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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 1

P P P e e e t t t i i i t t t G G G u u u i i i d d d e e e p p p r r r a a a t t t i i i q q q u u u e e e p p p o o o u u u r r r l l l ’ ’ ’ i i i n n n t t t e e e r r r p p p r r r é é é t t t a a a t t t i i i o o o n n n d d d e es e s s d d d o on o n n n n n é ée é e es s s d d d e e e s s sp p p e ec e c c t tr t r ro o os s sc c co o op p p i ie i e e R R R M M M N N N

S S S e e e r r r v v v i i i c c c e e e R R R M M M N N N d d d u u u L L L a a a b b b o o o r r r a a a t t t o o o i i i r r r e e e d d d e e e C C C h h h i i i m m m i i i e e e d d d e e e C C C o oo o o or r rd d d i in i n n a a a t ti t i io o on n n

I. Aimantation nucléaire A. Spin nucléaire

1. Propriétés des noyaux atomiques Un noyau atomique possède quatre propriétés physiques importantes :

Masse, Charge électrique, Magnétisme, Spin.

2. Spin

Electron, neutron, et proton : spin égal à ½.

3. Noyau atomique

Chaque noyau atomique possède un spin nucléaire noté I.

1H  I=1/2

2H  2 possibilités I=0 (spins antiparallèles) ou I=1 (spins parallèles), I=1 est l’état le plus stable

6Li  7 possibilités

Pour un noyauZA

X

, si :

- A et Z sont pairs  I est nul - A impair  I est un demi-entier - A pair et Z impair  I est un entier

On observe un signal de RMN que pour les noyaux qui ont un spin non nul.

I=0

I=1 E

(2)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 2

B. Magnétisme

1. Moment magnétique

2. Effet Zeeman – Phénomène de résonance Moment magnétique intrinsèque :

est la constante de Planck divisé par 2. ( = 1,054 x 10-34J.s) La constante

appelée rapport gyromagnétique

est caractéristique de chaque isotope.

Exemple :

(1H) = 26,752 x 107rad.T-1.s-1

(2H) = 4,107 x 107rad.T-1.s-1

(13C) = 6,728 x 107rad.T-1.s-1

Moment magnétique nucléaire

Champ magnétique

+

u

I

u

   

 

En l’absence de champ

magnétique, la distribution des moments magnétiques est isotrope

En présence d’un champ magnétique statique B0, les moments

magnétiques des spins se mettent à tourner autour du champ (précession). Fréquence de Larmor : (Hz) B 0

0

0

B

  

Différence d’énergie magnétique E entre une position parallèle et

antiparallèle au champ : = 3,3 x 10-25J pour un proton dans un champ magnétique de 11,4 T.

L’énergie thermique disponible à la température ambiante :

= 4,1 x 10-21J. constante de Boltzmann (1,3806 x 10-23 J.K-1).

B

0

T

k

k

Différence d’un facteur d’ordre 4 entre l’énergie thermique et magnétique !!

(3)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 3 3. Impulsion radiofréquence

L’Aimantation nucléaire longitudinale (// à B0) est indétectable.

 Basculement de l’aimantation M0 parallèle au champ dans le plan perpendiculaire par application d’une impulsion radiofréquence (appelée « pulse »). Impulsion radiofréquence (RF) : champ magnétique oscillant B1 qui a une fréquence et un temps d’application donné.

Angle de basculement :

   B

1

p. p durée de l’impulsion (de l’ordre de la s), Cas le plus classique :

   2

ou

.

Pour p = 10 us, B1 ≈ 0,6 mT

(4)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 4 Dans le plan perpendiculaire :

0 ) (

) sin(

) (

) cos(

) (

0 0

0 0

t M

t M

t M

t M

t M

z x y

4. Détection du signal RMN

Détection d’un courant électrique oscillant appelé signal RMN ou F.I.D.

(free induction decay).

Signal RMN très faible, nécessite de grande quantité de produit (généralement plusieurs mg) comparé à d’autres spectroscopies.

5. Phénomènes de relaxation - Relaxation longitudinale (ou spin-réseau)

) exp(

1 ( )

( t M

0

t T

1

M

z

  

.

T1 constante de temps de relaxation longitudinale

(5)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 5 - Relaxation transversale (ou spin-spin)

) exp(

) sin(

) (

) exp(

) cos(

) (

2 0

0

2 0

0

T t t

M t M

T t t

M t

M

x y

T2 temps de relaxation transversale.

T2 est toujours inférieur ou égal à T1.

