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La contrerévolution a échoué

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www.letemps-dz.com

Mardi 28 mai 2019 - 23 ramadhan 1440 - 10eannée - ISSN 1112 9344 - N° 3198 PRIX : 20 DA

I M S A K

ALGER ORANCONSTANTINE OUARGLA

03 : 35 03 : 45 03 : 13 03 : 59

I F T A R

ALGER ORANCONSTANTINE OUARGLA

20 : 01 20 : 09 19 : 42 19 : 43

La contre- révolution

a échoué

POLÉMIQUE AUTOUR DU MATCH CSC-USMA

Arama va porter plainte contre Mellal

CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 MOBILIS

L'USMA exulte, le MOB, l'OM et le DRBT déchantent

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L'ensemble hongrois «Source

pure» séduit les algérois

20eFESTIVAL EUROPÉEN ILS PEINENT TOUJOURS À SORTIR SUR LE TERRAIN

Les ministres toujours indésirables

IL DÉFEND LE RÔLE DE L'ARMÉE DANS LA CONSTRUCTION D'UN ETAT DE DROIT

Karim Younes appelle à «un dialogue fécond»

DES «MOUCHES ÉLECTRONIQUES»

POUR SABOTER LE HIRAK

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

ACTUALITÉ

D. R.

TÉLÉVISION NATIONALE

Salim Rebahi installé dans ses fonctions

Le nouveau Directeur général de l'Entreprise publique de la télévision (EPTV), Salim Rebahi, a été installé, dimanche à Alger, dans ses nouvelles fonctions, en remplacement de M. Lotfi Cheriet, démis de ses fonctions. Présidant la cérémonie d'installation, le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Hassan Rabhi, a affirmé que cette installation «consacre la pour- suite du fonctionnement des institutions de l'Etat, et le dévouement dans l'accomplissement du service public». La télévision public «fait face actuellement à des défis qui nécessitent une large concertation, dans l'objectif de hisser ses performances à la hau- teur des aspirations des téléspectateurs», a indiqué le ministre, ajoutant que «l'étape à venir nécessite davantage de mobilisation et de vigilance, afin d'as- surer et de renforcer les dénominateurs communs entre Algériens, et de préserver la stabilité du pays et la force des institutions», outre «la consécration d'une liberté d'expression responsable». De son côté, le nouveau DG de l'EPTV a affirmé qu'il allait démarrer «à partir de la plate-forme mise en place par son prédécesseur, afin de rendre à l'EPTV la place qui lui sied, et corriger le stéréotype sur cette entreprise qui continuera à accomplir ses mis- sions, consistant en la défense de l'Algérie, de ses valeurs et de ses traditions». Pour sa part, M. Che- riet a affirmé «avoir tenté, durant la courte période passée à la tête de la l'EPTV, d'apporter sa contri- bution à la lumière de la conjoncture complexe que traverse le pays»,exprimant sa conviction que les cadres de l'EPTV «sont capables de promouvoir leur entreprise».

ABSENCE DE CANDIDATS POUR LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES

Les constitutionnalistes rejettent l’article 103

SUITE à l’absence des candidats aux élections présidentielles du 04 juillet prochain, selon le communiqué du Conseil constitutionnel, les spécialistes en droit constitutionnel de l’Université de Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, rejettent le recours à l’application de l’article 103 de la Constitution, puisque d’après eux, le contenu de cet article propose des solutions juridiques, alors que l’impasse que traverse le pays nécessite une solution politique, réelle, souveraine, émanant des aspirations du peuple algérien.

Ainsi, ils estiment que cette situation est inédite dans l’histoire du pays, puis- que l’Algérie ne s’est jamais retrouvée dans une telle impasse. «On ne peut pas proposer l’article 103 à la situation actuelle que vit le pays, puisque les contextes de ces deux situations sont dif- férents. La première est juridique et l’au- tre est typiquement politique»,dira Dr.

Mohamed Oumayouf, docteur en droit constitutionnel à l’Ummto. D’après lui, l’empêchement légal ou le décès du can- didat aux élections présidentielles rete- nus pour le 2etour, comme stipule l’arti- cle 103 de la Constitution, cela sort de la volonté du candidat. Mais actuelle-

ment, les candidats ne se sont pas pré- sentés pour déposer leurs dossiers pour participer à ces élections présidentielles pour des convictions politiques. Ceci dit, nous ne pouvons pas nous imposer l’article 103.

Le même spécialiste a affirmé que le Conseil constitutionnel ne peut pas prononcer l’organisation de nouvelles élections pour une durée maximale de 60 jours, comme stipule le même arti- cle, puisque d’après lui, l’impasse actuelle peut se reproduire dans les 60 jours à venir, après l’expiration du man- dat du chef de l’Etat actuel, prévue le 09 juillet prochain. Pour rappel, l’article 103 stipule que lorsqu'une candidature à l'élection présidentielle a été validée par le Conseil constitutionnel, son retrait ne peut intervenir qu'en cas d'empêchement grave, dûment constaté par le Conseil constitutionnel, ou de décès du candidat concerné.

Lorsque l'un des deux candidats rete- nus pour le deuxième tour se retire, l'opération électorale se poursuit sans prendre en compte ce retrait. En cas de décès ou d'empêchement légal de l'un des deux candidats au deuxième tour, le Conseil constitutionnel déclare qu'il

doit être procédé de nouveau à l'ensem- ble des opérations électorales. Il pro- roge, dans ce cas, les délais d'organisa- tion de nouvelles élections pour une durée maximale de soixante (60) jours.

Lors de l'application des dispositions du présent article, le Président de la République en exercice, ou celui qui assume la fonction du Chef de l'Etat, demeure en fonction jusqu'à la presta- tion de serment du Président de la République. Une loi organique déter- mine les conditions et modalités de mise en œuvre des présentes disposi- tions. Dans le même sillage, Dr. Med Oumayouf a appelé le gouvernement en place à répondre réellement aux doléances du peuple, qui est sorti dans la rue depuis le 22 février dernier, et qui rejette les manœuvres qu’il est en train de mener depuis le déclenchement du mouvement populaire, tout en propo- sant à ce que le peuple est la source de tout pouvoir, en application de l’article 07 et 08. «L’institution militaire est le porte-parole du gouvernement en place.

Il est temps d’accompagner ce peuple pour trouver une solution politique sou- veraine et démocratique».

Z.C.H

IL DÉFEND LE RÔLE DE L’ARMÉE DANS LA CONSTRUCTION D’UN ETAT DE DROIT

Karim Younes appelle à «un dialogue fécond»

ENCORE une personnalité nationale qui appelle au dialogue.

L’ancien président démission- naire de l’APN, Karim Younes, a plaidé hier, en faveur d’un dialo- gue comme seul moyen de sortir le pays de la crise qu’il traverse, et de l’impasse à laquelle il est confronté à cause des divergences de visions entre le Hirak et les tenants du pouvoir. Evitant de commenter les décisions qui sont prises ici et là, et dont les discus- sions autour de

leur constitu- tionnalité «sont d’une stérilité é v i d e n t e » , Karim Younes estime que «l’en- jeu, c’est d’assurer une politique de salut national, et d’éviter toute dérive mena- çante pour la nation». D’où son appel au dia- logue entre l’en- semble des

acteurs. «Le pays ne saurait retrouver son cours normal de vie, la satisfaction des revendications majeures des générations d'au- jourd’hui, ses espérances maintes fois contrariées, que par la rencon- tre des intelligences de tous dans un dialogue fécond, où chaque élé- ment de la société aura trouvé sa

place», écrit celui qui a quitté son poste de président de l’APN, en 2004, deux ans après son élection.

Mais, qui mènera ce dialogue, au moment où le peuple refuse une quelconque transition sous Ben- salah comme président de l’Etat et Bedoui comme Premier minis- tre ? Sur ce, Karim Younes se place au-delà des noms. La seule condition pour lui, est que ces hommes portent l’intérêt de l’Al- gérie dans le cœur. A partir de la, il est clair, a-t-il estimé, que «la mission historique de sauvegarde du pays en péril ne peut être menée au-delà des hom- mes, des tendances de pouvoir et des velléités de récupé- ration politi- cienne, que par ceux qui ont à cœur les intérêts suprêmes du peu- ple algérien».

