MIS à jour : septembre 2010
A18
LORS D’UNE ÉTUDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE ; LORS DES COMMISSIONS DE SÉCURITÉ ;
LORS D’UNE DEMANDE DE LA PRÉFECTURE OU DE L’EXPLOITANT ; LORS DE LA PLANIFICATION.
But de la séance :
Définir les installations classées pour la protection de l’environnement ;
Découvrir les bases règlementaires;
Les critères de classement ;
Les procédures applicables à ces installations.
Plan :
Quelques dates ;
La base règlementaire ; La nomenclature ;
La classification ;
Les procédures applicables ; La directive Européenne ; Exercices de recherche.
LA LÉGISLATION FRANÇAISE ET
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
19/12 : LOI SUR LES ÉTABLISSEMENTS DANGEREUX, INSALUBRES OU INCOMMODES
1917
JANVIER : CRÉATION DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU SERVICE DES INSTALLATIONS CLASSÉES
1971
« Il faut créer et promouvoir une sorte de morale de l’environnement.
Imposer à l’État, aux collectivités et aux individus le respect de quelques règles élémentaires faute desquelles le monde deviendrait irrespirable.
Il faut que la civilisation moderne et industrielle s’insère dans la nature sans la défigurer et sans la détruire »
Georges POMPIDOU (1970)
LA LÉGISLATION FRANÇAISE ET
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
19/07: LOI SUR LES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
10/07 LOI RELATIVE A LA PROTECTION DE LA NATURE 1976
21/09: DÉCRET D’APPLICATION DE LA LOI DU 19 JUILLET 1976 1977
24/06 :DIRECTIVE « SEVESO»
1982
1992 31/12: LOI SUR LE BRUIT
13/07 : LOIS SUR LES DÉCHETS ET SUR L’EAU
1996
-
30/12: LOI SUR L’AIR09/12 : DIRECTIVE « SEVESO II » 1993
-
08/01: LOI SUR LES PAYSAGES04/01 : LOI SUR LES CARRIÈRES
1999
-
28/12 : DÉCRET « SEVESO II »2000
-
18/09: ORDONNANCE CODE DE L’ENVIRONNEMENT 2003 - 30/07 : Loi relative à la prévention des risques technologiqueset naturels et à la réparation des dommages (loi BACHELOT)
2004
-
13/08: LOI de MODERNISATION de la SÉCURITE CIVILE Décret du 13 septembre 2005 relatif au Plan ORSEC2007
-
Décret du 18 mai 2007 : création du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) qui remplace le ministère del’environnement.
LA LÉGISLATION FRANÇAISE ET
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
2009 Ordonnance du 11 juin : création d’un régime intermédiaire pour les installations classées : L’enregistrement.
2008 Instructions du 1er ministre des 17 mars, 7 juillet et 31 décembre nouvelle organisation territoriale de l’état en métropole
2009 Décret 2009-235 du 27 février 2009 relatif à l’organisation et aux missions des DREAL.
2009 Création des DREAL : Direction Régionales de l’Environnement de l’aménagement et du logement
2009 Instruction du 1er ministre du 27 juillet sur l’organisation de l’administration de l’état en Ile-de-France
Pilote les politiques de développement durable ainsi que celles du
logement et de la ville Service régional unifié du ministère de
l’écologie, de l’énergie, du développement
durable et de
l’aménagement du territoire
Le décret prend effet à la date de nomination du
directeur régional et au plus tard le 1 janvier 2011
Décret non applicable à la région Ile-de-france ni aux régions d’outre-mer
Agence Régionale de
Santé ARS
Rectorat d’académie
RA
Dir. Rég.
Jeunesse Sports Cohésion sociale
DRJSCS Dir. Rég.
Entreprises Concurrence Consommation
Travail/emploi DIRECCTE
Direction Régionale Environnement
Aménagement Logement
DREAL
Direction Régionale
Culture DRAC Direction
Régionale Alimentation
Agriculture Forêt DRAAF Direction générale
trésorerie services fiscaux
Organisation régionale
AU NIVEAU DU DEPARTEMENT
Direction départementale des territoires : DDT
Direct. Dépt.
