La circulation monétaire en Suisse

Trente-sfrième Année. — N° 20. Samedi. 12 Mars 1921 Bureaux: Rue de la Serre. 58

k FÉDÉRATION

SUISSE

ORQRNE DE LR CHRMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHRMBRE5 DE COMMERCE, DE5 B U R E A U ^ DE COMTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PATRONALES

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La circulation monétaire en Suisse

Le 2^5 fiévrier 1920, le Conseil fédéral procé- dait au rencensemeni des monnaies et billets de banque en circulation.

Ön se représentera sans peine que ce recen- sement spécial soit plus co'fupliquéy et moins précis dans ses résultats que le compte de la population. Il n'atteint pas les particuliers et se borne fatalement à la Caisse fédérale, à celles des douanes, dès postes, des chemins de fer, des cantons, des commtifles et des banques. Comme c'est dans toutes ces caisses que se trouvent l'immense majorité des mon- naies et billets en circulation, les résultats d'un tel recensement permettent déjà un commentaire général de la situation monétaire du pays et, par là, l'examen dès mesures d'as- sainissement à p r e n d r e . Précisément, c'est la statistique de 1920 qui a amené le Conseil fé- déral à retirer de la circulation les pièces divi- sionnaires françaises, d'abord, puis toute la monnaie d'argent des Etats de l'Union latine.

Ce sera chose accomplie le 81 mars courant.

* •

Le recensement monétaire de 1920 a établi l'existence, dans toutes les caisses notables du pays, d'une somme de Fr. 368.322.257,98, dont les deux tiers à la Banque Nationale.

Presque la moitié de cette somme ( 4 3 , 3 % exactement, soit Fr. 16G.882.3Gu —) consiste en monnaies d'or, un quart (25,4% exacte- ment, soit Fr. 93.607.475,—) en monnaies d'ar- gent de cinq jrancs et un cinquième s e u l e ment (21.7 % exactement, soit Fr. 79.896.365,-) en billets de banque. Le surplus se répartit très inégalement en monnaies divisionnaires d'argent ( 7 , 3 % , soit Fr. 26.966 692,—) et en monnaie de nickel et de billon ( 0 , 3 % , soit Fr. 969 969,98). Il faut ajouter q u e , des F r . 889.069.000,— de billets en circulation, le recensement de 1920 n'en a pu atleindre que Fr. 79 896.000,—, soit 9 % .

La répartition de toute cette monnaie pré- sente des phénomènes assez curieux, selon qu'on examine le contenu de la Caisse Fédé- rale et les exercices monétaires de la Banque Nationale Suisse. Presque toute l'encaisse fé- dérale, soit Fr. 21.608.672,— ou le 97 7 2 % de son total, est constituée par des pièces di- visionnaires d'argent, ce qui représente exac- tement les quatre cinquièmes de toute la mon- naie divisionnaire recensée en Suisse; quant à la Banque Nationale, elle monopolise de la même façon les pièces d'or et les écus de cinq francs. Elle détient à elle seule le 9 5 , 3 % de toutes les monnaies d'or (Fr. 159.140.000 chez elle) et le 9 0 , 9 % de tous les écus d e cinq francs. Seul le i/t % des monnaies recensées chez elle consiste en d'autres frappes.

L'accumulation des monnaies divisionnaires d'argent à la Caisse fédérale est la conséquence

directe de la législation spéciale et des conven- tions de 1 Union monétaire latine. Elle répond aussi à la crise actuelle de l'argent. Depuis le début de 1919, el plus particulièrement dans la seconde moitié de cette année-là, la Caisse fédérale a connu un alllux inusité de pièces divisionnaires étrangères, la plupart françaises.

Vingt et un millions de francs de monnaies divisionnaires d'argent, c'en était assez pour amener le Conseil fédéral aux mesures que l'on sait.

R e m a r q u o n s encore que les caisses postales sont remplies pour les */& de coupures-papier, que les caisses douanières en ont pour le 90 % de leur contenu et que les unes et les autres renferment un contingent de nickel et de billon supérieur à la moyenne — ce qui n'a pas besoin d'être expliqué. Q u a n t à l'or, il ne s'en trouve plus guère qu'à la Banque Nationale, dans les grandes banques et les banques cantonales, sans compter quelques baflques moins importantes. Au total, et sur 166 millions de monnaie o r , il s'en trouve déjà 159 dans les caisses de la Banque Na- tionale.

* »

Il n'importe pas seulement de connaître la répartition des monnaies qui circulent en Suisse ; leur provenance a une importance au moins égale.