Sinon, pour la for- mule à adopter, «les solutions exis- tent», pense Younes, et elles sont largement «suggérées dans les marches par une jeunesse consciente des enjeux, présents et futurs». C’est pourquoi il met un trait sur l’ancienne génération, car «la parole est d'abord aux acteurs de ce formidable mouve-

ment, issu d'une génération capa- ble de suggérer les solutions qui entrent dans le cadre philosophi- que de sa démarche». En clair, «on ne doit plus se substituer aux hom- mes et femmes, qui ont pris la noble et courageuse décision de changer la trajectoire que doit prendre notre pays»,tranche-t-il, appelant ceux de sa génération à se contenter «d’apporter l'appui nécessaire à la société».

Entre le politique et le militaire

Dans la vision de Karim Younes, l’institution militaire n’est pas exclue du processus de règlement de la crise. «On ne peut et on ne doit pas non plus exclure ou mini- miser le rôle de l’armée dans la construction d’un Etat de droit», dit-il, ajoutant que la mission du soldat est la défense du territoire et de son intégrité «demeure tou- jours un discours».

Certes, l’armée doit «laisser des espaces plus grands»aux partis, au mouvement associatif et ligues des droits de l’Hommes, etc., dont

«le rôle consiste à être les relais de la société dans ses différentes expressions».

Toutefois, «on ne peut en aucun cas, dénier à cette armée le droit et le devoir de veiller sur l’état de la Nation», appuie Karim Younes, pour qui le citoyen ne conçoit pas

l’Etat sans son armée, de même pour toutes les armées du monde, y compris celles des superpuis- sances.

À cette équation, il n’y a qu’un seul préalable, c’est que la Consti- tution dresse «des frontières»

entre le politique et le militaire.

Non pas l’un contre l’autre, pré- vient Younes, mais «l’un complé- tant l’autre dans l’intérêt de la République». En tous cas, la sortie de Karim Younes va dans le même sens que d’autres initiatives

déjà proposées, mais qui n’ont trouvé aucun écho chez les tenants du pouvoir, notamment le chef de l’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, interpellé par le trio Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdennour et Rachid Benyelles, pour ouvrir le dialogue avec les partis, la société civile et les acteurs du Hirak. En attendant que le statu quo soit débloqué, l’impasse que vit l’Algérie ne peut qu’être porteuse de dangers.

Aïssa Moussi

«Les solutions existent», pense Younes, et elles sont largement «suggérées dans les marches par une jeunesse consciente des enjeux, présents et futurs».

Mais, qui mènera ce dialogue, au moment

où le peuple refuse une quelconque

transition sous Bensalah comme président de l’Etat et

Bedoui comme

Premier ministre ?

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

ACTUALITÉ

D. R. Ph. : Saidi R.

CRISE POLITIQUE, ACTIONNEMENT DE LA JUSTICE, PROTESTATION DES MAGISTRATS...

Le président du SNM s'exprime

«LA MEILLEURE solution pour régler la crise politique actuelle, c'est d'associer la légitimité constitutionnelle à celle popu- laire».

Dans un entretien publié hier par nos confrères du journal El Khabar, le prési- dent du syndicat national des magistrats(SNM), Issad Mabrouk, a plaidé en faveur d'une solution politique pour le règlement de la crise qui touche le pays depuis le 22 février dernier. Il est préco- nisé, selon lui, d'associer la légitimité populaire et la légitimité constitutionnelle, pour éviter de se retrouver pris dans le piège d'un vide juridique. «L'organisation d'une élection présidentielle après une période de transition, est une solution constitutionnelle pour ne pas faire durer cette crise», a estimé le président du SNM.

Cependant, a-t-il poursuivi, «il faudra assurer leur crédibilité et transparence aux yeux du peuple, alors que c'est une chose très difficile à faire». Aujourd'hui, afin de bien superviser la prochaine élection, les magis- trats doivent déployer tous les moyens pour faire respecter la loi.

A cet effet, M. Mabrouk a expliqué que la mission des magistrats, consiste à assurer l'aspect administratif de cet évènement.

Ainsi, il s'agit de la révision des listes élec- torales, ainsi que la présidence des com- missions électorales, communales et de wilayas. «Les magistrats n'assistent ni lors de l'opération du vote, ni au dépouillement, et encore moins à l'établissement du procès

verbal», a-t-il signalé. S'exprimant au sujet des rumeurs circulant sur l'actionnement de la justice, suite à l'ordre du chef d'état major, vice-ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah, le président du SNM a affirmé qu'aucune pression n'a été subie par les juges pour ouvrir les dossiers de corrup- tion. Selon lui, la justice s'est auto-action- née, et aucune instruction n'a été trans- mise. «Nous suivons la situation de près, et si nous découvrons quoi que ce soit, nous le dénoncerons quoi qu'il nous en coûte», s'est- il engagé. Et de préciser: «Cette histoire de téléphone n'est pas le monopole de la justice.

C'est une méthode usée dans la gestion des affaires publiques dans tous les domaines».

Cependant, a-t-il poursuivi, «le mode de travail du parquet permet, et par la force de la loi, l'usage du téléphone, pour donner des directives et des orientations de haut en bas, selon le principe de la dépendance et de la hiérarchie (…). Le procureur géné- ral est tenu d'appliquer la politique pénale préparée par le ministre de la Justice, et lui présenter des rapports périodiques.

«Citant les articles 30 et 33 du code de pro-

cédure pénale, il a signalé que «la faille se trouve dans le texte législatif, et pas chez le juge qui est obligé de l'appliquer». Ainsi, il faut critiquer le législateur, pas le juge qui est victime de textes inadaptés aux deman- des de la société (…). Cela n'empêche pas l'existence d'interventions qui influent sur le cours du dossier judiciaire, venant de parties officielles ou non officielles. Les juges tentent de s'y opposer dans les limites ce qui leur est permis, faute de protection véritable.

Certains ont payé le prix fort en raison de leur attachement à leur indépendance.

Dans ce sens, le SNM a appelé tous les magistrats à s'attacher à leurs prérogatives constitutionnelles, sans se soucier des influences extérieures. «Le syndicat sera toujours le bouclier qui protégera les magistrats de tous les tyrans officiels ou populistes», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Issad Mabrouk a exprimé des réserves à la pro- testation des juges en soutien au mouve- ment populaire. A ce propos, il les a appe- lés à faire preuve de neutralité.

Radia Choubane

DES «MOUCHES ÉLECTRONIQUES» POUR SABOTER LE HIRAK

La contre-révolution a échoué

DEPUIS le début du mouvement populaire, le 22 février dernier, une contre-révolution a vu le jour sur les réseaux sociaux.

Les «Mouches électroniques», comme appelées par les internau- tes, sont apparues sur les réseaux sociaux au fil des semaines, où la révolution triomphait.

Des comptes, pages et groupes Facebook ont poussé comme des champignons, avec comme prin- cipal objectif de casser cette effer- vescence.

C’est à partir de plates-formes situées en dehors et à l’intérieur du pays, que ces «mouches» télé- guidées, payées et

organisées, lancent leurs attaques, sou- vent vouées à l’échec face à la détermina- tion du peuple. Cer- tains ont même soupçonné que son origine vient des entreprises de com- munication appar- tenant à des hom- mes d’affaires pro- ches du clan de Bou- teflika, l’ex-prési- dent de la Républi- que. Le modus ope-

randi de ces «parasites» est simple : Créer des centaines de pages et des milliers de faux comptes Facebook et Twitter, se revendi- quant du Hirak dans le but de polluer les débats. Pour l’expert en télécom, Younes Grar, «ces

‘mouches’ sont plutôt présentes sur Facebook.

Il faut reconnaître que la réussite du Hirak est due à Facebook, qui a su converger et regrouper les ini- tiatives et les projets de société».

