AZOTE URÉIQUE ET ACTIVITÉ BACTÉRIENNE
IN VITRO AU NIVEAU DU RUMEN
( 1 )
1. - EFFET DE
1,’URI:E
SUR LA DIGESTION DES GLUCIDES D’UNE PAILLE DEBLE
ET D’UNE FARINE DE LUZERNEDÉSHYDRATÉE
S. Z. ZELTER
Françoise
LEROY Laboratoire de Recherches de ZootechnieInstitut National
Agronomique,
Paris.INTRODUCTION
On sait que la salive du ruminant renferme normalement de
l’urée, qui
serait selon McDoNALD(i) indispensable
à une utilisationdigestive
convenable des
fourrages grossiers,
enparticulier lorsque
ceux-ci cons-tituent le
régime
exclusif. Mais WElNSTEiN et McDoNAl/D( 2 )
ainsi que BF,t,!sCO( 3 ) plus récemment,
affirment que des doses élevées d’urée inhiberaient l’activité bactérienne dans le ru’ti!i.I,es travaux de CHALlBIERS et coll.
( 4 -5)
sontparticulièrement
con-vaincants : chez le
ruminant,
l’efficacité d’une source azotée est d’autantplus grande
que sa résistance à la désamination bactérienne dans la panse estplus
élevée. Cette constatation se trouve corroborée par PHILLIP-soN
(6)
selonlequel
l’utilisation de la caséine administrée au mouton directement dans le duodénum est nettement meilleure quelorsque
cettesubstance est introduite dans le rumgii.
Ces faits et le rôle fondamental attribué à la flore bactérienne des réservoirs
gastriques
du ruminant dans ladégradation
du bol alimen- taire nous ont conduits à rechercher(!)
deplus amples
informationsconcernant le
point
suivant :- dans
quelle
mesure l’addition de doses variables d’un corps azotésimple
tel que l’urée est-ellesusceptible
d’améliorer ou non, compara- (1
) Travail effectué avec le concours financier de l’()flice national industriel de l’Azote.
( 2
) Avec la collaboration technique de M. et (’h. D.’M Bv.
( 3
) Communication au 4<"nPCongrès international de !l1tritioll, Paris Juillet 1957, p. S9-
tivement à d’autres sources azotées
plus complexes,
ladégradation diges-
tive des constituants membranaires de
fourrages
soit très pauvres soit relativement riches enprotides,
c’est-à-dire de stimuler ou d’inhiber l’activité bactérienne au niveau du rumen.TECHNIQUE
EXPÉRIMENTALE
La
technique
du rumen artificiel a étéemployée.
Des essaispréli-
minaires sur la
cinétique
du processusdigestif
in vitro en milieu depanse nous ont conduits à
adopter
pour l’établissement du bilan dechaque épreuve
une durée de4 8 heures ;
dans ces essais 23 g de matière sèche de deux farines de luzernedéshydratée
ont été utilisés commesubstrat. Leurs résultats
(tableau I)
montrent que la dislocation des membranesvégétales
et desglucides
atteint son maximumaprès
unevingtaine
d’heures d’incubation etplafonne
ensuitequelle
que soit la durée decelle-ci,
mais 32 heures au moins sont nécessaires pour stabi- liser dans le milieu les concentrations en acides gras volatils. Cequi
rendparfaitement
admissible la validité de bilans d’activité bactérienne établis au bout de4 8
heures d’incubation.Pour assurer une
reproductibilité
satisfaisante desrésultats,
nousavons utilisé un inoculum
provenant
d’un lothomogène
de moutonsde race
Wurtemberg,
nourris exclusivement avec un foin de luzerne de même provenance. Pourchaque essai,
deuxsujets
ont été abattus 15 heuresaprès
le dernier repas ; le contenu de panse a été utilisé aussi- tôt,après
filtration sur sixépaisseurs
de mousseline. Enrègle générale
250 ce d’inoculum ainsi
préparé
et 200 ce de salive artificiellecomposée
selon la formule de McDouGA!,r,
( 7 )
ont servi à ensemencer environ 23 g de matière sèche de substrat.Les critères
adoptés
pourapprécier
l’effet des traitements sur l’acti- vité bactérienne in vitro sont :cellulolyse,
taux dedisparition
deglu-
cides réducteurs totaux
après hydrolyse, uréolyse, apparition
deNH 3 ,
d’acides gras volatils etlactique.