De la protection des populations : DDPP
Direct. Dépt.
De la cohésion sociale : DDCS
Unités Territoriales des Directions
Régionales : UT UT de la DREAL UT de la DIRECCTE UT de la DRAC
+
Délégation de l’ARS
LA LOI BACHELOT (2003)
Loi relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages
•1° Renforcer la concertation et l’information du public : CHSCT- CLIC
•2° Maîtriser l’urbanisme
réduire la présence humaine dans les zones à risques instauration de PPRT
gérer les droits d’occupation du sol
•3° Prévenir le risque à la source
améliorer les procédés industriels réduire les quantités
substituer les produits dangereux
•4° Mieux garantir l’indemnisation des victimes
LA RÉGLEMENTATION
LOI N ° 76-663 DU 19 JUILLET 1976
relative aux installation classées pour la protection de l’environnement (I.C.P.E.)
Remplacée par :
Le CODE de l’ENVIRONNEMENT
(ordonnance du 18 septembre 2000)
CODE DE L’ENVIRONNEMENT
6 LIVRES
LIVRE 1
er: Dispositions communes (principes généraux, information du citoyen, études d’impact, enquêtes publiques…)
LIVRE II : Milieux physiques titre 1 : Loi sur l’eau
titre 2 : Air et Atmosphère LIVRE III : Espaces naturels
titre 1 : Inventaire et mise en valeur du patrimoine naturel
titre 2 : Littoral
titre 3 : Parcs et réserves titre 5 : Les paysages
titre 6 : Accès à la nature (itinéraire de randonnées)
LIVRE IV : Préservation du Patrimoine Biologique, la chasse et la pêche en eau douce (protection de l’espèce animale)
LIVRE V : Prévention des pollutions, des risques et des nuisances Titre 1: Installations classées pour la protection de l’environnement Titre 2 : Contrôle des produits chimiques
Titre 3 : Organismes génétiquement modifiés
Titre 4 : Elimination des déchets et récupération des matériaux Titre 5 : Dispositions particulières
Titre 6 : Prévention des risques naturels
Titre 7 : Prévention des nuisances acoustiques et visuelles Titre 8 : Protection du cadre de vie
LIVRE VI : Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, etc...
PRINCIPES GÉNÉRAUX DU CODE
PRINCIPE DE PRÉCAUTION
Les limites des connaissances scientifiques et techniques ne doivent pas retarder la mise en oeuvres de mesures de protection à un coût économiquement viable
PRINCIPE D’ACTION PRÉVENTIVE ET DE CORRECTION
réduire les risques à la source en utilisant les meilleurs techniques à un coût raisonnable
PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR
PRINCIPE DE PARTICIPATION
CHAMP D’APPLICATION DU CODE
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT SE FAIT CONTRE TOUTES LES ATTEINTES
-INCENDIE - EXPLOSION
- BRUIT
- POLLUTION DE L’AIR, DE L’EAU
- POLLUTION RÉSULTANT DES DECHETS
- POLLUTION RÉSULTANT DE LA RADIOACTIVITÉ - ESTHÉTIQUE (SITES, PAYSAGES ET MONUMENTS)
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT CONCERNE : - LES ÊTRES HUMAINS DANS LEUR SÉCURITE, LEUR
SANTÉ ET LEUR CONFORT
- LES MONUMENTS, LES SITES (PROTECTION et CONSERVATION) - LA NATURE, EN GÉNÉRAL
DANGER
!
