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ACADEMIE UNIVERSITAIRE WALLONIE-EUROPE UNIVERSITE DE LIEGE FACULTE DE MEDECINE VETERINAIRE DEPARTEMENT DES PRODUCTIONS ANIMALES SERVICE DE BIOSTATISTIQUE, BIOINFORMATIQUE, ECONOMIE ET SELECTION ANIMALE

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ACADEMIE UNIVERSITAIRE WALLONIE-EUROPE UNIVERSITE DE LIEGE

FACULTE DE MEDECINE VETERINAIRE DEPARTEMENT DES PRODUCTIONS ANIMALES

SERVICE DE BIOSTATISTIQUE, BIOINFORMATIQUE, ECONOMIE ET SELECTION ANIMALE

Caractères génétiques et zootechniques du porc Piétrain stress négatif en croisement avec les truies exotiques et locales au Nord du Vietnam

Genetic and zootechnical characteristics of stress negative Piétrain pig in crossing with exotic and local sows in Northern Vietnam

Luc DO DUC

THESE PRESENTEE EN VUE DE L’OBTENTION DU GRADE DE DOCTEUR EN SCIENCES VETERINAIRES

ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013

(2)

Il me sera très difficile de remercier tout le monde car c’est grâce à l’aide de nombreuses personnes que j’ai pu mener cette thèse à son terme.

Ces études et recherches sont réalisées dans le cadre du programme de coopération entre la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) de la Communauté Interuniversitaire Francophone (CIUF) de la Belgique et l’Université Agronomique de Hanoi (UAH) du Vietnam.

Je voudrai témoigner ma gratitude aux autorités vietnamienne, en particulier la Direction de l’Université Agronomique de Hanoi (UAH) du Vietnam qui m’ont autorisé à suivre cette formation doctorale.

Je tiens tout d’abord à remercier les Professeurs Pascal LEROY et Dang Vu BINH, les initiateurs de ce projet qui nous a permis de faire ce premier pas dans le monde de la recherche scientifique.

Je les remercie également pour leurs encouragements, leurs intérêts particuliers au suivi des travaux, leurs disponibilités, leurs conseils et leurs engagements pour un meilleur élevage porcin au Vietnam. Malgré leurs contraintes de temps liées à leurs responsabilités, ils n’ont jamais cessé de croire en moi, de m’encourager et de répondre à toutes mes sollicitations. Qu’ils trouvent à travers ces lignes le témoignage de ma profonde gratitude.

Je tiens à exprimer une nouvelle fois, ma profonde reconnaissance à mes promoteurs, les Professeurs Pascal LEROY et Dang Vu BINH, pour la confiance qu’ils m’ont accordée tout au long de ces années. Leur soutien constant, leur grande disponibilité et leurs précieux conseils m’ont permis de relever les défis de ce travail doctoral.

Je voudrais aussi remercier le Professeur Frédéric FARNIR. Fred, tu m’as encadré avec rigueur et compétence dans l’élaboration de ce travail de thèse et avant dans le travail de DEA. Travailler avec toi a été pour moi un réel plaisir et une occasion pour m’instruire. En m’accompagnant dans ce projet de thèse, tu m’as donnée l’occasion de découvrir outre tes qualités scientifiques, ta simplicité ta générosité. Trouve ici le témoignage de ma reconnaissance et de mon profond respect.

J’ai fait la connaissance du Prof. Vu Dinh TON à l’UAH et depuis, bientôt 14 ans, je travaille avec lui. Je voudrai le remercier pour son appui à la réalisation de ce travail et ses conseils fréquents et avisés. Sa générosité et ses qualités scientifiques restent pour moi un exemple à suivre. Je lui en ai très reconnaissant de la confiance qui nous a liés et de son engagement pour la consolidation des acquis de la formation et de la recherche à l’UAH.

J’adresse mes sincères remerciements aux Professeurs Antoine CLINQUART et Frédéric FARNIR

(Promoteur), membres du comité de thèse, qui m’ont régulièrement suivi tout au long de la

réalisation de ce travail. Les discussions enrichissantes et leur disponibilité ont été déterminantes

dans la qualité de ce document.

(3)

DUCOS, Eric THYS, Martine LAITAT, Jean-Luc HORNICK, Frédéric ROLLIN, Johann DETILLEUX et Laurent GILLET qui ont accepté de consacrer leur temps pour évaluer ce travail.

Je suis très reconnaissant envers la CUD du CIUF qui m’a octroyé une bourse d’études me permettant de réaliser des séjours en Belgique en vue de la réalisation de cette thèse.

J’adresse mes sincères remerciements aux Professeurs Coordinateurs du projet de coopération Pascal LEROY, Joseph DUFEY, Vu Duy GIANG et Dang Vu BINH et Gestionnaires du projet de coopération les Professeurs Philippe LEBAILLY et Vu Dinh TON ainsi que les membres de pilotage du programme de partenariat entre la CUD et l’UAH, pour leurs soutiens, leurs guidances et leurs encouragements.

J’adresse un remerciement au Centre pour le Partenariat et la Coopération au Développement (PACODEL), en particulier à Madame Hélène CRAHAY pour son support dans toutes les démarches administratives relatives à mes séjours à l’Université de Liège.

Qu’il me soit permis d’exprimer toute ma profonde gratitude au Professeur Tran Duc VIEN, Recteur de l’Université Agronomique de Hanoi. Il m’a encouragé et soutenu inlassablement ma candidature à cette formation doctorale. Malgré ses hautes fonctions administratives et politiques, il a suivi de près la réalisation de ce travail.

J’exprime toute ma reconnaissance aux membres du Département des Productions Animales, à leurs têtes, le Professeur Nicks BAUDOUIN (Président du DPA), le Professeur Johann DETILLEUX, Madame Nadine BRUNETTA et les Docteurs Charles MICHAUX, Nicolas ANTOINE-MOUSSIAUX (Nam Cao), François-Xavier PHILIPPE (FX Transporteur), Ibrahim NJIKAM, Laurent MASSART et Nassim MOULA qui ont bien voulu m’accueillir dans leurs département pour la réalisation de cette thèse. Ils m’ont manifesté leur intérêt pour le travail et m’ont permis de le valoriser et de le finaliser. Je les remercie chaleureusement pour leurs confiance, leurs soutien et pour tout ce qu’ils ont fait pour moi durant mes séjours en Belgique.

Au sein de la faculté de Médecine Vétérinaire de l’ULg, j’ai bénéficié de l’aide et des encouragements de plusieurs membres. S’il m’est impossible de les citer tous, qu’il me soit permis d’exprimer ma reconnaissance et de rendre hommage aux Messieurs François SCHMITZ, Yves LARDINOIS et Pierre GODFROID de l’Unité Décentralisée Informatique (UDI), Monsieur Christophe REUCHERT (SAP) et Messieurs Vincent VERLEYEN et Marcel BUSTIN et du Docteur Jean-Marie BEDUIN pour leur soutien et leur contribution de diverses manières.

J’exprime également ma gratitude à Monsieur le Docteur Charles MICHAUX, Monsieur le Docteur Nassim MOULA, Madame le Docteur Safia TENNAH, Madame Nicole PETIT et Monsieur Pascal JAMIN pour leur contribution à la rédaction de ma thèse.

Je voudrais également remercier tous les collègues avec qui j’ai partagé le travail ces dernières

années au Département de Génétique et des Productions Animales de la Faculté des Sciences

Animales et d’Aquaculture à l’Université Agronomique de Hanoi, qu’il s’agisse d’enseignants, de

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main ou une idée était nécessaire. Un grand merci particulièrement aux Professeurs Dang Vu BINH, Dinh Van CHINH et Phan Xuan HAO et Messieurs Nguyen Chi THANH, Nguyen Hoang THINH, Chu Tuan THINH, Ha Xuan BO et Madame Nguyen Thi Chau GIANG.

Je remercie également mes collègues du Centre d’Etudes Interdisciplinaires du Développement Rural qui m’ont toujours soutenu. Messieurs Dang Vu BINH, Vu Dinh TON, Nguyen Van DUY, Nguyen Cong OANH et Phan Dang THANG et mesdames Dao Thi HIEP, Do Thi HUE et Nguyen Thi PHUONG, je vous remercie pour m’avoir soutenu.

