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Influence de différents facteurs écologiques sur la dynamique des populations de la Cochenille blanche Parlatoria blanchardi Targ., 1868 (Homoptera, Diaspididae) dans une palmeraie à Biskra

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ةيبعشلا ةيطارقميدلا ةيرئازجلا ةيروهمجلا

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique يملعلا ثحبلاو يلاعلا ميلعتلا ةرازو

Université de Mohamed Kheider –BISKRA-

Réf :…………..

Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Mémoire de Magistère en Biologie

Spécialité :

Biologie Animale

Sujet

Présenté par : Mlle NADJI Nassima

Membres de jury :

Président : M. LAAMARI Malik Professeur Université de Batna Promoteur : M. BELHAMRA Med Professeur Université de Biskra Examinateur : M. SI BACHIR .A Maître de conférences A Université de Batna Examinatrice : Mme. KADIK Leila Professeur Université d’Alger Invité : M. ACHOURA Ammar Maître assistant Université de Biskra

La date de Soutenance : 01/10/2011.

Influence de différents facteurs écologiques sur la dynamique des populations de la Cochenille blanche

Parlatoria blanchardi Targ., 1868 (Homoptera,

Diaspididae) dans une palmeraie à Biskra

(2)

S

OMMAIRE

Page

Introduction……… 1

PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE CHAPITRE I : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES SUR LA COCHENILLE BLANCHE 1. Historique………... 3

2. Origine et la répartition géographique……… 3

3. Systématique………... 4

4. Caractère morphologique de la cochenille blanche……… 4

 Œuf……….. 4

 Larve……….. 4

 Femelle……… 5

 Mâle……… 6

5. Caractère bio-écologique de la cochenille blanche………... 6

5.1. Reproduction………. 6

5.2. Développement……… 6

 Cycle biologique……… 6

 Nombre de générations……….. 7

6. Plante Hôte ……… 8

7. Dégâts provoqués par la cochenille blanche sur la plante hôte……….. 8

8. Moyens de luttes ……… 8

8.1. Lutte culturale et physique ……… 8

8.2. Lutte chimique ……… 9

8.3. Lutte biologique……….. 9

CHAPITRE II : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES SUR LA PLANTE HOTE 1. Généralité ………. 11

2. Classification de palmier dattier………... 11

3. Ennemis naturels du palmier dattier ………... 11 CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA REGION D’ETUDE

1.Situation Géographique ………...

(3)

4. Le sol………... 14

5.Facteurs Climatiques……….………... 14

5.1. Précipitation………...……….. 14

5.2. Température………... 14

5.3. Vitesse de Vent ………. 15

5.4.Humidité relative……….………. 16

5.5.Synthèse climatique de la région de Biskra ………. 18

 Diagramme Ombrothérmique de Gaussen. …... 19

 Climagramme pluviométrique d'Emberger ………..………... 19

PARTIE EXPERIMENTALE 20 CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES 1. Présentation des sites d’expérimentation……….. 21

2. Choix des parcelles et des variétés étudiées….………... 21

2.1. Choix de parcelle ……… 21

2.2. Choix de variété……….. 22

3. Matériel et Méthode de travail……… 22

3.1. Matériel utilisé………... 22

- Sur terrain ……….. 22

- Au laboratoire ………. 22

3.2.Méthodologie……… 23

4. Analyse statistique des résultats………. 24

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS 1. Étude de la dynamique des populations de Parlatoria blanchardi……… 26

1.1. Dynamique de Parlatoria blanchardi en fonction de temps ………... 26

 Développement des larves du 1er stade……… 28

 Développement des larves de 2ème stade femelle ………... 28

 Développement des Femelles jeunes ………. 29

 Développement des Femelles matures………... 29

 Développement des larves de 2ème stade mâle ………... 30

 Développement des pronymphes et des nymphes ………. 30

(4)

 Développement du mâle adulte ……….. 31

 Nombre des boucliers vides ………... 31

1.2. Nombre de génération ……….... 34

- Génération hivernale ………. 34

- Génération printanière……….. 34

- Génération automnale ……….. 35

Discussion………. 36

1.3. Dynamique de Parlatoria blanchardi en fonction de l’orientation……… 39

Discussion……….. 43

2.Mortalité des populations de P. blanchardi.………... 43

2.1. Mortalité naturelle... 43

Discussion………. 45

2.2. Prédation……….. 46

Discussion………... 47

3. Analyse statistique des résultats……….. 49

3.1.Type de répartition ………... 59

Discussion……….. 52

3.2.Analyse factorielle de correspondance………. 52

Discussion générale ………... 64

Conclusion générale………... 66

Références bibliographiques………. 68

Annexe ……….. 73

(5)

Tableau 1 Principaux ennemis naturels du palmier dattier 12 Tableau 1a Moyennes mensuelles des précipitations en (mm) dans la région de Biskra

entre 1995 et 2008.

14

Tableau 1b Moyennes mensuelles des précipitations en (mm) dans la région de Biskra durant l’année 2009

14

Tableau 2a Températures moyennes mensuelles durant 14 ans dans la région de Biskra entre 1995 et 2008

15

Tableau 2b Températures moyennes mensuelles de la région de Biskra pendant l’année d’expérimentation (2009).

16

Tableau 3a La vitesse moyenne mensuelle des vents (m/s) dans la région de Biskra de 1995 à 2008.

17

Tableau 3b La vitesse moyenne des vents (m/s) dans la région de Biskra pendant l’année d’expérimentation (2009).

17

Tableau4a Humidité relative moyennes mensuelles (%) dans la région de Biskra durant la période (1995-2008).

18

Tableau 4b Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Biskra durant l’année d’expérimentation (2009).

19

Tableau 5 Effectif des individus vivants de la cochenille blanche dans la région de Biskra durant une année d’expérimentation.

27

Tableau 6 Développement des différents stades évolutifs de Cochenille blanche Selon l’orientation

39

Tableau7 Mortalité naturelle des populations de P. blanchardi 44 Tableau 8 Mortalité par la prédation des populations de P. blanchardi 46 Tableau 9 Type de répartition des populations de P. blanchardi en fonction des

orientations au cours de notre période expérimentale dans la station d’étude.

49

Tableau 10 Type de répartition des populations de P. blanchardi en fonction des blocs au cours de notre période expérimentale dans la station d’étude.

51

(6)

L

iste des

F

igures

Figure 1a Morphologie du bouclier et de la femelle adulte de Parlatoria blanchardi 5 Figure 1a Les Précipitations moyennes durant la période de 1995-2008. 15

Figure 1b Les Précipitations moyennes durant l’année 2009. 15

Figure 2a Températures moyennes mensuelles de la période 1995– 2008 16 Figure 2b La Températures moyennes mensuelles dans la région de Biskra pendant l’année

d’expérimentation (2009).

