TS 8 Bac blanc 2 : Correction 13 avril 2016 Exercice 1 : Vrai/Faux
1. Pr´elever un jeton et noter sa couleur est une ´epreuve de Bernoulli `a deux issues de succ`esobtenir la couleur blanchede probabilit´e 103.
On observe la r´ep´etition de 10 ´epreuves identiques et ind´ependantes. Soit X la variable al´eatoire qui compte le nombre de succ`es.X suit la loi binomiale de pa- ram`etres 10 et 103.
La probabilit´e d’obtenir au moins 2 jetons blancs est P(X > 2) = 1−P(X = 0)−P(X = 1) = 1− 10710
−10103 × 10710
≈0,850 `a 0,001 pr`es.
La proposition est donc fausse .
2. Un vecteur directeur deD1est~u(1; 2; 3) et celui deD2est~v(1; 1;−1). Les vecteurs ne sont pas colin´eaires. Les droites ne sont donc pas parall`eles.
Cherchons un point d’intersection.
t+ 1 =k+ 1 2t−1 =k+ 3 3t+ 2 =−k+ 4
⇔
t=k 2t=k+ 4 3t=−k+ 2
⇔
t=k t= 4 4t= 2
.
Les droite ne sont donc pas s´ecantes. La proposition est donc fausse . 3.
Z π4
0
cos(2x)dx= 1
2sin(2x) π4
0
=1
2(1−0) = 0,5 La proposition est donc vraie . 4. Attention `a ne pas confondre ind´ependante et incompatibilit´e.
Il y a deux fa¸cons d’obtenir A. (1; 2) et (2; 1).P(A) =362 = 181. Il y a 6 fa¸cons d’obtenirB. (1; 1), . . . ,(6; 6).P(B) = 366 =16. Il n’est pas possible d’obtenirA∩B. DoncP(A∩B) = 0.
On a doncP(A∩B)6=P(A)×P(B). La proposition est donc fausse . Exercice 2 : ´Etude d’une fonction ln
Baccalauréat S − Liban − 11 juin 2009 Corrigé
Exercice 1 3 points
Bien que cela ne soit pas demandé dans l’énoncé, les affirmations sont ici démontrées.
1. On ap! A"
=3
5, doncp(A)=2
5. De plusAetBsont indépendants, doncp(A∩B)=p(A)×p(B).
On a :p(A∪B)=p(A)+p(B)−p(A∩B)=p(A)+p(B)−p(A)×p(B)=p(B)×#
1−p(A)$ +p(A) On en déduit :p(B)=p(A∪B)−p(A)
1−p(A) = 4 5−2
5 1−2 5
=2
3. La réponse correcte est doncb..
2. On ap(X>5)=1−p(X≤5)=1−
%5
0 0,04e−0,04xdx=1−&
−e−0,04x'5 0=1−#
−e−0,04×5−e0$
=e−0,2≈0,82.
La bonne réponse est donc la propositiond..
3. SoitCl’événement : « je sors mon chien » etPl’événement « il pleut ».PetPforment une partition de l’univers, donc j’utilise la formule des probabilités totales :
p(C)=pP(C)×p(P)+pP(C)×p(P)= 1 10×1
4+ 9 10×3
4=28 40= 7
10 On en déduitpC!
P"
= p!
P∩C"
p(C) =pP(C)×p(P) p(C) =
9 10×34
107 =27
28. La bonne réponse est doncd..
Exercice 2 8 points
1 2 3
1 2 3 4
−1
−2
−3
−4
−5
x y
C
(T) (D)
Partie A
1. a. On a lim
x→+∞e−x=0, donc lim
x→+∞1+e−x=1 donc lim
x→+∞ln(1+e−x)=0 donc lim
x→+∞f(x)= +∞
b. Commef(x)−1
3x=ln(1+e−x) et que lim
x→+∞ln# 1+e−x$
=0, on en déduit que la droite (D) est asymptote à (C) au voisinage de+∞.
c. Commef(x)−1
3x=ln(1+e−x) et que∀x∈R,{−x}>0, on a 1+e−x>1 et donc ln(1+e−x)>0, dont on déduit que l’asymptote (D) est en dessous de la courbe (C) surR.