MANIPULATION
STOCKAGE
EXPLOSIFS INFLAMMABLES
CHIMIQUE
TEMPÉRATURE
CHAMP D’APPLICATION DU CODE
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ÉTEND SON ACTION SUR TOUTES LES ACTIVITÉS GÉNÉRATRICES
DE NUISANCES
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT VISE TOUS LES DOMAINES D’ACTIVITÉS SUSCEPTIBLES DE
GÉNÉRER DES NUISANCES - HABITATION :
(Arrêté du 31 Janvier 1986)
- AGRICULTURE :
(Code du TRAVAIL)- INDUSTRIE :
(CdT)- ARTISANAT :
(CdT)- COMMERCE
- ENSEIGNEMENT
- RECHERCHE :
(CdT)- ETC…
CHAMP D’APPLICATION DU CODE
CHAMP D’APPLICATION DU CODE
LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT PERMET LE CONTRÔLE DES ACTIVITÉS
PRIVÉES OU PUBLIQUES
Y COMPRIS MILITAIRES
LES DISPOSITIONS RELATIVES AUX INSTALLATIONS CLASSÉES NE CONCERNENT QUE :
DES INSTALLATIONS FIXES
DONT LES NUISANCES SONT DÉFINIES
QUI FIGURENT DANS LA NOMENCLATURE
CHAMP D’APPLICATION DU CODE
LA REFONTE DE LA NOMENCLATURE
Décret du 6 juillet 1992 Circulaire du 28 juillet 1992
CLASSEMENT SUBSTANCES
1...
ACTIVITÉS 2...
TOUJOURS UN NUMÉRO À 4 CHIFFRES
1000
2000
Rubriques relatives à des substances : 1. 1 TOXIQUES
1. 2 COMBURANTES 1. 3 EXPLOSIBLES 1. 4 INFLAMMABLES
1. 5 COMBUSTIBLES 1. 6 CORROSIVES
1. 7 RADIOACTIVÉS
1. 8 RÉAGISSANT AVEC L’EAU
Rubriques relatives à des activités :
2.1 ACTIVITÉS AGRICOLES ET ANIMAUX
2.2 AGRO-ALIMENTAIRE ET AGRO-INDUSTRIE 2.3 TEXTILES, CUIRS, PEAUX
2.4 BOIS, PAPIER, CARTON, IMPRIMERIE 2.5 MATÉRIAUX, MINERAIS, MÉTAUX
2.6 CHIMIE, PARACHIMIE, CAOUTCHOUC ET MATIÈRES PLASTIQUES
2.7 DÉCHETS 2.9 DIVERS
1
1
1
2
1...LES SUBSTANCES 1. 1 TOXIQUES
1180 - P.C.B.
1. 2 COMBURANTES
1220 - emploi et stockage d’oxygène
1. 3 EXPLOSIBLES
1312 - mise en œuvre des poudres
1. 4 INFLAMMABLES
1432 - dépôt de liquides inflammables
1. 5 COMBUSTIBLES
1510 - entrepôts couverts
1. 6 CORROSIVES
1610 - fabrication d’acide acétique
1. 7 RADIOACTIVES
1711 – dépôt ou stockage de substances radioactives
1. 8 RÉAGISSANT AVEC L’EAU
1810 – emploi ou stockage de substances réagissant violemment avec l’eau
2.1 ACTIVITÉS AGRICOLES ET ANIMAUX
2160 - silos et stockages de céréales
2.2 AGROALIMENTAIRE ET AGRO-INDUSTRIE
2225 - sucreries, raffineries de sucre, malteries
2.3 TEXTILES, CUIRS, PEAUX
2340 - blanchisseries, laveries de linge
2.4 BOIS, PAPIER, CARTON, IMPRIMERIE
2420 - fabrication de la pâte à papier
2.5 MATÉRIAUX, MINERAIS, METAUX
2530 - fabrication et travail du verre
2.6 CHIMIE, PARACHIMIE, CAOUTCHOUC ET MATIÈRES PLASTIQUES
2631 - parfums, huiles essentielles
2.7 DÉCHETS
2752 - station d’épuration mixte
2.9 DIVERS
2910 - combustion
2...LES ACTIVITÉS
1. 1 TOXIQUES
1. 2 COMBURANTES 1. 3 EXPLOSIBLES 1. 4 INFLAMMABLES 1. 5 COMBUSTIBLES 1. 6 CORROSIVES 1. 7 RADIOACTIVES 1. 8 RÉAGISSANT AVEC L’EAU
1110 : FABRICATION INDUSTRIELLE (très toxique)
1111 : EMPLOI OU STOCKAGE DE SUBSTANCE (très toxique) 1115 : DICHLORURE DE CARBONYLE (fabrication)
1116 : DICHLORURE DE CARBONYLE (emploi)
1130 : FABRICATION INDUSTRIELLE (substance toxique) 1131 : EMPLOI OU STOCKAGE (toxique)
1135 : AMMONIAC fabrication industrielle 1136 : AMMONIAC emploi ou stockage
………..