16 Figure 3a La vitesse moyenne mensuelle des vents (m/s) la période entre 1995 et 2008 17 Figure 3b La vitesse moyenne mensuelle des vents (m/s) dans la région de Biskra pendant

l’année d’expérimentation (2009)

17 Figure 4a Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Biskra durant la

période entre (1995-2008)

18 Figure 4b Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Biskra durant l’année

d’expérimentation (2009)

18 Figure 5a Diagramme Ombrothermique de Gaussen dans la région de Biskra durant la

période 1995– 2008

19 Figure 5b Diagramme Ombrothermique de Gaussen de la région de Biskra pendant l’année

expérimentale (2009).

20

Figure 6 Site d’expérimentation 21

Figure 7 Matériel et Méthode de travail 24

Figure 8 Localisation du site d’expérimentation 25

Figure 9 Evolution du nombre de larves de L1 durant une année 32 Figure 10 Evolution du nombre de L2 femelle durant une année 32 Figure 11 Evolution du nombre de femelle jeune durant une année 32 Figure 12 Evolution du nombre des femelles adultes durant une année 32 Figure 13 Evolution du nombre de L2 mâles durant une année 33 Figure 14 Evolution du nombre de pronymphe et de nymphe durant une année 33 Figure 15 Evolution du nombre des mâles adultes durant une année 33 Figure 16 Evolution du nombre des boucliers vides durant une année 33

Figure 17 Cycle biologilogique de la cochenille blanche 38

Figure 18 Evolution des de la Cochenille blanche selon l’orientation 39 Figure 19 Evolution de larves de 1er stade selon l’orientation 40 Figure 20 Evolution des femelles matures selon l’orientation 40 Figure 21 Evolution des larves de 2ème stade femelle selon l’orientation 41 Figure 22 Evolution des larves de 2ème stade mâles selon l’orientation 41 Figure 23 Evolution des pronymphes et des nymphes selon l’orientation 42

Figure 24 Evolution des mâles adultes selon l’orientation 42

Figure 25 La mortalité chez la cochenille blanche 48

Figure 26 Représentation simultanée des lignes et des colonnes d’orientation Nord 53 Figure 27 Représentation simultanée des lignes et des colonnes d’orientation Sud 55 Figure 28 Représentation simultanée des lignes et des colonnes d’orientation Ouest 57 Figure 29 Représentation simultanée des lignes et des colonnes d’orientation Est 59 Figure 30 Représentation simultanée des lignes et des colonnes de bloc 1 61 Figure 31 Représentation simultanée des lignes et des colonnes de bloc 4 63

(7)

(2009) dans la région de Biskra

Annexe 2 Effectif des œufs de P. blanchardi durant l’Année expérimentale (2009) dans la région de Biskra

73

Annexe 3 Différents stades de développement de P. blanchard 74

Annexe 4 Prédateurs de la cochenille blanche 75

Annexe 5 Effet des facteurs climatiques sur le développement des larves de 1er stade et des femelles adultes

75

Annexe 6 Effet des facteurs climatiques sur le développement des larves de 1er stade 75 Annexe 7 Effet des facteurs climatiques sur le développement des femelles matures 76

(8)

Résumé

Influence de différents facteurs écologiques sur la dynamique des populations

de la cochenille blanche Parlatoria blanchardi Targ.,1868 (Homoptera, Diaspididae) dans une palmeraie à Biskra.

Le but de ce travail est d’étudier l’effet des facteurs écologiques sur le développement des populations de la cochenille blanche (Parlatoria blanchardi) dans la région de Biskra durant une Année. Nos résultats ont montré que ce ravageur a évolué en trois générations par année, hivernale, automnale et printanière. Ce développement est influencée par un ensemble de facteurs, soit abiotiques (climatiques) ou biotiques (prédations) limitant la pullulation de l’insecte.

Mots clés : Parlatoria blanchardi, Palmier dattier, Génération, Prédation et Biskra.

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Abstract

Influence of various environmental factors on population dynamics

the white scale Parlatoria blanchard (Homoptera, Diaspididae) of date palm in the region of Biskra.

The objective of this work is studied the effect of environmental factors on the développement of populations of white scale (Parlatoria blanchardi) in the region of Biskra. Our results showed that the pest has evolved through three generations annually, winter, fall and spring. This development is influenced by factors, either abiotic (climatic) and biotic (predation) that limits the proliferation of this insect.

Key words: Parlatoria Blanchard, date palm, Generation, Predation and Biskra.

(9)

La Phoeniciculture par la place qu’elle occupe dans l’agriculture, constitue la principale ressource alimentaire des 2.2 millions d’habitants des régions sahariennes de l’Algérie (Messar, 1996).

L’Algérie compte parmi les plus importants pays producteurs de dattes dans le monde (Tirichine, 2003). Alors que le potentiel phoenicicole algérien dépasse les dix-sept (17) millions de palmier dattiers, dont dix (10) millions sont productifs, composés à 35%

de la variété Deglet-Nour. (Messak et al, 2008).

La variété Deglet-Nour qui est la datte la plus chère par rapport aux autres variétés algériennes constitue un produit très demandé aussi bien sur le marché intérieur, qu’international. Malgré sa qualité très appréciée par les consommateurs qui fait d’elle un produit très compétitif, elle peut-être désavantagée par son offre très limitée en quantité, et désavantagée également par son circuit de distribution, des segments de filière et des acteurs peu, mal ou pas du tout organisés (Messak et al, 2008).

La région des Ziban fait partie des régions phoenicicoles les plus importantes du pays de point de vie patrimoine et qualité de production (Benziouche et Chehate, 2010). Elle dispose de plus du 21 % du patrimoine phœnicicoles national qui s’élève à 4.121.858 palmier dattiers dont 2.753.079 palmiers productifs (Anonyme, 2008a). La wilaya de Biskra fournit plus de 30% de la production nationale (5162934quintaux) dont 35% de la datte de Deglet-Nour (2439510quintaux), son rendement moyen est le meilleur de toutes les régions phoenicicoles algériennes (Messak et al, 2008).

Cette production en quantité et en qualité est influencée par plusieurs facteurs qui peuvent être liés au climat, au sol, à l’âge des palmiers, à la qualité de l’eau, à la fertilisation, à l’irrigation, au drainage, aux maladies, aux ravageurs et aux soins apportés aux régimes depuis leurs pollinisation jusqu’à la récolte (Brun, 1998).

La fusariose, ou Bayoud, due au champignon Fusarium oxysporum f. sp. albedenis, la pyrale des dattes, Ectomyelois ceratoniae Zeller, l’acariose due à Boufaroua, Oligonychus afrasiaticus McGregor et la cochenille blanche, Parlatoria blanchardi Targ qui fait l’objet de notre étude, constituent les principaux ennemis du palmier dattier tant

(10)

Introduction

par les dégâts qu’ils engendrent que par les restrictions commerciales qu’elles imposent.