Sur les 166 millions d'or monnayé qui cir- culent en Suisse, un peu plus des deux tiers sont de frappe helvétique, un peu plus du cinquième d'origine française, le dixième res- tant se répartit en pièces italiennes, belges et grecques. En 1905, lors de l'avant-dernière enquête monétaire, la situation était toute dif- férente, puisque les deux tiers de la circula- tion-or était faite de pièces françaises, un peu plus du quart seulement, de pièces suisses.

La France a rapatrié son or.

La répartition des pièces de cinq francs nous intéresse de plus près.

Sur un total de 73 millions, le 6 9 % de nos écus sont français, le 1,4 % seulement sont suisses, le 1 7 , 4 % italiens, le 1 1 , 8 % belges, les écus grecques ne forment que le 0 , 4 % de l'ensemble. Depuis 1905, l'effectif des écus de France a passé chez n o u s de 6.500.000 francs à 04.400.000!

Le phénomène est moins sensible dès que l'on passe aux monnaies divisionnaires d'ar- gent. Là, le 4 9 , 3 % sont suisses, le 4 5 , 4 % français, et seulement le 5 , 3 % belges. Il n'en est pas moins vrai q u e , depuis quinze ans, les monnaies divisionnaires françaises ont multi- plié de quinze fois leur contingent, passant de 850.000 francs à 12.200.000.

En passant, et pour les esprits curieux de détails, les monnaies divisionnaires qui circu- lent chez nous consistent essentiellement en pièces d'un franc (16 millions de pièces). Les pièces de 2 francs ne sont que 4 millions d'exemplaires, celles de dix sous sont légère- ment plus nombreuses. Il existe dans les gran-

des caisses suisses 2 '/s millions de pièces de quatre sous, un même n o m b r e de pièces de deux sous, autant de pièces d'un sou, dont nos caisses prétendent ne plus savoir que faire.

La monnaie de billon, dite monnaie « rouge », représente à peu près 60.000 francs — sans compter celle qui se trouve chez les particu- liers et qui n'a pu être recensée.

S'il faut reconnaître le progrès sérieux que nous avons faits depuis 1850, où le 8 5 % de notre circulation monétaire et le 89°/o de n o s monnaies d'argent étaient d'origine française, belge ou sarde, la dernière statistique n'en a pas moins fait constater la proportion impo- sante des monnaies d'argent françaises. Elle a conduit à des mesures sur lesquelles nous n e reviendrons pas. Elle a fait toucher du doigt, aussi bien, deux p h é n o m è n e s n o u v e a u x : l'aug- mentation considérable de la circulation fidu- ciaire, par billets de banque et bons de caisse fédéraux, puis la présence de fortes réserves métalliques, à la Banque Nationale particuliè- rement. P . D \

Informations

Allemagne. — Traité de commeroe.

Le traité de commerce et de douane conclu entre la Suisse et l'Allemagne le 12 novembre 1904, dé- noncé au 16 mars 1920, puis prolongé à titre pro- visoire, a été définitivement dénoncé par le Gou- vernement allemand au 6 juin igsi. Celui-ci a proposé, en môme temps, la conclusion d'un accord, à teneur duquel les tarifs seuls cesseraient d'être appliqués à la date indiquée, alors que le texte môme du traité resterait en vigueur avec délai de dénonciation de trois mois.

Espagne. — Payement des droits.

A teneur d'un télégramme de Madrid à la Divi- sion du Commerce, l'agio dû au cas où les droits d'entrée payables en or, sont acquittés en monnaie d'argent ou billets de banque espagnols, a été fixé à 37.23% pour mars 1921 (45,03% en février der- nier).

— On prévoit que le nouveau tarif douanier es- pagnol sera publié le 23 mars et.

Suède. — Importation d'échantillons d'ouvrages d'or et d'argent par les voyageurs de commeroe.

Une ordonnance suédoise du 18 octobre 1912 soumet au contrôle obligatoire les ouvrages d'or et d'argent, à l'exception toutefois des boites, an- neaux et couronnes de montres, des montures de lunettes, des instruments et appareils destinés à l'usage scientifique on professionnel, etc. Les objets dont le contrôle est obligatoire ne peuvent être fabriqués dans le Royaume ou importés à un titre inférieur à 0,760 pour l'or (tolérance 5 millièmes) et 0,830 pour l'argent (tolérance 8 millièmes).

En dérogation à cette règle, les échantillons d'articles importés par les voyageurs de commi rce étranger et servant à la recherche de commandes sont admis à l'importation sans égard à leur titre;

ceci sous la condition qu'il existe un accord à ce sujet avec le pays d'origine du voyageur.