1157 : TRIOXYDE DE SOUFRE emploi ou stockage
………..
LE PLAN DE LA NOMENCLATURE 1… substances
11.. toxiques
1157 : TRIOXYDE DE SOUFRE emploi ou stockage
LE TABLEAU
N° DÉSIGNATION DES ACTIVITES AS A E D DC
RAYON
AFFICHAGE
TGAP
1157 TRIOXYDE DE SOUFRE (emploi ou stockage)
La quantité totale susceptible d’être présente dans l’installation étant :
1.Supérieure ou égale à 75 t
2.Supérieure à 2 t mais inférieure à 75 t
3.Supérieure à 200 kg mais inférieure ou égale à 2 t
AS A D
3 3
6 2
Date de l’arrêté type (déclaration) : 8 août 1997 Date de l’arrêté type (autorisation) : néant
Ancienne rubrique de classement : 399 bis
NB : Décret d’application de l’ordonnance du 11 juin 2009 non paru.
Les seuils seront modifiés.
ASPECTS TECHNIQUES DE LA CLASSIFICATION
CLASSEMENT EN FONCTION
DU DANGER INTRINSÈQUE : * POINT ÉCLAIR (hydrocarbures)
* PRESSION DE VAPEUR (G.P.L.)
* PUISSANCE DE LA SOURCE DES MANIPULATIONS, AVEC OU SANS TRANSVASEMENT
DU MODE DE STOCKAGE DE LA TEMPÉRATURE
DE LA DISTANCE PAR RAPPORT AUX TIERS DU VOLUME
CLASSE D (D et DC)
DÉCLARATION
installations qui présentent des dangers moindres
Respect des arrêtés types
LA CLASSIFICATION
CLASSE A (AS et A)
AUTORISATION
graves dangers ou inconvénients
Mesures spéciales contenues dans l’arrêté préfectoral d’autorisation CLASSE E (ord. 11 juin 2009)
ENREGISTREMENT
graves dangers ou inconvénients connus.
Prescriptions générales nationales et éventuellement particulières.
DISPOSITONS ADMINISTRATIVES COMMUNES À TOUTES LES INSTALLATIONS CLASSÉES
- PROCÉDURE DE P.C. ET AU CODE DE L’ENVIRONNEMENT - SURVEILLANCE ADMINISTRATIVE DU PRÉFET
- INTERVENTION DU MAIRE, UNIQUEMENT EN CAS DE PÉRIL IMMINENT POUR DES MESURES PROVISOIRES
- ÉVENTUELLEMENT, ARRÊTÉS COMPLÉMENTAIRES DU PRÉFET
- SUPPRESSION D’UNE INSTALLATION PAR DÉCRET EN CONSEIL D’ÉTAT APRÈS AVIS DU C.S.I.C. SI IMPOSSIBILITÉ DE FAIRE DISPARAITRE LE DANGER OU LES INCONVÉNIENTS
- INSTALLATIONS ANTÉRIEURES AU DÉCRET DE CLASSEMENT
* MESURES FIXÉES PAR LE PRÉFET APRES AVIS DU CODERST . INDISPENSABLES
. SANS SÉRIEUSES MODIFICATIONS DU GROS ŒUVRE
DISPOSITIONS APPLICABLES AUX INSTALLATIONS SOUMISES À DÉCLARATION
SIMPLE DÉCLARATION AU PRÉFET MENTIONNANT LES DISPOSITIONS PRÉVUES EN CAS DE SINISTRE
LE RÉCÉPISSÉ EST DÉLIVRÉ PAR LE PRÉFET
LE PRÉFET PEUT DÉROGER AUX ARRÊTÉS TYPES (en fonction des circonstances)