Je remercie très sincèrement le Directeur Monsieur Vu Tien DUC et le personnel de la ferme du Dong Hiep de la province de Hai Phong et les familles d’éleveurs de la province de Hai Duong pour leur contribution à la collecte des données.

Je tiens à remercier les Professeurs Nguyen Thi Luong HONG, Truong QUANG et Pham Ngoc THACH pour leurs aides et conseils à la gestion sanitaire et alimentaire du noyau du porc Piétrain stress négatif au Vietnam. Mes remerciements s’adressent également au Docteur Nguyen Viet KHONG de l’Institut vétérinaire de Hanoi qui m’a initié aux travaux d’extraction d’ADN.

Je remercie Mes amis, Madame Do Le ANH, Monsieur Vo Trong THANH, Madame Hoang Thi THUY, Docteur Pham Kim DANG pour leur amitié indéfectible. Ils m’ont toujours soutenu dans les moments les plus difficiles. Je tiens aujourd’hui à leur exprimer ma profonde reconnaissance.

Je profiterai également de cette occasion pour remercier Mes amis Sinan ABO ALCHAMLAT, Issa HAMADOU, Seyni SIDDO, Abdoulaye TOURE, Bakary TRAORE, Adam BAKHIT MUSTAPHA et Kisito TINDANO en leur souhaitant une très grande réussite dans leurs travaux et de finaliser très prochainement leurs thèses. Je vous souhaite une bonne continuation et une grande réussite dans votre cursus doctoral.

Toute la communauté Vietnamienne résidant à Liège m’a soutenu de diverses manières. C’est le moment d’exprimer à toutes et à tous ma profonde gratitude.

Mes plus vifs remerciements vont enfin à mes proches, et en particulier mes parents, mon épouse (Hoang Thi Thanh HUONG) et mes enfants (Tra My DO et Anh DO DUC), sans le soutien de qui ce travail n’aurait pu voir le jour, pour leur immense confiance, leur grande patience et leur compréhension.

A vous tous dont les noms ont été omis par inadvertance et qui avez contribué à la réalisation de cette thèse doctorale et à notre formation.

À toutes et à tous, grand merci !

(5)

Résumé……… i

Summary……….. iv

Tóm tắt………. vii

Chapitre 1 : Introduction générale……….. 1

1. Introduction……….. 2

2. Présentation générale du Vietnam………... 4

3. Rôle et importance de l’agriculture dans l’économie vietnamienne……….... 6

4. Situation de l’élevage porcin au Vietnam……….... 7

4.1. Rôle et importance de l’élevage porcin………... 7

4.2. Exploitation des races porcines au Vietnam………... 8

4.3. Systèmes d’élevage porcin au Vietnam……… 10

4.4. Population porcine………. 18

5. Justifications et objectifs de la thèse……… 39

6. Références……… 40

Annexe 1……….. 52

Chapitre 2 : Performances du noyau pur de porc Piétrain stress négatif……… 58

Article 1 : Les résultats préliminaires des performances de production des porcs Piétrain stress négatif à Haiphong du Vietnam (version originale en vietnamien publiée dans Journal of Science and Development, Hanoi University of Agriculture Vietnam, 2008, 6, 549-555) 59 Résumé………. 60

1. Introduction……….. 61

2. Matériel et Méthodes………... 61

3. Résultats et Discussion……….... 63

4. Conclusion………... 65

5. Remerciements………... 66

6. Références……….... 66

Article 2: Reproductive and productive performances of the stress negative Piétrain pigs in the tropics: the case of Vietnam (publié dans Animal Production Science, 2013, 53, 173-179) 72 Abstract………... 73

1. Introduction………... 74

2. Material and Methods………... 75

3. Results………... 78

4. Discussion………... 80

5. Conclusion………... 83

6. Acknowledgement………... 83

7. References………... 83 Chapitre 3 : Utilisation de porc Piétrain stress négatif dans les conditions d’élevage familial

91

Article 3 : Utilization of Large White x Mong Cai crossbred sows, Duroc and stress negative Piétrain boars for the production of fattening pigs under household conditions in northern Vietnam (accepté pour publication dans Animal Production Science, 53, 2013)

92

(6)

1. Introduction………... 94

2. Material and Methods………... 95

3. Results………... 98

4. Discussion………... 100

5. Conclusion………... 103

6. Acknowledgement………... 104

7. References………... 104

Chapitre 4 : Utilisation de porc Piétrain stress négatif dans les conditions d’élevage intensif 113 Article 4: Growth performance, carcass characteristics and meat quality of crossbred fattening pigs from stress negative Piétrain boars mated to Landrace x Large White sows (soumis à Asian-Australasian Journal of Animal Sciences, 2013) 114 Abstract………... 115

1. Introduction………... 116

2. Material and Methods………... 116

3. Results………... 119

4. Discussion………... 120

5. Conclusion………... 122

6. Acknowledgement………... 122

7. References………... 122

Article 5: Growth performance and sperm quality of stress negative Piétrain boars and hybrids boars between stress negative Piétrain and Duroc with different genetic components (publié dans Journal of Science and Development - Hanoi University of Agriculture Vietnam, 2013, 11, 217-222) 129 Abstract………... 130

1. Introduction………... 131

2. Material and Methods………... 131

3. Results and Discussion………... 133

4. Conclusion………... 135

5. Acknowledgement………... 135

6. References………... 136

Chapitre 5 : Discussion générale………... 141

1. Discussion générale………... 142

1.1. Performances du noyau pur de porc Piétrain stress négatif... 142

1.2. Utilisation de porc Piétrain stress négatif dans les conditions familiales... 145

1.3. Utilisation de porc Piétrain stress négatif dans les conditions intensives... 147

2. Références………... 150

Chapitre 6 : Conclusions générales et perspectives………... 155

1. Conclusions générales………... 156

2. Perspectives………... 157

Annexe 2……….. 158

(7)

i | P a g e

Ré sumé

Cette étude aborde les porcs de Piétrain stress négatif (Piétrain RéHal) et son utilisation dans les conditions d’élevage familial et intensif au nord du Vietnam pour améliorer le pourcentage de viande maigre des porcs d’engraissement. Le noyau de Piétrain pur importé de la Belgique a d’abord été étudié. Ensuite, les porcs de Piétrain ont été utilisés comme verrats terminaux dans les conditions d’élevage familial et intensif. Enfin, des verrats hybrides terminaux Piétrain x Duroc ont été étudiés.

Performances du noyau pur de porc Piétrain stress négatif

En 2007, Un total de 19 porcs de Piétrain pur RéHal (6 mâles et 13 femelles) âgés d’environ 2 mois, a été importé au nord du Vietnam au départ de la ferme expérimentale de la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège.

Dans un premier temps, les performances de production de ces premiers porcs ont été étudiées depuis leur arrivée jusqu’à 8,5 mois d’âge. Le poids vif moyen de ce noyau à l’âge de 2 ; 4; 5,5 et 8,5 mois était respectivement de 19,05 ; 51,05 ; 85,82 et 119,47 kg. Le gain quotidien moyen et le pourcentage de viande maigre de ces animaux sont respectivement 528,56 g/j et 64,08 %. Le gain quotidien moyen était plus important chez les mâles (546,48g) que chez les femelles (520,29 g) cependant cette différence n’est pas significative (P>0,05).

La même tendance existait entre les deux sexes pour le pourcentage de la viande maigre (65,26 vs 63,44 %). L’indice de conversion alimentaire était de 2,69 kg. Le porc Piétrain stress négatif pourrait bien se développer dans les conditions de la ferme à Hai Phong, au Vietnam.

Dans un deuxième temps, le noyau de départ fut multiplié. Les performances de reproduction et de production et qualité du sperme des animaux issus de ce noyau pur ont été étudiées.