6. Evolution de l’aimantation après l’impulsion

(6)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 6 7. La transformation de Fourier

En spectroscopie RMN par impulsion, le spectre de fréquence est obtenu par l’application de la transformée de Fourier (TF) sur le signal temporel (FID) :

En combinant les signaux issus des deux voies de détection (signaux en quadrature), le résultat de la TF apparaît sous la forme :

) (

4 1

) (

2 )

( 4

) 1

(

*2 '

2 2

'

* 2 '

2

* 2 2

* ' 2

 

 

 

T i T

T F T

) (

)

( 

'

   

'

 

A iD

Signaux de forme Lorentziènne : A partie réelle en absorption, D partie imaginaire en dispersion. Il est généralement nécessaire de recombiner les parties réelles et imaginaires pour obtenir des spectres d’« absorption pur » (correction de phase).

Largeur à mi-hauteur

* e(-t/T2)

(7)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 7

II. L’expérience RMN

A. Spectromètre RMN

- Polariser les spins en générant un fort champ magnétique statique B0.

- Basculer l’aimantation nucléaire dans le plan perpendiculaire au champ B0 à l’aide d’impulsions RF

- Détecter les faibles courants électriques créés par l’aimantation transversale

1. L‘aimant

Le champ doit être le plus intense possible mais aussi parfaitement homogène sur tout l’échantillon et stable dans le temps. Actuellement on utilise des aimants supraconducteurs (Champ maximum à ce jour 21 T, correspond à une fréquence de résonance de 900 MHz pour

1H).

(8)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 8 2. La partie électronique

3. La tête de mesure

(9)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 9

B. Acquisition et traitement des données

Cf manuel « acquisition des données RMN ».

III. Spectre RMN haute résolution en phase isotrope A. Déplacement chimique

1. Définition

Unité de mesure de l’échelle des  : 10-6 ou partie par million (ppm).

2. Référence

Produit de référence pour 1H et 13C : tetraméthylsilane (TMS) Procédures de référençage

• Référence interne

(10)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 10

• Référence externe

• Méthode de substitution

• Référence par mesure directe de la fréquence du signal de lock (2H du solvant)

• Echelle Unifiée : Tabulation des fréquences des différents noyaux par rapport à la fréquence des protons du TMS (rapport ).

3. Electronégativité

4. Présence de charge partielle

(11)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 11 5. Effets mésomères

(12)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 12 6. conjugaison

7. Effet d’anisotropie 5.78 ppm

H O

H

O+

C- H

H

H S

H

6.06 ppm

5.48 ppm

S

H H

5.81 ppm

O

H H

H O

4.82 ppm H

6.22 ppm

blindé

(13)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 13 8. Courants circulaires

(14)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 14 9. Effet de champ électrique et de van der Walls

10. Liaisons hydrogènes

Champ électrique :

Groupes fortement polarisés: les moments diélectriques des dipôles engendrent une modification de la densité de charges de certains atomes et affectent donc le champ local.

Interaction de van der Walls:

Un groupe non chargé mais se trouvant près d’un hydrogène peut modifier la densité électronique de celui-ci par des effets stériques.

Ces deux interactions peuvent être décrites par l’équation de Buckingham:

A et B sont des contantes, EC-Hreprésente le champ électrique suivant la liaison CH et E2le carré du potentiel du champ au site du proton.

BE2

AEC H



N H

H

H H

N

O O

+

-

+

-

(15)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 15 11. Effet du solvant

12. Effet de la température

Biochemistry, Vol. 38, No. 49, 1999

Les déplacements chimiques dépendent de la température

Les changements de température au cours d’une expérience provoquent un élargissement des pics. Les impulsions RF peuvent provoquer un échauffement local de l’échantillon, (particulièrement les impulsions de découplage et de

«spin-lock» ).

–utilisation de «scans» à blanc avant l’enregistrement des données pour permettre à l’échantillon d’atteindre une température d’équilibre.

Changements des déplacements chimiques en fonction de la température pour la transition simple à double brin de l’ADN

Le suivi des déplacements chimiques en fonction de la température est un outil couramment utilisé :

changements de structure,

suivis cinétiques

dynamiques

mesure de vitesse de réaction

etc.

(16)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 16 13. Effet du pH

14. Déplacements chimiques 1H

Les déplacements chimiques peuvent dépendrent du pH Changement de l’état de protonationd‘une molécule

effets de la distribution électronique charge locale effet de champ électrique

peut modifier la géométrie moléculaire ou la structure peut entraîner la formation de tautomères

peut changer la stabilité chimique

Le suivi des déplacements chimiques en fonction du pH est un outil couramment utilisé : Détermination de pKa, équilibres, suivis cinétiques, réactivité, etc.

