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L'équilibre macroéconomique

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Academic year: 2022

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L'équilibre macroéconomique

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Fiche 14

Le niveau des prix et l'équilibre macroéconomique 1. La courbe de demande globale

La demande globale est définie comme la somme totale des biens et services demandés par l'ensemble des ménages, des entreprises et de l'Etat. La courbe de demande globale indique la quantité de biens et services demandés à chaque niveau de prix.

La courbe de demande globale est construite comme l'ensemble des situations d'équilibre simultané sur les marchés des biens et services et de la monnaie.

- Sur le marché des biens et services :

La consommation est fonction croissante du revenu et de l'encaisse réelle M/P . L'encaisse réelle est la quantité "moyenne" de biens et services qu'on peut acheter avec une quantité donnée d'encaisser nominale. P est le niveau général des prix et M l'encaisse monétaire désirée, qui est une quantité moyenne de monnaie que désire détenir un agent économique sur une période. La monnaie permet de mettre en évidence une rééquilibrage automatique de la demande globale (Pigou). Cela revient à dire que les agents économiques veillent à maintenir constamment le rapport entre la valeur réelle des encaisses monétaires M/P et leurs demandes de biens de consommation et d'investissement (C+I).

C = C((Y-T) , M/P)

L'investissement est fonction décroissante du taux d'intérêt.

I = I(r) I'(r) < 0

Si la demande globale (C+I) est insuffisante, le niveau général des prix baisse ce qui fait augmenter la valeur réelle des encaisses monétaires des

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agents qui à leur tour vont augmenter leurs demandes de biens. Les prix vont ensuite augmenter suite à cette augmentation de la demande globale.

L'effet Pigou, montre que suite à l'augmentation de M/P, les agents se sentent plus riches et donc consomment plus et investissent plus.

- Sur le marché de la monnaie :

L'offre de monnaie est égale à la demande de monnaie.

Ld = Ls

La demande de monnaie croît avec le revenu et diminue lorsque le taux d'intérêt augmente.

Quand les prix augmentent, M/P diminue. La consommation baisse donc, via un effet d'encaisses réelles. Des niveaux de prix plus élevés iront de pair avec des niveaux de consommation et de demande globale plus faibles.

3. La courbe d'offre globale

La fonction d'offre globale est déterminée à partir des équilibres du marché du travail, qui déterminent un lien entre emploi et salaire réel. Ceci est à la base de la construction de la fonction de production, qui détermine les possibilités de production, représentant l'offre globale, à partir d'un niveau d'emploi donné.

Si on suppose que l'offre de travail est fixe. L'économie est dotée d'une certaine capacité de production appelée niveau de production de plein emploi. Ce niveau de production est également appelé l'offre globale. Il représente la quantité de biens que les entreprises sont disposées à fournir, en fonction de leur équipement, en supposant que les salaires et les prix sont flexibles et s'ajustent de telle sorte que chaque salarié soit pleinement employé.

La courbe d'offre globale indique le montant de l'offre à chaque niveau de prix. Il faut noter que si les salaires réels s'ajustent pour équilibrer le marché de travail, alors le niveau de l'offre globale ne dépend absolument pas des prix. La courbe d'offre globale est alors verticale.

L’offre globale décrit le lien existant entre niveau de la production et niveau général des prix. A long terme, l’offre globale est déterminée par le plein emploi des facteurs de production. A court terme cependant, si les

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salaires ne s’ajustent pas pour garantir le plein emploi, les entreprises seront amenées à restreindre les embauches si les prix sont faibles.

3. Equilibre offre globale - demande globale

Un équilibre dans ce modèle est une situation où marché de travail, marché des biens et marché de la monnaie sont en équilibre simultanément : Ys = Yd

Etant donné les différentes fonctions et la forme générale des courbes qui en résulte, il existe un Y* et un P* qui donnent un équilibre unique (Y*,P*).

Cet équilibre détermine le niveau des prix et le niveau du revenu global.

Figure 12. Prix et revenu d'équilibre

L'équilibre général de l'économie est le niveau des prix, les salaires réels et les taux d'intérêt pour lesquels le marché de travail, le marché des biens et le marché de la monnaie sont tous en équilibre. Le modèle d'équilibre général est utile parce qu'il nous permet de comprendre les effets des différents changements qui s'opèrent dans l'économie en revenant sur leurs origines en se posant la question : lequel des trois marchés a subi des changements et quelles sont les répercussions de ces changements sur tous les autres marchés de l'économie ?.

