins de châteaux sur ardoise et feutre véléda / dessins photocopiés – remplissage des surfaces fermées à l’encre / écriture du titre Le château de l’ogre sur support papier noir à la craie grasse blanche.

Références

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