A défaut d'un arrangement de ce genre, les voyageurs de commerce suisses étaient jusqu'ici

150 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E exclus du bénéfice d'importer en Suède des échan-

tillons d'ouvrages d'or et d'argent inférieurs aux titres légaux, alors que les voyageurs de maisons allemandes en bénéficient grâce au traité de com- merce conclu entre la Suède et l'Allemagne. Ensuite des démarches entreprises à Stockholm et dont nous avons parlé dans notre numéro du 26 janvier 1921, un accord est actuellement intervenu recon- naissant aux voyageurs de commerce suisses le droit dont il s'agit aussi longtemps que les mar- chandises suédoises sont traitées en Suisse selon le tarif conventionnel et que les voyageurs de commerce suédois y jouissent du traitement na- tional.

Alcool industriel et alcool à brûler.

Par arrêté du Conseil fédéral du 1^er mars 1921, entré en vigueur le 2 ct., l'importation d'alcool in- dustriel par des particuliers est interdite. La régie des alcools peut toutefois permettre encore jusqu'à fin juin 1921, contre payement des droits d'entrée et de la finance administrative et sous condition de dénaturation de l'alcool, l'exécution des contrats de livraison d'alcool étranger que des particuliers prouveraient a voir conclus avant l'entrée en vigueur du présent arrêté.

La régie des alcools livre contre payement comptant, aux porteurs d'une licence pour l'emploi d'alcool industriel, le trois-six[fin destiné à la dé- naturation, au titre de 92 7»°/ du poids et en quan- tités d'au moins 125 kilos. Le prix de livraison sera, jusqu'à nouvel avis, de 145 francs le quintal métrique poids net, fût non compris. La régie fixera elle-même les conditions de vente applicables aux autres qualités d'alcool industriel.

Les frais de dénaturation sont payés par l'ache- teur.

La régie livre dénaturé, sur simple commande et en quantités d'au moins 125 kilos, l'alcool à brûler, titrant 90 °/° du poids, au prix de 150 francs payable comptant par quintal métrique poids net, fût non compris.

Commerce extérieur

Chili. — Notioes économiques.

(Extrait du Rapport du Consulat général de Suisse à Valparaiso.)

Situation économique. — Le commerce chilien traverse actuellement une crise dont les effets se font sentir chaque jour davantage à mesure qu'on approche de l'époque des bilans, attendue avec une certaine anxiété. Plusieurs maisons d'une certaine importance ont déjà été déclarées en faillite.

En vue de cette situation incertaine, encore ag- gravée par les rumeurs qui courent journellement sur les difficultés financières supposées ou réelles de très fortes maisons commerciales du pays, les commerçants se voient dans l'obligation de rester dans l'expectative, annulant les commandes déjà passées et refusant dans beaucoup de cas les mar- chandises commandées qui arrivent à Valparaiso ; ceci surtout pour ce qui concerne les ordres par- ses aux Etats-Unis, en vue du prix actuel du dol- lar qui a varié durant ce mois entre d. 7 et d. 7.50 papier-monnaie.

Touchant la Suisse, le change qui est tombé à 85 centimes suisses pour un peso papier-monnaie rend les transactions très difficiles relativement à de nouvelles commandes, et motivera certaine- ment de nombreux retards dans les payements et des demandes de prorogations de traites de la part des commerçants ayant fait des achats dans notre pays il y a quatre ou cinq mois quand on obtenait fr. 1.10 suisse pour un peso papier-mon- naie.

La crise actuelle est attribuée à la baisse des prix chiliens]d'exportation sur les marchés étran- gers, aux accaparements et spéculations'qui ont causé la ruine de plusieurs fortes maisons de Val- paraiso, et principalement à la forte baisse du change chilien intimement lié à l'exportation du salpêtre qui constitue une des industries fonda- mentales, formant la base d'une grande partie de l'activité économique du pays.

En dehors de la situation incertaine, dans la- quelle se trouve la principale industrie du pays, une des causes de la baisse du change peut être attribuée à l'augmentation constante des importa- tions pendant les quatre dernières années, annu- lant les effets de la balance commerciale favorable due à la diminution forcée des importations et une très forte augmentation des exportations pendant les premières années de la guerre.

En efïet, les importations qui s'élevaient en 916 à d. 222.520.000 or de 18 d. ont passé en 1918

à d. 436.074.000 et en 1919 à d.':401.324.000. Il y a lieu de remarquer que les chiffres mentionnés ci- dessus sont ceux qu'indiquent les statistiques des douanes chiliennes et que ces chiffres ne repré- sentent en réalité qu'une partie de la valeur réelle des marchandises importées. Par contre, les ex- portations, durant l'année dernière, comme indi- qué dans les informations commerciales du pré- sent rapport, se sont élevées à d. 301.458.000 en chiffres ronds, laissant un déficit de près de cent millions de piastres or qui ne peut manquer d'a- voir une certaine influence sur le change d'un pays vivant sous le régime de papier-monnaie de cours forcé.