P

Y Yd

Ys p*

Y*

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Les néoclassiques partent de l’équilibre partiel pour aboutir à l’équilibre général. Ce dernier concerne l'équilibre sur :

Le marché des biens et services (Prix) Le marché du travail (Salaire)

Le marché de la monnaie (Taux d’intérêt)

La flexibilité des prix, des salaires et de taux d’intérêt permet l’égalité entre l’offre et la demande sur les trois marchés et assure donc l’équilibre général.

Pour Keynes, il n’existe pas de mécanismes de régulation automatique.

La surproduction et le sous-emploi sont possibles.

L’économie peut durablement connaître un équilibre de sous-emploi ou un équilibre de suremploi. Pour Keynes, le niveau de l’emploi dépend de la demande effective. Or, il n’y a aucune raison ni loi qui font que la consommation et l’investissement vont employer la totalité de la population active. Le plein-emploi n’est qu’une situation parmi d’autres. Il n’est ni normal ni certain ni automatique. Le plein-emploi, une fois atteint, n’est pas durable.

Soient :

- la fonction de consommation C = cY + b

- La fonction d’investissement I = I (r) - L’équilibre macroéconomique : Offre globale = demande globale Y = C + I

Y = C + S D'où I = S

Equilibre macroéconomique c’est : I = S

Pour Keynes, une situation d’équilibre peut être une situation de sous emploi de l’équipement et de la main d’œuvre. Pour avoir le plein emploi, il faut augmenter la demande effective. L'Etat dans ce cas doit intervenir en augmentant les investissements publics.

Investissement public entraine une injection des revenus dans l’économie nationale. La consommation augmente, ce qui entraine l'augmentation de la production et donc des revenu et donc de la consommation et ainsi de suite.

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C’est l’effet du multiplicateur K ΔI = ΔR

ΔI : Investissement public supplémentaire

ΔR : Revenu de plein emploi – revenu de sous emploi.

Fuites et injections (ménages et entreprises)

L’épargne des ménage non récupérée par les entreprises = Fuites

Pour que l’économie soit en équilibre, toute fuite doit être compensée par une injection. Dans ce cas c’est l’investissement = Injection

I = S

Injection = Fuite

Injections et Fuites (Etat)

Les entreprises et les ménages ne sont pas les seuls acteurs de l’économie, il y a aussi l’Etat qui fait des dépenses publiques G. Ces dépenses sont financées par les impôts T. Ces derniers servent aussi à effectuer des transferts Tr.

Fuites = T-Tr Injections = G

Σfuites = Σinjections S+(T-Tr) = I+G

Exercice : L'équilibre macroéconomique

1. Quelles sont les différences entre les keynésiens et les néoclassiques concernant l'équilibre macroéconomique ?

2. Quelles sont les différences entre classiques et les néoclassiques concernant l'équilibre macroéconomique ?

Corrigé

1. Pour les néoclassiques, le taux d’intérêt est la rémunération des agents prêteurs. Les entreprises pour produire ont besoin de fonds nécessaires pour investir. Ces investissements leur procurent des revenus additionnels.

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Le taux d’intérêt permet donc d’égaliser l’épargne et l’investissement. Les ménages sont généralement les agents à capacité de financement, leur épargne dépend plus du revenu que du taux d’intérêt mais l’investissement dépend du taux d’intérêt. Quand ce dernier est bas, le niveau de l’investissement augmente et inversement.

L’approche keynésienne rejette l’idée que le taux d’intérêt égalise l’épargne et l’investissement. L’épargne dépend du revenu qui lui-même doit s’ajuster pour que l’épargne soit égale à l’investissement. Le taux d’intérêt pour Keynes représente la préférence pour la liquidité. Les agents ont le choix de conserver leur épargne soit sous forme liquide (dépôts monétaires) immédiatement disponibles pour effectuer des transactions, sans coût et sans risque de marché, mais avec une rémunération, soit sous forme d’actifs rémunérés. Un intérêt positif est versé aux agents qui acceptent de renoncer à leurs liquidités, notamment en achetant des obligations, pour financer les entreprises.