LES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES DE L’ARRÊTÉ TYPE PEUVENT ÊTRE CONSULTÉES A LA MAIRIE PENDANT UN MOIS
DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES AUX INSTALLATIONS SOUMISES À AUTORISATION
L’EXPLOITANT DOIT CONSTITUER UN DOSSIER COMPORTANT :
NATURE ET IMPORTANCE DES ACTIVITÉS RUBRIQUES DE CLASSEMENT
ÉTUDE D’IMPACT
ÉTUDE DE DANGERS
RÉPERTORIATION DES MOYENS D’INTERVENTION (personnel et matériel)
DÉSIGNATION D’UN DIRECTEUR DES SECOURS
ÉTUDE D’IMPACT
Code - Livre I - Titre II - Chap II Art. 3 § 4 du décret
ELLE COMPORTE :
effets prévisibles sur l’environnement par rapport à la situation existante du site
origine, nature, importance des inconvénients résultant de l’exploitation :
niveau acoustique
approvisionnement, utilisation de l’eau protection des eaux souterraines
épuration et évacuation : . eaux résiduaires
. émanations gazeuses élimination des déchets et résidus d’exploitation
apport et utilisation des matières premières transport des produits fabriqués
ÉTUDE DE DANGERS
Art. 3 § 5 du décret
ELLE COMPREND :
- bilan des accidents (en France et dans le monde)
- conséquences de ces accidents
- mesures prises pour en réduire la probabilité et les effets
- consistance et organisation des moyens de secours privés
ELLE EST ACTUALISÉE SI NÉCESSAIRE
- présentation de l’entreprise
- mesures pour l’information du public et du personnel - renseignements utiles pour la préparation des plans
SCHÉMA GÉNÉRAL DU CIRCUIT D’UN DOSSIER D’AUTORISATION FUTUR EXPLOITANT
SERVICE DES ICPE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL
ADMINISTRATIF PRÉFET
COMMISSAIRE ENQUÊTEUR OUVERTURE
ENQUÊTE PUBLIQUE
PUBLICITÉ (15 J)
MAIRIE +
VOISINAGE + 2 JOURNAUX -DDT ( DDE-DDAF)
-DDCS (DDJS-DDASS) -DDPP (services
vétérinaires, de la concurrence)
DIVERS . Carrières . GÉNIE
. NAVIGATION . AVIATION, etc.
COMMISSAIRE ENQUÊTEUR
30 J + (15)
FUTUR EXPLOITANT
(mémoire de réponse) 8 J
COMMISSAIRE ENQUÊTEUR
12 J
PRÉFET
45 J
CONSEILS MUNICIPAUX
CLÔTURE ENQUÊTE + 15 J 15 J
(2 mois)
15 J
PRÉFET
PRÉFET
(ARRÊTÉ PRÉFECTORAL)EXPLOITANT MAIRIE
2 JOURNAUX
CODERST
PRÉFET
(PROJET D’ARRÊTÉ)FUTUR EXPLOITANT
15 J
INSPECTEUR DES I.C.P.E.
3 M O
I
S
M
A
X
I
M
U
M
DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES AUX INSTALLATIONS SOUMISES À ENREGISTREMENT
(ordonnance du 11 juin 2009)« Grandes lignes » : - Pas d’étude d’impact ; - Pas d’étude de dangers ;
- Pas d’enquête publique.