Aucune différence n’a été observée entre les génotypes CC et CT chez les truies pour ce qui

concerne les caractères de reproduction (P> 0,0578). À l'âge de 7,5 mois, le poids vif,

l’épaisseur du lard dorsal et l’épaisseur du carré de porcs CC étaient plus élevées que ceux de

CT (P<0,05). Par rapport aux truies nées en Belgique, les truies nées au Vietnam avaient une

plus longue durée de gestation (117,42 vs 116,38 jours), plus de porcelets nés vivants (8,73 vs

6,99) et le poids moyen d’une portée à la naissance plus lourd (12,37 vs 10,04, P<0,01). La

teneur en viande maigre chez les femelles (65,00 %) était supérieur (P<0,01) à celle chez les

(8)

ii | P a g e mâles intacts (64,03 %). Le nombre de spermatozoïdes par éjaculat de verrats nés au Vietnam était supérieur (P<0,001) que celui de verrats nés en Belgique (114,54x10 9 vs 80,47x10 9 ).

Cette valeur de verrats CC était supérieure à celle de CT (P<0,05). En comparaison avec les observations faites dans les pays tempérés, les performances de reproduction et de production, la concentration du sperme et le nombre total de spermatozoïdes de porcs Piétrain ont été diminués, néanmoins le pourcentage de viande maigre n'a pas été affecté. L’implication possible de ce résultat pour la production porcine dans les pays tropicaux ayant des conditions écologiques et climatiques comme celles du Vietnam.

Utilisation de porc Piétrain stress négatif dans les conditions d’élevage familial

Dans l’étape suivant, les porcs Piétrain sont utilisés comme les verrats terminaux dans les conditions d’élevage familial pour produire les porcs d’engraissement. Les truies hybrides entre Large White et Mong Cai (F1) croisent soit avec les verrats Duroc (DU), soit avec Piétrain (PI) pour produire 2 types des animaux d’engraissement à savoir : 1) DuxF1 et 2) PIxF1. Les performances de reproduction, production, caractères de carcasse et la qualité de la viande ont été évalués. Les familles-éleveurs ont affecté les caractères production, de carcasse, et de qualité de la viande (P <0,05) ainsi sur reproduction (les poids de porcelets à la naissance et au sevrage, P <0,01). A l'inverse, les types de verrats n’ont pas influencé (P>0,06) sur les caractères de reproduction (à l'exception du poids individuel des porcs nés vivants et des porcs sevrés, P <0,01), de production, la qualité de la viande (sauf le pH obtenu à 4 jours post mortem, P <0,05). Cependant la teneur en viande maigre des porcs PIxF1 était plus élevé que cela de DUxF1 (P<0,05). Ces résultats ont montré que le pourcentage de viande maigre des porcs d’engraissement dans les conditions d’élevage familial au nord du Vietnam peut être amélioré en utilisant le verrat Piétrain dans le croisement terminal à la place du verrat Duroc sans affecter le gain quotidien moyen.

Utilisation de porc Piétrain stress négatif dans les conditions d’élevage intensif

Dans les conditions d’élevage intensif, les porcs de Piétrain sont également utilisés comme les verrats terminaux pour produire les porcs d’engraissement à 3 voies ainsi que comme la source génétique pour produire les verrats terminaux hybrides avec Duroc.

Les performances de productions, carcasse et qualité de la viande des porcs d’engraissement à

trois voies [Px(LxY)] entre les verrats Piétrain (P) et les truies Landrace x Large White (LxY)

ont été étudiées. Les mâles castrés présentaient une vitesse de croissance plus rapide

(9)

iii | P a g e (P=0,0171) que les femelles (670 vs 631 g/j), cependant le pourcentage de viande maigre avait présenté une tendance inversée (58,6 vs 60,4%, P=0,0015). Le sexe n’a pas affecté les caractères de la carcasse et la qualité de viande (P>0.0656). Le pH du carré chez les mâles castrat et femelles à 45 minutes (6,38 et 6,43) et à 24 heures (5,46 and 5,49) post mortem était similaire (P>0,312). Cette valeur de pH correspond à une viande normale. Les porcs d’engraissement issus du croisement entre le père Piétrain et la mère Landrace x Large White dans les conditions d’élevage intensif ont présenté une vitesse de croissance normale, une teneur en viande maigre élevé et une viande de qualité satisfaisante. Ceci suggère que l'utilisation de stress négatif sanglier Piétrain dans les conditions d'élevage intensif au nord du Vietnam pourrait améliorer la teneur en viande maigre en n'affectant pas le gain quotidien moyen et la qualité de la viande.

Le porc Piétrain n’est pas seulement utilisé comme un verrat terminal, mais encore comme

une source génétique pour produire des verrats terminaux hybrides en fonction de taux

différent de Piétrain et Duroc. Cinq groupes génétiques PiDu25, PiDu50 et PiDu75, PiCC et

PiCT étaient les verrats avec respectivement 25, 50 et 75% d’origine Piétrain et Piétrain pur

avec les génotypes CC et CT. Les résultats ont montré que le groupe génétique avait un effet

sur les performances de production et qualité du sperme (P<0,05). Les verrats hybrides

présentent généralement une vitesse de croissance (577,48 à 635,07 g/j) supérieure que ceux

de Piétrain pur (516,00 à 552,93 g/j), mais avec une teneur en viande maigre est inférieure

(59,02 à 63,57 vs 63,87 à 65,11 %). L’augmentation de proportion de Piétrain chez les verrats

hybrides n’a pas affecté sur la vitesse de croissance (P>0,05) alors qu’elle exerce un effet

significatif sur le pourcentage de viande maigre (P<0,05). Le nombre total de spermatozoïdes

des verrats PiDu75 (53,78x10 9 ) et PiCT (49,83x10 9 ) est inférieur à celui des autres groupes

(92,27x10 9 à 93,99x10 9 ). Le nombre total de spermatozoïdes a été affecté par les saisons de

l’année (P<0,01). Il était inférieur pendant la période chaude (été et automne) et supérieur en

période froide (hiver et le printemps). Ces résultats montrent que les hybrides entre Piétrain et

Duroc, en particulier PiDu75 semblent être prometteurs comme les verrats terminaux pour

améliorer la vitesse de croissance chez les porcs d'engraissement tout en gardant le

pourcentage élevé de viande maigre.

(10)

iv | P a g e

Summary

This study is concerned negative stress Piétrain pigs (Piétrain RéHal) and its use under households and farming intensive conditions in northern Vietnam to improve the lean meat percentage of fattening pigs. At the beginning, the imported purebred nucleus of Piétrain from Belgium was studied. Later, Piétrain pigs were used as the terminal boars under household and farming intensive conditions. Finally, hybrid terminal boars between Piétrain and Duroc were studied.

Performance of purebred nucleus of stress negative Piétrain

In 2007, a total of 19 pigs of purebred Piétrain RéHal (6 males and 13 females) aged approximately 2 months was imported into North Vietnam from the Experimental farm of the Faculty of Veterinary Medicine of the University of Liège.

At the first time, the production performance of the first imported pigs was studied since their arrival to 8.5 months of age. The average body weights of this nucleus at the age of 2, 4, 5.5 and 8.5 months were 19.05, 51.05, 85.82 and 119.47 kg respectively. The average daily gain and the lean meat percentage of these animals are 528.56 g/d and 64.08%

respectively. The males (546.48 g/d) grew faster than females (520.29 g/d); however this difference was not significant (P> 0.05). The same trend was present in both sexes for the percentage of lean meat (65.26 vs. 63.44%). The feed conversion ratio was 2.69 kg. Stress negative Piétrain pig could develop well on farm conditions in Hai Phong province, Vietnam.

In the second time, the initial nucleus was multiplied. Reproduction and production performances and the semen quality of purebred nucleus were studied. No significant differences were observed between the halothane genotypes (CC and CT) of sows for reproduction traits (P>0.0578). At the age of 7.5 months, body weight, backfat thickness and longissimus depth of CC pigs were higher than those of CT (P <0.05). Compared to sows born in Belgium, sows born in Vietnam had a longer gestation (117.42 vs. 116.38 days), more piglets born alive (8.73 vs. 6.99) and heavier average litter weight (12.37 vs.

10.04) at birth (P <0.01). Gilts had more lean meat (P<0.01) than intact boars (65.00 vs.