Notre interlocuteur a relevé que

«ces mouches sont très nombreuses et très actives sur la toile». L’expert explique que «pour contrer cette révolution, des parties occultes ont utilisé le même mode opératoire que les citoyens, à savoir les réseaux sociaux».

«Pour atténuer l’impact des pages actives sur les internautes, les mouches électroniques attaquent principalement les pages et les per- sonnalités influentes issues de l’op- position», a-t-il souligné.

Et d’ajouter : «On constatera que le même profil a commenté la même publication plusieurs fois de suite, en répétant le même commen- taire».

«Ces commentai- res massifs et répétitifs, peuvent être l’œuvre de logiciels créés pour placer auto- matiquement ces commentaires sous certaines publications», a-t-il fait remarquer. Les «mouches électroniques» procèdent aussi, selon Grar, «à la création de nou- veaux comptes similaires à celles des personnalités reconnues du mouvement populaire, avec de fausses photos de profil et sans

aucune interaction. Et aussi, ils ciblent des publications avec les mêmes commentaires répétés, dans des tentatives de discréditer ces personnes».

Grar a précisé que cette «tâche»

anti-hirak est assurée par des internautes malintentionnés et rémunérés, dont le nombre dépasse les 400 personnes.

Il dira que «leur mission est de pol- luer les réseaux sociaux par des messages de menaces, insultes, intimidations des militants et des publications mensongères, pour salir les figures influentes, en essayant de monter les Algériens

les uns contre les autres. Ils essayent notamment, de mettre en doute la cohésion et la fraternité entre les Algériens».

«Ils veulent diviser en jouant sur la question identitaire et religieuse.

Et la cible favorite était le drapeau amazigh, qui représente l’identité d’une partie des Algériens», a-t-il remarqué. Pour riposter à ces

«mouches», l’expert, Younes Grar, a d’abord appelé à la prudence, et de vérifier les sources des infor- mations circulant sur les réseaux sociaux.

Il a préconisé ensuite de dénoncer et combattre ces fausses pages,

ayant pour unique mission de contrer la révolution des Algé- riens.

Grar a soutenu que «cette ‘’contre- révolution’’ a échoué, vus qu’en définitive, ces protagonistes n’exis- tent que sur les réseaux sociaux».

«Cette guerre, qui à une grande puissance de frappe… virtuelle, à laquelle on a mobilisé les gros moyens logistiques et humains, n’a eu aucun impact sur l’évolution du mouvement populaire. Bien au contraire, elle a consolidé davan- tage le sentiment d’appartenance à l’Algérie», a-t-il conclu.

Fella Hamici

Des comptes, pages et groupes Facebook ont poussé comme des champignons, avec comme principal objectif de casser cette effervescence.

Younes Grar a précisé que cette

«tâche» anti-hirak, est assurée par des

internautes malintentionnés et

rémunérés.

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

D.R

ACTUALITÉ

ILS PEINENT TOUJOURS À SORTIR SUR LE TERRAIN

Les ministres toujours indésirables

Hier encore, des dizaines de manifestants se sont rassemblés tôt le matin, devant l'aéroport de Tindouf, pour empêcher l'accès à Mohamed Arkab, ministre de l'Énergie et de mines, qui s'est déplacé dans cette wilaya du Sud pour une visite de travail.

Depuis leur nomination par le président sortant, Bouteflika, le 31 mars dernier, les ministres du gouvernement Bedoui sont chassés de partout. Ces derniers ne peu- vent activer qu'à l'intérieur de leurs bureaux, ou bien à l'intérieur des structu- res dépendant de leurs départements.

Effectuer des sorties sur le terrain tient de l'impossible. Hier encore, des dizaines de manifestants se sont

rassemblés tôt le matin, devant l'aéroport de Tindouf, pour empê- cher l'accès à Mohamed Arkab, ministre de l'Énergie et de mines, qui s'est déplacé dans cette wilaya du Sud pour une visite de tra- vail.

La route de l'aéroport a été coupée, et la déléga- tion ministérielle

encerclée. Un dispositif sécuritaire impressionnant a été déployé pour accompagner le ministre. Les jeunes manifestants ont scandé des slogans hosti- les pour dénoncer la visite du ministre.

«gouvernement Bedoui… dégage…

dégage», et «Makach El Ezzyarate yal issa- bate», ou encore «Viva l'Algérie, Yatnahaw gaâ».Le ministre de l'Énergie devait effec- tuer une visite de travail d'une journée à Tindouf, où il devait inspecter plusieurs projets de la municipalité d'Oum El Assel, située à 170 km du chef-lieu de la wilaya.

Les faits se répètent

Il y a à peine quelques jours, le ministre de la Jeunesse et des sports, Nassim Bernaoui, a pu effectuer une visite dans une piscine à Alger, et aussi dans le stade de Baraki, en dehors des salles de

conférences et des cérémonies officielles.

Mais cette visite s'est faite de manière ino- pinée. Le 06 mai dernier, la ministre de l'énergie et des mines, Djamila Tamazirte, a effectué une visite «furtive» et «secrète»

dans la wilaya de Boumerdès. Le ministre du commerce, Said Djellab, a visité tôt le matin du jeudi 02 mai, le marché de gros des fruits des légumes des Eucalyptus, à Alger. En visite dans la wilaya de Béchar, le minis- tre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du terri- toire, Salah Eddine Dahmoune, a été forte- ment chahuté en début Avril, par la population qui a protesté contre sa pré- sence dans cette wilaya.

Quelques jours après, soit le 13 avril, le ministre de l'Énergie, Mohamed Arkab, a été lui aussi empêché par les citoyens, de sortir de l'aéroport de Tébessa pour effectuer une visite de terrain. Une fois arrivé, ce dernier avait trouvé l'aéro- port Larbi Tebessi encerclé par les citoyens, qui ont refusé qu'il foule le sol de leur wilaya. Les travailleurs de la direction de la Sonelgaz à Gué de Constantine, à Alger, ont bloqué eux aussi en mi-avril, l'accès au ministre de l'énergie, Mohamed Arkab, pour l'inauguration d'une annexe administrative au sein de la direction.

Malgré que la visite n'ait pas été annoncée, le ministre a trouvé des difficultés pour accéder à l'intérieur. Une fois dedans, les travailleurs ont formé une ceinture, afin de l'empêcher de sortir. Les services de la gendarmerie ont été dépêchés sur les lieux, afin de permettre à Arkab de quitter le siège de la direction. Le ministre du

Tourisme a annulé, lui aussi, une visite dans une wilaya du Sud, et a préféré réu- nir les cadres du secteur au siège du ministère. Le 07 avril, le ministre des Travaux publics et des Transports a dû annuler sa visite dans des chantiers à Alger, en raison du mécontentement de la population. cloîtrés dans leurs bureaux, les membres du gouvernement, nommés pour gérer les affaires courantes, se sont rarement déplacés, et leur marge de manœuvre semble être réduite. Même la mise en service de l'aérogare d'Alger, le 29 avril, et qui est considérée comme étant l'une des plus grandes réalisations de l'ère Bouteflika, s'est faite sans cérémonie d'inauguration. Cela s'est fait, sans doute, par crainte de tomber dans la même situa- tion de refus populaire à l'égard de la pré- sence des officiels.

Smail Mimouni Hier encore, des

dizaines de manifestants se sont rassemblés tôt le matin,

devant l'aéroport de Tindouf, pour empêcher l'accès à Mohamed Arkab...

6ERÉGION MILITAIRE

Gaïd Salah

entame une visite

Le Général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire, a entamé hier, une visite de travail et d’inspection dans la 6e Région militaire à Tamanrasset, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre des visites de contact direct avec les person- nels pendant le mois sacré de Ramadan, à travers l’ensemble des Régions militaires, le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense natio- nale, Chef d’Etat-major de l’Armée natio- nale populaire, effectue à partir d’au- jourd’hui, lundi 27 mai 2019, une visite de travail et d’inspection en 6eRégion mili- taire à Tamanrasset», note la même source.

Le Général de Corps d’Armée supervisera lors de cette visite, l’exécution d’un exer- cice démonstratif avec munitions réelles, présidera également des réunions d’orien- tation avec les cadres et les personnels de la Région, et inspectera quelques unités déployées sur les frontières Sud du pays.