Néanmoins, la liste des ennemis du palmier dattier en Algérie ne cesse de croître. (Munier, 1973 et Amorsi, 1975).

Parmi les ravageurs les plus redoutables spécifique à la région de Biskra, la cochenille blanche (Parlatoria blanchardi Targ ) est connue depuis fort longtemps dans le sud algérien. Ce ravageur colonise toutes les parties du palmier, il s’installe sur les folioles, le rachis, la hampe florale et même sur les fruits. L'empilement des boucliers des femelles provoque un encroûtement et donne un aspect blanchâtre aux feuilles et fruits, il agit de deux façons essentielle soit qu’il affaiblie l’arbre et atteint des fois même à son dépérissement, soit il dégrade fortement la qualité commerciale de la datte. (Munier, 1973).

Suite à l’importance du sujet, nous avons jugé utile d’apporter notre contribution et d’éclaircir relativement ce phénomène. Pour cela, nous avons étudié la dynamique des populations de la cochenille blanche (Parlatoria blanchardi Targ.) durant une année dans une palmeraie dans la région de Biskra.

Notre travail est constitué de deux parties dont la première concerne les données bibliographiques sur la cochenille blanche et sa plante hôte et présentation de la région d’étude, la deuxième concerne la partie expérimentale qui comporte deux chapitres, , le matériel et les méthodes de travail et un chapitre comporte les résultats obtenus, les discussions et les conclusions.

(11)

3

1. Historique

La cochenille blanche du palmier dattier Parlatoria blanchardi Targ appartient à la famille de Diaspididae et la sous famille de Diaspidinae (Smirnoff, 1957 et Toutain, 1977).

D’après Smirnoff, (1957), la cochenille blanche a été décrite en 1868 par Blanchard qui la découvrit le premier en Afrique du Nord, dans les palmeraies des oasis d’Oued Righ, dans le Sahara algérien. Depuis lors, elle a été dénommée successivement Aonidia blanchardi Targioni (1892) ; Apteronidia blanchardi Targioni (1895) ; Parlatoria victrix cockerelle (1896) ; Parlatoria proteus var, palmae Maskell (1898) ; Parlatoria blanchardi Targ après les révisions faites par Lindgreen (1905) et Balachowsky (1939).

Elle a reçu plusieurs désignations locales selon les pays : Djreb, Sem, Elmen en Algérie, Gmel en Tunisie, Rheifiss et K’lefiss en Mauritanie, Nakoub, Guemla, Tilichte, Tabkhocht et Tasslacht, au Maroc (Balachowsky, 1953 ., Smirnoff, 1957 ., Munier, 1973 ., Toutain ,1967 et Djerbi ,1990).

2. Origine et la répartition géographique

La cochenille blanche est originaire de la Mésopotamie. Elle est actuellement présente dans toute les régions de culture du palmier dattier. (Munier, 1973 ; Iperti et Laudeho, 1969).

Elle s’étend des oasis de l’Inde aux régions Sud maghrébines en passant par Iran, l’Irak où on trouve une infestation plus grave à Baghdad et à Basrah (Martin,1965), aussi en Turquie, Palestine, Syrie, Jordanie en Arabie Saoudite, l’Egypte, et la Tripolitaine (Iperti, 1970; Dhouibi, 1991 et Brun, 1990)

Elle est introduite successivement au Californie et Arizona en 1890, et Australie en 1894, l’Argentine en 1928, le Brésil en 1929 et le Turkestan en 1935 (Iperti, 1970). Elle existe dans le Pakistan et le Béloutchistan (Balachowsky, 1953). En Afrique, la cochenille blanche est signalée en : Libye, Soudan, République de Somalie, Niger, Tchad et l’Afrique de Nord en Mauritanie, Maroc, Alger, Tunisie, Libye, (Dhouibi, 1991 ; Munier, 1973).

En Maroc, l’insecte est apparu à Figuig et Béni Ounif en 1937 ; Tafilalt en 1938 ; Bani et Tata en 1940 ; Goulmina et Tinjdad en 1951.et actuellement la majorité des palmeraies marocaines sont contaminées par Parlatoria blanchardi (Toutain, 1967 et Munier, 1973).

(12)

Partie bibliographique Chapitre I : Données bibliographiques sur la cochenille blanche

4

En Mauritanie, elle est signalée en 1949 dans l’Adrar, d’Atar à Toungad, Tergit, et Tagant. et dans le Sahara centrale : Fezzan, Hoggar, Tassili (Balachowsky, 1953). Elle est signalée à Timimoun en 1912 ; Colomb Bechar en 1920 ; Bousaada en 1925 ; El Golia en 1926 ; Tidikelt en 1928 ; Saoura en 1930, et dans toutes les oasis de Biskra à Ouargla par Balachowsky de 1925 à 1928 (Balachowsky, 1953).

3. Systématique

Balachowsky en 1954 propose une classification en se basant sur les caractères morphologiques des mâles et des femelles. Cette classification est la suivante : Embranchement Arthropoda

Classe Insecta Sous Classe Pterygota Division Exopterygota Super Ordre Hemipteroidea Ordre Homoptera Sous Ordre Sternorrhyncha Super famille Coccidoidea Famille Diaspididae Sous Famille Diaspidinae Tribu Parlatorini Sous Tribu Parlatorina Genre Parlatoria

Espèce Parlatoria blanchardi Targioni, 1868.

4. Caractères morphologique de la cochenille blanche

D’après Balachowsky (1937), le dimorphisme sexuel est très accusé chez tous les Coccidoidea.

Œuf

Il est allongé, de couleur rose pâle, mesurant 0,04 mm de diamètre environ, pourvu d’une enveloppe externe très délicate. Les oeufs sont disposés sous le bouclier de la femelle maternel ou au contact du corps (Smirnoff, 1954).

Larve

La larve néonate est un organisme de petite taille et aplatie de couleur chair, pourvu des pattes et des antennes articulées (Balachowsky, 1954).Les yeux sont bien développés et fonctionnels, au nombre d’une seule paire (Balachowsky, 1939).

(13)

5

Elles restent deux à trois heures après leur fixation pour se recouvrir d’une sécrétion blanchâtre qui forme le follicule du premier âge représentant ainsi le stade L1. Elles muent et deviennent apodes, en secrétant un deuxième bouclier aplati dans lequel reste inclus celui du premier stade. A ce moment les larves sont au stade L2, stade où l’on différencie le mâle de la femelle (Smirnoff, 1954).

