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Contribution à l'étude aux hyperfréquences de la fixation de l'eau sur la cellulose

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Academic year: 2022

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HAL Id: jpa-00205496

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205496

Submitted on 1 Jan 1963

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Contribution à l’étude aux hyperfréquences de la fixation de l’eau sur la cellulose

J.P. Le Petit

To cite this version:

J.P. Le Petit. Contribution à l’étude aux hyperfréquences de la fixation de l’eau sur la cellulose.

Journal de Physique, 1963, 24 (6), pp.409-410. �10.1051/jphys:01963002406040901�. �jpa-00205496�

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409 c6tone satur6 en HF. Le tungst6no se trouve en phase

aqueuse, le tantale en phase organique."On possède alors

un 6chantillon pur de 173W . La p6riode de 173W est 6gale a 16,5 ± 0,5 m, celle de son descendant 173Ta est 6gale a 3,65 h, en accord avec la valeur 3,7 h trou-

vee par Faler [7] et en d6saccord avec celle de 2,5 h trouv6e par Harmatz et al [8]. Le spectre de 1’3Ta (fig. 5) permet de conclure qu’il existe un rayonne- ment important de 1 MeV et un autre de 640 keV.

Faler [7] avait donne le spectre d’un m6lange 173Ta- 174Ta, qui montrait l’existence d’un rayonnement P+.

Ce rayonnement B+ n’existe pas dans 173Ta. Nous I’avons d’ailleurs observe dans le spectre de 174Ta.

Lettre regue le 2 avril 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] VALENTIN (J.), SARROUY (J. L.) et CHAVET (I.), C. R.

Acad. Sci., 1962, 255, 887.

[2] BERNAS (R.), SARROUY (J. L.) et CAMPLAN (J.), J.

Physique Rad., 1960, 21, 191.

[3] WILIKNSON (G.), Phys. Rev., 1950, 80, 495.

[4] ROCK (T. J.), Proc. Roy. Soc., Canada, 1956, 50, 28 A.

[5] GALLACHER (G. J.) et SOLOVIEV (V. G.), Mat. Fys.

Skr. Dan. Ved. Selsk., 1962, 2, 2.

[6] WEST (H. I.), MANN (L. G.) et NAGLE (R. J.), Phys.

Rev., 1961, 124, 527.

[7] FALER (K. T.), U. C. R. L., 8664, 1959.

[8] HARMATZ (B.), HANDLEY (T. H.) et MIHELICH (J. W.), Phys. Rev., 1960, 119, 1345.

CONTRIBUTION A L’ÉTUDE AUX HYPERFRÉQUENCES

DE LA FIXATION DE L’EAU SUR LA CELLULOSE

Par J. P. LE PETIT, (Laboratoire d’optique ultrahertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux)

On a deja observe l’influence de la seule humidite ambiante sur les permittivit6s aux hyperfréquences

d’un bloc de papier [1] : cette faible quantite d’eau suffit a augmenter non seulement chacune des per-

mittivites mais aussi l’anisotropie de permittivit6 de

ce bloc. Comme suite a ces mesures, nous avons

«

suivi

»

ici la variation de la permittivite e:’h d’un bloc

de feuilles paralleles au champ 6lectrique a partir d’un

taux d’humidification tres superieur au taux d’hu-

midité naturelle, lors de 1’6vaporation de cette humi-

dite.

Nous avons utilise un banc de mesures hyperfr6-

quences en guide rectangulaire, pour la bande des 10 cm, et nous avons employ6 la m6thode dite du court-circuit. Dans cette methode 1’echantillon remplis-

sant toute la section du guide (66,37 X 29,50 mm) est place contre un court-circuit terminal.

Nous avons utilise du buvard blanc Canson Mont-

golfier de pate de chiffon et de pate de bois ; le dia-

gramme de rayons X prouvait qu’il s’agissait de cellu-

lose native. Les feuilles, une fois coupees, etaient tremp6es une par une dans de l’eau rlistillpe, puis 6ten-

dues sur une planche. Lorsqu’elles avaient rejet6 le surplus d’eau, nous en prenions un nombre determine de fagon a former un 6chantillon ou 1’espace inter

feuilles était reduit au minimum sans, pour autant, qu’il soit comprime. Apres chaque mesure nous 6ten-

dions toutes les feuilles pour que l’évaporation s’effec-

tue de fagon homo gene ; mais au fur et a mesure que le

papier perdait de son humidit6; il perdait 6galement

de son epaisseur ; nous 6tions donc obliges d’ajouter de temps a autre une feuille possedant le meme taux

d’humidité de fagon que l’échantillon garde sensible-

ment le meme volume et remplisse toute la section du

guide.

Les mesures ont permis de tracer la courbe repre-

sentant la variation d3 la permittivit6 s’ii lors de l’éva- poration de l’humidité p (exprim6e ici en g d’eau par

cm3 d’échantillon).