Keynes rejette l’idée néoclassique selon laquelle on peut faire confiance aux mécanismes automatiques, c'est-à-dire la flexibilité du taux d’intérêt pour maintenir ou restaurer le plein emploi. Pour les néoclassiques, la flexibilité du taux de salaire réel est équivalente à la baisse du salaire et donc à la baisse du chômage. La flexibilité du taux d’intérêt implique l’augmentation des investissements et donc la baisse du chômage.

Pour Keynes, le niveau de l’emploi dépend de la demande effective, c'est-à-dire la demande de consommation et la demande d’investissement.

Or, il n’y a aucune raison ni loi qui fait que la consommation et l’investissement vont employer la totalité de la population active. Le plein emploi, une fois atteint n’est pas durable. L’offre n’est pas toujours égale à la demande. A l’équilibre, l’épargne est égale à l’investissement. On passe du déséquilibre à l’équilibre par une modification du revenu national (mécanisme du multiplicateur) et rien ne garantit que cet équilibre soit celui du plein emploi. Ainsi l’équilibre chez Keynes se réalise par une variation du taux d’activité économique et non par une variation du taux d’intérêt.

2. Chez les classiques, la monnaie est neutre, c'est-à-dire qu'elle ne joue aucun rôle dans l'économie. L'équilibre général est réalisé suite à la réalisation simultanée d'équilibres partiels sur les différents marchés.

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Fiche 15 L'équilibre macroéconomique en économie fermée

Une économie fermée est une économie qui vit en autarcie en pratiquant l'autoproduction. En réalité une telle économie n'existe pas, car aucun Etat n'est en mesure de satisfaire tous ses besoins uniquement par ses propres moyens et ressources.

1. Le modèle IS-LM en économie fermée

Le modèle IS-LM montre le rôle du taux d’intérêt dans l’équilibre entre flux réels et flux monétaires.

Il s’agit de combiner les deux marchés pour trouver le niveau d’équilibre du revenu national

1.1. La construction de l’équilibre sur le marché de biens et services : la courbe IS

Cet équilibre est directement fondé sur le modèle « revenu-dépense ».

Y : Revenu ;

C : la consommation ; I : L'investissement ; S : L'épargne

Y = C + I, ce qui donne Y - C = I Y = C + S ce qui donne Y - C = S D’où I = S

I(i) = Y –c(Y)-C0 = S(y)

Cette relation montre qu’il existe un revenu d’équilibre, Y, pour chaque valeur du taux d’intérêt i. L’investissement est autonome par rapport au revenu. L’épargne est indépendante du taux d’intérêt. La condition d’équilibre signifie qu’à chaque taux d’intérêt doit correspondre un niveau de revenu pour lequel l’investissement est égal à l’épargne. Ce qui

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suppose des mécanismes d’ajustement qui mettent en relation les fonctions d’investissement et d’épargne. C’est le principe du multiplicateur.

Toute baisse du taux d’intérêt i entraine une augmentation de l’investissement I. Cette hausse doit, pour que l’équilibre se maintienne correspondre à une augmentation de l’épargne, ce qui suppose un accroissement du niveau de l’emploi et donc du revenu. D’après le principe du multiplicateur, le revenu augmente jusqu’à ce que l’épargne soit égale à l’investissement. Il existe une relation directe entre revenu, épargne et investissement. Par contre le taux d’intérêt n’intervient pas directement dans l’égalité entre épargne et investissement. Il existe une courbe IS qui montre cette relation indirecte entre le taux d’intérêt i et le revenu Y.

La courbe IS est l’ensemble des combinaisons (i , Y) assurant l’équilibre entre épargne et investissement. Etablir la fonction Y = f(i) c’est mettre en relation l’épargne S et l’investissement I. Or, l’investissement dépend du taux d’intérêt et est décidé par les entreprises et l’épargne est déterminée par le revenu et est décidée par les ménages. Ce sont donc deux catégories d’agents. On reprend tout cela graphiquement.

Figure 13. La courbe d'investissement

Figure 14. Epargne et investissement

i

I

I S

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Figure 15. Epargne et revenu

Figure 16. La courbe IS

Le dernier graphique donne les conditions d’équilibre sur le marché des biens et services. IS : Y = f (i)

IS est l’ensemble des couple (i , y) qui assure l’équilibre sur le marché des biens et services. L’équilibre de l’offre et de la demande globale sur le marché des biens et services est obtenu par l’égalité entre l’investissement I et l’épargne S.