La larve femelle du stade L2, de couleur rouge claire, possède un follicule jaune par fois noir ou noir verdâtre de forme ovale. La jeune larve L2, évolue en larve L2 âgée, puis une deuxième mue, qui donne naissance à la femelle adulte (Smirnoff, 1954).

Femelle

La femelle est 1.2 mm à 1.6 mm de long et 0.3 mm de large à un bouclier de 1.3 à 1.8 mm de long sur 0.7 mm de large (Dhouibi, 1991). Le bouclier est très aplati, de forme ovalisée, de couleur blanche tachetée de brun (Balachowsky, 1937).

D’après Madkouri, (1975), la jeune femelle est de couleur rose et vire à une teinte lilas au cours de sa croissance. La femelle pondeuse, mature, devient de plus en plus foncer, parfois rouge vineux (Smirnoff, 1957).

Mâle

C’est un insecte ailé de forme allongée, pourvu de longues pattes et de longues antennes (Balachowsky, 1937), il est caractérisé par des ailes transparentes et non colorées de 0.8 à 1 mm de longueur avec des boucliers d’une forme allongée et blanchâtre de 1 mm de long sur 0,4 mm de large (Dhouibi, 1991)

Figure 1 : Morphologie du bouclier et de la femelle adulte de Parlatoria blanchardi.

(Dhouibi, 1991)

(14)

Partie bibliographique Chapitre I : Données bibliographiques sur la cochenille blanche

6

5. Caractères bioécologiques de la cochenille blanche

5.1. Reproduction

La cochenille blanche se reproduit par voie bisexué, susceptible d’assurer une descendance. L’accouplement se fait par la rencontre des sexes au cours que la femelle est sexuellement mûre dont les organes génitaux sont complètements développés (Balachowsky, 1939).

D’après Smirnoff (1954), les mâles ailés fécondent généralement les femelles logées dans les folioles non encore épanouies et sur les djerids. Ces mâles microptères totalement incapables de voler, ils déversent sa réserve spermatique dans le canal ovarien de la femelle, cette réserve doit être suffisant riche en spermatozoïde pour assurer la fécondation des ovules (Balachowsky, 1939).

Selon Smirnoff (1954), l’accouplement est de courte duré, deux à trois minutes, et la durée de maturité de l’œuf à l’intérieur de corps de la femelle est très variable, elle est de huit à vingt jours.

Les cochenilles sont ovipares, la femelle expulsée les œufs à l’extérieur, huit à quinze œufs en moyenne selon Iperti (1970), et onze en moyenne selon Smirnoff (1954).

La ponte n’est pas expulsée le même jour mais elle s’échelonne sur une période plus ou moins long, durant laquelle la femelle expulse quotidiennement un certain nombre d’œuf.

(Balachowsky, 1939). Ainsi la période d’incubation est de trois à cinq jour en moyenne (Smirnoff, 1954).

5.2. Développement (Cycle biologique, Nombre de génération)

 Cycle biologique

Après la ponte, les œufs sont déposés sous les boucliers maternels, ces œufs avance et renformie à une larve abritée dans un chorion.

Cette larve passe au cours de sa croissance par un certain nombre de stades évolutifs (stades larvaires) pour aboutir finalement à l’individu est capable de se reproduire (stade adulte).

(15)

7

La larve du premier stade est toujours petite taille et le seule stade évolutif mobile, Elle se passe par une période de croissance peut être également appelée période de l’alimentation environ une semaine.

Après la fixation, la larve s’élargie, s’aplatit et secrète par des glande spéciale une matière cireuse protectrice qui constituera la première enveloppe du bouclier ou follicule.

Après la première mue, la larve passe au deuxième stade larvaire, ce stade de la différenciation sexuelle commence (Balachowsky, 1939).

D’après Tourneur et Lecoustre, (1975), les larves du deuxième stade futur mâle subit une mue qui aboutit à la pronymphe ou protonymphe puis une troisième mue qui donne la nymphe ou deutonymphe. La nymphe possède des pattes et des antennes sont repliées le long du corps, elle transforme une adulte après une quatrième mue.

Le mâle est envolé, reste deux à quatre jours, car ces pièces buccales sont atrophiées (Smirnoff, 1957).

Les larves du deuxième stade futures femelles, passent par une autre mue pour donner les femelles immatures puis des femelles en parturition avec une troisième sécrétion qui termine la confection du bouclier qui acquiert sa forme et sa taille définitive (Smirnoff, 1954).

Le nombre de génération

Parlatoria blanchardi évolue en cinq à six génération par an en Mauritanie (Laudeho et Benassy, 1969). Smirnoff (1954) et Madkouri (1975), annuellement comptent quatre générations au Maroc.

En Algérie, dans la région de Biskra, Djoudi (1992), Remini (1997) et Maatalah (2010) distinguent trois générations et dans la même région Belkhiri (2010) se trouve deux générations par an.

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Partie bibliographique Chapitre I : Données bibliographiques sur la cochenille blanche

8

6. Plante –Hôte

Parlatoria blanchardi attaque essentiellement les palmiers et plus particulièrement les palmiers dattier (Phoenix dactilyfera L) (Balachowsky, 1953). Iperti (1970), note la présence de la cochenille blanche sur Hyphaena thebaica en Afrique tropicale et Madagascar, sur Washing thonia filifera en Californie et en Arizona. Smirnoff (1954), note que la cochenille blanche se développe sur Philadelphus cananius et Latania sp en Egypte.

7. Dégâts provoqués par la cochenille blanche sur la plante hôte

C’est un insecte phytophage, pourvu d’un appareil buccal du type piqueur suceur, muni d’un rostre lui permettant de se fixer, de s’alimenter en sève et d’injecter dans les tissus végétaux du palmier une certaine quantité d’une toxine qui altère la chlorophylle

(Iperti et Laudeho, 1969 ; Munier, 1973 ; Bounaga et Djerbi, 1990).

Elle empêche également une respiration et une photosynthèse normale de la plante. Elle colonise toutes les parties du végétal, palmes, folioles, nervures, rachis, régime et sur les fruits. Elle cause un vieillissement rapide et une morte prématurée des palmes (Munier, 1973).

La cochenille peut entraîner une réduction de plus de la moitié de la production dattier, et rend les fruits inconsommables (Munier, 1973).

8. Moyens de luttes

8.1. Lutte culturale et physique

Le ramassage et l’incinération de tous les déchets de dattes et les palmes fortement attaqués constituent un moyen efficace pour limiter la propagation de la cochenille (Dhouibi, 1991). Elle s’applique que le système végétatif reste en bon état (Iperti, 1970).

La lutte physique consiste à élaguer complètement de tous les palmes à l’exception de celle du cœur et à brûler tous les déchets végétaux, puis à verser de l’eau salée et chaude sur les couronnes des palmes restantes (Iperti, 1970). La durée du flambage est d’environ 3 à 5 minutes (Bensaci et Oualan, 1991).