} autorisation simplifiée
Justification des mesures prises par l’exploitant
Prescriptions standardisées et particulières si besoin
Dossier à disposition du public
Gain de temps et équilibre entre la police administrative et le marché
INSTALLATIONS NON COMPRISES DANS LA NOMENCLATURE
Art. L 514-4 du Code de l’environnement
LE PRÉFET PEUT ÉVENTUELLEMENT RÉGLEMENTER UNE INSTALLATION NON COMPRISE DANS LA NOMENCLATURE
SI DANGER GRAVE
APRÈS AVIS DU MAIRE (sauf urgence)
APRÈS AVIS DE LA COMMISSION CONSULTATIVE DÉPARTEMENTALE COMPÉTENTE (CODERST)
LES NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET LEURS CONSEILS
Le PRÉFET Le CODERST
(Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques)
Directions Régionales de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement
Les INSPECTEURS DES I.C.P.E
MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
CONSEIL SUPÉRIEUR DES INSTALLATIONS CLASSÉES
LE CONSEIL SUPÉRIEUR
DES INSTALLATIONS CLASSÉES
Décret n°76-1323 du 29 décembre 1976
MEMBRES DE DROIT
Directeur de la prévention, de la pollution et des risques (Environnement) Directeur Général de la Santé (Santé)
Directeur de la sécurité civile (Intérieur) Directeur des Mines (Industrie)
Chef du service Environnement et Industriel (Environnement) Directeur des relations du Travail (Travail)
NOMMES POUR 3 ANS 7 Personnalités
7 représentants des exploitants
7 inspecteurs des ICPE (actifs ou retraités)
2 membres du comité supérieur d’hygiène de France 2 membres d’associations de défense de l’environnement
LE CODERST
(code la santé publique articles R 1416-16 à R 1416-23)
1 Président et 25 membres ÉTAT:
( DRAAF, DREAL, DIRECCTE, ARS) ÉLUS:
2 Conseillers Généraux 2 Maires
ASSOCIATIONS:
(Protection de la nature, Consommateurs, Pêche) PROFESSIONNELS:
(Agriculture, Bâtiment, Industrie, Architectes, Ingénieurs de l’hygiène, Vétérinaires, etc.)
COMPÉTENCES:
4 personnes dont 2 médecins
LE CODERST
FONCTIONNEMENT
majorité des voix
discrétion absolue
possibilite d’entendre les pétitionnaires avis sur « autorisation »
avis sur hygiène, insalubrité, périls
LES INSPECTEURS DES INSTALLATIONS CLASSÉES
Art. 33 du décret du 21/09/1977
CADRES TECHNIQUES DÉSIGNES PAR LE PRÉFET SUR PROPOSITION DE LA D.R.E.A.L.
ORIGINE:
- D.R.E.A.L OU S.T.I.I.I.C. (PRÉFECTURE POLICE) - SERVICES VÉTÉRINAIRES DE LA D.R.A.A.F.
-A.R.S.
- AUTRES SERVICES DE L’ÉTAT
SI I.C.P.E. ET I.N.B. ==> NOMINATION MINISTÉRIELLE
MISSIONS DE L’INSPECTEUR DES INSTALLATIONS CLASSÉES
FAIRE APPLIQUER les dispositions du code de l’environnement
PRÉPARE les arrétes : - suite à enquète publique - complémentaires
- de suspension d’activités EXAMINE les déclarations d’I.C.P.E.
INSTRUIT les permis de construire INSTRUIT les plaintes
VISITE les établissements de son secteur RENSEIGNE les industriels
SUIT l’évolution des procédés de fabrication et des dépôts EST EN CONTACT avec les autres administrations
PARTICIPE à l’élaboration des P.O.I. et des P.P.I.
DRESSE P.V. et propose des sanctions au préfet
LES SANCTIONS
SANCTIONS PÉNALES - amendes
- interdiction d’utiliser les installations jusqu’à achèvement des travaux nécessaires
- peines d’emprisonnement
SANCTIONS ADMINISTRATIVES - injonction du préfet
- fermeture ou supression de l’installation avec apposition de scellés
le préfet peut faire procéder d’office à l’exécution des mesures prescrites aux frais de l’exploitant
LES INSTALLATIONS CLASSÉES MILITAIRES
le ministre de la défense exerce, pour ses I.C.P.E, les pouvoirs et attributions :
- du ministre chargé des I.C.P.E.
- du préfet
l’inspection des I.C.P.E. est assurée par le contrôle général des armées
DÉCRET n°80-813 DU 15/10 /1980sauf exception, le ministère de la défense applique la règlementation relative aux I.C.P.E.
ARRÊTÉ DU 19/12/1980
LES NOUVEAUX ARRÊTES-TYPES
( LIBELLÉS SOUS LE MÊME CANEVAS )
PRÉSENTÉS AU C.S.I.C.