A l’entame et après la cérémonie d’accueil, le Général de Corps d’Armée, accompa- gné du Général-Major, Mohamed Adjroud, Commandant de la 6eRégion militaire, a rappelé, lors de sa rencontre avec le Commandement et les cadres de la Région, «les efforts soutenus fournis par les unités mobilisées sur le territoire de cette importante Région et le long des frontières Sud du pays». Il a également souligné que

«sa supervision de cet exercice qui s’inscrit dans le cadre du suivi de la série d’exercices démonstratifs avec munitions réelles exé- cutés dernièrement, au niveau de toutes les Régions militaires, et ce dans l’objectif d’évaluer la deuxième phase du pro- gramme de préparation au combat 2018/2019, de s’enquérir sur le terrain, du niveau de préparation atteint par le corps de bataille de l’Armée Nationale Populaire, et d’examiner le niveau de disponibilité opérationnelle des unités de combat», ajoute le communiqué du MDN.

PRÉVENTION CONTRE LES LOURDES PATHOLOGIES

Le P r Nibouche relève la lenteur du ministère

LES LOIS d’application exis- tent pour inaugurer des activi- tés de prévention contre des pathologies cruciales, telles les cardiopathies, le diabète ou le tabagisme, mais elles se trou- vent contrecarrées par «l’ab- sence d’une continuité au sein du ministère de la Santé».

S’exprimant hier, durant l’émis- sion, L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algé- rienne, le chef du service de cardiologie de l’hôpital Nafissa Hamoud, d’Hussein Dey, estime qu'il y a urgence à s’in- téresser de très prés à ces mala- dies et à prendre à leur encon- tre des mesures urgentes afin de limiter leurs effets sur la population. Signalant le taux particulièrement élevé de décès provoqué par les mala-

dies cardio-vasculaires, dues aux cardiopathies rhumatis- males, ce praticien invite à développer une stratégie pour les prévenir et les traiter.

Notant une «transition épidé- miologique» de ce type de pathologie, le professeur Djamal Eddine Nibouche pré- vient contre la survenue d’une

«hécatombe», contre laquelle, prévient-il, «le pays se trouve- rait désarmé», «en raison de la complexité et de la lourdeur de prise en charge médicale de cette dernière», explique-t-il.

Si le sérieux danger que repré- sente cette maladie n’a pas été suffisamment pris en compte par les services du ministère de la Santé c’est, selon lui, en rai- son de l'absence d'une conti- nuité de réflexion à son égard,

qu’il explique par les change- ments successifs et rapprochés de ministres.

Il existe, relève-t-il, «un panel d’experts dotés d’une grande expérience, qui auraient du être écoutés sur les problèmes cru- ciaux de santé publique», sur lesquels, souligne-t-il, «nous avons sans cesse attiré l’atten- tion». L’intervenant déclare, d'autre part, ne pas compren- dre que le travail «colossal»

mené «depuis de nombreuses années» autour des risque inté- grés des maladies cardio-vas- culaires, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), n’ait donné lieu à aucune suite. Pour mieux révé- ler l’immobilisme du ministère de la Santé, ce médecin tient à citer l’exemple de la lutte

anti-tabac, dont la Journée, note-t-il «sera célébrée prochai- nement, et dont les lois pour- tant existantes, notamment la loi Sanitaire, attendent encore d’être appliquées». Dénonçant, par ailleurs, les publicités cen- trées sur la consommation de sucre et autres friandises, «un facteur de risque indéniable du diabète et des maladies cardio- vasculaires», l’invité rappelle que la prévalence du diabète en particulier, est trop élevée (14%). Mettant, d'autre part, en avant d’autres facteurs, à l’exemple du stress, très présent en Algérie, auquel il ajoute l’obésité, la sédentarité, ainsi que la pollution, ce praticien observe que tous concourent à ouvrir la voie à nombre de maladies.

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

ÉCONOMIE

La Cagnotte

Trois étudiants algériens ont rem- porté hier, le premier prix du

«Huawei ICT», un concours mon- dial dans le domaine des technolo- gies de l'information, organisé à Dongguan, dans le sud de la Chine. Plus de 100.000 étudiants venus de 61 pays ont participé à ce concours.

Services du Premier ministre :

«Le dossier des énergies renouvela- bles constitue une priorité natio- nale. Notre pays avait déjà fait ses premiers pas vers la concrétisation de la transition énergétique. Une

transition qui n'a pas encore atteint la cadence escomptée et la

coordination efficace».

D I X I T

TINDOUF

Une région au potentiel gazéifère important

THERMALISME ET RESTAURATION DE TOURISME

Les conditions d'exercice fixées

Ce décret exécutif note que les eaux thermales «sont soumises, impérativement, à des analyses physico-chimiques et bactériologiques».

La découverte de gaz dans la wilaya de Tindouf représente une phase importante pour l'économie nationale, a affirmé hier le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab. S'exprimant lors de l'inspection du champ d'exploration dans la région de Ghar Djebilat (70 km de Tindouf), le ministre a indiqué que «la découverte de gaz pour la première fois dans cette wilaya, représente une phase importante pour l'économie, aussi bien nationale que locale, sachant que ce champ présente des indices positifs, et a permis de produire quelque 275 m3 de gaz et près de 300 litres/heure de condensât».

Pour Arkab, «cette nouvelle découverte a été réalisée sur un champ de quelque 140 km2 (extensible), et la prochaine étape portera sur l'évaluation de ce champ, pour permettre à

l'entreprise nationale Sonatrach d'avoir une idée exhaustive le concernant, avant d'entamer la phase suivante de développe- ment et d'exploitation». «Elle permettra d'insuffler une dyna- mique à l'action de développe- ment national et local, et aura des retombées positives sur dif- férents secteurs, surtout que le champ en question est à 70 km à peine du gisement de fer de Ghar-Djebilet, dont le dévelop- pement nécessite de l'énergie électrique et gazière et de l'eau, en plus de son apport au déve- loppement des ressources éner- gétiques locales», a ajouté le ministre de l'Energie.

Ceci, en plus de sa contribu- tion à l'alimentation des cen- trales électriques fonctionnant au gasoil dans la région, allé- geant ainsi les lourdes charges sur le budget de l'Etat dans ce domaine, a poursuivi Arkab,

en se déclarant «optimiste»

quant à cette nouvelle explora- tion réalisée par des compé- tences algériennes. A noter que la visite du ministre de

l'Energie a été chahutée au départ par un groupe de pro- testataires, contraignant à un changement d'itinéraire.

S. Malek LES CONDITIONS de concession et

d'exploitation des eaux thermales et de l'exercice de l'activité de restauration de tourisme ont été fixées par décret exécutif, publié dans le dernier Journal Officiel.

Concernant l'activité thermale, il s'agit de toute structure «utilisant l'eau thermale et ses dérivés à des fins thérapeutiques et/ou de remise en forme, appelée communément station thermale». De même que celle «uti- lisant l'eau de mer et les produits naturels extraits de la mer à des fins thérapeutiques et/ou de remise en forme, appelée commu- nément Centre de thalassothérapie», note- t-on. Ce décret exécutif note que les eaux thermales «sont soumises, impérativement, à des analyses physico-chimi-

ques et bactériologiques».

Ledit décret stipule que la concession de l'eau thermale est «octroyée par arrêté du wali territorialement compé- tent, après avis favorable du comité technique du therma- lisme, à toute personne physi- que ou morale de droit public ou privé qui en fait la demande». «Les travaux doi- vent être entrepris dans un

délai d'une année, à compter de la date de notification de l'arrêté portant permis de construire»,est-il indiqué, alors que l'ex- ploitation «est soumise à une autorisation délivrée par le wali territorialement compé- tent, sur proposition du directeur de wilaya chargé du tourisme».

Laquelle exploitation est précédée d'un contrôle, conjointement effectué par les services compétents des ministères en charge du thermalisme et de la santé.