Les
techniques analytiques
suivantes ont étéappliquées :
la méthodede KuRSCHrr!R et HoFFHR
(8)
pour doser la cellulosevraie,
et lacupri-
métrie selon BERTRAND
( 9 )
pour la détermination des sucres réducteurs totauxaprès
4 heuresd’hydrolyse
àl’ébullition ;
l’urée a été doséepondéralement
parprécipitation
auxanthydrol d’après
latechnique
de Fosse modifiée par M!sTR!zAT et
J ANET ( 10 ) ; l’azote
ammoniacala été déterminé par microdiffusion à froid selon CONWAy
(ii),
et l’acidelactique
par colorimétrie à l’aide de la méthode BARKER et SUMMER-SON
( 14 )
modifiée par BARNETT( 15 )
etreposant
sur la réaction dep-hydroxydiphényl.
Pour le
dosage
des acides grasvolatils,
nous avons eu recours à latechnique
dechromatographie
departage gaz-liquide préconisée
parJA M
ES
et MARTIN( 12 )
et que nous avonslégèrement modifiée,
en nousinspirant
de latechnique
d’F!,sD!rr( 13 )
afin de mieuxl’adapter
à nosconditions
expérimentales :
la solution aqueuse d’acides gras volatils obtenue par distillation selon FRIEDMANN( 1 6)
estévaporée
à sec ; le résidu estrepris
parquelques gouttes d’eau, puis
additionnéprogressi-
vement de sulfate acide de
potassium anhydre
finementbroyé, jusqu’à
acidification du contenu,
signalée
par unvirage
au rose ; il est éluérapidement
àplusieurs reprises
avec depetites quantités
d’un mé-lange préparé
avec 5 p. 100 de butanol et 95 p. 100 de chloroformepurifiés ;
l’éluat est transvasé dans une fiolejaugée
de 25 à 50 ce selon le cas. Suivant sa richesse en acides gras, on enprélève
avec unemicropipette
o,2 à 0,3 ce que l’on introduit dans le micromatras surmonté de la colonne àchromatographie,
onplonge
le tout dans unbain-marie dont la
température
est trèslégèrement
en-dessous dupoint
de distillation du
chloroforme ;
la suite desopérations
est exécutée selon la méthodeoriginale.
A. - Action de doses croissantes d’tirée
Afin de savoir si
l’adjonction
d’uréeexerçait
une actionquelconque
sur la
dégradation
bactérienne desfourrages,
deux substrats totalement différents ont été utilisés :- l’un pauvre, une
paille
de blé dont la matière sèche dosait 0,54 p. 100de N total, 39,7 p. 100 de cellulose Kurschner, et 35,1 p. 100 de
glucides
réducteurs totaux ;- l’autre
riche,
une farine de luzernedéshydratée
d’excellente qua- lité et dont la matière sèche renfermaitrespectivement
4,99 p. 100,io,2 p. 100 et
ig,6
p. 100.I,’urée
ajoutée
à ces substrats a étéexpérimentée
suivant le cas aux taux de 0-2-3-4 ou 5 p. 100. I)anschaque épreuve,
le substrat nonadditionné d’urée
(o
p. 100d’urée)
servait de témoinpositif
et le mé-lange
inoculum-salive constituait le témoinnégatif.
Substrat et urée ont été mis en incubation
pendant 4 8
heures dansun
appareil
décrit dans unepublication
antérieure( 1 8),
enprésence
deliquide
de panse et de salivetampon, après
saturation du milieu enCO 2 .
Résultats et Interprétation
Il
importe
d’abord designaler qu’aucun
des milieuxd’expérience
ne renfermait d’acide
lactique
décelable.Les tableaux II et III mettent en évidence la réaction in vitro de l’activité bactérienne à un
apport
de doses croissantesd’urée,
réactionque reflète l’intensité de la
digestion
desfourrages expérimentés.
Il se
dégage
des données ci-dessusqu’en
milieu de rumen artificiel :- la conversion de l’urée en ammoniac est
quasi
totale(85, 4
à9
8,
9
p.100 ) ; (une expérience préalable
a montré que le processus uréo-lytique
est trèsrapide in
vityo : 6z à 74p. 100après
2h.i/2, 85
à9 6
p. 100après
8 heuresd’incubation) ;
l’ammoniac libéré croîtproportionnelle-
ment aux doses d’urée introduite et la nature du substrat ne
paraît
pasmodifier
l’uréolyse.