ARRÊTÉS MINISTÉRIELS SIGNÉS PAR LE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT (MEEDDAT)
PUBLIÉS AU JOURNAL OFFICIEL
TOUS LES DOMAINES SONT VISÉS : STABILITÉ
ISOLEMENT PAR RAPPORT AU(X) TIERS DESSERTE
ACCESSIBILITÉ
MOYENS DE SECOURS
SEVESO : L’ACCIDENT
LIEU
: Usine chimique ICMESA de SEVESO, près de Milan,
en ITALIE
CHRONOLOGIE :
SAM 10/07/76
- 12 H 37: Emballement d’un réacteur industriel
- 13 H 10 : Émission et rejet dans l’atmosphère d’un nuage contenant au moins 2 kilogrammes de dioxine
- 20 H 00: Les Carabiniers sont prévenus
DIM 11/07/76
- Le Maire et les médias sont alertés
JEU 15/07/76
- Le danger (dioxine) est annoncé par les responsables de l’usine ; ne pas consommer de légumes, de fruits, de lait…
VEN 16/07/76
- Fermeture de l’usine, information des autorités médicales
SAM 17/07/76
- La présence du contaminant est reconnue
DIM 18/07/76
- L’usine est mise sous scellés, l’autorité civile est déclarée responsable
MER 21/07/76
- Arrestation du Directeur de l’usine
SAM 24/07/76
- L’usine est évacuée…
SEVESO : LE BILAN
DE 1976 A 1986 - AUCUN DÉCÈS
- AUCUNE VICTIME EN TRAITEMENT HOSPITALIER - AUCUN OUVRIER ATTEINT
- 16 ENFANTS ATTEINTS DE CHLORACNE (boutons) - 150 CAS DOUTEUX SUR 29 000 EXAMINÉS
- 30 AVORTEMENTS DEMANDÉS, AUCUN FOETUS ANORMAL
BILAN MÉDICAL RASSURANT
ACTION DE L’USINE CORRECTE (INFO SUR DIOXINE) PAS D’INFORMATION RÉELLE DE LA POPULATION INTERVENTION TARDIVE DES AUTORITÉS
USINE NON RÉPERTORIÉE, NI MÊME CONNUE PAS DE PLAN D’INTERVENTION
PAS D’ACTION COHÉRENTE AVANT DEUX SEMAINES
SEVESO : CONCLUSIONS
LE GOUVERNEMENT ITALIEN SAISIT
LA COMMUNAUTE ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE
DÉBUT DES TRAVAUX EN 1979
SEVESO : LA SUITE
DIRECTIVE DU CONSEIL du 24 juin 1982 (82/501/CEE) dite
DIRECTIVE SEVESO
(J.O.C.E du 5 août 1982)
(modifiée par les directives 87/216/CEE du 19 mars 1987 et 88/610/CEE du 24 novembre 1988)
ELLE CONCERNE :
- la prévention des accidents majeurs susceptibles d’être causés par certaines activités industrielles et la limitation de leurs conséquences pour l’homme et l’environnement
ELLE VISE NOTAMMENT :
- au rapprochement des dispositions prises par les États membres dans ce domaine
LES INDUSTRIELS :
- DOIVENT PRENDRE DES MESURES DE PRÉVENTION
LA DIRECTIVE SEVESO
LES PRINCIPES
LES AUTORITÉS :
- DOIVENT ETRE INFORMÉES ET CONTRÔLER
LES TRAVAILLEURS ET LE PUBLIC :
- DOIVENT RECEVOIR UNE INFORMATION APPROPRIÉE
LES ÉTATS MEMBRES :
- S’INFORMER RÉCIPROQUEMENT SUR LES PROBLÈMES FRONTALIERS
- HARMONISER DES CONTRAINTES MINIMALES SUR
L’INDUSTRIE
LA DIRECTIVE SEVESO
LES OBLIGATIONS POUR L’INDUSTRIEL
PRENDRE DES MESURES
DE PRÉVENTION
DE LIMITATION DES CONSÉQUENCES
PROUVER* ETUDE DE SURETÉ
* MESURES PRISES
* INFORME, FORME, ÉQUIPE
COMMUNIQUER A L’ADMINISTRATION LES INFORMATIONS :
* LES SUBSTANCES UTILISÉES
* LES INSTALLATIONS
* LES SCÉNARIOS D’ACCIDENTS MAJEURS
ACCOMPLIR CERTAINS « ACTES ADMINISTRATIFS »:
* TENIR A JOUR LA NOTIFICATION
* FOURNIR DES INFORMATIONS POUR LE P.P.I.