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9

Les américaines sont utilisée cette méthode par la pulvérisation de l’essence enflammée sur les palmes recouvertes de cochenille (Iperti, 1970).

8.2. Lutte chimique

Elle est utilisée au niveau des palmeraies fortement infestées et sera réalisée par deux traitements à base d’huile de pétrole 100% (2 L / ha) et de Fenoxycarbe 25% (40g / ha) (Anonyme, 2000).

En testant plusieurs insecticides sur la cochenille blanche, Kehat et al., (1975) in Dhouibi, (1991), montrent que la meilleure efficacité est donnée par les traitements à base de Diméthoate.

Selon Idder et al., (2007), l’Ométhoate à 50 % provoque des réductions dans la population de la cochenille blanche prèsque à 80% .

En Tunisie, Dhouibi, (2001), préconise l’utilisation des produits systémiques ou translaminaires (Méthidathion, Imidaclopride, Abamectine …), contre les larves mobiles surtout au niveau des jeunes et des nouvelles plantations, permet de réduire le niveau de pullulation de la cochenille blanche.

A Biskra, Belkhiri en 2010, utilise un insecticide systémique (Spirotetramat), ce produit inhibe la biosynthèse des lipides qu’ils interviennent dans la mue des larves et pendant la formation des œufs (l’ovogenèse). Il donne des résultats très encourageants.

8.3. Lutte biologique

La lutte biologique repose sur la connaissance des principaux ennemis naturels de la cochenille blanche (Iperti ,1970).

En 1925, Balachowsky découvrit deux espéces de prédateurs de Parlatoria blanchardi dans la zone entre El-Kantara et Touggourt ; Pharoscymnus anchorago Faim. (Coccinellidae) et Cybocephalus palmarum Pey (Nitidulidae). Dans la même année, Balachowsky proposa d’introduire les Cybocephalus et les Pharoscymnus dans les oasis où l’infestation par la cochenille blanche était très forte ( Balachowsky, 1928 ; Smirnoff, 1957).

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Partie bibliographique Chapitre I : Données bibliographiques sur la cochenille blanche

10

En Mauritanie, La première lutte biologique a été réalise avec l’IFRA, grâce à l’acclimatation et au maintien d’un prédateur exotique : de Chilocorus bipustilatus L. variété iranensis de 1966 à 1969. (Brun ,1990 ; Tourneur et al., 1975; Iperti et al.,1970).

En 1987, Zenkhri a été réalisée la lutte biologique par l’intermédiaire de Pharocymnus semiglobus, coccinelle très active de Parlatoria blanchardi dans les palmiers d’Ouargla dans le sud Algérien.

Le travail de Salhi en 1998 dans la région de Biskra, qui a montré que, les lâchers des prédateurs autochtones, P. semiglobosus Karch. (Coccinellidae), Pharoscymnus ovoïdeus Smith (Coccinellidae) et Cybocephalus palmarum Pey. (Nitidulidae), dans des palmeraies infestées par la cochenille blanche, à raison de cinquante individus par palmier, ont donné des résultats encourageants, avec un taux de prédation de 50 % (Salhi, 2000).

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1. Généralité

Le palmier dattier a été dénommé date palm en anglais et nakhil ou tamr en arabe. Mais dans tous les pays, il porte le nom latin « Phoenix dactylifera » (Peyron, 2000), qui est nommé par Linné en 1734, Phoenix dérive de Phoenix, nom du dattier chez les grecs de l’antiquité qu’ils considéraient comme l’arbre des phoeniciens (Munier, 1973).

Et dactylifera vient de latin dactylus dérive du grec dactulos est les fruits du palmier dattier en forme de doigts (Peyron, 2000).

2. Classification de palmier dattier

Le palmier dattier est une plante monocotylédone et dioïque (Wertheimer, 1956).

D’après Djerbi (1992), le palmier dattier est classée dans : Le groupe des Spadiciflores

Ordre Palmales Famille Palmacées Sous famille Coryphoidées Tribu Phoenicées Genre Phoenix

Espèce Phoenix dactilyfera Linné, 1793.

3. Ennemis naturels du palmier dattier

La palmeraie constitue un biotope idéal à l’installation et au développement de nombreux maladies et ravageurs tels que : Myelois, le Bayoud, Boufaroua, Khmedj, Apate et la cochenille blanche (tableau1)

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Partie bibliographique Chapitre II : Données bibliographiques sur la plante hôte

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Tableau 1 : Principaux ennemis naturels du palmier dattier.

Ennemis Non scientifique Dégâts Lutte

1/ Acariens

Boufaroua

Olygonychus afrasiaticus Mac.G, 1939

-Ces acariens tissent leurs toiles soyeuses blanche ou grisâtre autour de régime qui retiennent le sable et la poussière et pique les fruits pour sucer les substances.

-L’épiderme du fruit vert est détruit et devient rugueux et légèr.

La lutte chimique : soufre en poudrage.

2/ Insectes

Lépidoptères Pyrale de datte

Ectomyelois ceratonia Zeller, 1839

-Les dégâts provoqués par la chenille qui est localisé entre le noyau et la pulpe pour sa nourriture.

Lutte chimique : technique des insectes stériles « TIS »

Coléoptère Foreur du

rachis

Apate monachus F, 1775 -Les attaques sont visibles au niveau des palmes de la couronne moyenne par la présence d’un amas gommeux.

-Il creuse les galeries dans la nervure principale des palmes pour provoquer leur desséchement et des cassures.

-en brûlant les palmes attaqués.

-Boucher les trous des galeries avec des tampons de sulfure de carbone ou de benzène.

3/ Maladies

Bayoud La fusariose

vasculaire.

Fusarium oxysporum f.

sp. Albidinis

-Le champignon se trouve dans le sol. il migre vers la plante. La palme se dessèche et prend le caractéristique d’une plume mouillée et les folioles se dessèchent et se replient vers le rachis. Ce dessèche entraînant la mort de l’arbre.

Bromure de méthyle de la chloropicrine.

Khamedj La pourriture

de l’inflorescence

Maunginilla scattae Cav

-Le champignon affecte les inflorescences mâles et femelles du palmier dattier, au moment de l’émergence des spathes au printemps et provoque leur pourriture.

La surveillance attentive lors de la floraison.

Brûler l’inflorescence atteinte avec sa spathe.

Le traitement fongicide de tous les palmiers par la pulvérisation aqueuse cuprique après la récolte et avant la floraison.

(Toutain, 1967 ; Munier, 1973 ; Idder, 1984 ; Ben Abdallah, 1990 ; Djerbi, 1990 ; Ben Salah et al., 1998 ; Ben Salah, 2000 ; Rachef, 2001 ; Ben Salah et al., 2001 et Peyron,2000).