(1) (2)

(3)

Mesure du pKa des azotes du macrocyle Inorg. Chem. 2001, 40, 4310-4318

(17)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 17 15. Composés paramagnétiques

En général, les composés paramagnétiques donnent des raies trop larges pour être observés par RMN RPE.

En RMN, le déplacement paramagnétique est constitué de 2 composantes : -Interaction dipolaireà travers l’espace entre les moments magnétiques de l’électron et du noyau

-Déplacement de contactdû au couplage entre l’électron non apparié et le noyau : J de l’ordre de quelques MHz (Couplage hyperfin). L’intensité des 2 raies de résonance n’est pas égale (à cause de la différence de population des niveaux d’énergie de l’électron). Les électrons possède généralement un temps de relaxation T1très court et le doublet fusionne en un seul pic.

A cause de la différence d’intensité des deux pics, la raie moyenne peut alors se trouver à des milliers Hz de sa position attendue.

Noyau Electron

Couplage hyperfin a 

a 

Déplacement de contact

Les complexes de métaux de transition paramagnétiques peuvent provoquer des déplacements de plusieurs centaines de ppm des déplacements chimiques et un élargissement important des raies du 1H.

– élargissement ~ 2/r6

– peux nécessiter l’utilisation de noyaux à bas pour l’observation d’un signal RMN

– l’élargissement diminue rapidement avec la distance

Les protons à proximité du Co sont élargis

Noter la large gamme des déplacements chimiques 1H

Utile pour déterminer le site de fixation de métaux  les résonances des noyaux qui se lient au métal disparaissent en présence d’un métal de transition

(18)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 18 16. Réactifs de déplacement chimique

17. Noyaux autres que le 1H

Réactif comprenant un centre paramagnétique fortement anisotrope: Interaction dipolaire entre les moments magnétiques à travers l’espace (interaction de pseudocontact proportionnel à l’expression (3cos2-1)/r3)

On peut utiliser des RDC chiraux pour déterminer la pureté optiquede mélange d’énantiomères

Schwenninger R. et al. Chem. Eur. J. 2001, 7, 2676

Handicaps :

- Faible abondance isotopique - Sensibilité

- Effet quadripolaire (I > 1/2)

Isotope Spin 

107 rad T-1 s-1 Abondance

Naturelle % Sensibilité relative

1H 1/2 26,7519 99,985 1,0

2H 1 4,1066 0,015 1,5 x 10-6

7Li 3/2 10,3975 92,6 4,0 x 10-2

11B 3/2 8,5843 80,4 4,1 x 10-2

13C 1/2 6,7283 1,11 1,8 x 10-4

15N 1/2 -2,712 0,37 3,9 x 10-6

29Si 1/2 -5,3188 4,7 3,7 x 10-4

31P 1/2 10,841 100,0 6,6 x 10-2

51V 7/2 7,0453 99,8 5,0 x 10-2

(19)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 19 - Noyaux quadripolaires (Spin > ½)

Spins > ½ : environ 70 % de la table périodique

Noyau à spin 1/2 Noyau quadripolaire

Moment

Quadripolaire Electrique (Q)

c

qzz

e I I Q I T

T  

  2 2 2 42 2

2 1 2 /

1 (2 1)

3 2 10

3 1 1

En milieu isotropique (liquide) : Interaction entre le moment

quadripolaire électrique Q (dû à une distribution non sphérique des charges nucléaires) et des gradients locaux fluctuants de champ électrique (qzz) causés par les électrons

Source supplémentaire de relaxation Largeur à mi-hauteur des noyaux quadripolaires :

e : charge électrique du proton ħ : constante de Planck divisé par 2π

c: temp de corrélation

qzztrès faible pour les molécules à symétrie cubique (tétrahèdre ou octahèdre).

Exemple : Complexe d’un acide borique sous forme trigonale (a) ou tetrahédrale (b)

RMN 11B

(20)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 20 - Sensibilité

Utilisé couramment

Difficile ou application restreinte Très difficile ou très restreinte Sans espoir ou non étudié

(21)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 21 - RMN du 13C

- RMN du 19F

RMN du

13

C : Spin ½

 = 67,264 106 rad.T

-1

.s

-1

(~ (

1

H)/4)

Abondance naturelle : 1,1 %

Sensibilité relative /

1

H : 1/6400

Aldéhydes

Hétérocycles aromatiques Aromatiques

Alcènes

C tertiaires

C secondaires

C primaires

-C≡ Alcynes

Cétones

Esters, Amides -COS-

Nitriles

Hétérocycles aromatiques

C quaternaires

- Large gamme de  : 1300 ppm ;