Connaissant larapidité
du passage de cet ammoniac dans le circuitsanguin,
des toxicoses sont à craindre chez l’animal par suite d’uneingestion
de doses massives d’uréesusceptible
d’entraînerune élévation brutale du taux de ce métabolite au-dessus du seuil de tolérance
physiologique (ig) ;
-
la présence
de Nuréique
exerce une actionbénéfique
notablesur
l’activité
de la microflore du rumen : ladégradation glucidique
engénéral
et lacellulolytique
enparticulier
est d’autantplus
intense que lefourrage
est pauvre enprotides.
I,’effet maximum est observé pour des taux d’urée nedépassant
pas 2 p. 100 dans le cas du substrat richeen azote
(farine
deluzerne)
et 3 p. 100 dans celui de substrat pauvre(paille
deblé).
Des tauxsupérieurs produisent
un effet nettement dé-pressif (fig. i).
la formation d’acides gras volatilsépouse
la même allureque la dislocation
glucidique ;
mais le faciès fermentaire que traduit larépartition
de ces acides n’est que fort peu modifié par la dose d’urée(tableau IV).
Ces
phénomènes
in vitro concernant l’effet inhibiteur sur l’activitédes bactéries du rumen exercé par des concentrations élevées d’urée sont par
conséquent,
en accord avec lessuppositions
de certains auteurs( 2 , 3 ),
B. - Action
comparée
de l’urée et de sources d’azotecomplexe.
Les faits ci-dessus nous ont incités à observer si
l’adjonction
desources de
N, plus complexes
que l’urée avaient un effetanalogue
à celuide cette dernière sur la
dégradation
bactérienne desglucides
membra-naires et
cytoplasmiques
desfourrages grossiers.
Au cours de deux séries
d’expériences,
unecomparaison
a été effec-tuée dans ce
dessein,
selon latechnique
dedigestion
in vitro entreurée,
tourteau
d’arachide,
farine depoisson
et levure sèche de distillerie. Le substrat était constitué par 25 g depaille
deblé ;
les sources de N encomparaison
y ont étéajoutées
enquantités
assurant dans les diversmilieux une concentration d’azote
équivalente
à celle de 3 p. 100d’urée,
taux
paraissant
stimuler au maximum l’activité bactérienne. Ces mi- lieuxisoprotidiques qui
différaientuniquement
par la source de N intro-duite,
ont été renduségalement isoglucidiques
au moyen d’uneadjonc-
tion
adéquate
de rognures depapier
filtre et d’amidon de pommes deterre
(tableau V). Chaque épreuve comportait
commedéjà indiqué,
untémoin
positif (milieu
de rumen et substrat non additionné deN)
et untémoin
négatif (milieu
de rumenexempt
de substrat etd’urée) d’après lequel
’
ont
étécorrigés
les résultats.RÉSULTATS
ET DISCUSSIONLes tableaux VI et VII
rapportent
les résultats moyens de nos mesures.Soulignons
tout d’abord que ces données confirment notreprécé-
dent résultat
(voir
tableaux II etIII)
montrant quel’adjonction
de Nuréique ( 47 8 mg)
à lapaille
de blé(b)
améliore fortement le rendement de ladégradation
bactérienne de la fractionglucidique
de cefourrage :
par
rapport
au témoin non additionné de N(a),
cette amélioration ressort à4 6,8
p. 100pour les constituantscellulosiques,
24 p. 100 pour lesglu-
cides réducteurs totaux et 24 p. 100pour les acides gras volatils totaux.
Il est intéressant
d’y
opposer l’accroissement de seulement g p. 100 du taux de lacellulolyse
que procure l’addition d’unequantité identique d’azote,
sous forme de tourteau d’arachide(c)
de farine depoisson (d)
ou de levure
(e) (tableau VI).
C’est donc bien l’azoteuréique qui
exerceun effet stimulant
particulier
sur l’activité desmicroorganismes
de lapanse. Cette action
spécifique
de l’uréeparaît
d’autantplus probable
que les milieux b
(urée)
et d(farine
depoisson)
diffèrent entre eux exclu-sivement par
l’origine
de leur azote, tous les autres constituants y étantidentiques
et aux mêmes doses(paille
deblé, amidon, papier filtre).