64.03%). The total number of spermatozoa per ejaculat of boars born in Vietnam was

higher (P<0.001) than that those of boars born in Belgium (114.54x10 9 vs. 80.47x10 9 ).

(11)

v | P a g e This value of CC boars was higher than those of CT (P<0.05). Compared with observations made in temperate countries, the reproduction and production performances, sperm concentration and total number of spermatozoa of Piétrain pigs were reduced, whereas lean meat percentage was not affected. The results support the interest of the use of this new Piétrain line in tropical countries with ecological and climatic conditions similar to Vietnam.

Utilization of stress negative Piétrain pigs under household conditions

In the next step, Piétrain pigs were used as terminal boars under household conditions for the production of fattening pigs. The hybrid sows between Large White and Mong Cai (F1) mated to Duroc (DU) or Piétrain (PI) boars to the production of the two types of fattening pigs as following: 1) DuxF1 and 2) PIxF1. Reproduction and production performances, carcass characteristics as well as meat quality were evaluated. The results show that household affected production performances, carcass, and meat quality traits (P<0.05) as well as reproduction (weights at birth and weaning, P<0.01). Inversely, boar breeds did not influence (P>0.06) on reproduction traits (except individual weight of born alive pigs and weaned pigs, P<0.01), production traits, meat chemical composition and meat quality (except pH at 4 days post mortem, P<0.05) while lean meat percentage of Piétrain-sired pigs was higher than those of Duroc-sired pigs (P<0.05). The utilization of Piétrain boars does not affect reproduction performances, growth rate and meat quality while improving lean meat percentage in comparison to Duroc boars. This suggests that the use of stress- negative Piétrain boars as terminal sires would improve lean meat percentage under household conditions in North Vietnam.

Utilization of stress negative Piétrain pigs in the farming intensive conditions

In the farming intensive conditions, Piétrain pigs are also used as the terminal boars to the production of 3-ways fattening pigs and as the genetic resource to the production of hybrid terminal boars with Duroc.

Production performance, carcass traits and meat quality of 3-ways fattening pigs

[Px(LxY)] between Piétrain boars (P) and Landrace x Large White sows (LxY) had been

studied. Barrows grew faster (P=0.0171) than gilts (670 vs. 631 g/d) but had less

(P=0.0015) lean meat percentage (58.6 vs. 60.4%). However, sex did not affect carcass and

meat quality traits (P>0.0656). The pH values of longissimus dorsi muscle of barrows and

(12)

vi | P a g e gilts at 45 minutes (6.38 and 6.43) and 24 hours (5.46 and 5.49) post mortem were similar (P>0.312). This pH value corresponds to a normal meat. Crossbred fattening pigs from stress negative Piétrain sires mated to Landrace x Large White sows under intensive production system presented normal growth rate, high lean meat percentage and satisfactory meat quality. This suggests that the use of stress negative Piétrain boar under farming intensive conditions in northern Vietnam could improve lean meat percentage while not affecting growth rate and meat quality.

The Piétrain pig is not only used as a terminal sire, but also as a genetic resource to the production of hybrid terminal boars according different component of Piétrain and Duroc.

Five genetic groups PiDu25, PiDu50, PiDu75, PiCC and PiCT were hybrid boars with 25,

50 and 75% of Piétrain origin and purebred Piétrain with halothane genotypes CC and CT

respectively. The results showed that genetic group has a significant effect on growth

performance and semen quality (P<0.05). The hybrid boars had better growth rate (577.48

to 635.07 g/d) than purebred stress-negative Piétrain (516.00 to 552.93 g/d), but lean meat

percentage was lower (59.02 to 63.57 for hybrids vs. 63.87 to 65.11 % for purebred

Piétrain). The increased proportion of Piétrain in hybrids boars did not affect the growth

rate (P> 0.05), while it has a significant effect on the lean meat percentage (P <0.05). The

total number of spermatozoa of PiDu75 (53.78x10 9 ) and PiCT (49.83x10 9 spermatozoa) is

lower than those of other genetic groups (92.27x10 9 to 93.99 x10 9 spermatozoa). The total

number of spermatozoa was affected by the seasons of the year (P<0.01). This value was

lower during the hot period (summer and autumn) and higher during the cold period

(winter and spring). The Piétrain x Duroc hybrid boars, especially PiDu75 seem to be

promising as terminal boars to improve growth rate of fattening pigs while still

maintaining high lean meat percentage.

(13)

vii | P a g e

Tó m tắ t

Nghiên cứu này đề cập đến đàn lợn hạt nhân Piétrain kháng stress thuần chủng (Piétrain RéHal) và sử dụng chúng trong điều kiện chăn nuôi nông hộ và công nghiệp tại miền Bắc Việt Nam nhằm tăng tỷ lệ nạc của đàn lợn thương phẩm. Ban đầu, nghiên cứu được tiến hành trên đàn lợn hạt nhân Piétrain kháng stress (Piétrain) thuần chủng từ những cá thể được nhập khẩu từ Bỉ. Sau đó, nghiên cứu việc sử dụng lợn đực Piétrain như đực cuối cùng trong điều kiện chăn nuôi nông hộ và công nghiệp. Cuối cùng, nghiên cứu việc sử dụng lợn Piétrain và Duroc để tạo đực lai cuối cùng.

Năng suất của đàn lợn hạt nhân Piétrain kháng stress thuần chủng

Năm 2007, tổng số 19 lợn (6 đực và 13 cái) Piétrain RéHal thuần chủng khoảng hai tháng tuổi được nhập về miền Bắc Việt Nam từ Trại Thực nghiệm, Khoa Thý y, Trường Đại học Liège.

Trong giai đoạn thứ nhất, khả năng sinh trưởng của đàn lợn nhập khẩu nêu trên được tiến hành nghiên cứu từ khi mới nhập về đến 8,5 tháng tuổi. Khối lượng trung bình của đàn hạt nhân này ở 2 ; 4 ; 5,5 và 8,5 tháng tuổi lần lượt là 19,05 ; 51,05 ; 85,82 và 119,47 kg. Tăng khối lượng trung bình/ ngày và tỷ lệ nạc lần lượt là 528,56 g/ngày và 64,08%. Tăng khối lượng trung bình của lợn đực (546,48 g/ngày) nhanh hơn lợn cái (520,29 g/ngày) nhưng không có ý nghĩa thống kê (P>0,05). Tỷ lệ nạc cũng có xu hướng tương tự đối với lợn đực và lợn cái (65,26 vs 63,44%). Tiêu tốn thức ăn/ kg tăng khối lượng là 2,69kg. Đàn lợn hậu bị Piétrain có triển vọng phát triển tốt trong điều kiện trang trại tại Hải Phòng, Việt Nam.

Trong giai đoạn thứ hai, đàn hạt nhân nêu trên được nhân giống thuần chủng. Năng suất sinh sản, sinh trưởng và chất lượng tinh dịch của đàn lợn hạt nhân này được theo dõi và nghiên cứu. Năng suất sinh sản không có sự sai khác giữa 2 kiểu gen halothane (CC và CT) của lợn nái (P>0,0578). Ở 7,5 tháng tuổi, khối lượng, độ dày mỡ lưng và độ dày cơ thăn của lợn mang kiểu gen CC lớn hơn CT (P<0,05). Lợn đực CC có tổng số tinh trùng/

lần khai thác cao hơn so với đực CT (P<0,05). Tương tự, lợn đực sinh ra ở Việt Nam có

tổng số tinh trùng/ lần khai thác cũng cao hơn so với lợn đực sinh ra ở Bỉ (P<0,001). So

với nái sinh ra ở Bỉ, nái sinh ra ở Việt Nam có thời gian mang thai dài hơn (117,42 vs

116,38 ngày), số con sinh ra còn sống cao hơn (8,73 vs 6,99) và khối lượng sơ sinh(12,37

vs 10,04) trên ổ cũng nặng hơn (P<0,01). Lợn cái có nhiều (P<0,01) nạc hơn lợn đực

(14)

viii | P a g e (65,00 vs 64,03%). Lợn đực sinh ra ở Việt Nam có tổng số tinh trùng/ lần khai thác cao hơn so với lợn đực sinh ra ở Bỉ (114,54x10 9 vs 80,47x10 9 ). Giá trị này ở đực CC cao hơn so với CT. So với kết quả nghiên cứu ở các nước ôn đới, năng suất sinh sản, sinh trưởng, nồng độ tinh trùng và tổng số tinh trùng của lợn Piétrain kháng stress thấp hơn nhưng tỷ lệ nạc không bị ảnh hưởng. Kết quả này thể hiện lợi ích của việc sử dụng dòng lợn này ở những nước có điều kiện khí hậu và sinh thái tương tự như Việt Nam.