Pour mieux connaitre le comportement du consti-

tuant eau de cet échantillon, nous avons trace sa

variation de permittivite eH ,0. On obtient, en effet,

cette permittivite par application de la formule des

melanges que l’on peut écrire :

ou eo est la permittivite de 1’6chantillon en l’absence

d’eau, qui varie tres peu comme l’indique la figure.

Les fibres de cellulose, telles qu’elles se trouvent dans

un bloc de feuilles // a E, se comportent, en effet,

comme un m6lange homog6ne du point de vue dielec- trique [2] ; et, puisque 1’eau pénètre a l’int6rieur de ces

fibres, 1’ensemble cellulosique humidine se comporte vraisemblablement aussi comme un m6lange homo- g8nP.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002406040901

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La courbe des EH,O part de valeurs relativement très faibles (15) correspondant manifestement a une eau li6e pour sl6lever progressivement vers une valeur

se rapprochant de 60 : la proportion d’eau libre croit

a mesure que le taux d’huroidité augmente.

D’autre part cette courbe pr6sente une nette varia- tion de pente aux environs de 0,06 g d’eau par cm3 d’6chantillon (soit pour 0,19 g d’eau par g de cellulose) ;

cette

«

cassure », qui est a peine perceptible sur eh,

devient nette sur EH20 calculé.

Si les molecules d’eau correspondant a ces 0,19 g 6talent r6parties cote a cote sur un plan, elles occupe- raient une surface de l’ordre de 400 m2. On remarque la coincidence de ce nombre avec la surface specifique

de la ramie calcul6e approximativement par Ober-

lin [3]. Bien qu’il ne s’agissait pas de ramie, on voit quand meme la possibilite de 1’existence, au moment de

la

«

cassure », d’une couche monomoléculaire d’eau a la surface des microfibrilles de la cellulose native envi-

sag6e.

Lettre regue Ie 23 mars 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SERVANT (R.), P. V. de la Société des Sciences Physiques

et Naturelles de Bordeaux, 1961, p. 44.

[2] LE PETIT (J. P.), Thèse de 3e cycle, Bordeaux, 1963, p. 77.

[3] OBERLIN (M.), Thèse, Paris, 1960, p. 118.

ÉTUDE DANS LA BANDE DES 10 000 MHz DES VARIATIONS DU CHAMP DE RÉSONANCE

DE QUELQUES BATONNETS DE FERRITE EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE

Par Ph. GADENNE,

Laboratoire d’optique ultra-hertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

Continuant la s6rie d’études deja effectu6es au labo- ratoire [1], [2],

...

[6], il nous a paru interessant d’étu-

dier, grace a l’effet Faraday, comment varie le champ

a appliquer pour obtenir la resonance des ferrites, lorsque la temperature d6crolt.

J ’ai opere par voie polarim6trique et mon etude a port6 sur des batonnets de ferroxcube IV B (Zn 0,5 Ni0,5 Fe2d4) et IV D (ZnO.2 Ni0.8 Fe2o4), produits de ia

Societe C. 0. P. R. I. M. et des batonnets de ferrite de

chrome-manganese portant la reference 961-963

(35 Fe2ol, 10 Cr203, 55 MnO. Ces ferrites diffèrent Dar

leur mode de preparation. Le 961 en effet a ete fritté

durant 4 heures à 1 150 °C dans une atmosphere

d’azote contenant 1 % d’oxygène, tandis que le 963

a etc prepare de la meme maniere mais a une temp6-

rature de 1 200 °C) aimablement fournis par le labo- ratoire de Magnetisme et Physique du Solide dirig6 par M. Ch. Guillaud au C. N. R. S. a Bellevue.

Le polarimetre utilise pour effectuer notre etude avait ete mis au point au laboratoire par M lle Vigne-

ron [6]. A ce banc j’ai adjoint un appareil réfrigérateur.

Celui-ci est base sur le proc6d6 de refroidissement par circulation de vapeur froide d’azote employé par M. Globus au laboratoire de Magnetisme de Bellevue et

FIG. 1.

Ferroxcube IV B.

Diamètre 0 = 1,6 mm, 1 = 30 mm. i

=

9 810 MHz.

I = + 25 °C. II = 0 °C. III = - 30 OC.

IV

= -

80 °G. V = - 120°C.

FIG. 2.

Ferroxcube IV D.

f = 9 810 MHz, 0 = 1,6 mm, l = 30 mm.

I .- + 25 °C, II - 0 QC, III = - 80 °C.

IV = - 120 OC. V = - 150°C.

repris par A. Bottreau au laboratoire. La temperature

du ferrite, controlee par un thermocouple Fe-Cu, est

variable a volont6 et peut etre stabilisée durant une

p6riode assez longue qui d6pendra de la temperature

desiree.

Le polarimetre permettait de calculer la rotation

Faraday et le facteur d’ellipticité en fonction du

champ magnetique statique ext6rieur longitudinal applique aux echantillons et ceci pour une temperature

determinee.

La valeur Hr du champ exterieur a appliquer pour

obtenir la resonance est donnee par le maximum de la courbe du facteur d’ellipticité ou l’inflexion de la courbe de rotation Faraday qui lui correspond.

Faisant varier la temperature, nous avons obtenu

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