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Propriétés d'une courbe de poursuite

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E RNEST C ESÁRO

Propriétés d’une courbe de poursuite

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 2 (1883), p. 85-89

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1883_3_2__85_0>

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PROPRIÉTÉS D'UNE COURBE DE POURSUITE-,

PAR M. ERNEST CÉSARO.

I. Deux mobiles M, [x partent en même temps d'un point O. M parcourt une trajectoire quelconque, [A se meut de manière à occuper, à chaque instant, le centre de gravité du chemin parcouru par M. Soient x,y et a, p les coordonnées respectives de M, JJI. Soit r la dis- tance M [/.et s, a-les chemins respectivement parcourus par M, [A.

i° On a

5a = fx ds, s$ = fyds, et, en difFérentiant,

S dy. — (.x — a) ds,

sd$-={y — $)ds.

Ces égalités, divisées membre à membre, donnent

dct

Donc le second mobile est constamment dirigé vers le premier. Les mômes égalités, élevées au carré, ajou- tées membre à membre, donnent

d<s r ds s

Donc le rapport des vitesses des deux mobiles est égal au rapport de leur distance au chemin parcouru par le mobile poursuivi,

2° Diiïerentiant l'égalité

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( 8 6 ) on trouve

dr (x — ai dx y—S dy\ (x — a dcc y—8 rfS ds \ r ds r ds J \ r ds r ds Or, si l'on désigne par 9 l'angle des tangentes aux deux trajectoires, en deux points correspondants, la première parenthèse est évidemment égale à cos 9, etla seconde à -?-- Donc

cosO ~ —-—-r -, ds QU bien

COS 6 — 2 À* -f- 5 - 7 - ?

ds

si l'on désigne par/rie rapport des vitesses -=- ou — • II. Y a-t-il des trajectoires pour lesquelles k reste constant? On doit avoir c o s 9 = 2/1, c'est-à-dire que 9 doit être constant. Généralement, cet angle est nul en O : donc il doit rester constamment nul, et l'on doit avoir À = {. Les trajectoires se confondent en une ligne droite. Mais 9 peut ne pas être nul en O, et cela arrive lorsque la tangente en O n'est pas déterminée, comme dans une spirale logarithmique de pôle O, Alors les tra- jectoires jouissent des propriétés suivantes ;

i° cos9 = o.k. 9 est constant.

20 /' = (?=• ks. La distance des deux mobiles est égale au chemin parcouru par le mobile poursuivant, et proportionnelle au chemin parcouru par le mobile poursuivi.

III. Examinons le cas d'une spirale logarithmique, dont l'équation est u = aemta,

i° Les arcs étant comptés à partir du pôle, les for- mules ordinaires donnent, pour les coordonnées du

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contre de gravité, les valeurs suivantes mu . . .

<x — .—- (sinw + 2 n i C06a)), S —- -.—- ( 2 m sm w — cos w).mu

Puis

x — a •=. - — - [( i H- 2 77i2 ) cos w — m sin w],

y — p =. —- [m cosw -+- (i -h 277i2)sinw],

v ( ) ( 7 P ) ^

D'autre part, on sait que

Par suite,

^a r m

ds 5 i /T _I_ /.

Donc /e rapport des vitesses est constant.

a0 On a

Donc /e rapport des rajons vecteurs est constant.

3° On a

2771 COS 6 — 2 ^ =

/ 4™*

d'où

tango = r=i|tangY,

si l'on désigne par Vl'angle constantque fait la tangente en M avec OM. Il est donc facile de construire 9, con- naissant V. D'autre

o 2 771Sinti) — COSW . . . - — - ; tans:(to — 6).

a smo)-h 2 77i coso>

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( 8 8 )

Donc l'angle des rayons "vecteurs OM, Op. est con- stant et égal à 9. Remarquons aussi que le triangle OMp. reste toujours semblable à lui-même,

4° De ce qui précède, il résulte une construction fort simple du centre de gravité d'un arc de spirale logarith- mique, compté à partir du pôle. Soit MT la tangente

en M. On mène Op., M p. faisant respectivement avec OM, MT le même angle 0. Le point p est le centre de gravité cherché. Si l'on élève pN perpendiculaire à Op., on a

ÜÜ * ^ M JOM.

cosô 2

Donc N est le milieu de OM. De là une autre construc- tion. Enfin, une troisième construction consiste à dé- crire sur OM, ON les circonférences respectivement capables des angles TZ — V, — • Ces circonférences se coupent en p, au centre de gravité cherché.

5° L'angle O pT est évidemment égal à 6-h(V — 9)=V.

Donc le lieu du point p. est une spirale égale à la pre- mière et de même pôle.

6° On démontre aisément que le centre de cour-

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( « 9 )

bure C, de la spirale (M) au point M, est le point dia- métralement opposé à M, dans la circonférence OM|/., et que le centre de courbure de la spirale ( JJL), au point [/., se trouve au milieu de Ci/..

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