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13

1. Situation géographique

La wilaya de Biskra représente la porte du désert. Son chef lieu est le centre des Oasis des Ziban. Elle est située au Sud-Est d’Alger, dans la partie Est du Sahara septentrional et elle est limitée par :

 Au nord par la wilaya de Batna.

 A l’est par la wilaya de Khenchela.

 Au sud par la wilaya de Ouargla et celle d’El’Oued.

 A l’ouest par la wilaya de M’sila et celle de Djelfa (Anonyme, 2005).

La wilaya de Biskra se compose de douze daïras et trente trois communes. Elle s’étant sur une superficie de 2.167.124 Km2 avec une altitude de 124 m au dessus de la mer (Anonyme, 2002).

2. Relief

Le relief de la wilaya de Biskra est constitué de quatre grands ensembles homogènes :

 Les montagnes

Ils ne présentent que 13% de la surface totale. Ils sont situées en majorité au nord de la wilaya, dénudées de toute végétation naturelle à cause de la faiblesse de la pluviométrie (Anonyme, 2005).

 Les plaines

Elles ne représentent que 28% de la surface. Elles s’étendent sur l’axe d’El-Outaya- Doucen. Elles se développent vers l’est en couvrant la quasi-totalité des daïras d’El-Outaya, Sidi Okba, Zribet El-Oued et la commune de Doucen (Anonyme, 2005).

 Les plateaux

Ils représentent que 50% de la surface, Ils sont localisés dans la partie sud-ouest de la wilaya, englobant presque toutes les daïras : Ouled Djilel, Sidi Khaled et une partie de Tolga.

(Anonyme, 2005).

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Partie expérimentale Chapitre I : Présentation de la région d’étude

14

 Les dépressions

Elles représentent 9% de la surface. Elles sont situées au sud-est de la wilaya de Biskra.

Elles sont de vastes étendus lisses occupés par des couches minces d’eau constituant les sebkhas où Chott, dont le plus important est Chott Malghigh (avec un niveau qui peut atteindre 33m au dessus de la mer) (Anonyme, 2005).

3. Ressource en eau

Elles sont constituées de deux nappes : complexe terminal et celle du continental intercalaire (albien). Nous rencontrons également des eaux de surface (quatre principaux oueds et deux barrages d’une capacité totale de 102.5 hm2 : Foum El Gherza et Fontaine des gazelles) (Belguedj et al ., 2008).

4. Sol

La région contient des sols alluviaux, profonds, meubles mais légèrement salés avec des superficies limitées et s’échappe à la fois aux formations pierreuses (regs) et aux formations sableuses (hamadas) (Belguedj et al ., 2008).

5. Facteurs climatiques

Les facteurs climatiques déterminant pour la biologie des êtres vivants sont : Les précipitations, les températures, l’humidité, et les vents.

5.1. Précipitation

D’après le tableau 1a, la région de Biskra n’enregistre comme moyenne annuelle de quatorze ans que 119.4 mm de pluie. La pluie forte provoque une mortalité de nombreuses larves actives de la cochenille blanche au cours de leurs migrations (Balachowsky, 1939).

Tableau 1a : Moyennes mensuelles des précipitations en (mm) dans la région de Biskra entre 1995 et 2008 (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D Total

P(mm) 20.3 9.6 6.9 13.6 10.5 1.1 0.1 1.02 20.07 15.1 11.6 9.6 119,4

Tableau 1b :Moyennes mensuelles des précipitations en (mm) dans la région de Biskra durant l’année 2009 (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D Total P (mm) 38.1 7.12 13.21 8.89 15.24 0 3.56 0 32 0 0.25 15.24 133.61

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Les résultats enregistrés durant la période allant de 1995 à 2008 montrent que la pluviosité moyenne la plus élevée est durant le mois de janvier avec 20.3 mm et la plus faibles au mois de juillet avec 0.1mm. Les maximas sont enregistrés entre 38.1 mm au mois de janvier, et nulle pendant les mois : juin, août et octobre pendant l’année de notre expérimentation (Tab.1a et 1b).

Figure 1a : LesPrécipitations moyennes durant la période de 1995-2008.

Figure 1b : Les Précipitations moyennes durant l’année 2009.

5.2. Température

La région de Biskra se caractérise par des températures élevées (moyenne annuelle 23,03°C) avec de fortes variations saisonnières (33,7°C en août et 11,4°C en janvier) (Tab.

2a). La température est un facteur climatique qui présente la plus grande influence sur l’évolution des populations de Parlatoria blanchardi (Balachowsky, 1939).

Tableau 2a : Températures moyennes mensuelles durant 14 ans dans la région de Biskra entre 1995 et 2008 (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D

T.moy 11,4 13,6 17.8 21.9 26.7 31.9 34.7 33.7 31.4 23.8 16.7 12.8

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Partie expérimentale Chapitre I : Présentation de la région d’étude

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Figure 2a : Températures moyennes mensuelles de la période 1995- 2008.

Tableau 2b : Températures moyennes mensuelles de la région de Biskra pendant l’année d’expérimentation (2009) (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D

T.moy 12.3 12.1 16.2 18.7 26.3 32.1 36 34.8 27.1 23 16.9 13.2

Pendant l’année de notre expérimentation, la région de Biskra est caractérisée par de fortes températures au mois de juillet (36 °C) et au mois d’août (34,8°C). Les basses valeurs sont au mois de janvier (12.3 °C) et celui de février (12,1°C) (Tab. 2b).

Figure 2b : Les Températures moyennes mensuelles dans la région de Biskra pendant l’année d’expérimentation (2009).

5.3. Vitesse de vent

Dans les régions arides, la direction, la séquence et la vitesse des vents sont très variables au cours de l’année. À Biskra, les vents sont fréquents durant toute l’année. En hiver, nous avons enregistré la prédominance des vents froids et humides venant des hauts plateaux et du nord-ouest, les vents issus du sud sont les plus secs et froids (Benbouza, 1994).

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D’après Balachowsky (1939), le vent est le principal facteur de dispersion des espèces nuisibles ainsi que les courants aériens sont les principaux agents de transport. Les larves actives de la cochenille blanche migrent à de très grandes distances favorisant ainsi la contamination des palmiers dattiers.

Tableau 3a : La vitesse moyenne mensuelle des vents (m/s) dans la région de Biskra de 1995 à 2008 (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D V (m/s) 3.35 3.9 5.02 5.4 5.2 4.5 3.8 3.6 3.8 3.5 3.6 4

Figure 3a : La vitesse moyenne mensuelle des vents (m/s) la période entre 1995 et 2008.