Cependant,
dans le cas de l’arachide(c)
et de la levure(cc),
le taux dedisparition
desglucides
réducteurs totaux est difficile àinterpréter
enraison de la nature vraisemblablement distincte de ces derniers
apportés
dans les milieux par les deux sources de N en
question,
etqui
se sontajoutés
à ceux du substratproprement
dit.L’examen des concentrations des milieux en azote ammoniacal permet de relever un fait
frappant
concernant l’action de la source azotéesur
l’ammoniogénèse
enprésence
deliquide
de panse : lepourcentage
d’azote introduit et retrouvé sous forme de N ammoniacal en fin d’incu-bation, représente
pour : l’urée 34,3 p. Ioo ;l’arachide, 19 ,8
p. 100 ; la farine depoisson
2 p. 100 et la levure 2,8 p. 100. Endéfalquant
dansle cas de
l’arachide,
l’azoteprovenant
du substrat(paille
deblé) qui
n’a pas donné lieu à une libération
d’ammoniac,
on remarque que la désamination par lesmicroorganismes
du rumen desprotides
propres àce
produit
est relativement intensepuisqu’elle
atteint en fait un niveauvoisin de celui de l’urée
( 27 , 3
p. 100 contre 34,3 p.I oo).
Cette désami- nationprotidique explique ( 17 )
la formation dequantités plus
élevéesd’acides gras volatils en
présence
d’azote d’arachidequ’en
celle de Nuréique (5, 03
contre 4,35g) malgré
unecellulolyse
et uneglycolyse plus
faibles
(20,3
p. 100 contre 27,3 p. 100et 4 6, 9
p. 100au lieu de 50,2 p.100 ).
Notre observation in vitro est en accord avec la constatation in vivo de CHALMERS et coll.
( 4 -5)
chez le mouton, montrant que le tourteau d’arachide subissant une forte désamination dans le rumen, son azote a, pour leruminant,
une valeurbiologique
amoindrie. En revanche, la farine depoisson
et les levures dont lesprotides
ne libèrent pour ainsi dire pas d’ammoniac en milieu de rumen(tableau VI) possèdent
de cefait une efficacité azotée
supérieure
àl’arachide,
pour cetteespèce
ani- male.Nos résultats
suggèrent
deplus
que les «disponibilités
actuelles »de la panse en N ammoniacal
pourraient
constituer un facteurimportant
d’activité bactérienne et, par voie de
conséquence,
dedégradation diges-
tive des membranes
végétales
defourrages grossiers particulièrement
pauvres en azote. En
cela,
notresupposition rejoint
celle de BURROUGHSet coll.
( 20 ).
Notons enfin
qu’en comparaison
avec l’azoteuréique,
celui de l’ara-chide,
de la farine depoisson
ou de la levure exerce une actionlégère-
ment
dépressive
sur la formation d’acideacétique
auprofit
de celled’acide
butyrique (tableau VI).
RÉSUMÉ
ET CONCLUSIONLa
technique
de rumen artificiel nous apermis
d’étudier l’effet dedoses croissantes d’urée
comparativement
à d’autres sources de N(ara- chide,
farine depoisson,
levures sèches dedistillerie)
sur ladégradation
bactérienne in vitro des
glucides
d’unfourrage
riche(farine
de luzernedéshydratée)
ou pauvre(paille
deblé)
enprotides.
Nos résultats montrent que :
- des doses d’urée ne
dépassant
pas 3 p. 100 de la matière sèche du substrat exercent une actionspécifique positive
d’autantplus
remar-quable
sur la dislocationglucidique
en milieu de rumen, que lefourrage
est pauvre en azote ; des
pourcentages plus
élevés inhibent l’activité desmicroorganismes
du rumen ;- des sources d’azote
plus complexes (arachide,
farine depoisson levure)
exercent un effet nettement moinsbénéfique
que l’azoteuréique ;
- en milieu de panse, les
protides
d’arachide subissent uneimpor-
tante désamination
bactérienne ;
cequi
laisse supposerqu’en
tant quesource
d’azote,
l’efficacité de cet aliment est moindre chez le ruminant que celle de la farine depoisson
et de la levurequi,
dans les mêmesconditions ne
libèrent,
pour ainsidire,
pas d’ammoniac au niveau durumen.
Reçu Pour publication le
yfévrier 195 8.
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