Exportation de produits suisses au Chili. — Pour que des démarches tendant à entrer en rela- tions d'affaires avec ce pays puissent avoir quel- ques chances de succès, il est nécessaire de men- tionner exactement : 1° les articles qu'on veut ven- dre, en accompagnant l'ol're d'un échantillon ou tout au moins d'un catalogue illustré qui puisse permettre de se rendre compte exactement de quoi il s'agit ; 2° le prix minimum et, éventuelle- ment, la commission de vente que l'on serait dis- posé à accorder si c'est un représentant que l'on cherche; 3° les conditions de vente et de paye- ment.

Au sujet de ce dernier point, je me permettrai de faire observer que le payement d'avance de tout ou partie du montant de la commande, exigé par beaucoup de commerçants suisses, n'est abso- lument pas accepté par le commerce chilien et rend toute transaction impossible, d'autant plus que dans la plupart des cas il s'agit de produits encore inconnus sur le' marché chilieD. Les con- ditions habituelles de vente dans ce paysVsont, suivant le crédit des maisons avec lesquelles on traite : 1° au comptant contre remise des docu- ments par l'entremise d'une banque au Chili ; 2°

remise des documents contre acceptation d'une traite à 30, 60 ou 90 jours, ou, alors, 3° en compte courant avec des maisons de toute confiance.

Comme il serait peut-être onéreux pour nos commerçants d'envoyer un échantillonnage à cha- cune des maisons qui pourraient s'intéresser à leurs articles, le Consulat Général se met à leur entière disposition pour la transmission de leurs offres à des maisons sérieuses de la place, lesquel- les pourraient facilement examiner les échantil- lons dans les bureaux du consulat, une fois que ceux-ci auront été complètement^aménagés.

Une ijuestion très importante pour le dévelop- pement du commerce avec ce pays et celle de la propagande, si bien comprise par les Etats-Unis qui ont fait pendant la guerre de très grosses af- faires avec le Chili de même qu'avec toute l'Amé- rique du Sud et qui font actuellement tous leurs efforts pour conserver les avantages acquis.

Formalités de douane pour l'entrée et la sortie d'échantillons d'horlogerie au Chili. — Pour évi- ter toute difficulté en douane, il y a lieu: 1" d'éta- blir un détail de l'échantillonnage en indiquant séparément le nombre de montres'métal, montres argent, montres or ou platine sans pierres, mon- tres or ou platine avec pierres, montres compli- quées. Mentionner le numéro de chaque montre;

2" d'accompagner, si possible, la liste en question d'un catalogue illustré contenant les genres de montres indiqués dans la dite liste, afin de pou- voir s'y référer en cas de n'importe quelle diffi- culté ;' 3° d'aviser d'avance un agent de douane et lui envoyer la liste et le catalogue mentionnés ci-dessus pour qu'il puisse faire d'avance les dé- marches nécessaires, afin que le voyageur perde le moins de temps possible à l'arrivée.

Les droits de douane à acquitter pour les mon- tres qui ne seraient pas réexportées sont les sui- vants, conformément au tarif actuel qui sera mo- difié prochainement (droits par pièce, en d. or de 18 pence) : d. 1 pour les montres métal ; d. 2 pour les montres argent: d. 6 pour les montres or ou platine, sans pierres; d. 20 pour les montres or ou platine, avec pierres ; d. 20 pour les montres com- pliquées.

Il n'est pas nécessaire de déposer la valeur des droits, mais, il y a lieu, par contre, de fournir la garantie d'une banque qui s'obtient facilement au moyen d'une lettre de crédit ; les marchandises qui ne seraient pas réexportées devraient alors payer les droits sur la base indiquée plus haut.

Comme les montres ne sont pas poinçonnées à l'entrée, il y a lieu de veiller attentivement à ce que la liste ou le détail mentionné soit établi très exactement de façon à ce que la douane, qui est très stricte, puisse reconnaître les marchandises sans difficulté.

Il est à recommander aux voyageurs de com- merce qui pensent venir au Chili ou en partir'par la voie des Andes, de visiter ce pays pendant

l'été, soit entre octobre et avril, pour ne pas s'ex- poser à de longs retards provenant de l'interrup- tion des communications par les tempêtes de neige et les avalanches fréquentes en hiver sur la ligne du Chemin de fer Transandin.

Etats-Unis d'Amérique. .

Les importations aux Etats-Unis se sont élevées à 209 millions de dollars en janvier dernier, con- tre 474 millions pour le mois correspondant de 1920. Les exportations se sont inscrites à 655 mil- lions de dollars, contre 731 en janvier 1920.