- Gamme habituelle de -200 à 200 ppm (référence CCl3F) - Noyau sensible : ab=100% ; Sensibilité / 1H = 0,83 ; Spin 1/2

difficile à interpréter : -Asymétrie de la distribution de charge (σparaimportant)

- Electronégativité et état d’oxydation des voisins

-CF3 -CF2

-CXF2

=CF2 -CF

=CF-CFX -CFX2

-CO-F O,N-F

Si-F P-F

-300 -200 -100 0

100 200 300 400 500

(22)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 22 - RMN du 15N

- RMN du 31P

-400 -300

-200 -100

0 100

200

- Large gamme de  : 1350 ppm ;

- Gamme habituelle de -400 à 200 ppm (référence CH3NO2)

- Noyau peu sensible : ab=0,365% ; Sensibilité / 1H = 3,85x10-6 ; Spin 1/2

Variation de  (similarités avec 13C) :

-Asymétrie de la distribution de charge (σparaimportant) - Electronégativité des voisins

NR3 2RN-NR2

-CΞN Pyridines

22RN-CO- RN-P

2RN-N=CR2 -N=CR2 -NO2 2

RCN(2)=N(1)

2RC=N-OH

2RN-N=O

1 | 2

-400 -200

0 200

400 600

P

P P P

P

P P

P

- Gamme habituelle de  : ± 250 ppm (référence 85 %H3PO4) - extrêmes : - 488 ppm pour P4 ; + 1,362 ppm :tBuP[Cr(CO)5]2 (phosphinidene)

- Noyau sensible : ab=100% ; Sensibilité / 1H = 0,066

Le déplacement chimique dépend principalement des angles des liaisons, de l’électronégativité des

substituants et du caractère ionique des liaisons

(23)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 23

B. Couplage scalaire

1. Définition

2. Multiplicité

L’éclatement du signal dépend du nombre d’atomes équivalents liés au noyau

Dépend du nombre de combinaisons de paires de spins possible et de leurs énergies. L’intensité de chaque pic est déterminé par le nombre de paires de spins de même énergie.

La séparation des pics est égale à laconstante de couplage (J)

Couplage négatif inversion des niveaux d’énergies relatifs.

Energie relative

Energie absorbée

Energie absorbée Energie relative

Fréquence croissante Fréquence croissante Plus blindé Moins blindé

Couplé à 3 Hb

Triangle de Pascal Pour un spin 1/2 :

Intensités relatives

La multiplicité d’une raie dépend du nombre n et de la valeur I des spins nucléaires voisins : 2nI+1

doublet triplet quadruplet quintuplet

(24)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 24

Singulet

Doublet

Doublet de doublets Doublet de doublets de doublets

Multiplicité : (2nI+1)a x (2nI+1)b x ….

(25)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 25 3. Effet de second ordre

4. Equivalence chimique et magnétique - Equivalence Magnétique

On parle d’un système AB quand la constante de couplage JAB et du même ordre de grandeur que la différence de déplacements chimiques =A-B (couplage fort)

(Système AX pour effet du premier ordre : couplage faible)

2

) 3 2

)(

4 1

(

 

 

Z A

f f

f f

z: fréquence centrale du système AB

AX

AB

Les noyaux doivent avoir le même déplacement chimique et ils doivent coupler de la même façon avec tous les autres noyaux

Règles pour l’équivalence des déplacements chimiques :

Les noyaux sont interchangeables par des opérations de symétrie : i. Rotation autour d’un axe symétrique (Cn)

ii. Inversion par un centre de symétrie (i) iii.Réflexion par un plan de symétrie (s)

iv.Rotation autour d’un axe puis réflexion par un plan normal à cet axe (Sn) Les noyaux sont interchangeables par un processus rapide (de l’ordre de la ms)

Hc

Ha

Hd

Cl Hb

Cl

Hd

Hb

Hc

Cl Ha

Cl

180o

C C C

Ha

Ha Ha

Hb

Hb Ha

Ha Ha

Ha

Ha Ha

Echange rapide Ha

(26)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 26 - Non Equivalence Magnétique

H

1

H

2

F3

F

4

Système AA’XX’

H1& H2=> même déplacement : équivalent chimiquement (homotopique)

3

J

H1-F4

=> cis

3

J

H2-F4

=> trans

Les deux protons sont couplés au même noyau avec des couplages différents : non équivalent magnétiquement

Système AA’BB’

L’utilisation d’un logiciel de simulation de spectre peut- être nécessaire pour extraire les informations spectrales

Expérimental

Simulé

(27)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 27 - Asymétrie

Les protons A et B ont des déplacements chimiques différents : ils sont diastéréotopiques