«L'autorisation d'exploitation est person- nelle, incessible et intransmissible», est-il, par ailleurs notifié, tandis qu'«en cas de

décès du propriétaire, les ayant-droits peu- vent poursuivre l'exploitation, à charge pour eux de se conformer aux dispositions de l'article 40 dudit décret». Les installa- tions destinées aux pratiques associées de médecine physique ou de rééducation fonctionnelle, sont soumises aux exigen- ces et normes d'hygiène. Concernant les structures, «toute modification d'aménage- ment de l'établissement thermal doit faire l'objet d'une demande auprès du ministère chargé du thermalisme»pour être soumise à «l'avis du comité technique du therma- lisme».

Chaque établissement est tenu d'afficher les tarifs pour l'ensemble des prestations proposées, et de mettre à la disposition de sa clientèle un registre de réclamations. Les stations thermales et autres centres de thalassothérapie en exploitation «continuent leurs activités, sous réserve de se conformer aux dispositions du présent décret dans un délai n'excédant pas 6 mois, à compter de la date de sa publi- cation au Journal officiel», note-t-on.

Un autre décret exécutif pour «définir et organiser l'activité de restauration de tou- risme, en tant qu'activité commerciale réglementée», est publié dans le même Journal officiel. Ce nouveau décret (n°19- 151 du 29 avril 2019) considère «restau- rants de tourisme», les restaurants possé- dant des installations et des équipements correspondant à un certain niveau de confort et de service, et destinés à fournir à une clientèle, des repas de toute nature, avec ou sans animation. Il est exigé de ses établissement de «répondre à la législation et à la réglementation en vigueur, notam-

ment dans les domaines de l'urbanisme, de la sécurité et de la protection contre les ris- ques de l'incendie, de l'hygiène et la salu- brité publique, du commerce, de l'environ- nement, des assurances, ainsi que des débits de boissons et des spectacles». Les restau- rants de tourisme sont «classés en quatre (4) catégories, exprimées par un nombre d'étoiles croissant avec le confort du restau- rant, allant d'une (1) à quatre (4) étoiles, conformément à des normes de classement telles que fixées par la loi». Les demandes de classement doivent être déposées auprès de la direction de wilaya chargée du tourisme, contre récépissé de dépôt, accompagnée d'une copie du registre du commerce, d'une copie du constat de

conformité aux règles d'hygiène et de salu- brité publique, délivrée par les services de la santé territorialement compétents, une copie du constat de conformité aux règles de sécurité contre les risques d'incendie, délivrée par les services de la protection civile territorialement compétents. Le classement attribué doit être affiché à l'en- trée principale du restaurant de tourisme, avec un panonceau officiel de classement, indiquant sa catégorie de classement. Ce panonceau est délivré par l'agence natio- nale de développement du tourisme, contre paiement d'une contrepartie finan- cière, sur présentation de l'arrêté de classe- ment.

Arezki Ibersiene

«L'autorisation d'exploitation est personnelle,

incessible et intransmissible»

, est-il, par ailleurs notifié

D. R.

D. R.

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

FAITS DU JOUR

&MOTS MAUX

BEJAIA/ TRAFIC DE VÉHICULES

Un réseau international démantelé

LE TRIBUNALcriminel près la cour de Sidi Bel- Abbès a condamné 8 mis en cause, âgés entre 25 et 35 ans, originaires de la ville de Saïda, impliqués dans une affaire de détention et commercia- lisation psychotropes à 8 ans de prison ferme. Il s’agit d’un réseau qui activait dans la région de Saïda et Oran depuis décembre 2017, avant d’être intercepté au niveau du rond-point de la commune d’Aïn El Berd, relevant de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, en mai 2018. Les élé- ments de la gendarmerie nationale ont reçu des informations sur le trans- port d’une grande quan- tité de psychotropes, à bord d’un véhicule tou- ristique de marque Hyundai Atos, à destina- tion la ville de Saïda, en passant par la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Lors d’un barrage dressé par les services de sécurité, une quantité de 1.500 com- primés, ainsi que 4 pla- quettes de psychotropes

de marque Rivotril et 95 grammes de kif ont été saisis. Selon l’enquête préliminaire, le conduc- teur, B.R, un avocat de son état, a été intercepté sur les lieux, car les inves- tigations menées par les services de sécurité, ont montré que ce dernier s‘occupait du transport de la marchandise en contre- partie de 30.000 DA pour chaque opéra- tion. Les enquêteurs ont identifié le propriétaire de cette marchandise, le dénommé H.A, et son complice, B.A, natifs de la ville de Saïda, qui se sont rencontrés dans la maison d’arrêt d’Aïn El H’djar, dans la wilaya de Saïda. Le reste des auteurs impliqués dans cette affaire, accusés de commercialisation de psychotropes, ont été arrêtés au cours des investigations diligentées par les éléments de la gendarmerie nationale.

Le procureur a requis la perpétuité à l’encontre des 8 dealers.

Salima.D LES ÉLÉMENTS de la brigade de recher-

che et d’intervention (BRI), relevant de la police judiciaire de Béjaïa, ont démantelé récemment un réseau international de trafic de véhicules, composé de 36 indivi- dus dont 20 étrangers, a-t-on appris de source sécuritaire. Un total de 27 voitures sur les 51 qui font objet de trafic dans leurs dossiers a été récupéré, lors d’une opération spéciale menée par les éléments de la BRI, a précisé notre source. Ce réseau a été mis hors d’état de nuire grâce à des renseignements parvenus aux servi- ces de sécurité faisant état d’opérations suspectes d’enregistrement de voitures au niveau d’une APC de la wilaya de Béjaïa.

L’enquête approfondie menée par la bri- gade de la BRI a révélé le mode d’emploi de cette bande de malfaiteurs. D’abord, les membres étrangers de ce réseau faisaient entrer, en touristes, des voitures des pays

voisins. Une fois en Algérie, une autre équipe s’occupe du trafic des dossiers de ces voitures, du changement de leur immatriculation et de leur enregistrement sous de fausses identités. La troisième étape est de faire entrer ces véhicules, dont les dossiers de base sont falsifiés, dans le marché national. Les deux princi- paux suspects dans cette affaire, âgés de 51 ans, sont natifs respectivement d’Ak- bou et de Tazmalt. Ils utilisaient plusieurs fausses identités pour enregistrer les voi- tures volées. Un dossier pénal a été établi à l’encontre des individus impliqués dans cette affaire. Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs, trafic interna- tional de véhicules, falsification et faux et usage de faux dans les documents officiels délivrés par l’administration, et utilisation de fausses identités».

R.M

SIDI BEL-ABBÉS

8 ans

de prison contre des vendeurs de psychotropes

LES CITOYENS de Bouira ont dénoncé le comportement d’un père, qui a tenté de brû- ler son enfant attardé mental. Le père est arrivé accompagné par son enfant à la DAS de la wilaya de Bouira, et reclamé la rencontre du directeur. Celui-ci n’étant pas disponible, le père a été était en colère, parce’ que non

reçu par le directeur, d’après des témoignages. C’est alors qu’il a mis de l’essence sur le corps de son fils, et tenté de mettre le feu. Heureuse- ment, l’intervention d’un agent a sauvé l’enfant. Le père du malheureux enfant a été dénoncé par les citoyens, d’après les témoignages. Le père de l’enfant reclamait la prime de scolarité de l’enfant. Le directeur de la DAS précise que celle-ci sera remise au lancement de la prochaine année scolaire, et que la DAS ne remet pas l’argent, mais inscrit les nécessiteux dans le but que la prime leur soit remise.

Un père tente de brûler vif son enfant

O BJECTIF

A voté…contre le scrutin du 4 juillet

Ph. : Saidi R.

AIN DEFLA

Gaspillage du pain

MÊMEs'il n'est pas l'apa- nage du mois de Rama- dhan, car érigé comme règle de conduite le restant de l'année, force est de constater que le gaspillage, notamment du pain, s'ac- centue à Ain Defla durant ce mois sacré, éloignant l'acte de jeûner de sa vérita- ble finalité. Alors que le bon sens voudrait qu'il se réduise sensiblement durant ce mois d'absti- nence, de dévotion et de transcendance, le gaspil- lage, dopé par le jeûne et l'augmentation de la pro- pension à l'achat, explose pendant cette période, contredisant de manière flagrante l'esprit même du troisième pilier de l'Islam.