— D'après les rapports de la Chambre de com- merce des Etats Unis, on note qu'une améliora- tion sensible s'est produite dans la situation géné- rale du commerce américain.

Grande-Bretagne.

En janvier iQ2i, le Royaume-Uni a importé des marchandises pour une valeur de 117.050.783 contre 183.342988 liv. st. en janvier 1920 et en a exporté pour 92.756.094 contre 105.879.999 liv. st.

pendant le mois correspondant de 1920. La ba- lance commerciale est donc passablement meil- leure en janvier 1921 que celle d'il y a un an.

Chronique financière et fiscale

S o c i é t é de B a n q u e S u i s s e .

Le Conseil d'Administration de la Société de Banque Suisse a approuvé;,dans sa séance du 8 mars les comptes de 1920 et proposera à l'Assem- blée Générale qui se réunira le 30 courant, de fixer à 9 % le dividende, d'allouer fr. 1,000,000 à la Caisse de Pensions et d'affecter fr. 2,000,000 au Fonds de réserve ordinaire pour le porter à son maximum statutaire.

Argentine. — Faillites.

De 1913 à 1917, le passif des faillites de chaque année présente, successivement, les chiffres sui- vants, en piastres papiers: 173; 431; 172; 102;

71 ; 79 millions. En 1918, le passif est descendu à 38.747.000, chiffre relativement inférieur à celui de 1910, qui fut une année très prospère. Il n at- teignit que 30 millions en 1919 et 34.836. /00 pias- tres papier dans les dix premiers mois de 19^0, ce qui contribue une nouvelle preuve en faveur de la solide position actuelle du commerce argen- tin. (Légation de Suisse en Argentine).

— Le Courrier annonce que la maison d'impor- tation C. Bossi y Cia, Buenos-Aires, qui avait fait un arrangement de 40,°,o en 1914, vient de dé- poser son bilan avec 805.000 piastres de passif.

Londres. — Banque en défaillance.

On annonce la suspension des paiements par la maison J. Lionnel, Barbier and C°, banquiers sud- américains. Cette compagnie est une entreprise privée, jouissant d'une grande considération et qui traitait des affaires considérables avec tous les commerçants en relations avec l'Amérique du Sud.

Le gouvernement bolivien avait même parfois re- cours à ses services. Cette banque a été victime des fraudes commises par l'un de ses employés, fraudes qui portaient sur un très gros chiffre.

Pologne. — Faillite à Varsovie.

Suivant la Berl Börsenztg\& «Warschauer Bank der polnischen Kaufmannsschaft », nui était con- sidérée comme une Banque de spéculation, a sus- pendu ses paiements. On dit que le ministère po- lonais "de la guerre n'a pu retirer son dépôt de 300 millions de Mks.

Le problème franco-allemand. — La Confé- rence de Londres let l'attitude des

Etats Unis. — Les finances tchécoslovaques.

H.-J. B. — lia question politique franco-alle- mande qui occupe une si large part des discus- sions du jour et donne lieu à des entrevues, réu- nions et conférences sans cesse renouvellées, est certes fort importante. Mais elle ne sera, a notre sens, réglée définitivement — et rationnellement

— qu'au'moment oii la question économique et financière franco-allemande, ou plus exactement franco-belgo-allemande, sera résolue.

Cet accord ne peut logiquement être autre chose, qu'une réparation, car l'Allemagne a con- servé, pendant que>es troupes dévastaient 1 un des plus importants centres industriels de France, toute sa puissance industrielle et technique. Par contre, sa situation financière est complètement

L.A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E S U I S S E ¹⁵¹ ébranlée ; son crédit mondial est pour ainsi dire

nul, tandis que celui de la France est toujours en- core de tout premier ordre. Cette double contata- tion indique le chemin à suivre : La France et la Belgique qui se ruinent à acheter sur les marchés anglais et américain agiraient sagement en se fournissant auprès de l'Allemagne. Ce qui par tontre-coup contribuera à consolider la situation de l'Allemagne qui pourra ainsi plus aisément être contrainte au payement des dettes contractées envers les Alliés.

Il faut se souvenir que le grand argument avan- cé par l'Allemagne pour réduire sa dette et en re- tarder l'échéance était : a Je ne puis pas». Dès lors, toute amélioration de la situation allemande est une garantie de satisfaction pour les Alliés. A moins que l'Allemagne — démocratique cette fois — n'ait recours en dernière instance à une nouvelle guerre armée... La question de l'acquisi- tion par l'Allemagne de valeurs anglo-américaines pour l'importation de matières premières d'outre- manche et d'outre-mer devient pressante. Il est évident, que dans les conditions actuelles, l'Alle- magne ne peut directement emprunter dans ces pays peu ou pas touchés par la dépréciation de la monnaie. Il ne reste qu'une solution : La France et la Belgique qui, par leurs nouveaux achats en Allemagne, économiseront une partie de leurs valeurs anglo-américaines, qu'ils peuvent mettre à sa disposition pour ses achats d'outre-mer.