C O

O

H C

C H

CH3 OH

H H

* ABX

A B

H H

COOH H

Me OH

H H

COOH H Me

OH H

H

H COOH Me

OH

Pas de symétrie

4.0 3.5 3.0 2.5 2.0 1.5

4.20

2.70 2.60

1.20

CH

C O

O

H CH2 C H

CH3 OH

Groupes énantiotopiques Protons diastereotopiques

Ha1= Ha2 Hb1= Hb2

HOOC C

C C OH

H

b1 H

a1

COOH

H

b2 H

a2

H

Plan de symétrie

A2B2X

HOOC C

C C OH

H

B1 H

A1

COOH

H

B2 H

A2

HAB X

X

(28)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 28 5. Analyse d’un éclatement

6. Couplage avec un spin > ½

Déconvolution d’un système de spin - détermination des valeurs de J

- détermination des multiplicités présentes 1. L’éclatement est-il symétriquepar rapport au centre ?

2. Attribuer une intensité à chaque raie avec les raies extérieures égales à 1

3. Les intensités sont elles symétriques par rapport au centre ?

4. Additionner les intensités attribuées

La somme doit être égale à 2n, n = nombre de noyaux couplés ; Ex: somme = 16, n = 4

5. La séparation des raies les plus extérieures est une constante de couplage

L’intensité relative permet de déterminer le nombre de noyaux couplés. Ex: rapport d’intensité : 1:2, 2 noyaux couplés. La première figure d’éclatement est un triplet (1:2:1)

6. Dessiner la première figure d’éclatement

7. Tenir compte de tous les raies dans l’éclatement qui reproduisent la première figure d’éclatement

8. Déterminer les autres figures d’éclatements

Nombres de raies : 2nI+1

Triangle de Pascal :

Spin 1/2 1 11 1 2 1 1 3 3 1 - - - - -

Spin 1 1 1 11 1 2 3 2 1 1 3 6 7 6 3 1 - - - -

Spin 3/2 1 1 1 11 1 2 3 4 3 2 1 1 3 6 10 13 10 6 3 1

- - - -

2H ou D : spin 1 RMN du 119Sn

[SnH3] - quadruplet

[SnH2D]- Triplet de triplet

[SnHD2]- Doublet de quintuplet

[SnD3]- Septuplet

1JSnH 1JSnD

(29)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 29 7. Abondance Naturelle

8. Effet de relaxation

9. Effet de l’échange chimique

de NaBF4/ D2O

19F-RMN

11BF4

10BF4

Déplacement Isotopique

JF-10B

JF-11B = 10B

11B JBF=0.5 Hz

JBF=1.4 Hz

10B : Q = 8.5 10-2; ab= 19.6 % ; ν=10.7 MHz (2.35 T) ; I=3 2nI+1 = 7

11B : Q = 4.1 10-2; ab= 80.4 % ; ν=32.1 MHz (2.35 T) ; I=3/2 2nI+1 = 4

13C{1H}

Relaxation lente de 51V (I=7/2)

Relaxation rapide de 51V (I=7/2)

Un couplage est observable si 1 > J-1[s] ; 1temps de vie de l’orientation du spin

Echange lent

Echange rapide

Pur

Ajout d’acide

R-OH* + H-OH R-OH+ *H-OH

CH3CH2OH

(30)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 30 10. J source d’information structurale

- Courbe de Karplus

La constante de couplage J dépend de :

de l’hybridation des atomes impliqués dans la liaison,

des angles de liaisons et de torsions,

des longueurs de liaisons,

de la présence de liaisons voisines,

de la présence de paires d’électrons libres,

de l’effet des substituants.

Quelques exemples (2J, 3J et 4J) :

Courbe de Karplus La valeur de 3J dépend de 4 paramètres :

• de l’angle dièdre f,

• de la longueur de liaison CC

• de l’angle des liaisons H-C-C

• de l’effet des substituants

(31)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 31 11. Couplage longue distance

12. Couplage 1H-13C

Jab Jad

Ha Jac

-

H H

4JH-H= 1-2 Hz H C C C H 4JH-H= 9 Hz

H C C C H 4JH-H= 3 Hz H C C C C H

5JH-H= 3 Hz

H C C C C H

5JH-H= 3 Hz Exemples :

Importance des liaisons Motifs particuliers :

-formes zig zag pour le 4J dans les systèmes saturés -formes W (ou M) pour 5J dans les systèmes insaturés

1JCHest proportionnel au pourcentage du charactère s des orbitales sp3 : ~125 Hz

sp2: ~ 165 Hz sp : ~ 250 Hz

2JCHvaleurs habituelles: -8 to +4 Hz.