Sử dụng lợn Piétrain kháng stress trong chăn nuôi nông hộ

Trong giai đoạn tiếp theo, lợn Piétrain được sử dụng như lợn đực cuối cùng để tạo con lai thương phẩm trong điều kiện nông hộ. Nái lai giữa Large White và Móng Cái (F1) phối với đực Duroc (DU) hoặc đực Piétrain (PI) để tạo ra 2 kiểu con lai thương phẩm gồm : 1) DuxF1 và 2) PIxF1. Kết quả cho thấy hộ chăn nuôi ảnh hưởng đến năng suất sinh trưởng, năng suất thân thịt và chất lượng thịt (P<0,05) cũng như đến sinh sản (khối lượng sơ sinh và khối lượng cai sữa, P<0,01). Ngược lại, đực giống (Duroc và Piétrain) không ảnh hưởng (P>0,06) đến năng suất sinh sản (ngoại trừ khối lượng sơ sinh sống và khối lượng cai sữa/con, P<0,01), năng suất sinh trưởng, chất lượng và thành phần hóa học của thịt (ngoại trừ pH 4 ngày sau giết thịt, P<0,05). Tuy nhiên lợn sinh ra từ bố Piétrain có tỷ lệ nạc cao hơn so với lợn sinh ra từ bố Duroc (P<0,05). So sánh với đực Duroc, sử dụng đực Piétrain không ảnh hưởng đến năng suất sinh sản, tăng khối lượng và chất lượng thịt nhưng tỷ lệ nạc được cải thiện. Như vậy sử dụng sử dụng lợn Piétrain như đực kết thúc có thể cải thiện được tỷ lệ nạc trong điều kiện chăn nuôi nông hộ tại miền Bắc Việt Nam.

Sử dụng lợn Piétrain kháng stress trong chăn nuôi công nghiệp

Trong điều kiện chăn nuôi công nghiệp, lợn Piétrain kháng stress cũng được sử dụng như đực cuối cùng để tạo con lai thương phẩm 3 giống, ngoài ra con được sử dụng như nguyên liệu di truyền để tạo đực lai tổng hợp cuối cùng.

Năng suất sinh trưởng, thành phần thân thịt và chất lượng thịt của con lai thương phẩm 3

giống [Px(LxY)] giữa đực Piétrain kháng stress (P) và nái Landrace x Large White (LxY)

đã được nghiên cứu. Lợn đực thiến lớn nhanh hơn (P=0,0171) lợn cái (670 vs 631 g/ngày)

nhưng tỷ lệ nạc thấp hơn (58,6 vs 60,4%, P=0,0015). Tính biệt không ảnh hưởng đến chất

lượng thân thịt và chất lượng thịt (P>0.0656). Giá trị pH cơ thăn đối với lợn đực và cái ở

thời điểm 45 phút (6,38 và 6,43), 24 giờ (5,46 và 5,49) không có sự sai khác (P>0,312).

(15)

ix | P a g e Giá trị này cho thấy thịt nằm trong tiêu chuẩn cho phép. Con lai thương phẩm giữa lợn đực Piétrain kháng stress và nái Landrace x Large White trong điều kiện công nghiệp có sinh trưởng bình thường, tỷ lệ nạc cao và thịt đảm bảo chất lượng. Sử dụng lợn đực Piétrain kháng stress trong chăn nuôi công nghiệp tại miền Bắc Việt Nam có thể cải thiện được tỷ lệ nạc mà không ảnh hưởng đến sinh trưởng và chất lượng thịt.

Lợn Piétrain không chỉ được sử dụng như đực kết thúc, mà còn là nguồn vật liệu di truyền để tạo đực lai kết thúc với các thành phần tham gia của Piétrain và Duroc khác nhau. Năm nhóm di truyền Pi25, Pi50, Pi75, PiCC và PiCT tương ứng với các nhóm đực lai với 25, 50 và 75% tỷ lệ máu Piétrain và Piétrain thuần chủng với kiểu gen halothane CC và CT. Kết quả cho thấy nhóm di truyền ảnh hưởng đến sinh trưởng và chất lượng tinh dịch (P<0,05).

Nhóm đực lai có sinh trưởng (577,48 đến 635,07 g/ngày) nhanh hơn so với đực Piétrain

thuần chủng (516,00 đến 552,93 g/ngày) nhưng tỷ lệ nạc thấp hơn (59,02 đến 63,57 đối với

đực lai vs 63,87 đến 65,11 % đối với Piétrain thuần). Tỷ lệ Piétrain trong các công thức lai

tăng đã không ảnh hưởng đến sinh trưởng (P>0,05), tuy nhiên tỷ lệ nạc có sự khác biệt

giữa các nhóm đực lai. Tổng số tinh trùng/ lần khai thác của Pi75 (53,78x10 9 ) và PiCT

(49,83x10 9 ) thấp hơn so với các nhóm đực còn lại (92,27x10 9 đến 93,99x10 9 ). Tổng số tinh

trùng/ lần khai thác chịu ảnh hưởng bởi các mùa trong năm (P<0,01). Giá trị này thấp vào

mùa nóng (Hè và Thu) và cao vào mùa mát (Đông và Xuân). Lợn đực lai Piétrain x Duroc,

đặc biệt là Pi75 có nhiều tiềm năng để cải thiện sinh trưởng của của con lai thương phẩm

mà vẫn duy trì được tỷ lệ nạc cao.

(16)

1 | P a g e

Chapitre 1

Introduction générale

(17)

2 | P a g e

1. Introduction

L’élevage constitue un secteur agricole important et même promoteur au vu de la croissance de la demande mondiale en produits animaux et de la haute valeur ajoutée de ceux-ci. Le secteur de l’élevage représente 40 % de la production agricole mondiale et contribue aux moyens d’existence et à la sécurité alimentaire de près d’un milliard de personnes. Il représente 15 % de l’énergie alimentaire totale consommée et 25 % des apports en protéines (FAO, 2009a). Dans de nombreux pays en développement, l’élevage est une activité multifonctionnelle à savoir économique, socioculturelle et écologique.

La production de viande a beaucoup augmenté ces dernières années. De 1980 à 2007, elle a été multipliée par 2,1 pour passer de 136,7 à 285,7 millions de tonnes. En 2011, le porc est la viande la plus consommée dans le monde, représentant plus de 36 % de la ration mondiale. Il est suivi par la volaille et le bœuf, qui comptent respectivement pour 33 % et 24 % (FAO Animal Production and Health Devision, 2012).

Cette hausse de la production avait concerné notamment les animaux monogastriques; la production de viande de volaille a été le sous-secteur qui s’est développé le plus rapidement, suivie par la production de viande de porc (FAO, 2009b). La viande de porc représente plus de 40 % des disponibilités mondiales de viande (FAO, 2009b). La consommation de viande de porc a tendance à progresser dans de nombreux pays, notamment en Asie (Chine, Corée du Sud, Vietnam). Sur le continent asiatique la viande de porc représente les deux tiers des viandes consommées.

L’élevage du porc est fortement ancré dans les traditions asiatiques, le porc joue un rôle économique, social et rituel important (Cameron, 2000; Knips, 2004). En effet, la viande porcine est traditionnellement la plus appréciée par la population asiatique et le porc reste, par excellence, l’animal associé aux fêtes religieuses et familiales. Il représente aussi une source de trésorerie facilement mobilisable. Dans de nombreux pays d’Asie de l’Est, le porc est présent dans la grande majorité des foyers ruraux et représente une source importante de protéines, de minéraux et de vitamines alimentaires et de fumier utilisé comme fertiliseur en agriculture.