Car ce n'est qu'à partir du moment où l'Allema- gne sera à l'abri des premières difficultés d'appro- visionnement qu'elle pourra mettre toute sa force économique au service de la reconstruction. Jus- qu'à quel point ce système de confiance et d'entre- aide pourra être appliqué sans trop de risques, voilà qui devra être soigneusement étudié par les financiers français.

Quelle est l'influence de la Conférence de Lon- dres sur les Finances? Ceux qui escomptaient une sensible fluctuation des changes se sont trompés.

La raison doit être cherchée dans l'abstention des Etats-Unis, des délibérations. De plus en plus la grande nation d'outre-mer s'impose au continent en matière financière comme en politique et en économie, et — détail curieux à noter — c'est elle qui tout en désapprouvant la charge de 42 milliards de marks or imposée à l'Allemagne refuse ca- tégoriquement d'annuler sa créance de 10 milliards de dollars sur l'Europe affaiblie. Or, c'est précisé- ment sur la dette allemande que compte cette Eu- rope affaiblie pour s'affranchir de ces 10 milliards dûs aux Etats-Unis.

Parmi les Etats issus du démembrement de l'Au- triche-Hongrie, la Tchécoslovaquie peut se félici- ter d'être dans une situation privilégiée. Les finan- ces, sans être parfaitement saines, s'améliorent régulièrement. La pénurie d'argent est néanmoins toujours encore très grande ; le Gouvernement, désireux d'éviter le contrôle de l'étranger sur l'in- dustrie du sucre, a limité à 100 millions les cré- dits ouverts aux fabriques pour les filiales des banques viennoises. D'autre part, on cherche à opérer une conversion de l'ancien emprunt de guerre austro-hongrois. Enfin, la « Böhmische Unions-Bank » s'est alliée à la « Banca commer- ciale italiana » et a porté son capital de 80 à 120 millions. Une banque américaine doit encore s'u- nir à elles.

Le prochain budget de l'Etat Tchécoslovaque est équilibré ; il se monte à 14 milliards. La dette to- tale de l'Etat par contre atteint 44 milliards et se décompose comme suit :

Emprunt de guerre 5 '/a milliards Participation à la dette austro-

hongroise d'avant-guerre . . . 6 '/a » Réforme monétaire des billets non

couverts 12 » Dette intérieure 4 » Dette extérieure 7 '/a » Taxe de libération 8 '/a »

Total . . . 44 milliards Le commerce, l'industrie et l'agriculture tché- coslovaques sont dans une situation très enviable, ce qui donne lieu aux meilleurs prévisions quant à l'avenir de ce jeune pays.

Chronique des métaux et diamants

Londres. — Marché des diamants.

La nouvelle de la restriction des opérations aux principales mines diamantifères a eu un effet dé- favorable sur le marché des valeurs diamantifères,

mais par contre il semble qu'elle doive avoir une influence sur le marché diamantaire lui-même, où elle a ramené la confiance, comme en témoigne le nombre des demandes de diamants bruts et de pierres taillées qui se sont présentées récemment.

Il s'est traité, la semaine passée aux anciens prix, plus d'affaires qu'on n'en avait traité depuis quel- ques mois. Il reste à voir si c'est le début d'une reprise.

— La De Beers annonce qu'une des raisons du marasme actuel du commerce diamantifère est la grande quantité de pierres récemment importées de Russie. La valeur des envois russes varie entre ö et 16 millions de livres sterling.

Afrique du Sud.

Découverte d'un gisement de nickel.

Un gisement de minerai de nickel très riche a été accidentellement découvert dans la région de Barbenton. On croit qu'il a une valeur extraor- dinaire.

Chronique judiciaire

Jurisprudence en matière de chômage.

L'Office cantonal vaudois de conciliation et d'arbitrage en matière de chômage vient d'avoir à rendre une série de jugements très intéressants.

Une maison du canton a régulièrement dénoncé le contrat de travail qui la liait à ses ouvriers, puis a offert à ceux-ci en leur exposant les diffi- cultés économiques qui la contraignaient à agir ainsi, de les réengager à l'expiration du délai de congé pour un travail de même durée, mais à 15 °/o de salaire en moins, à l'heure, et 30 % aux pièces.