Difficile à prédire

3JCHdépend de l’angle dièdre (courbe de Karplus) Angle de 0° : 3JCH~ 3-7 Hz

Angle de 90 ° : 3JCH~ 0 Hz Angle de 180° : 3JCH~ 7-12 Hz

(32)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 32

C. Relaxation

Mesure de T1 Temps de relaxation T1ou T2

Temps de Corrélation c Court

Long

T1 minimum

Petites molécules dans des liquides non visqueux

T1

T2

Mouvement rapide

ccourt Mouvement lent

clong Molécules de taille

moyenne dans des liquides non visqueux

Grosses molécules liquides visqueux

c: temps nécessaire pour une rotation de 1°

Expérience d’inversion-récupération

Retour complet à l’équilibre pour un temps ~ 5 xT1

T1=tzero/ln2

(33)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 33 Filtre T2

D. Effet NOE

1. Définition

Polystyrene (50,000) + camphor

90 180

 = 1.5 ms

Un filtre de type CPMG peut permettre d’éliminer les raies largesd’un spectre (T2court)

 

 

0 0

0

) 1

(

(%) 100 I S I

I I S I

I I

 

L’effet NOE: changement d’intensité d’une résonance suite à la perturbation des transitions de spin d’une autre résonance (saturation ou inversion).

NOE positif Augmentation de l’intensité de I

NOE négatif Diminution de l’intensité de I

Son intensité est exprimée en pourcentage (NOE pour le spin I suite à la perturbation de S) :

A l’équilibre, le diagramme des niveaux d’énergie d’un système à deux spins IS est représenté sur la figure a. Si on sature le spin S, les populations de spins résultantes sont indiqués sur la figure b.

Pour revenir aux populations d’équilibre, le système doit faire appel à des processus de relaxation longitudinale qui peuvent se produire à travers six transitions : W1Iet W1S(simple quantum), W2(deux quanta) et W0(quantum nul).

Seul les transition W0et W2 sont responsables du NOE.

W1I

W1I W1S

W1S W2

W0 W1I

W1I W1S

W1S

(34)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 34 2. NOE à l’état stationnaire

 

IS IS I S I

I S

I

W W W

W S W

  

 

2 0 1

0 2

2

IS: Taux de relaxation croisée pour les deux spins IS

IS: Taux de relaxation dipolaire longitudinale

W1I a pour effet de réduire l’intensité du NOE.

W2-W0 impose le signe du NOE :

- Pour les molécules qui se réorientent rapidement en solution, la transition W2 (fréquence élevée) est favorisée : NOE positif

- Pour les molécules qui se réorientent lentement en solution, la transition W0 (fréquence faible) est favorisée : NOE négatif

J() : Densité spectrale (nombre de molécules à une certaine fréquence)

Mouvement lent (grosses molécules, viscosité importante)

Mouvement rapide (petites molécules, viscosité faible) Mouvement intermédiaire

NOE maximum de 50% dans un cas d’un système à deux protons isolés avec un

ccourt. En réalité, nous avons rarement un système isolé et d’autres sources de relaxation vont avoir pour effet de réduire l’intensité du NOE (effet paramagnétique de l’oxygène, effet quadripolaire,…).

Dans un système multi-spins, les spins voisins peuvent également donner des interactions dipolaires avec les spins I ou S et donc modifier l’intensité du NOE entre I et S.

L’effet NOE à l’état stationnaire ne dépend pas de la distance mais de la vitesse à laquelle il est atteint.

 

I S

I

S

 

 2

NOE obtenu suite à la saturation continued’un spin.

Pour les petites molécules (ccourt) :

A B C D

49,9 % 43,4% -16,2%

NOE indirect Dist. 0.5 1 2

(35)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 35 3. NOE transitoire

Pour les clong, le NOE maximum théorique à l’état stationnaire peut atteindre -100%.

c Le NOE est nulpour c=1.12 ce

qui est peut être problématique pour les molécule de taille moyenne.

A B

C

D

E F

Pour les grosses molécules, la diffusion de spin (NOE indirects) devient importante et on perd l’information structurale.

NOE Homonucléaire

L’évolution de l’intensité du spin I suite à l’inversion du spin S est décrite par l’équation :

    

6



6

IS AB A

I

r r B

S

NOE obtenu suite à l’inversion initiale d’un spin.

0

2

0

)

(

m IS m z z

z

S I

I     

6 2

2 0

4

1

4 1

6

IS c c

IS

r

 

   

 

 

 

Le taux de relaxation croisée ISest directement proportionnel à la distance IS (rIS)pour les temps de mélange court. Pour ces temps de mélange, on peut extraire la distance entre IS en comparant l’intensité du NOE entre I et S avec celui d’un système AB dont on connaît la distance.