Au Vietnam, le cheptel porcin a beaucoup augmenté ces quinze dernières années (Tableau

13 en annexe 1) et a contribué à l’accroissement annuel du nombre des porcs en particulier

et d’animaux dans le monde. Au niveau mondial, le cheptel porcin vietnamien a occupé

(18)

3 | P a g e le huitième rang (16,3 millions têtes) en 1995 et le sixième rang (20,19 millions têtes) en 2000. A partir de 2004 la population porcine vietnamienne s’est hissée à la quatrième place mondiale. Cependant, la production de la viande porcine était classée à la seizième place mondiale en 1995 et elle a gagné trois places en 2000. Comme rapporté dans le Tableau 1, en 2005, la production vietnamienne devient la sixième production mondiale (FAO, 2012).

Tableau 1 : Population porcine et classement des 10 premiers pays à grand cheptel

Pays 1995 2000 2005 2011

x10 6 têtes Rank x10 6 têtes Rank x10 6

têtes Rank x10 6 têtes Rank

Chine 424,79 1 438,91 1 428,24 1 470,96 1

États-Unis 59,74 2 59,34 2 60,98 2 66,36 2

Brésil 36,06 3 31,56 3 34,06 3 39,31 3

Russie 24,86 4 18,27 7 13,41 10 17,22 7

Allemand 24,70 5 25,63 4 26,86 5 26,76 5

Pologne 20,42 6 17,12 8 18,11 7 13,51 10

Espagne 19,29 7 22,42 5 24,88 6 25,63 6

Vietnam 16,31 8 20,19 6 27,43 4 27,06 4

Mexique 15,92 9 16,09 9 15,34 8 15,55 8

France 14,59 10 14,93 10 14,95 9 13,99 9 Source : (FAO, 2012)

Malgré l’importante production porcine vietnamienne, l’exportation de la viande porcine est très limitée. En effet, 98 % de la production totale de viande porcine est consommée localement (MARD, 2012a). L’exportation vietnamienne de viande porcine (principalement des porcelets non sevrés) n’excède pas les 2 % de la production globale.

La grande partie de ces exportations est destinée au marché de Hong Kong. En 2012,

l’exportation de viande porcine avoisinait les 20000 tonnes (USDA, 2012). D’autre part, le

Vietnam importe de la viande porcine (environ 1 %) sous forme de viande transformée

(Que, 2006).

(19)

4 | P a g e

2. Présentation générale du Vietnam

Le Viêt Nam est un pays d'Asie du Sud-Est, entouré à l'ouest par le Laos et le Cambodge et au Nord par la Chine. Il est bordé à l’Est et au Sud est par la mer Orientale et l'océan Pacifique. Il occupe une surface de 331 000 km², avec 3 260 km de frontière maritime. Il a la forme d'un S étiré, dont les extrémités sont distantes de 1650 km (Authority of Foreign Information Service, 2010). Le Vietnam est composé de 63 provinces regroupées en 6 régions administratives (Figure 1) :

Situé dans la zone tropicale des moussons, le climat du Vietnam est caractérisé par une température et une humidité élevées pendant toute l’année. Sous l’impact du climat continental de la Chine, la partie du Nord est plus au moins caractérisée par un climat continental. De plus, la mer orientale affecte considérablement le climat tropical de mousson. Ce type de climat n’est pas homogène sur tout le territoire du pays donc le climat est très variable entre les différentes régions.

Figure 1 : Répartition géographique des six régions du Vietnam

En raison de la forte influence de la mousson du Nord, la température moyenne au Vietnam est inférieure à la température moyenne des autres pays en Asie de la même

Delta du Fleuve Rouge Montagnes et Hauts

Plateaux du Nord

Côte Centrale du Nord et du Sud

Montagnes Centrales

Sud-Est

Delta du Mékong

Col des

Nouages

(20)

5 | P a g e latitude. Au Vietnam, il existe deux principales régions climatiques à savoir:

1) au Nord (jusqu’au Col des Nouages), le climat est caractérisé par le climat tropical de mousson, l'humidité est élevée avec quatre saisons différentes (printemps, été, automne et hiver) ;

2) au Sud (à partir du Col des Nouages), le climat est moins influencé par la mousson donc il est tropical, chaud toute l'année avec une saison sèche (de décembre à avril) et une saison pluvieuse (de juillet à septembre).

En 2011, la population vietnamienne est estimée à 87,84 millions repartie inéquitablement sur les 6 régions du pays (Tableau 2).

Tableau 2 : Population vietnamienne et sa répartition par région

Régions Population

(x10 3 habitants)

Surface (km 2 )

Densité (habitants/km 2 )

Tout le pays 87840,0 330957,6 265

Delta du Fleuve Rouge 19999,3 21068,1 949

Montagnes et hauts plateaux du nord 11290,5 95264,4 119

Côte Centrale du Nord et du Sud 19046,5 95838,0 199

Montagnes Centrales 5282,0 54641,0 97

Sud-Est 14890,8 23597,9 631

Delta du Mékong 17330,9 40548,2 427

Source : (GSO, 2012b)

Le produit intérieur brut (PIB) par habitant a augmenté continuellement de 1990 à 2011 (Figure 2). Le PIB vietnamien était inférieur à 635 521 dongs vietnamiens (~98USD) en 1990. Ce PIB a quadruplé en 10 ans pour atteindre les 5 888 719 dongs (~401 USD) en 2000. Le PIB

Vietnamien a beaucoup évolué ces Figure 2 : Evolution du PIB par habitant au Vietnam

dernières années, pour avoisiner les 28 860 000 dongs équivalents à 1407 USD en 2011 (The Wold Bank, 2012).

0 300 600 900 1200 1500

1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011

The Wold Bank (2012)

(21)

6 | P a g e

3. Rôle et importance de l’agriculture dans l’économie vietnamienne

L'agriculture joue un rôle très important dans le développement économique et la stabilité politique et sociale du Vietnam. En 2011, environ 70 % de la population vietnamienne vivent dans les zones rurales dont la moitié est composée d’ouvriers agricoles (GSO, 2012b). Le secteur agricole nourrit plus de 70 % de la population dans les zones rurales.

De plus, l’exportation des produits agricoles pour l’année 2010 avait atteint 19,15 milliards de dollars, ce qui représente 26,5 % des exportations nationales (MARD, 2012a). Dans la structure de PIB du Vietnam, les produits du secteur agricole diminuent avec les années (Figure 3). En effet, en 1990 cette valeur qui était de 38,7 % a baissé de 50 % approximativement après 20 ans ( Tableau 11 en annexe 1 pour les détails). Le secteur d’élevage quant à lui a observé une augmentation importante (Figure 4) passant de 17,9 % du PIB agricole en 1990 à 26,6 % en 2011 (Tableau 12 en annexe 1 pour les détails).

Figure 3 : Le produit intérieur brut par secteur (%)

Figure 4 : Le produit intérieur brut de l’agriculture par activité (%)

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1990 1995 2000 2005 2011 Agriculture Industrie et Construction Service

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1990 1995 2000 2005 2011

Culture Elevage Service

(22)

7 | P a g e

4. Situation de l’élevage porcin au Vietnam 4.1. Rôle et importance de l’élevage porcin

À la fin des années 1980, suite à la promulgation de la résolution n°10 relative à la libéralisation des entreprises et du secteur agricole, la production vietnamienne porcine s’est largement développée (Tableau 14 en annexe 1). Les porcs sont élevés dans tout le territoire vietnamien. Les agriculteurs élevaient en majorité, quelques porcs destinés principalement à la vente (Bergeret et Ha, 1997). Bien que l’élevage traditionnel reste majoritaire, le système de production intensif assure le cinquième de la production porcine nationale.

Au Vietnam, la population des animaux d’élevage est dominée par les volailles (Figure 5) qui présentent l’effectif le plus important (322,6 millions sujets), suivie par les porcs (27,1 millions sujets), ensuite les bovins (5,4 millions sujets) et en fin par les buffles avec 2,7 millions têtes (GSO, 2012b). Toutefois, en matière de production, la viande porcine arrive en première position avec 74,32 % des viandes produites au Vietnam. Elle suivie en deuxième position par les volailles (16,69 %) et par la viande bovine (6,89 %) en troisième position (Figure 6). De ce fait, l’élevage porcin est très important pour le développement socio-économique et la sécurité alimentaire du Vietnam.