Les ouvriers ont refusé ce travail et ont chômé.

L'Office cantonal de conciliation a reconnu et posé en principe, dans les jugements qu'il eut à rendre dans ces dits cas :

a) que le patron avait régulièrement dénoncé le contrat de travail ;

b) que le salaire nouveau offert était encore su- périeur, dans plusieurs des cas, aux taux de l'in- demnité de chômage qu'auraient pu toucher les ouvriers ;

c) que, même si le salaire nouveau était inférieur, dans certains cas, à ce taux, l'ouvrier avait la res- source de demander et percevoir une « indemnité différentielle » ;

d) qu'ainsi dans tous les cas l'ouvrier avait eu tort de refuser l'occasion de travail «convenab.'e»

offerte par le patron, et avait ainsi perdu tout droit à l'assistance-chômage.

Point très intéressant : L'Office cantonal vaudois de conciliation, dans ces jugements, a reconnu expressément que la crise économi- que du moment justifiait les propositions nou- velles de l'employeur de réengagement avec salaire moindre.

Légations et Consulats

Suisse.

Grèce. — M. Vassalis Dandramis, nommé gérant du consulat général de Grèce, à Genève, en rem- placement de M. Pierre Capsambelis, appelé à d'autres fonctions, a été reconnu en cette qualité.

Pérou. — Le Conseil fédéral a accordé l'exequatur à M. D^r Julius Noriega, nommé consul général du Pérou, à Lucerne.

Registre du commerce

E n r e g i s t r e m e n t s i

3/III/21. — Robert Kranich, Pforzheim., Zweigniederlas- sung Zurich (siège à Pforzheim), commerce d'orfèvrerie et d'argenterie, succursale 13. Kuttelgasse, Zurich I.

23/11/21. — Edouard Jaussi, Fabrication de la montre Edis. — Edis Watch (E. J., de Wattenwil), labr. réparation et lerminage de montres, rue des Vergers 72, Bienne.

29/1/21. — Emile Golay (Paul-E. G. du Chenit), horlogerie de précision, Sentier.

R a d i a t i o n s .

2/1II/21. — A. Piquerez, labr. de boites de montres inétal et acier, Bassecourt.

Ï/1II/21. — Louis Guillod, fabr., achat et vente d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

2/1II/21. — Nicolas Hauert, export, de fourn. p' boites do montres, La Chaux-de-Fonds.

2/1II/21. Société générale suisse d'horlogerie, d Genève S. A„ Genève.

29/1/21. — Meylan 4 Cie, pierres -et contre-pivots, tourn.

d'horlogerie, Le Pont.

4/111(21. — Soc. an. de la Maison Raoul Stern, en lii] c,a . drans, émaillerie, bijouterie, Plaiupalais.

F a i l l i t e s i

19/11/21. — Usines «Perfecta» S. A., horlogerie, Porrentruy.

21/11/21. — Adrien Champod & Albert Champod, associés indéf. respons. de la soc. n. coll. « Champod frères», méca- niciens-électriciens, Fleurier.

Liste des dessins et modèles

Depots.

N* 32221. 1" février 1921, 20 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Tour d'horlogers.— A. Gentil-Grossen, La Brévine (Suisse) N" 32233. 10 février 1921, 158/4 h. — Cacheté. — 1 modèle. —

Pendulette. — Numa Jeannin, Fleurier (Suisse). Manda- taires ; Mathey-Doret & Co, Berne.

R a d i a t i o n s s

N" 12922. 10 février 1906. — 1 modèle (solde de 2). — Boites à tonneau.

N° 12720. 2 décembre 1903. — 1 modèle. — Boite-pendentif.

(Devenu caduc le 1" décembre 1915 ensuite de renonciation), N- 12741. 15 décembre 1905. — 1 modèle. — Cadran de montre-

pendulette. (Devenu caduc le 14 décembre 1915 ensuite de renonciation).

N' 12798. 30 décembre 1905. — 1 modèle. — Calibre de montre.

COTES

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Budapest . . 100 Cour.

Prague . . .100 Cour.

Pétrograde . 100 Roubl.

Stockholm . 100 Cr. sk.

Christiania . 100 » Copenhague .100 » Sofia . . . .100 Leva Bucarest . . 100 Lei Belgrade . . 100 Dinars Athènes . . 100 drachm Varsovie . . 100 Mks pol Helsingsfors 100 Mks fini Buenos-Aires 100 Pesos Rio de Janeiro 100 Miheis Bombay . . 100 Roupies Yokohama . 100 Yens

208.32 123.45 105.— —

105 — 105.—

266.67 138.89 138.89 138.89 100.—

100.—

100.—

.100 — 123.46 1 0 0 . - 220.—

165.—

252.—

2 5 8 . -

8 mars 66'/s 71 — 151 — 18 — 26 V«

31V«

105/6 8 mars 8 S3»/4

270

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Escompte

%

5 à 5 V»

6 7 6

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5'/«

6 6

S'A 4Vs

5

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7 Va 7 7 6 V.