Le Ramadhan rime désor- mais avec la consommation effrénée et la hausse des dépenses, des pratiques qui, à coup sûr, ternissent l'image de marque des musulmans, vidant l'acte de de jeûner de son sens, et le réduisant à une simple for- malité. Pour nombre de personnes rencontrées par l'APSà Aïn Defla, le senti- ment de faim occasionné par le jeûne conduit à des dépenses irraisonnées, «le jeûneur obéissant à sa gour- mandise, achète sans réflé- chir, 3 ou 4 fois plus de pain que ce dont il a réellement besoin», ont-ils soutenu à l'unisson. Selon eux, cette situation aiguise les appé- tits des boulangers qui innovent en matière de confection de pain, dans le but manifeste d'attirer le consommateur et de l'inci- ter à acheter. Même les enfants se mettent de la partie, prenant d'assaut les places publiques et les mar- chés, en vue d'y proposer diverses formes de pain tra- ditionnel, aussi alléchantes les unes que les autres.

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

RÉGIONS

DANS le cadre du Plan commu- nal de développement (PCD), la commune de Taougrite a béné- ficié d’une enveloppe financière de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, estimée à 11 milliards 500 mil- lions de centimes et du Plan communale estimée à 6 mil- liards de centimes, destinée au développement local. Le centre de la commune de Taougrite a bénéficié d’un montant d’un milliard 500 millions de cts pour l’aménagement urbain.

Selon le P/APC Aïssa Ben- daoud, l’opération n’a pas été lancée pour des raisons de tra- vaux de rénovation du réseau d’AEP. Hay Rekik Kharoubi a, lui, également bénéficié d’une opération d’aménagement urbain pour un montant estimé à 2 milliards de centimes comme première tranche, dont les travaux de réalisation ont été lancés. Selon le P/APC de Taou- grite, ces opérations seront réceptionnées durant l’année en cours. L’axe routier reliant Taou- grite à la commune d’El- Herenfa qui se trouve dans un état de dégradation très avancée a été programmé et a bénéficié

d’une enveloppe financière de la Caisse de solidarité et de garan- tie des collectivités locales, esti- mée à 2 milliards 500 millions de centimes pour sa rénovation.

Pour ce qui est de l’alimentation

en eau potable, la localité d’Ou- led Aïssa a bénéficié d’un mon- tant de 800 millions pour la réa- lisation du réseau d’AEP à partir de la localité de Sidi Aïssa. La localité Ouled Bouhenni a

bénéficié d’une opération de réalisation du réseau d’AEP, dans le cadre du PCD, d’une première tranche estimée à 800 millions de centimes, dont les travaux ont été achevés et l’eau

coulera dans les robinets avant la fin du mois en cours, selon le P/APC de Taougrite Aïssa Ben- daoud. La deuxième tranche a été enregistrée dans le cadre de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales pour un montant de 800 mil- lions de centimes. La localité de Nouarine a bénéficié d’une opé- ration de réalisation du réseau d’assainissement pour un mon- tant d’un milliard 500 millions de centimes, ainsi que le quar- tier Nouari pour un montant d’un milliard 200 millions de centimes. La direction de l’éner- gie et des mines a programmé des opérations de raccordement des habitations en gaz naturel les localités Ouled Sidi Bel Abbès, Tetaouine, Gueraiche et Missaa. D’autres opérations ont été inscrites par la commune et concerne les localités Merabtine et la région nord d’Ouled Bou- henni. Selon le P/APC, les autres localités, à savoir Ouled Aïssa, Ouled Bouhenni, El- Herartha, Ouled El-Hadj Kha- roubi, Nouarine et Soualhia, seront inscrites dans le cadre du prochain PCD.

A. Ali

UNE année et demie après les élec- tions locales de novembre 2018, le conseil communal de Drean est en phase de traverser une crise et une instabilité qui se répercuteront iné- vitablement sur le quotidien du citoyen et sur l'ensemble de la com- mune territorialement parlant.

Drean, l'antique Mondovi où l'ex- président algérien Chadli Benjedid a suivi ses études primaires à l'école primaire (Moubarek El Mili). L'ex- Mondovi est aussi la ville natale de l'écrivain et philosophe français Albert Camus, prix Nobel de littéra- ture. A cela, nous ajouterons son rôle dans le mouvement nationaliste où la ville garde en souvenir les deux cafés mis à la disposition des mili- tants du PPA et du MTLD.

Aujourd'hui, la ville de Drean est à

la croisée des chemins et les citoyens espèrent redorer leur blason. La commune est définie comme une subdivision du territoire adminis- trée par le maire incarnant la volonté de la population, des adjoints et un conseil communal.

Ce dernier est au bord de l'implo- sion après la pétition paraphée par 10 membres sur 19 pour le retrait de confiance du président de l' assem- blée populaire communale. Cette décision collective n' est autre que le résultat d'un lot de conflits qui ont été favorables au pourrissement de la situation d'une part et au change- ment opéré par le P/APC depuis quelques mois au niveau du conseil communal d'autre part. Dans le même sillage, deux élus, l'un, pre- mier adjoint au maire ( FLN) et pré-

sident de la commission des affaires sociales, le second d'obédience MSP, élu et membre du conseil ont tous deux présenté leur démission du dit conseil. Deux élues ont déposé plainte auprès du tribunal de Drean à l'encontre du P/APC pour mau- vaise gestion et dilapidation de deniers publics. Elles ont été enten- dues par la police judiciaire, et l'af- faire suit son cours judiciaire ordi- naire. Les malheurs du P/APC ne s'arrêtent pas là. Un entrepreneur ayant décroché, par voie de soumis- sion, un projet d'assainissement d'un montant dépassant 4 milliards de centimes, voit son nom, au cours de l'affichage, changé au profit de la sœur de l'adjointe au maire. Aussi- tôt, une plainte a été déposée auprès du tribunal de Drean et un recours adressé au wali d'El-Tarf. Après étude du cas, l' administration, par la voie du SG de la wilaya, a reconnu les griefs commis par l' élue. La commune de Drean, en l' état actuel des choses, exposée aux règlements de comptes, est loin de répondre aux aspirations de la population ni même d'être à l'écoute du citoyen au vu du marasme dans lequel elle se trouve. Pour le moment, aucun indice d'apaisement ou de réconciliation n'est pointé à l'horizon. Ceci s'exprime, en tout état de cause, par l'impact sur le quotidien du citoyen et celui du développement local d'une manière générale.

M. R. Goubaa

COMPLEXE COSTUMES DE BÉJAIA

Les travailleurs en grève

LES travailleurs de l’entreprise Alcost, le Com- plexe Costumes de Béjaïa, sont entrés en grève depuis dimanche pour protester contre le refus de la direction de la société de répondre favora- blement à leur plate-forme de revendications. La section syndicale explique avoir appelé les tra- vailleurs à marquer cet arrêt de travail en raison du recul observé par la direction générale face à ses propres engagements. «Au mois d’avril passé, nous avons introduit un préavis de grève pour la satisfaction d’une série de revendications dont la revalorisation à partir du mois de mai de la grille des salaires préalablement négociée avec l’em- ployeur. La direction s’est engagée fermement à répondre favorablement à nos réclamations et avait promis une augmentation salariale selon les termes convenus, avec effet rétroactif à compter du mois d’avril, avant de se rétracter cette semaine», explique au Temps d’Algérieun travail- leur rencontré devant le complexe. La plate- forme négociée par les travailleurs comprend de nombreux points, mais la question des salaires mobilise considérablement les travailleurs, eu égard à la baisse sensible du pouvoir d’achat qui frappe les couches défavorisées de la société.