L’investissement I est une fonction décroissante du taux d’intérêt i ; l’épargne S est une fonction croissante du revenu Y

L’ensemble des couples de valeurs Y et i pour lesquelles on a l’égalité entre I et S est représenté par la courbe IS qui est décroissante.

S

Y

I

Y IS

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Un taux d’intérêt élevé entraine une baisse des investissements et donc un niveau de revenu faible. Inversement, La baisse du taux d’intérêt entraine une hausse du revenu global d’équilibre

Dans le modèle keynésien :

• S = S(Y), avec dS/dY > 0 (fonction croissante)

• I = I(i), avec dI/di < 0 (fonction décroissante)

• La fonction de consommation s'écrit : C = cY + C0

Pour obtenir une hausse de la production, il faut investir et donc baisser les taux d'intérêt.

Le taux d’intérêt est une variable monétaire selon Keynes. Il établit un lien entre le marché de biens et services et le marché de la monnaie. La variable monétaire intervient dans la définition du revenu global correspondant à l’équilibre en volume sur le marché des biens et services.

L’équilibre sur ces deux marchés constitue l’équilibre macroéconomique dans le modèle IS-LM.

1.2. La construction de l’équilibre sur le marché de la monnaie : la courbe LM

Nous avons déjà étudié comment se déterminent la demande et l’offre sur le marché de la monnaie ainsi que l’équilibre.

Il s’agit maintenant d’établir une équation d’équilibre sur le marché de la monnaie afin de voir la quantité de monnaie disponible dans l’économie en fonction des valeurs de Y et de i. Cette équation traduit la relation entre i et Y lorsque l’offre de monnaie L est égale à la demande de monnaie M. cela reviendra à tracer la courbe LM.

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Figure 17. Demande de monnaie

Figure 18. Demande de monnaie

Figure 19. Demande de monnaie L1

L1

L2 L2

Y

i

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Figure 20. La courbe LM

La fonction LM détermine le couple de valeur (i , y) qui assure l’équilibre entre l’offre et la demande de monnaie.

Md comprend deux composantes :

- Md1 : demande de monnaie pour les transactions, elle est fonction du revenu (Y) dMd1/dy > 0

- Md2 : demande de monnaie pour la spéculation, elle est fonction du taux d’intérêt (i) dMd2/di ‹0

L’équilibre se fait : Md = Md1 + Md2 Md = Mo , l’offre est égale à la demande

L’offre de la monnaie est une constante, la courbe LM dépend essentiellement de la demande de monnaie Md

i

Y LM

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LM

Y i

Si Y augmente, Md1 augmente mais puisque Md = Mo alors Md2 baisse. Pour cela i augmente

Si i augmente, Md2 baisse. Md1 doit augmenter pour garder Md = Mo

2. L’équilibre macroéconomique

Il y a autant de niveaux d'épargne qu'il y a de niveaux de revenu. Il y a donc une multiplicité de couple (i, Y) qui assurent l'équilibre sur le marché des biens et services et sur le marché de la monnaie. Mais il n’y a qu’un seul niveau de revenu et un seul niveau du taux d’intérêt qui assurent l’équilibre simultané sur les deux marchés. C’est le point d’intersection entre la courbe IS et la courbe LM. Lorsque les prix sont constants (supposé dans le modèle) et l’investissement déterminé par le taux d’intérêt, la demande de biens et services détermine le niveau du revenu.

Le principe de la demande effective (Keynes) est respecté. Il faut bien noter que le revenu d’équilibre déterminé dans ce modèle n’est pas forcément un équilibre de plein-emploi.

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Y e

ie

Toute hausse du taux d’intérêt réduit l’investissement. En combinant la fonction d’investissement et l’équilibre keynésien, on détermine comment le revenu varie en fonction du taux d’intérêt.

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r

I r

1 r2

I(r2) I(r1)

dépenses

Y Y2 Y1

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IS r

Y1 Y Y2

r1 r2

Une hausse du taux d’intérêt réduit l’investissement. Cette réduction de l’investissement prévu déplace vers le bas la fonction de dépense prévue. En conséquence, le niveau de revenu baisse de Y1 en Y2.