d. Soitxun réel. On af(x)=ln(1+e−x)+1 3x=ln
( 1+ 1
ex )
+1 3x=ln
(ex+1 ex
) +1
3x=ln(ex+1)−ln(ex)+1
3x=ln(ex+1)−x+1 3x soitf(x)=ln(ex+1)−2
3x
Partie A 1. (a) lim
x→+∞1 + e−x = 1 et ln(1) = 0 par composition lim
x→+∞ln (1 + e−x) = 0. Par somme lim
x→+∞f(x) = +∞. (b) Voir graphique
(c) f(x)−13x= ln (1 + e−x). Pour tout r´eelx, 1 + e−x>1 donc ln (1 + e−x)>0.
On en d´eduit que C est au-dessus deD . (d) Soit x un r´eel. On a f(x) = ln (1 + e−x) + 1
3x = ln
1 + 1 ex
+ 1
3x = ln
ex+ 1 ex
+1
3x= ln(ex+ 1)−ln(ex) +1
3x= ln(ex+ 1)−x+1 3x soitf(x) = ln(ex+ 1)−2
3x.
(e) lim
x→−∞1 + ex = 1. Par composition, lim
x→−∞ln (1 + ex) = 0. Par somme
x→−∞lim f(x) = +∞.
2. (a) f est d´erivable en tant que compos´ee d’une fonction x7−→ex+ 1, d´efinie et d´erivable sur R et `a valeurs dans R+,o`u la fonction ln est d´erivable : cette compos´ee est donc d´erivable surR, la fonction lin´eaire que l’on y ajoute pour obtenirf(x) ´etant elle mˆeme d´erivable surR, la fonctionf est bien d´erivable surR.
Sa d´eriv´ee est : f0(x) = ex
ex+ 1−2
3 = 3ex
3(ex+ 1)−2(ex+ 1)
3(ex+ 1) =3ex−2(ex+ 1)
3(ex+ 1) = ex−2 3(ex+ 1) . (b) Le d´enominateur de f0 est strictement positif, donc f0 est du signe de son num´erateur, et ex−2 >0 ⇐⇒x >ln(2). On en d´eduit donc que la fonction f est strictement d´ecroissante sur ]− ∞; ln 2] puis strictement croissante sur [ln 2 ; +∞[.
Partie B
1. Le coefficient directeur deT est donn´e parf0(0). C’est donc f0(0) = e0−2
3(e0+ 1) = −1 6 .
2. Soitxun r´eel non nul, consid´eronsM etN les deux points de la courbe (C) d’abs- cisses respectivesxet−x.
L’ordonn´ee de M est doncyM =f(x) = ln (ex+ 1)−2 3x.
Pour calculer celle de N, on va utiliser l’autre forme de f : yN = f(−x) = ln 1 + e−(−x)
+1
3(−x) = ln (ex+ 1)−1 3x.
Le coefficient directeur de (M N) est donc :
TS 8 Bac blanc 2 : Correction, Page 2 sur 2 2015-2016 yM−yN
xM−xN =
ln (ex+ 1)−2 3x
−
ln (ex+ 1)−1 3x
x−(−x) =
−2 3x+1
3x
2x =
−1 3x 2x =−1
6 Les droites (M N) et T ayant le mˆeme coefficient directeur, elles sont donc pa- rall`eles.
Exercice 3 : Int´egrale et algorithme
1. (a) f(0) = 3 donc l’intersection de la courbe avec l’axe des ordonn´ees a pour co- ordonn´ees (0; 3).
f(x) = 0 ⇔(x+ 3)e−x = 0⇔x=−3 (car ex >0) donc l’intersection de la courbe avec l’axe des abscisses a pour coordonn´ees (−3; 0).
(b) lim
x→−∞e−x= +∞par produit, lim
x→−∞f(x) =−∞.
Pour x6= 0, f(x) = exx(1 + 3x). Par croissance compar´ee lim
x→+∞
ex
x = +∞ et
X→+∞lim
1
X = 0. Par composition lim
x→+∞
x
ex = 0. Par produit, lim
x→+∞f(x) = 0 . C admet la droite d’´equationy= 0 comme aymptote horizontale.