«Nous revendiquons notre droit à l’augmentation du salaire de base qui n’a pas évolué depuis des années, au bénéfice des primes et à la revalorisa- tion des catégories»,soulignent des agents techni- ques de ce complexe qui regrettent qu’une société dont les bénéfices sont connus de tous refuse d’augmenter les salaires de ses travailleurs. Ce n’est pas la première fois, pour rappel, que les 750 travailleurs d’Alcost recourent à la grève pour exiger l’augmentation des salaires et l’améliora- tion de leurs conditions de travail. C’est la troi- sième fois en effet depuis le début de l’année qu’ils observent un mouvement de grève.

A. Arab

DREAN (EL TARF)

Hémorragie au Conseil communal

CADRE DE VIE À CHLEF

Plus de 17 milliards pour Taougrite

L’axe routier reliant Taougrite à la commune d’El-Herenfa qui se trouve dans un état de dégradation très avancée a bénéficié d’une enveloppe financière de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, estimée à 2 milliards

500 millions de centimes pour sa rénovation.

D. R.

D. R.

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

KABYLIE

LA wilaya de Tizi Ouzou est-elle réellement prête pour accueillir une saison estivale qui s’an- nonce déjà compromise en rai- son des manques qui refont sur- face chaque année comme une litanie ? La question reste posée et tout porte à croire qu’elle sera difficile, comme toutes celles qui l’ont précédée, eu égard à une sorte de stagnation de la situation que vit le secteur du tourisme en général ; s’il est vrai que l’on parle seulement d’esti- vants et non de touristes, il n’en demeure pas moins que rien n’a changé en réalité. L’estivant vient, retourne chez lui le soir et vit toujours les mêmes pro- blèmes, que cela soit celui lié au manque d’eau, d’aires de repos, de transports, de restauration digne de ce nom, etc. En somme, on est loin de donner aux estivants les conditions nécessaires pour un repos bien mérité.

Le manque d’eau, toujours

A Tigzirt et Azeffoun, ils sont

nombreux les vacanciers qui quittent les lieux à cause prin- cipalement des pénuries d’eau.

Ce liquide qui se fait tant dési- rer. «Un touriste, un visiteur ou un vacancier n’est pas censé passer ses vacances avec un jer- rican à la main»,ironise Karim.

A trois semaines du lancement officiel de la saison estivale, le stress hydrique se fait déjà res- sentir dans la ville côtière de Tigzirt.

Les pénuries qui «glacent» la saison estivale pèsent déjà lourd sur cette dernière. La relance de la station de la sta- tion de dessalement d’eau de mer pourtant annoncée par les responsables de l’Algérienne des eaux (ADE) n’est pas pour demain. Cette station réalisée à coups de milliards de centimes (40 milliards) est un véritable gâchis.

Du coup, il est impensable de parler de saison estivale, de tourisme sans eau. Et malheu- reusement, c’est quasiment le même scénario qui se répète chaque année et s’y répercute négativement. Aussi faut-il rap-

peler que depuis des lustres, le nombre de plages autorisées à la baignade demeure le même, alors que la wilaya de Tizi Ouzou dispose d’une façade maritime de 85 km de longueur jonchée de lieux paradisiaques et de plages non surveillées, non aménagées, donc non autorisées à la baignade.

Pourtant, certaines connaissent une affluence très importante, à l’image de celles de Zegzou et de Sidi Khaled, dans la com- mune d’Iflissen. Les 10 plages non autorisées à la baignade (5 sur le territoire de la daïra de Tigzirt et 5 autres sur celui d’Azeffoun) sont inscrites sur le programme d’aménagement de l’exercice 2015, mais rien n’est toujours fait.

L’infrastructure, éternel point noir

L’infrastructure demeure le principal écueil qu’il faudra surmonter pour prétendre à une véritable politique touristi- que qui doit s’éloigner du fol- klorique saisonnier.

Les capacités d’accueil restent

insignifiantes. De nombreux écueils doivent d’être dépassés pour prétendre réussir une sai- son estivale.

Les sites pittoresques et la beauté des paysages qu’offre la région ne suffisent pas à attirer le plus de monde. Parmi ces écueils, il s’agit entre autres de dépasser celui des structures d’accueil qui demeurent très insuffisantes et loin de répon- dre aux attentes des visiteurs et des vacanciers qui affluent de partout.

La mise à disposition des esti- vants de 1660 lits supplémen- taires est loin d’être un exploit.

Peut-on en effet prétendre réussir une saison estivale quand on sait que la wilaya compte une poignée d’hôtels sur la côte et que bon nombre sont implantés à Tizi Ouzou ville, d’autres sont en plein tra- vaux de réfection et d’autres encore sont fermés depuis des années ? Rien n’est plus évi- dent. A Tizi Ouzou, l’activité touristique proprement dite est inexistante. Seuls 11 hôtels balnéaires existent au niveau de

la région maritime. Le manque d’investissement en la matière n’est plus à rappeler. Pourtant, la wilaya dispose d’un foncier touristique important en totali- sant une superficie de 1 973 ha dont 166 34 ha de superficie aménageable, y compris dans les zones à vocation balnéaire.

Aujourd’hui, on s’accorde à dire que le secteur du tourisme doit être repensé.

Le tourisme n’est pas le décompte du nombre d’esti- vants qui fréquentent les plages à chaque saison estivale. Un estivant n’est pas considéré comme touriste.

Le tourisme, c’est une culture, une façon d’être, de vivre.

L’absence d’une politique tou- ristique digne de ce nom, l’ab- sence d’investissements, de for- mation dans la culture du tou- risme etc. font que la wilaya de Tizi Ouzou, à l’instar des autres wilayas côtières, est à la traîne et ne peut prétendre à un déve- loppement en la matière dans un proche avenir. Tout est à repenser, à faire.

Brahim B.

Des chiffres, une réalité...

SAISON ESTIVALE 2019 À TIZI-OUZOU

15 infrastructures mises en exploitation

POUR permettre aux estivants désirant transiter par les plages de la wilaya de Tizi-Ouzou en toute tranquillité, quinze (15) infrastructures touristiques seront mises en exploitation durant cette sai- son estivale 2019 dont le coup d’envoi officiel sera donné le 22 juin prochain.

D’une capacité d’accueil de 1660 lits, ces infrastructures sont composées de 3 hôtels, d’un meublé de tourisme, de 4 auberges, d’une résidence touristique, d’un village, d’un centre de vacances et d’un camp de toile, a annoncé le direc- teur local du Tourisme et de l’Artisanat, Rachid Gheddouchi.

Ce dernier a affirmé que ces structures touristiques s’ajoutent au parc touristi- que existant au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ainsi, il a confirmé la mise en place de 1600 lits hôteliers pour la saison estivale de l’année en cours et ce, au niveau des villes côtières de la wilaya, à savoir Tigzirt et Azeffoun. Pour rappel et comme à l’accoutumée, la saison esti- vale débute à partir du 1er juin et s’étalera jusqu’au 30 septembre. A propos des promesses faites portant l’ouverture de nouvelles plages autorisées à la bai- gnade en plus des 8 autres existantes, le premier responsable local du tourisme a affirmé qu’il a été prévu l’ouverture de trois (03) plages qui devaient être auto- risées à la baignade, mais après avoir proposé un montant d’aménagement qui dépasse 1 million DA, aucune suite n’a été donnée à ce projet. «Il était prévu d’autoriser à la baignade au moins trois plages. Une commission ministérielle s’est même déplacée sur les sites de ces trois plages non autorisées à la baignade et qui

sont utilisées par les estivants, vu qu’on a demandé un montant d’aménagement qui dépasse 1 million DA», a-t-il dit.

Ceci dit, le nombre de plages autorisées à la baignade reste inchangé depuis des années.