Figure 5 : Proportion du nombre de têtes par espèce Figure 6 : Proportion de la viande produite par espèce (% en poids vif)

Manh (2011) avait rapporté que la quantité de viande consommée par habitant en 2010 est de 31,5 kg, elle est en hausse de 6,7 % par rapport à 2009. Cette consommation est proche de la moyenne de la consommation asiatique (31,3 kg). Néanmoins, la consommation vietnamienne reste inférieure à celle des pays voisins tels que la Chine (53 kg) et la Thaïlande (40 kg). En 2012, la consommation domestique de viande porcine du Vietnam représente 1,98 million de tonnes (USDA, 2012) correspondant à une moyenne de 21,72 kg

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1990 1995 2000 2005 2011 Porc Volaille Buffle Bovin

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1996 2000 2005 2011

Porc Volaille Buffle Bovin

(23)

8 | P a g e par habitant. Concernant les revenus des familles d’éleveurs, 68 % proviennent d’élevage de porc, 19 % des volailles et 13 % d’élevage d’autres animaux (MARD, 2008).

4.2. Exploitation des races porcines au Vietnam

L’élevage du porc est pratiqué par les agriculteurs vietnamiens à travers tout le pays. Sa disparité d’une région à l’autre s’explique par les différences de climat, de végétation et de culture. Il est développé surtout dans les régions de : Delta du fleuve Rouge et Delta du Mékong.

Les élevages de races locales se localisent essentiellement dans les régions montagneuses à savoir : 1) Montagnes et hauts plateaux du Nord, 2) Côtes centrales du Nord et du Sud et 3) Montagnes centrales. Seules quelques races locales (Mong Cai, Lang Hong et Ba Xuyen) sont élevées dans la région des plaines. La race Mong Cai représentant la principale race locale vietnamienne, est rencontrée au Nord et au Centre du Vietnam ainsi que dans les zones des plaines, des plateaux et des montagnes. L’élevage de la race Ba Xuyen est localisé dans le Delta du Mékong (Tableau 9).

Pour des conditions pratiques (niveau de connaissance, climat, aliments, marché…) l’élevage intensif des races exotiques se localise principalement dans les Deltas du fleuve Rouge et du Mékong.

Au Nord, dans le Delta du fleuve Rouge, les truies croisées (races exotiques x races locales) dominent l’élevage porcin avec 42,27 % de l’effectif total, suivi par les truies locales (Mong Cai et Lang Hong : 34,02 %) et les truies exotiques (Landrace et Large White : 23,71 %). Les porcs croisés sont souvent des animaux hybrides issus du croisement entre les verrats Large White ou Landrace avec les truies Mong Cai ou Lang Hong (Vu Dinh Ton et Thanh, 2005).

Au Centre, les porcs issus du croisement entre les races locales et exotiques présentent

87 % de la population totale, alors que les races locales et exotiques occupent 6,5 %

chacune. Les races locales sont représentées exclusivement par la race Mong Cai. Les

races exotiques élevées au Centre sont Yorkshire et Landrace (Long et al., 2009). Selon

Pham et collaborateurs (2010b), les conditions (climatiques, alimentaires…) au Centre du

Vietnam ne sont pas appropriées à l’élevage des porcs exotiques dans les conditions

(24)

9 | P a g e familiales. Afin de remédier à cette situation, des croisements entre races exotiques et races locales sont souvent effectués. Les croisements à 2 voies (entre les verrats Large White ou Landrace et la truie Mong Cai), le croisement à trois voies (entre les verrats Large White ou Landrace et les truies Large White × Mong Cai ou Landrace × Mong Cai) sont appliqués pour produire les porcs d'engraissement.

Au Sud, les races locales ne sont plus élevées, les porcs d’engraissement sont généralement issus des croisements à 3 ou 4 voies de races exotiques. Les principaux verrats terminaux utilisés proviennent des races : Duroc (27-32 %), Piétrain (26 %), hybrides Piétrain x Duroc (25 %). Cependant les truies croisées proviennent souvent des hybrides du Large White x Landrace (76 - 89 %). À l’âge de 4 mois, les porcs destinés à l’engraissement issu des croisements entre races exotiques présentent un poids moyen de 91,4 kg avec un gain quotidien moyen de 656 g (Vien et al., 2007). Selon Coi (2009), le croisement entre les truies « Large White x Landrace » et les verrats « Piétrain x Duroc » est très pratiqué dans les régions de Sud-Est et de Sud-Ouest (correspondant aux provinces de Tien Giang et An Giang).

Au Vietnam, la taille des exploitations porcine est faible (Figure 7). En effet, parmi les 4,13 millions de familles pratiquant l’élevage porcin ; plus des trois quarts (77,54 %) élèvent de 1 à 5 porcs, environ le un cinquième (21,68 %) élèvent de 5 à 50 têtes et seulement 0,78 % des éleveurs possèdent plus de 50 porcs (GSO, 2012a).

Source : GSO (2012a) Figure 7 : Classification des élevages par nombre de têtes élevées

Par rapport à 2006, le nombre d’éleveurs porcins a diminué de façon spectaculaire en 2011, plus de 2,2 millions de familles (soit près de 35 %) ont abandonné leurs élevages. Cette diminution a concerné tout le Vietnam (Delta du fleuve Rouge : moins 52 %, Delta du Mékong : moins 37 %; Côtes centrales du Nord et du Sud : moins 34 %, Sud-Est : moins

51.88%

25.66%

8.89%

12.79% 0.78%

1-2 têtes 3-5 têtes 6-9 têtes 10-49 têtes

>50 têtes

(25)

10 | P a g e 33 % ; Montagnes et hauts plateaux du Nord : moins 16 % et Montagnes centrales : moins 18 %). Néanmoins cette réduction a concerné exclusivement les exploitations de petite taille (38,5 % des diminutions concernent les élevages avec moins de 10 porcs). À l’opposé, les exploitations avec plus de 50 porcs ont vu leurs nombres augmenter de 80 %.

En conséquence, cet accroissement des grandes exploitations, la production porcine vietnamienne en poids vif a progressé de 24 % en 5 ans (GSO, 2012a).

Actuellement, 140 établissements possèdent environ 321 milles truies des arrière grands- parents (AGP) et des grands-parents (GP) dont 9 établissements publics gérant 1600 truies AGP et 1700 truies GP, représentant respectivement, 20 % et 0,6 % du cheptel total des AGP et GP au Vietnam. A l’image du marché mondial, peu d’entreprises monopolisent la génétique du porc au Vietnam. En ordre d’importance, ces entreprises sont : CP Vietnam (25600 sujets AGP et GP), Darby-JC (5000 sujets AGP et GP) et San Miguel, JAPFA, Kim Long, J SC Agro-élevage Dong Nai avec 1000 à 2000 truies chacune (MARD, 2013) et France Hybrides Vietnam avec 500 truies (Gautier et Phuong, 2009).

En ce qui concerne les verrats reproducteurs, 549 établissements d’insémination artificielle et d’élevage de reproducteurs gèrent 4560 verrats avec une capacité annuelle de production d’environ 5,77 millions paillettes (doses). L’insémination artificielle au Vietnam concerne 30 à 33 % de la population totale des truies (MARD, 2012b). Face à cette industrialisation galopante de l’élevage porcin, l’Etat vietnamien a pris à sa charge la conservation et l’élevage des races locales (notamment la race Mong Cai) via ses établissements publics distribués un peu partout sur son territoire.

4.3. Systèmes d’élevage porcin au Vietnam

Les différents systèmes d’élevage porcin au Vietnam sont décrits en détail dans le Tableau

3. D’après Gautier et Phuong (2009) la production porcine vietnamienne est basée sur

systèmes d’élevage, à savoir : 1) Divagation, 2) Engraissement en arrière-cour, 3) Semi-

intensif de petites tailles, 3) intensif de taille moyenne et 5) intensif de grande taille. Les

trois premiers systèmes sont pratiqués à proximité des zones d’habitations, d’où le nom de

système d’élevage familial. Les deux derniers systèmes sont appelés « élevage intensif ».