(c) Soit u et v d´efinies sur Rparu(x) =x+ 3 et v(x) = e−x, on a u0(x) = 1 et v0(x) =−e−x. Doncf0(x) = e−x−(x+ 3)e−x=−(x+ 2)e−x.
e−x > 0 pour tout r´eel x. −x−2 > 0 pour x > −2. Donc f0(x) < 0 pour x >−2 etf0(x)>0 sinon.
Donc
f est strictement d´ecroissante sur ]−2; +∞[ et strictement croissante sur ]− ∞;−2[
2. (a)
k 0 1 2 3 4
f(k5) 3 2,82 2,279 1,976 1,707
S 0 0,6 1,124 1,58 1,975 2,316
On modifie la premi`ere ligne par : Pourk variant de 0 `an−1 Et la seconde par : Affecter `aS la valeurS+n1f(kn).
3. (a) L’aireA est donn´ee par Z 1
0
(x−3)e−xdx=
(−x−4)e−x1
0= −5e−1+ 4 . (b) A −2,316≈ −0,155. L’erreur est donc de 0,155 .
Exercice 4 : Suite de nombres complexes 1.
3 4 +
√3 4 i
= v u u t
3 4
2 +
√ 3 4
!2
= r9
16+ 3 16 =
r12 16 =
r3 4 =
√ 3 2 3
4+
√ 3 4 i =
√ 3 2
3
√4 3 2
+
√ 3
√4 3 2
i
=
√ 3 2
3 4 × 2
√ 3+
√ 3 4 × 2
√ 3i
!
=
√ 3 2
√ 3 2 +1
2i
!
Or cosπ 6 =
√3
2 et sinπ 6 = 1
2. Donc le nombre complexe 3
4 +
√3
4 i a pour module
√3
2 et pour argument π 6 donc
sa forme exponentielle est
√3 2 eiπ6 . 2. (a) rn+1=|zn+1|=
3 4+
√3 4 i
! zn
= 3 4+
√3 4 i
× |zn|=
√3 2 rn
Donc la suite (rn) est g´eom´etrique de raison q =
√3
2 et de premier terme r0=|z0|= 1.
(b) La suite (rn) est g´eom´etrique donc, pour tout n, rn = r0 × qn, donc rn =
√3 2
!n .
(c) OAn=|zn|=rn= √
3 2
!n
(rn) est une suite g´eom´etrique de raison
√3
2 ; or −1 <
√3
2 <1 donc la suite (rn) converge vers 0. La longueurOAn tend donc vers 0 quand ntend vers +∞. 3. (a) `A 2πpr`es :
arg z1
= arg 1z
+ arg (z)−arg(z) = arg(1)−arg(z) =−arg(z).
arg zz0
= arg (z) + arg z10
= arg(z)−arg(z0).
(b) zn−zn+1
0−zn+1 =
zn−
3 4 +
√ 3 4 i
zn
−
3 4+
√ 3 4 i
zn
= −1 +√ 3i 3 +√
3i = −1 +√ 3i
3−√ 3i
√12 = 2√
√3i 12
Donc−−−−−→
An+1;O;−−−−−−→
An+1;An
= arg
zn−zn+1 0−zn+1
=π2. Donc le triangle est bien rectangle enAn+1 .
(c) An est sur l’axe des ordonn´ees si arg(zn) = π2[2π] ou arg(zn) =
3π
2[2π]. C’est-`a-dire qu’il existe un entier k tel que nπ6 = π2 + 2kπ ou nπ6 = 3π2 + 2kπ, ce qui re- vient `a n = 3 + 12k ou n = 9 + 12k. An appartient donc `a l’axe des ordonn´ees si et seulement si
n∈ {3 + 6k|k∈N} .
(d)
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
ANNEXE EXERCICE 3 NON SPÉCIALITÉ
A0 A1 A2
A3
A4
A5
O A6
A7
A8 A9
Pondichéry 7 8 avril 2014