Il s’agit de Tassalast, la grande plage, Feraoun ouest au niveau de la commune de Tigzirt. Au niveau d’Iflissen, il y a la plage Feraoun est. Quant à la ville d’Azeffoun, on cite la plage Le Carou- bier et celle du Centre, au niveau de la commune Aït Chafaâ, il y a la plage de

Sidi-Khelifa et le Petit Paradis. En ter- mes de chiffres, Gheddouchi a affirmé que la wilaya dispose d’une capacité de plus de 7 500 lits hôteliers en matière d’infrastructures d’accueil, alors que le nombre de places touristiques au niveau du balnéaire dépasse les 4000 lits. Tout en rassurant les estivants qui envisagent de se rendre au niveau des plages de la wilaya pour passer leurs vacances, il dira que tous les moyens sont mis en place pour les accueillir dans des bon- nes conditions. Selon les estimations du

même responsable, 10 millions d’esti- vants sont attendus, alors que durant la saison estivale 2018, le nombre était de 8 millions. A propos de la concession des plages, Gheddouchi a tenu à préci- ser que cette opération sera lancée au niveau des APC des villes côtières et concernera la gestion des parkings, les sanitaires, les plates-formes commercia- les et les espaces destinés à la location, et sera lancée à partir du 10 juin pro- chain.

Z. C. Hamri

Ainsi, il a confirmé la mise en place de 1600 lits hôteliers pour la saison estivale de l’année en cours et ce, au niveau des villes côtières de la wilaya, à savoir Tigzirt et Azeffoun.

D. R.

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N° 3198 Mardi 28 mai 2019

SUPPLÉMENT RAMADHAN

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 G G G G o o o o û û û û tt tt ss ss d d d d e e e e cc cc h h h h e ezz e e zz n n n n o o o o u u u u ss ss

Page 16 Tajine

de petits pois et artichauts

MIRACLES SCIENTIFIQUES DU CORAN

L’avis des savants...

Chou farci à la viande hachée

et fromage 

CCCC uuuu llll tttt uuuu rrrr eeee

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RRELELIGIGIIOONN

CIRCONCISION D'ENFANTS

L'insouciance des parents

EN dépit des avertissements du minis- tère de la santé, de la population et de la réforme de la santé sur les dangers de la circoncision des enfants en dehors des structures hospitalières publiques ou privées, de nombreux parents tournent le dos à ces recommandations. Comme nous avons pu le constater en effet hier à Akbou, les cabinets médicaux ne dés- emplissent pas d'enfants en vue d'une circoncision. Cette opération qui a débuté la première semaine de rama- dhan va s'accentuer avec le 27éme jour du ramadhan qui correspond à la " nuit du destin ". Certains parents que nous avons approchés ont justifié le recours aux cabinets privés par souci d'hygiène et de commodité. " Les hôpitaux ne prennent en charge que les cas préala- blement inscrits par les autorités muni- cipales, généralement des enfants issus de familles démunies ". En plus de cet argument, les parents redoutent les cir- concisons collectives, source selon eux de nombreux risques. " La circoncision de dizaines d'enfants à la chaîne les

expose parfois à d'irrémédiables acci- dent, d'autant que nos hôpitaux traînent une mauvaise réputation en terme d'hy- giène et de manque de matériel " sou- tient un parent à la sortie d'un cabinet

médical. Contacté à ce sujet, un méde- cin généraliste avoue qu'il est sollicité par de nombreux parents pour la cir- concision de leurs enfants mais qu'il a refusé de la pratiquer, pour des raisons

évidentes de sécurité. " Ce n'est pas l'opération en elle-même qui est diffi- cile, car elle ne nécessité pas une grande connaissance de la chirurgie, mais plu- tôt la prise en charge de l'enfant en cas de problème " reconnaît notre interlo- cuteur. L'opération de circoncision doit être effectuée, selon la réglementation, en milieu hospitalier où sont réunies toutes les conditions médicales et où un bilan sanguin doit être effectué avant l'opération, ceci afin de vérifier l'ab- sence de toute contre-indication. A ces instructions des autorités sanitaires, s'ajoutent les recommandations des spé- cialistes concernant l'âge minimum de la circoncision qui est fixé entre deux et trois ans. Mais cela n'est pas toujours le cas. Des nouveau-nés sont circoncis dans la semaine même qui suit leur naissance. " La circoncision, à un âge précoce peut être à l'origine de compli- cations graves pouvant entraîner des hémorragies, voire la mort " avertissent les hématologues.

A.Arab

Certains parents que nous avons approchés ont justifié le recours aux cabinets privés par souci d'hygiène et de commodité.

20EFESTIVAL EUROPÉEN

L'ensemble hongrois «Source pure» séduit les Algérois

L'ENSEIGNEMENT coranique attire de plus en plus de citoyens de différentes catégories d'âge qui se rendent aux écoles corani- ques, les zaouïas et les associa- tions spécialisées dans ce domaine, afin d'apprendre le Livre saint. Ces établissements accueillent les élèves du présco- laire, les jeunes apprenants, les étudiants hors système scolaire, les étudiants itinérants et les femmes, a-t-on indiqué à la Direction de wilaya des affaires religieuses et des Waqfs, ajoutant que les classes d'alphabétisation dans les mosquées tiennent à l'enseignement coranique. Si les zaouïas et quelques écoles au niveau des mosquées utilisent encore les moyens pédagogiques traditionnels comme la planche (louha), le qalam (crayon et/ou plume) et l'encre locale, de nom-

breuses écoles, notamment celles appartenant aux associations, utilisent des moyens plus modernes et des méthodes d'ap- prentissage utilisées dans l'ensei- gnement national. Le nombre d'élèves dans la wilaya d'Oran a atteint les 20.950 apprenants qui suivent les cours au niveau de 423 établissements, dont 34 éco- les coraniques hors mosquées ou appartenant aux associations.

Selon le chef de service de l'en- seignement coranique, de la for- mation et de la culture islamique de la Direction local des affaires religieuses, Boukhemacha Mokhfi, les apprenants, non sco- larisés, viennent en tête avec quelque 7.796 élèves, alors que le nombre des jeunes apprenants a atteint les 3.000, ainsi que 2.740 élèves des deux sexes dans les classes d'alphabétisation et 280

étudiants itinérants en prove- nance de plusieurs wilayas du pays, selon le même responsable.

L'apprentissage du Coran revêt une grande importance chez les femmes de différents âges, très nombreuses dans les classes d'apprentissage du Coran. Leur nombre a atteint quelque 6.000 personnes, déterminées à apprendre le Saint Livre, a-t-on indiqué.

Ces effectifs sont encadrés par plus de 900 professeurs, dont des imams et des fonctionnaires du secteur des affaires religieuses, ainsi que des "mourchidates"

(guides) et des bénévoles. Ces fonctionnaires bénéficient de sessions de formation et de sta- ges au niveau des 10 écoles de formation de la wilaya relevant du secteur afin de renforcer l'en- seignement coranique, a-t-on

souligné. Dans ce cadre, l'ensei- gnement coranique ne se limite pas seulement à apprendre le Livre Saint par cœur et sa préser- vation, mais comprend égale- ment les sciences coraniques et le fiqh (jurisprudence), la langue arabe et sa grammaire, la sunna du prophète (QSSSL), ainsi que l'enseignement spirituelle, ceci afin d'incruster chez les stagiai- res toutes les valeurs morales et les préparer à devenir les éduca- teurs de demain. La zaouïa Bel- kaidia, sise dans la localité de Sidi Marouf, dans la zone Est d'Oran, est considérée comme un véritable centre de rayonne- ment religieux et possède une riche expérience dans l'appren- tissage du Coran et l'enseigne- ment spirituelle. Elle est fré- quentée par des élèves venus des quatre coins du pays, voire de

l'étranger. Son école coranique a participé, durant des décennies, à la formation de plusieurs géné- rations d'apprenants du saint Coran, maitrisant ses préceptes et ses "tafassirs", ainsi que ses sciences. Ces étudiants, à leur tour, ont poursuivi l'enseigne- ment du Coran et son apprentis- sage, et ce depuis l'avènement de l'Islam en Algérie, durant le pre- mier siècle de l'hégire.

En plus de l'apprentissage du Coran par la méthode tradition- nelle, les élèves reçoivent un enseignement religieux, notam- ment les différentes sciences reli- gieuses. Un programme spécial a été mis en place pour les appre- nants doués sur les techniques de récitation du Coran, selon les dix différentes lectures. Ce pro- gramme est encadré par un cheikh d'El-Azhar.

ORAN

L'enseignement coranique attire de plus en plus

D. R.

1erpartie

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