Tableau 3b : La vitesse moyenne des vents (m/s) dans la région de Biskra pendant l’année d’expérimentation (2009) (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D V (m/s) 4.5 3.02 4.1 5.6 4.02 3.75 2.9 3.41 3.3 2.1 3.4 2.8

Figure 3b : La vitesse moyenne mensuelle des vents (m/s) dans la région de Biskra pendant l’année d’expérimentation (2009).

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Partie expérimentale Chapitre I : Présentation de la région d’étude

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5.4. Humidité relative

Nous avons noté dans le tableau 4a, les résultats de l’humidité relative moyenne mensuelle (%) de la région de Biskra durant la période (1995 –2008).

Les valeurs montrent que l’humidité relative est faible, 26.8% au mois de juillet avec des températures élevées et 56.9% au mois de décembre avec des températures faibles entre 1995 et 2008. Alors que, durant l’année de notre expérimentation (2009), elle varie entre 24%

au mois de juillet et 66.3% au mois de janvier (Tab. 4b).

Tableau 4a : Humidité relative moyennes mensuelles (%) dans la région de Biskra durant la période (1995-2008) (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D H (%) 55.6 51.3 41.7 39.2 34.2 27.6 26.8 29.2 38 46.3 52.5 56.9

Figure 4a : Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Biskra durant la période entre (1995-2008).

Tableau 4b : Humidité relative moyennes mensuelles (%) de la région de Biskra durant l’année d’expérimentation (2009) (Anonyme, 2009).

Mois J F M A M J J A S O N D

H (%) 66.3 50.9 49.9 41.9 30.7 24.7 24 26 50.5 44.9 45.9 60.2

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Figure 4b : Humidité relative moyenne mensuelle (%) de la région de Biskra durant l’année d’expérimentation (2009).

5.5. Synthèse climatique de la région de Biskra

Diagramme Ombrothermique de GAUSSEN

Nous avons réalisé un diagramme Ombrothermique avec les données climatiques de la période allant de 1995 à 2008 et un autre concernant l’année de notre expérimentation (2009).

Le diagramme Ombrothermique de Gaussen permet de déterminer la durée de la saison sèche et celle de la saison humide.

Figure 5a : Diagramme Ombrothermique de Gaussen dans la région de Biskra durant la période 1995-2008.

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Partie expérimentale Chapitre I : Présentation de la région d’étude

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Figure 5b : Diagramme Ombrothermique de Gaussen de la région de Biskra pendant l’année expérimentale (2009).

Le diagramme ombrothermique établie sur l’année expérimentale (2009) fait ressortir que la région de Biskra est caractérisée par une longue période sèche qui s’étale pratiquement sur 11 mois et une période humide de mois de janvier.

Climagramme pluviométrique d’EMBERGER

Le quotient pluviométrique d’Emberger « Q2 » (1952, 1955) spécifique au climat méditerranéen permet de déterminer l’étage bioclimatique de la région d’étude.

Q2=1000 P/ (M+m)/2(M-m).

P : Pluviosité moyenne annuelle (mm).

M : Température moyenne des maxima (M) du mois le plus chaud.

m : Température moyenne des minima (m) du mois le plus froid.

Ce quotient tient compte la moyenne annuelle des précipitations (mm) et des températures moyennes minima (m) du mois le plus froid et des températures moyennes maxima (M) du mois le plus chaud.

Pour l’Algérie, Stewart (1969), a adopté, une formule plus simplifiée : Q2 = 3,43 P/ M – m

Région P (mm) M°C m°C Q2 Etage

Biskra 119,49 40,2 6,97 12,33 Saharien à hiver tempéré

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1. Présentation du site d’expérimentation

Le site d’expérimentation se situe dans la station régionale de la protection des végétaux (SRPV) de feliache (Fig 6), qui se trouve à l’est de la ville de Biskra à distance de cinq km du chef lieu, sur la route nationale n°/83 (Souttou et al., 2007). Celle-ci s’étend sur une superficie de 2.6 ha avec une végétation variée, composée essentiellement de palmiers dattiers de variété Deglet-Nour, associée à d’autres cultures d’arbres fruitiers notamment : l’olivier, l’abricotier, le figuier, le grenadier et le citronnier.

Le site se caractérise par un sol sablo-limoneux avec un bassin d’accumulation des eaux en bâche. L’eau d’irrigation est salée d’environ 7g/l prise à partir d’un forage profond de 120m (Anonyme, 2008b).

Figure 6 : Site d’expérimentation.

2. Choix de la parcelle d’étude et de la variété

2.1. Choix de la parcelle

La parcelle s’étend sur une superficie de 1.5 ha, Elle comprend 72 palmiers de variété Deglet-Nour âgés de 10 ans, avec un espacement de plantation de 8m. Elle est entourée par un drain fonctionnel lié avec un bassin et entourée avec des brise-vents.

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Partie expérimentale Chapitre II : Matériel et méthodes

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2.2. Choix de la variété

Pour notre travail expérimental, nous avons choisi la variété Deglet-Nour qui constitue l’excellente variété dans la région de Biskra.

La variété Deglet-Nour est très riche ensaccharose. Ce sucre est préféré beaucoup plus chez la cochenille blanche. Il joue un rôle primordial dans la croissance et le développement des insectes phytophage (Khlil, 1989). Mehaoua (2006), indique que les variétés les plus infestées par la cochenille blanche sont Deglet-Nour et Ghaes où les taux des compositions chimiques et biochimiques des feuilles sont nettement supérieurs.

3. Matériel et méthodes de travail

3.1. Matériel utilisé

Sur terrain

Le matériel utilisé au niveau du terrain durant la période d'expérimentation (l’année de 2009) est le suivant :

 Un sécateur pour le prélèvement des folioles.

 Des sachets en papiers krafts pour les folioles prélevées.

 Un drap pour collecter les auxiliaires.

 Des boites de pétri pour la conservation des auxiliaires.

Au laboratoire

 Une loupe binoculaire utilisée pour compter les différents stades évolutifs de la cochenille blanche sur les folioles et pour identifier les auxiliaires naturels.

 Des épingles entomologiques pour enlever les boucliers.

 Un liquide de Faure pour faire le montage.

 Des lames et lamelles.

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23

3.2. Méthodologie

Pour réaliser un bon échantillonnage, nous avons divisé la parcelle d’étude en 6 blocs égaux de 12 pieds chacun.

Sur une boite, nous avons placé des bouts de papier numérotés (1 à 12) selon le nombre total de palmier pour chaque bloc de la parcelle expérimentale.

La méthode de travail que nous avons adoptée est celle utilisé par Vasseur et Schester(1957) in Ouazzani (1997) qui consiste du dénombrement périodique des populations de la cochenille.