(26)

11 | P a g e Tableau 3 : Classification des systèmes d’élevage au Vietnam

Divagation Engraissement en arrière-cour

Petite taille Moyenne taille Grande taille Troupeau 1 truie +

porcelets + 1-2 engraissements

1-10

Engraissements

1-10 truies

>10 engraissements

10-500 truies + engraissements

> 500 truies+

engraissement Niveau

d’intensité

Divagation Semi-intensive Semi-intensive Intensive Intensive Localisation Districts/

communes éloignés, particulièrement les régions montagneuses du Nord et Montagnes Centrales

Plaines et hauts plateaux

Plaines et hauts plateaux

Plaines Plaines

Génotype 100% indigènes Tous les types Tous les types pour les truies,

Engraissement de de race locale ou exotique ou croisés

100% exotique.

Parfois les truies croisées

100%

exotiques

Alimentation Divagation Déchets de cuisine

Sous-produits agricoles + Déchets de cuisine + matières premières

Alimentation industrielles, parfois sous- produits agricoles + matières premières

Alimentation industrielles

Services techniques

Aucun ou auxiliaire vétérinaire

Aucun ou auxiliaire vétérinaire

Aucun ou auxiliaire vétérinaire

Propre ou un vétérinaire de la compagnie de l'alimentation animale ou pharmacien vétérinaire

Propre(s) vétérinaire(s)

Produits et destinations

Porcelets pour les voisins, engraisseurs pour les marchés locaux et événements familiaux

Engraisseurs pour les marchés locaux et événements familiaux

Porcelets pour les voisins et pour les commerçants (fournir les porcelets dans les zones

montagneuses), engraisseurs pour les marchés ruraux, Engraisseurs de race indigène pour le marché de niche en milieu urbain

Engraisseurs pour les marchés urbains

Engraisseurs pour les marchés urbains

Propriétaire Famille rurale Famille rurale Famille rurale Famille rurale ou investisseur

Entreprise familiale;

Ferme de l’État;

Entreprise étrangère.

Source : (Gautier et Phuong, 2009)

(27)

12 | P a g e 4.3.1. Élevage en «Divagation »

C’est un élevage de subsistance pratiqué dans de petites unités de production villageoise qui élèvent en moyenne trois ou quatre porcs. Les conditions d’élevage y sont souvent médiocres, car les éleveurs consentent un minimum d’investissements et d’interventions pour maintenir la rentabilité de leurs exploitations. Les porcs élevés appartiennent pour la plupart à la race locale et sont laissés en liberté presque toute l’année. Ils se nourrissent en divagation (plantes, vers, larves, graines, fruits, tubercules…). Le suivi sanitaire est inexistant dans ce système d’élevage.

Ce type d’élevage est pratiqué dans les régions montagneuses. Au Nord, douze races sont concernées par l’élevage en divagation : (1) Muong Lay, (2) Ha Lang, (3) Huong, (4) Lung Pu, (5) Tap Na, (6) Hung Sin Ho, (7) Hung, (8) Muong Khuong, (9) Ban, (10) Meo, (11) Lung, (12) Lang Hong) au Nord ; au Centre du pays 9 races : (1) Sauna, (2) Co A Luoi, (3) Co Mini, (4) Meo, (5) Khua, (6) Van Pa, (7) Song Hinh, (8) Chu Prong, (9) Soc (Tableau 10). En général, les performances de ces animaux sont faibles (voir la section 4.4.2.1.

Races locales).

4.3.2. Engraissement en arrière-cour

Ce système d’élevage se caractérise par le parcage d’un groupe d’une dizaine de porcs âgés de 30 à 50 jours dans des porcheries construites avec des matériaux locaux, ou dans des cases d’habitation. Les porcs parqués pour l’engraissement proviennent soit de l’élevage de la famille soit achetés chez les voisins ou du marché. L’alimentation dans ce système d’élevage se base principalement sur les déchets ménagers et très rarement le concentré. La couverture sanitaire est quasi inexistante.

4.3.3. Semi-intensif de petite taille

Ce système d’élevage est pratiqué principalement dans les zones rurales. À l’image du

système d’engraissement en arrière-cour, les déchets ménagers et les sous-produits

agricoles représentent l’alimentation de base pour les animaux. Les porcs peuvent recevoir

occasionnellement du concentré. D’une région à une autre, les porcs élevés dans ce

système différent. Au Nord et au Centre, on trouve principalement des truies de la race

Mong Cai et les truies hybrides issues des croisements de races exotiques avec la race

Mong Cai, notamment Large White avec Mong Cai (Vu Dinh Ton et Thanh, 2005; Trung

(28)

13 | P a g e et al., 2007; Long et al., 2009; Pham et al., 2010b). Au Sud, les truies hybrides Landrace x Large White représentent 76 -89 % de l’effectif total et dominent aussi l’élevage semi- intensif de petite taille dans cette région (Vien et al., 2007; Coi, 2009).

En raison de l’utilisation des truies de races locales et leurs hybrides, le nombre de porcelets par nichée à la naissance et au sevrage est supérieur à celui des races exotiques (Tableau 4). À l’inverse, le poids vif, le gain quotidien moyen et le pourcentage de viande maigre sont largement supérieurs chez les races exotiques (Tableau 5). A notre connaissance, seule l’étude de Thang et Binh (2004) s’est intéressée à la qualité de la viande des porcs élevés dans les conditions familiales au Vietnam. Dans cette étude, les auteurs ont étudié le pH du carré et la perte d’eau pendant la conservation.

Les porcs élevés dans ce système d’élevage présentent un poids vif moyen à l’abattage variant de 79,1 à 94,6kg et un rendement de carcasse moyen variant de 69,8 à 73,7 %.

Dans le classement des régions par poids vif moyen de porc, le Delta du Mékong occupe la première position avec un poids vif moyen de 94,6kg, suivi par le Delta du fleuve Rouge avec 82,1kg et le Centre du pays avec un poids vif moyen de 79,1 kg (Kinh et al., 2002).

Tableau 4 : Performances de reproduction porcine dans les conditions d’élevages familiales Génotype

des truies

NV NS PTN/

(PN)

PTS/

(PS)

AS APM ITM IDM LOC Source

PxM 11,67 11,20 0,88 5,97 30 355,46 Centre Long (2006)

YxM 11,29

11,20 10,41

10,26 10,40 9,91

12,08 13,09 12,06

61,76 66,07 61,04

29,45 29,93 29,53

Nord Binh et al. (2008b)

10,79 10,42 (1,00) 41,68 339,15 165,50 Nord Ton et al. (2007b) 10,39

11,09

9,93 10,47

Nord Thang et Binh (2006a)

11,30 10,83 (0,87) (5,82) 30 358,08 Centre Long (2006)

YxM/LxM 11,22 9,85 - (6,36) 28,23 2,06 Nord Trung et al. (2007)

MxM 10,22

10,73

9,87 10,22

(0,55) (0,56)

(8,89) (9,46)

53,76 54,59

354.6 362,1

188,31 192,07

1,91 1,94

Centre Phung et Tuan (2008)

MxM 12,52-

11,67

10,19- 9,44

(0,6- 1,15)

(11,19- 6,04)

42 Nord Duc et al. (2010)

12,33 9,81 (0,52) (6,40) 45 351,17 173,31 Nord Tuyen (2011)

12,41 10,27 - (7,57) 44,26 1,97 Nord Trung et al. (2007)

P : Piétrain, Y : Yorkshire Large White, M : Mong Cai

NV : Nombre de porcelets nés vivants, NS : Nombre de porcelets sevrés, PTN : poids total des porcelets nés

vivants (kg), PN : poids du porcelet ne vivant (kg), PTS : poids total des sevrés (kg), PS : poids du porcelet

au sevrage (kg), AS : âge au sevrage (jour), ITM : intervalle entre deux mise bas (jour), IDM : indice de mise

bas par an, LOC : localisation d’étude

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