6

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6 ' / . 6 9

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8

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66 3/8

72 — 156 «/«

18»/»

io'/t 30 >U mars H Va ' 270 / B

6 mars 66 »,8

73 — 154 V*

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MM. les actionnaires de la Société de Banque Suisse sont convoqués à la

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qui aura lieu le

mercredi 30 mars 1021

à 3 h e u r e s de l'après-midi

à l'Hôtel de la Banque (salle des séances) Aeschenvorstadt 1, à Bâle

ORDRE DU JOUR :

1° Rapport et reddition des comptes pour l'exercice 1920.

2° Rapport des commissaires-vérificateurs.

3° Délibération concernant :

à) Approbation du rapport et des comptes annuels ; b) Décharge à l'Administration ;

c) Répartition des bénéfices de l'exercice, fixation du divi- dende et de l'époque de son paiement.

4° Election de membres du Conseil d'administration.

5° Election de commissaires-vérificateurs.

6° Constatation de la souscription et de la libération des 40.000 ac-

tions nouvelles et revision du § 4 des statuts. * 7° Revision du § 1 des statuts.

Les actionnaires qui désirent assister à l'Assemblée générale ou s'y faire représenter, sont priés de déposer leurs actions, ou bien un certificat de dépôt de ces titres émanant d'une autre banque et reconnu suffisant, au pins tard jusqu'au r a m e d i 2 6 m a r s ,

à Bâle à Zurich à St-Gall à Genève à Lausanne

à La Chaux-de-Fonds à Neuchâtel

à Schaffhouse à Londres ainsi qu'à ses S u c c u r s a l e s et A g e n c e s ,

où un récépissé et la carte d'admission leur seront délivrés. Les dépôts ne pourront être retirés qu'après l'Assemblée générale.

Les formulaires de certificats de dépôt mentionnés ci-dessus peu- vent être obtenus aux guichets de la Société de Banque Suisse.

- Le bilan et le compte de profits et pertes, avec le rapport des commissaires-vérificateurs, seront à la disposition des actionnaires dans nos bureaux, à partir du 22 mars 1921.

Bâle, le 8 mars 1921. 1342 Le Président du Conseil d'administration :

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CONVOCATION

Messieurs les actionnaires sont convoqués en

pour le samedi 19 mars 1921, à 2 V

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h. après midi, au Casino de Winterthour.

ORDRE DU JOUR :

i . Rappori du Conseil d'administration et présentation des comptes de l'année 1920 ; rapport des commissaires-vérificateurs et décha-ge à l'administration.

2. Décision sur l'affectation du bénéfice net de l'exercice.

3. Constatation de la souscription et de la libération intégrale de fr. 10.000.000,—

d'actions nouvelles.

4. Modification des articles 1 et 3 des statuts.

5. Nomination d'administrateurs et de commissaires-vérificateurs.

6. Divers.

Les cartes d'admission à l'assemblée peuvent être retirées du 7 au 18 mars 1921, au soir, moyennant justification de la possession des actions, aux guichets de nos

S i è g e s de W i n t e r t h o u r , S t - G a l l , Z u r i c h , A a r a u et L i c h t e n o t e i g , de nos S u c c u r s a l e s de L a u s a n n e , G e n è v e , L a C h a u x - d e - F o n d s , F l e u r i e r ,

V e v e y , M o n t r e u x , L o c a r n o , L u g a n o , B a l e , B a d e n , Flawif, L a u f e n - b o u r g , L i e s t a l , R a p p e r s w i l , R o r s c h a c h , Wil, W o h l e n et de nos A g e n o e s de C o u v e t , A a d o r f , G o s s a u , S t . F i d e n , RUti, R ö m e r h o f Z u r c h .

Le rapport sur l'exercice annuel 1920 peut également être obtenu à ces guichets dès la date ci-dessus.

Le bilan, le compte de profits et pertes et le rapport des commissaires- vérificateurs sont à la disposition de MM. les actionnaires qui peuvent en prendre connaissance dans nos bureaux

à Z ü r i c h , W i n t e r t h o u r et S t - G a l l , dès le / mars 1921, jusqu'au jour de l'Assemblée générale.

Winterthour et St-Gall, le 24 février 1921.

Union de Banques suisses :

Les délégués du . Conseil d'administration, 1322

Dr. R. Ernst. E. Grob-Halter.

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