Temps de mélange (m) Compétition avec la relaxation T1

(36)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 36

IV. RMN multi-impulsionnelle

Cf manuel « acquisition des données RMN ».

- découplage

- effet NOE hétéronucléaire

) ( 2

2

AX

x

B  J

Pour qu’il y ait découplage, il est nécessaire que la

fréquence de précession autour de B2soit beaucoup plus rapide que la constante de couplage 1H-13C ( ~140 Hz) Objectif du découplage : élimination des éclatements dus aux couplages spin-spin

Spectres simplifiés :

détermination facilitée du nombre total de pics

diminution du recouvrement des signaux

Application classique du découplage hétéronucléaire : spectre 13C découplé du 1H Découplage par champ RF B2, de forte puissance, à la fréquence de 1H (train d’impulsions composites). L’aimantation des protons est moyennée à zéro (précession continue de l’aimantation autour de B2).

D1

13C-{1H}

13C

1H Découplage

FID

Train d’impulsions Ex : WALTZ 16

(37)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 37 - édition spectrale

J-modulation + DEPT : Cf manuel « acquisition des données RMN ».

- INEPT

Les signaux des 13C sont relativement faibles (abondance naturelle de 1,1% ;

(1H)=~ (1H)/4 ; sensibilité relative / 1H = 1/6400). Conséquence il est généralement nécessaire d’accumuler le spectre 13C pendant plusieurs heures.

Rapport signal sur Bruit d’un signal RMN :

On peut augmenter le signal 13C en excitant des noyaux 1H au début de

l’expérience au lieu des noyaux 13C. L’aimantation des 1H est ensuite transmise au 13C par un transfert de polarisation.

L’intensité des raies est augmentée au maximum d’un facteur H/X

X 13C 15N 31P 29Si 19F

H/X 3,98 24,7 2,47 5,03 1,06

Les gains sont plus importants que les gains par effet NOE

S/N dépend de √NS et donc de √temps. Le gain en temps pour le 13C est 42 = 16.

T

T NS B

nA N

S

exc

det32 032

( )

12 2*

D1

13C

1H

90180 90

INEPT 13C-1H

Δ = 1/4JCH

Au lieu d’inverser sélectivement une raie à la fois, il est possible d’inverser en même temps la moitié de tous les doublets CH  séquence INEPT

Expérience INEPT-refocalisée et découplée (INEPTrd) : signaux 13C sous forme de singulet. Possibilité de faire de l’édition spectrale.

Remarque : on ne voit que les carbones couplés aux hydrogènes.

13C-{1H}

INEPT 13C-{1H}

INEPTrd 13C-{1H}

(38)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 38 - suppression du solvant

Presaturation (presat) : Cf manuel « acquisition des données RMN ».

Watergate

V. Expérience à 2 dimensions A. Principe

Autre application des impulsions sélectives : meilleure suppressiondes pics du solvant comparée à l’expérience de Présaturation.

Principe de l’expérience : excitation de l’ensemble du spectre sauf à la fréquence de résonance du solvant : expérience WATERGATE.

Zéro excitation

Spectre normal Avec Présaturation

Avec Watergate

Pour créer une deuxième dimension en RMN

• Il faut enregistrer une série de FIDs incrémentée par un second domaine de temps (t1). Une évolution en fonction des déplacements chimiques ou des constantes de couplage se produit au cours de cette période de temps

• Le temps d’acquisition de la FID est t2.

• La transformation de Fourier pour t1and t2, permet de générer un spectre RMN à deux dimensions (2D)

L’apparence relative de chaque spectre RMN sera modulé par le délai t1

(39)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 39 Préparation Evolution Mélange

t1 t2

F2

Vue en coupe

F1 F2

F1

t1,t2 ----> t1,F2 ---> F1,F2 FT(t2) FT(t1)

Excitation

Résolution des recouvrements des signaux

1D

2D

2 signaux superposés

2 pics croisés résolus

Dimension F2 : entre 512 et 4096 points (en général).

Si on double le nombre d’incréments t2,

on double la durée d’enregistrement de la FID.

Dimension F1:

entre 128 et 1024 points (en général).

Si on double le nombre d’incréments t1, on double la durée de l’expérience.

(40)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 40

B. Expériences Homonucléaires

- COSY

COSY90 et 45 : Cf manuel « acquisition des données RMN ».

- TOCSY (Cf manuel « acquisition des données RMN »).