Chaque 10 jour, nous prélevons au hasard un numéro correspondant au pied sur lequel le prélèvement sera effectué dans un bloc et à l’aide d’un sécateur, nous prélevons une foliole parmi les cinq de l’extrémité des palmes de la couronne moyenne pour chacun des orientations du palmier (Nord, Sud, Est, Ouest) (Fig7).

Chaque foliole est placée dans un sachet en papier kraft sur lequel nous indiquons la date de prélèvement (jour/ mois/ année), Le numéro de bloc (1 à 6), et l’orientation de la palme (Nord, Sud, Est, Ouest). Nous obtenons 4 folioles par bloc et 24 folioles par parcelle pour chaque échantillonnage.

Les échantillons sont ramenés au laboratoire où ils sont observés sous la loupe binoculaire au grossissement x40 (Fig7). Chaque bouclier est retourné à l’aide d’une épingle entomologique pour connaître le stade de développement et sur la foliole, nous choisissons 3 endroits de 1cm2 pour compter le nombre des individus vivants et morts de différents stades de développement (œuf, larve, adulte).

On obtient alors, les valeurs A1, A2, A3 (le nombre de cochenilles des 3 cm2 échantillonnés). La densité de la population des cochenilles est alors : (A1+A2+A3)/3.

Cette étude est basée essentiellement sur des prélèvements foliaires, des observations et des comptages périodiques de trois fois par mois qui permet de déterminer :

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Partie expérimentale Chapitre II : Matériel et méthodes

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 La dynamique des populations de la cochenille blanche en fonction de temps et en fonction de l’orientation.

 Etude de la mortalité naturelle de Parlatoria blanchardi Targ.

Pour collecter les ennemies naturelles, la méthode utilisée est le secouage à l’aide d’un bâton les palmiers de parcelle d’étude, sur un drap placé sous palmier, on met les insectes récoltées dans des boite de pétri.

Les insectes collectés sont ramenés au laboratoire, ensuite identifie par M. Sahraoui L.

Figure 7 : Matériel et méthodes de travail (Original)

4. Analyse statistique des résultats

L’étude de la répartition nous a permet de déterminer le mode de distribution de la cochenille blanche dans la station d’étude. Les types de répartition sont déterminés en comparant la variance S2 avec la moyenne X (Dajoz, 1975).

Nous rappelons que :

-Dans le cas d’une répartition uniforme, la variance S2 est nulle et dans ce cas le nombre des individus lors de chaque prélèvement est presque constant et égal à la moyenne X.

-Dans le cas d’une répartition au hasard, la variance S2 est égale à la moyenne X.

(33)

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-Dans le cas d’une répartition contagieuse, la variance S est supérieure à la moyenne X, et cela d’autant plus que la tendance des animaux à l’agrégation est plus grand.

L’étude du type de répartition nous permet de déterminer le mode de distribution de la cochenille blanche compte tenu des variables de milieu (Dajoz, 1975).

Les résultats obtenus au cours de 12 mois d’expérimentation ont été traités statistiquement par l’utilisation de l’analyse factorielle de correspondance A.F.C. Pour réaliser ce travail, nous avons utilisé le logiciel XL STAT. Cette technique d’analyse basée sur la contribution de nuage des points, représentant des ensembles en correspondances, dans un espace de grandes dimensions (Tamassone, 1978).

Figure 8 : Localisation du site expérimentale.

N

(34)

Partie expérimentale Chapitre III- Résultats et Discussions

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1. Étude de la dynamique des populations de Parlatoria blanchardi

Après un travail durant une année du 03 janvier 2009 jusqu’au 22 décembre 2009, nous avons obtenu des résultats qualitatifs et quantitatifs concernant les stades évolutifs de la cochenille blanche

1.1. Dynamique de Parlatoria blanchardi en fonction du temps

Les résultats obtenus au cours de l’expérimentation sont présentés dans le tableau 5.

Nous avons compté les stades suivants : l’œuf, larve mobile, larve fixé, larves de 2éme stade femelle et mâle, femelle jeune, femelle adulte, pro nymphe, nymphe, mâle adulte et aussi les boucliers vides avec des effectifs différents constituant la population de Parlatoria blanchardi.

(35)

27

Tableau 5 : Effectif des individus vivants de la cochenille blanche dans la région de Biskra durant une année d’expérimentation (2009).

1

W L1 L2f L2m FJ FA PN MA BV

03/01/2009 0 7 30 15 2 24 0 0 3

14/01/2009 0 3 15 5 0 32 1 0 2

27/01/2009 17 6 10 3 2 40 2 0 5

09/02/2009 7 20 7 1 12 17 0 0 2

23/02/2009 17 16 28 5 18 30 1 0 5

07/03/2009 10 8 21 2 39 62 1 1 7

16/03/2009 0 0 7 5 20 71 2 0 10

25/03/2009 0 0 4 3 17 44 0 0 2

04/04/2009 8 3 6 6 22 50 4 0 1

14/04/2009 11 5 3 2 29 52 1 1 2

25/04/2009 21 7 4 4 19 29 0 0 2

06/05/2009 14 25 2 4 20 39 1 0 3

17/05/2009 36 6 17 5 25 57 0 0 6

31/05/2009 13 19 10 10 18 67 2 0 7

09/06/2009 7 2 8 6 4 24 0 5 16

20/06/2009 4 4 6 7 5 30 4 0 30

30/06/2009 8 4 7 8 4 33 6 1 26

12/07/2009 6 1 4 8 13 33 3 0 12

21/07/2009 10 2 4 8 8 30 1 0 7

02/08/2009 11 9 5 4 11 49 0 0 6

11/08/2009 15 13 12 7 12 68 0 0 4

23/08/2009 17 21 6 14 15 69 0 0 17

01/09/2009 40 31 19 15 5 105 3 2 12

13/09/2009 56 32 14 4 17 98 4 0 7

23/09/2009 18 19 30 13 10 72 3 2 9

04/10/2009 39 36 25 5 17 105 7 0 9

13/10/2009 41 21 15 12 9 149 4 2 8

25/10/2009 33 13 12 24 18 89 6 0 21

03/11/2009 18 8 11 6 19 59 8 2 9

15/11/2009 31 16 14 25 23 85 5 1 12

28/11/2009 15 14 28 15 12 114 8 1 18

09/12/2009 18 16 37 9 4 88 3 1 6

22/12/2009 14 2 7 10 3 49 2 0 6

Le tableau 5 permis de tracer les courbes qui représentent la fluctuation de l’effectif des différents stades de développement de la cochenille blanche durant une année (2009).

W : Œuf, L1 : Larve de 1er stade, L2f : Larve de 2ème stade femelle, L2m : Larve de 2ème stade mâle, FJ : Femelle jeune, FA : Femelle adulte, PN : Pro nymphe et Nymphe, MA : Mâle adulte, BV : Bouclier vide.

Références

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