* INFORMER LES AUTORITÉS EN CAS D’ACCIDENT
LA DIRECTIVE SEVESO
L’ ÉTUDE DE SURETÉ RAPPORT DE SURETÉ :
(INDUSTRIEL)
ANALYSE CRITIQUE
PAR ORGANISME TIERS SUR DEMANDE DU PRÉFET
- ÉTUDE DES DANGERS POTENTIELS - MESURES PRISES
- JUSTIFICATION DES MESURES
AVIS TECHNIQUE
- DU FABRICANT
* respect des obligations
* vérification des informations recues - DES STRUCTURES ADMINISTRATIVES
* mise en place des DREAL / D.R.I.R.E. (inspection des I.C.P.E.)
* mise en place des plans d’urgence
* organisation des inspections et du contrôle - DES POPULATIONS
* information sur les risques et le comportement en cas d’accident ou d’incendie
* mesures à prendre
- DES AUTRES ÉTATS MEMBRES
* informer les autorités frontalières
* mise en commun des informations techniques - DE LA COMMISSION
* remontée des informations
* propositions sur l’évolution de la directive
LA DIRECTIVE SEVESO
LES OBLIGATIONS POUR LES ÉTATS, vis à vis…
LA DIRECTIVE DU CONSEIL du 9 décembre 1996 (96/82/CE) dite
DIRECTIVE SEVESO II
(J.O.C.E. du 14 janvier 1997)
DÉCRET 99-1220 du 28 décembre 1999
(J.O. du 31 décembre 1999)
ARRÊTÉ DU 10 MAI 2000
(J.O. du 19 et 20 juin 2000)
CIRCULAIRE DU 10 MAI 2000
(J.O. du 30 août 2000)
LA DIRECTIVE SEVESO II
DÉFINITIONS ÉVÈNEMENT MAJEUR :
INCIDENT OU ACCIDENT (émission, incendie, explosion, etc...) RÉSULTANT D’UN DÉVELOPPEMENT INCONTRÔLÉ, QUI
PRÉSENTE UN DANGER GRAVE, IMMÉDIAT OU DIFFÉRÉ, POUR LA SANTÉ OU L’ENVIRONNEMENT ET SE DÉVELOPPANT À
L’INTÉRIEUR OU A L’EXTÉRIEUR DE L’ÉTABLISSEMENT
ÉTABLISSEMENT :
S’IL EXISTE AU MOINS UN PRODUIT OU UNE ACTIVITÉ SOUMISE À LA DIRECTIVE, L’ENSEMBLE DES I.C.P.E.
RELEVANT D’UN MÊME EXPLOITANT ET SITUÉES SUR UN
MÊME SITE, CONSTITUENT UNE SEULE ENTITÉ
LA DIRECTIVE SEVESO II
REMPLACE DÉFINITIVEMENT
la première directive
DEUX ANS APRES SON ENTRÉE EN VIGUEUR
(soit le 14 janvier 1999)
REPREND, COMPLÈTE, RENFORCE les dispositions de la première directive
VISE DES SUBSTANCES
SPÉCIFIQUEMENT DÉSIGNÉES EXCLUT
les transports, les stockages temporaires,
intermédiaires et les rayons ionisants
LA DIRECTIVE SEVESO II
POUR CHAQUE SUBSTANCE , IL EXISTE :
UN SEUIL HAUT (AS) UN SEUIL BAS (A)
( ILS SONT INFÉRIEURS A CEUX DE LA PREMIÈRE DIRECTIVE )
ELLE PRÉVOIT DES PÉRIODICITÉS POUR : les visites d’inspection : (1 an)
la mise à jour des plans d’urgence et des informations aux personnes exposées (3 ans)
le renouvellement de l’information du public et la mise à jour du rapport de sécurité (5 ans)