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La naissance du tribunal pour enfants. Une comparaison France-Québec, 1912-1945

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Academic year: 2022

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(1)Table des matières. PRÉFACE DE JACQUESGUY PETIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Chapitre I – Naissance de la justice des mineurs : réforme ou reproduction ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45. [« La naissance du tribunal pour enfants », David Niget] [Presses universitaires de Rennes, 2009, www.pur-editions.fr]. Le Tribunal pour enfants et adolescents français : une spécialisation inaboutie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Le juge de paix peut-il devenir le juge de l’enfance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La loi du 22 juillet 1912 : la réforme à l’épreuve de l’orthodoxie juridique . . . . . . Le Tribunal d’Angers : une prise de conscience tardive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Cour des jeunes délinquants de Montréal, monument « progressiste » . . . . Jeu de modèles, jeu d’échelles : emboîtements législatifs et institution locale de la justice des mineurs . . . . . . . . . . . Justice familiale, justice modeste. Ressources et mandat de la Cour. . . . . . . . . . . . .. 48 58 63 67 68 75. Chapitre II – Du pénal au social : évolution de l’activité judiciaire de 1912 à 1945 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Une justice angevine soumise aux injonctions de la répression . . . . . . . . . . . . . 90 Une justice de guerre, entre assistance et retour à l’ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 La justice des mineurs exsangue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Du Front populaire au régime de Vichy : des velléités réformatrices . . . . . . . . . . . 106. Inventer une pratique protectionnelle à Montréal : l’élargissement du mandat de la Cour (1912-1945) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Une justice paternelle (1912-1923). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 Les limites institutionnelles et légales à l’extension de l’activité de la Cour (1924-1931) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 La cour, une « clinique sociale ». Mutation des approches et massification de l’activité judiciaire (1932-1945) . . . . 133.

(2) LA NAISSANCE DU TRIBUNAL POUR ENFANTS. Chapitre III – Vols, trafics et fraudes : stratégies de survie et sociabilité prédatrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 Le vol, protection de la propriété privée et « délit prétexte » . . . . . . . . . . . . . . 145 Le vol comme indice de l’indiscipline à Angers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Un outil juridique fiable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les voleurs, les voleuses : chapardeurs et délits ancillaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le vol, entre dépendance et autonomie juvénile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prédations et sociabilité juvénile à Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des vols d’opportunité : de la nécessité au rite ludique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des « bandits en herbe » : les cambrioleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le marqueur d’une détresse familiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 149 150 156 159 160 168 175. Chapitre IV – Les violences : pacification de l’espace public et prophylaxie sociale . . . . . . . . . . . . 181 La violence entre peur sociale et échange vindicatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181. [« La naissance du tribunal pour enfants », David Niget] [Presses universitaires de Rennes, 2009, www.pur-editions.fr]. Les rebelles et les insoumis : violences publiques et privées à Angers . . . . . . . 185 Violence et institution judiciaire, entre répression et occultation . . . . . . . . . . . . . . La prééminence des violences ostensibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tempérer la violence : indulgence de la répression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De la répression des violences à la gestion des risques urbains à Montréal . . . Troubles à l’ordre public et comportements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dégradations et violences physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 185 189 199 200 200 210. Chapitre V – Le prix de la vertu : la régulation socio-judiciaire de la sexualité juvénile . . . . . . . . . . . . . 215 La sexualité entre contention et exhibition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 À Angers, la persistance de l’arrangement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 Sexualité exercée et sexualité subie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La victime suspectée. Outrages publics à la pudeur et attentats aux mœurs . . . . . . Vagabondage, prostitution informelle et honneur familial . . . . . . . . . . . . . . . . . . À Montréal, vénalité et libération des mœurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Montréal, capitale du vice ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La sexualité des garçons : onanisme et perversité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La vénalité féminine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une sexualité juvénile niée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 416. 219 221 229 236 237 240 244 253.

(3) TABLE DES MATIÈRES. Chapitre VI – Justice et ordre domestique à Montréal : de l’invention de l’incorrigibilité à la reconnaissance des maltraitances . . . . . . . . . 259 Du vagabond à l'incorrigible, de l'errance à l'inadaptation . . . . . . . . . . . . . . . 260 Vagabondage et désertion : vers une police des comportements juvéniles en milieu urbain . . . . . . . . . . . . . . . L’incorrigible, rebelle ou arriéré ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les maltraitances : protéger l’enfant ou incriminer l’adulte ? . . . . . . . . . . . . . Un regard judiciaire de plus en plus perçant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des victimes, des icônes : les filles, les plus jeunes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le lent dévoilement des violences familiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 261 265 278 280 285 288. Chapitre VII – Les mesures judiciaires : de la répression à la réhabilitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297. [« La naissance du tribunal pour enfants », David Niget] [Presses universitaires de Rennes, 2009, www.pur-editions.fr]. À Angers, la force d’inertie des institutions correctives . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298 Prépondérance de la remise à la famille : le juge et le père, figures concordantes . . . Liberté surveillée et placement en patronage : des mesures négligées . . . . . . . . . . . Peine(s) perdue(s) ? L’enfermement, seul expédient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La réhabilitation entre aide et surveillance sociale au Québec. . . . . . . . . . . . . La probation, ferment de civilité au sein des familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Faiblesse du placement familial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’essaimage de l’archipel correctionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 298 302 307 313 314 322 327. Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 Postface de Jean-Marie Fecteau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357 Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 383. 417.

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