Conclusion : la hausse du taux d’intérêt diminue le revenu. La courbe IS montre la relation entre le taux d’intérêt et le niveau de revenu.

Exercice 1 : Rôle du taux d'intérêt

Est-ce que la demande de monnaie est toujours sensible au taux d'intérêt ?

Corrigé 1

Actuellement la demande de monnaie est neutre par rapport aux taux d'intérêt. Car plus les taux sont bas et plus la demande de monnaie devient insensible au taux d'intérêt.

Exercice 2

1. Définir les courbes IS et LM

2. Déduire l'équation de IS à partir des deux fonctions suivantes : I = 233 - 28i

S = - 65 + 0,5Y

Corrigé 2

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1. La courbe IS exprime l'équilibre entre l'épargne et l'investissement sur le marché de biens et services. L'équation IS montre la relation entre i et Y.

L'équation LM traduit la relation entre i et Y lorsque l’offre de monnaie L est égale à la demande de monnaie M. La courbe LM exprime l'égalité entre offre de monnaie et demande de monnaie.

2. I = S

233 - 28i = - 65 + 0,5Y i = −𝑌

56 + 10,6

Exercice 3 :Déplacement de IS

Quelles sont les conséquences et la signification de la courbe IS ?

Corrigé 3

Le déplacement de IS exprime un changement au niveau du volume d'investissement. Si on investit plus, IS se déplace vers la droite. Si on investit moins, IS se déplace vers la gauche.

Y

i IS

LM

Ye

IS1

IS2

Y2 Y1

ie

Si on réduit les investissements, le revenu Y baisse. Ce dernier augmente en augmentant les investissements. La baisse des investissements fait baisser aussi le taux d'intérêt.

Exercice 4 :

Déplacement des courbes IS et LM Soit les fonctions suivantes :

I = - 120i + 350

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S = 0,6Y - 45

1. Interpréter ces deux équations 2. déterminer la relation entre Y et i.

3. Expliquer les causes de déplacement de IS et LM

Corrigé 4

1. L'épargne S est fonction croissante du revenu. L'investissement I est fonction décroissante du taux d'intérêt. Il s'agit d'équations keynésiennes.

Dans la théorie classique, l'épargne est fonction du taux d'intérêt.

2. La courbe IS représente l'ensemble des couples (Y , i) pour lesquels I = S.

I = S

- 120i + 350 = 0,6Y - 45 i = −0,6

120 + 395

120

3. La courbe IS se déplace lorsqu'il y a un changement dans la demande d'investissement I. La courbe LM se déplace lorsqu'il y a hausse ou baisse de la quantité de monnaie.

Il faut cependant distinguer entre le déplacement de la courbe et le déplacement le long de la courbe. Une hausse du taux d'intérêt par exemple, provoque une réduction de l'investissement, une hausse du revenu global et donc un déplacement le long de la courbe IS. Pour LM, une hausse du revenu global par exemple, entraine une hausse de la demande de monnaie pour motif de transaction ce qui entraine une hausse du taux d'intérêt et en conséquence une baisse de la monnaie pour des motifs de spéculation.

Exercice 5

Soit la fonction d'investissement : I = -10 000i + 1600 et que par ailleurs Co

= 1000, T = 1200 et R = 800 avec i = taux d’intérêt compris entre 0% et 16%. On note que G est un élément indépendant du revenu national (G = Go).

Quelle est la relation entre le revenu national et le taux d’intérêt ? Commentez la fonction ainsi obtenue.

Corrigé 5

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Y = C + I + G

On peut remplacer I par la fonction d’investissement et C par la fonction de consommation :

Y = 1/1-c (-cT +cR+Co+I+G)

Y = 1/1-c (-cT+cR+Co-10000i+1600+G)

En remplaçant R,T, Co par leur valeur et G par Go, on a : Y = 1/1-c (-1200c+800c+1000-10000i+1600+Go)

Y = 1/1-c (-400c+2600-10000i+Go)

Il s’agit de la courbe IS, qui représente l’équilibre sur le marché de biens et services c'est-à-dire l’égalité entre l’épargne et l’investissement. Elle est décroissante comme la fonction d’investissement.

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