Spectre de corrélation homonucléaire COSY

t1 t2

Fréquence F2 (après mélange) Fréquence F1 Avant mélange

La diagonale représente le spectre 1D normal

Pic de corrélation HA-HB par couplage scalaire Préparation Evolution Mélange

t1 t2

Excitation

Spectre TOCSY des acides aminés Aspartate et Phenylalanine.

(41)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 41 - J-résolu

- NOESY/ROESY

NOESY : Cf manuel « acquisition des données RMN ».

Spectre1H Spectre 1H totalement découplé

On peut compterprécisément le nombre de 1H

Combien de pics ? L’expérience 2D J-resolved

permet de différencier deux doublets proches d’un doublet de doublets

Corrélation entre les déplacements chimiques 1H et les constantes de couplages JHH

1H

JHH

C HB

HA

C HC

HA HB HC

La mesure de la distance entre deux protons I et S est possible en comparant l’intensité de son pic de corrélation NOE avec l’intensité du pic d’une paire de protons références AB dont la distance est fixe et connue.

Exemple de référence : distance entre deux protons géminaux: 1.78 Å

Pic de corrélation HA-HB par effet NOE (référence)

   

 6 

6

IS AB A

I

r r B S

NOE fort ; protons proches NOE faible ; protons éloignés

(42)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 42 Le temps de mélange pour les ROESY est deux fois plus court que celui pour les NOESY.

C. Expériences Hétéronucléaires

- HETCOR

Expérience de corrélation 1H-13C par les couplages scalaires 1JHC

1H

13C

Avantage : bonne résolution dans la dimension 13C

Inconvénient : faible sensibilité et faible résolution dans la dimension 1H Excitation 1H

Détection 13C

1H

13C (t1)

(t2)

C H

1JHC

(43)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 43 - Détection inverse :

HSQC, HMQC et HMBC : Cf manuel « acquisition des données RMN ».

D. Stratégie d’attribution

Amélioration du rapport signal/bruit si on excite et on observe le noyau le plus sensible du système de spin (habituellement 1H).

Gain en sensibilité pour le 13C de ~ 31,6 comparé à l’observation directe. Gain en temps 31,62= ~1000 (à diviser par le nombre d’incrément t1 nécessaire pour créer la deuxième dimension).

La détection inverse est l’approche à favoriser.

Le retour à l’équilibre (relaxation T1) et donc le temps nécessaire entre deux acquisitions est fixé par le noyau excité.

T

T NS B

nA N

S

exc

det32 032

( )

12 2*

Observation X

1H

13C 15N 29Si

31P

15N 103Rh

(obs/X)5/2 31,6 306 56,8 31,9 587

Etude approfondie de la molécule avant le début de l’analyse des spectres :

• Compter le nombre d’atomes 1H et 13C attendus

• Repérer les éléments de symétrie, les centres chiraux, les protons échangeables…

• Repérer les groupements fonctionnels caractéristiques par leur

déplacement chimique. Ces groupements serviront de points de départ pour l’attribution des déplacements chimiques.

Analyse des spectres

• Compter le nombre de Cq, CH, CH2 et CH3 avec 13C{1H} et DEPT45,90 et 135

• Compter le nombre de 1H (intégration)

• Relier les 1H aux 13C à l’aide du 1JHC(HSQC/HMQC)

• Relier les 1H entre eux à l’aide des couplages nJHH (COSY, TOCSY)

• Relier les 1H aux 13C à l’aide des 2,3JHC(HMBC)

• Compléter éventuellement l’analyse en reliant les 1H entre eux par effet NOE

(44)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 44

VI. Echange chimique A. Principe

2

) (

) ) (

(

3 3 3

H O

moyen

CH

CHCH

 

Equilibre

conformationnel

Equilibre chimique

k << Δν k >> Δν

K décroit K augmente

ms s

Coalescence Perturbation de la forme des raies

Relaxation spin-spin Echange lent

à intermédiaire Echange intermédiaire à rapide

(45)

Service RMN – Laboratoire de Chimie de Coordination - CNRS Page 45

B. Coalescence

Deux groupements cyclopentadienyle différents et pouvant s’échanger dans [Ti(1-C5H5)2(5-C5H5)2]

Les vitesses d’échange changent en fonction de la température.

Mais, le déplacement chimique peut également changer en fonction de la température.

Plusieurs résonances peuvent être affectées par l’échange.

La coalescence des signaux peut se produire à différente température en fonction de la différence de fréquence des signaux en échange (a-b).

Rotation autour de la liaison N-C.

La séparation des signaux entre C3 & C5 est plus faible qu’entre C2 & C6.

Les signaux C3 & C5 coalescent en premier.

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