TS1 + TS2 Correction DC2 2010-2011
EXERCICE 1 :
1. Le joueur lance une fléchette.
On note p
0la probabilité d’obtenir 0 point.
On note p
3la probabilité d’obtenir 3 points.
On note p
5la probabilité d’obtenir 5 points.
On a donc p
0+ p
3+ p
5= 1. Sachant que p
5= 1
2 p
3et que p
5= 1
3 p
0déterminer les valeurs de p
0, p
3et p
5· On a donc p
3= 2p
5et p
0= 3p
5, donc p
0+ p
3+ p
5= 1 ⇐⇒ 3p
5+ 2p
5+ p
5= 1 ⇐⇒ 6p
5= 1 ⇐⇒ p
5= 1
6 . Il en résulte que p
3= 2p
5= 2 × 1
6 = 1
3 et p
0= 3p
5= 3 × p
0= 3 × 1 6 = 1
2 .
Remarque : il ne devait pas être très difficile de voir que les probabilités étaient proportionnelles à l’aire des secteurs, donc à des angles au centre de 180˚(deux angles droits), un angle de 60˚et un angle de 120˚pour un total de 360˚.
On a donc p
0= 180 360 = 1
2 , p
3= 120 360 = 1
3 et p
5= 60 360 = 1
6 . . . 2. (a)
0
1 2
0
1 2
3
1 3
1
5
6
3
1 3
0
1 2
3
1 3
1
5
6
5
1
6 12
0
3
1 3
1
5
6
On obtient un total d’au moins 8 points en deux lancers à la 6
e, 8
eet 9
ebranche. Donc p (G
2) = 1
3 × 1 6 + 1
3 × 1 3 + 1
6 × 1 6 = 1
18 + 1 18 + 1
36 = 5 36 . (b) En déduire p(P ). On a p(P ) = 1 − p (G
2) − p (G
3) = 1 − 5
36 − 7 36 = 36
36 − 12 36 = 24
36 = 2 3 .
3. Les lancers sont indépendants ; on a une épreuve de Bernoulli de paramètres n = 6 et de probabilité p = 2 3 . La probabilité de ne gagner aucune partie est
2 3
6, donc la probabilité de gagner au moins une partie est 1 −
2 3
6= 3
6− 2
63
6= 665
729
4. (a) On a le tableau de loi de probabilité de X suivant :
X −2 1 3
p(X = x
i) 24 36
7 36
5 36 (b) E(X ) = −2 × 24
36 + 1 × 7
36 + 3 × 5
36 = −48 + 7 + 15
36 = − 26
36 = − 13
18 ≈ −0, 72 euros Un joueur perd en moyenne sur un grand nombre de parties 72 centimes par partie.
Le jeu est défavorable au joueur.
Lycée Bertran de Born 1 sur 3
TS1 + TS2 Correction DC2 2010-2011
EXERCICE 2 :
1. Soit f la fonction définie sur [0 ; +∞[ par f (x) = 1 4 xe
−x2.
(a) La fonction exponentielle est positive sur [0 ; +∞[ donc, pour tout x de [0 ; +∞[, f (x) > 0 . (b) Pour tout x > 0, f (x) = 1
2 x
2 e
−x2. On pose X = x
2 . lim
x→+∞X = +∞.
Par conséquent, d’après le théorème sur la composition des limites, on a : lim
x→+∞f (x) = lim
X→+∞1
2 Xe
−X= lim
X→+∞1 2
X e
X. On a vu dans la question 1. que lim
x→+∞e
xx = +∞ donc lim
X→+∞X e
X= 0.
Par conséquent : lim
x→+∞f (x) = 0. La courbe C admet donc une asymptote d’équation y = 0 en +∞.
(c) f est dérivable sur [0 ; +∞[ comme produit et composée de fonctions dérivables.
f = 1
4 ue
ven posant u(x) = x et v(x) = −
x2. Alors f
′= 1
4 (ue
v)
′= 1
4 (u
′× e
v+ u × v
′e
v).
Pour tout x, on en déduit : f
′(x) = 1 4
e
−x2+ x ×
− 1 2
× e
−x2= 1 4
1 − 1
2 x × e
−x2= 1
8 (2 − x)e
−x2. e
−x2> 0 donc f
′(x) est du signe de 2 − x donc positif pour x 6 2, nul en 2 et négatif pour x > 2.
f est croissante sur [0 ; 2] et décroissante sur [2 ; +∞[.
Tableau de variations :
x 0 2 +∞
f
′(x) + 0 − 1 2e
f (x) ր ց
0 0
2. Soit F la fonction définie sur [0 ; +∞[ par ; F(x) = R
x0
f (t) dt.
(a) F est la primitive de f qui s’annule en 0 donc F
′= f . Comme on a montré que f était positive, F est positive et F est croissante.
(b) Pour tout x, F (x) = R
x0
1 4 te
−2t. Posons α(t) = t d’où α
′(t) = 1 β
′(t) = 1
4 e
−2td’où β(t) = − 1 2 e
−t2.
α et β sont continues donc on peut effectuer une intégration par parties.
Alors : F(x) =
− 1 2 te
−2t x0
+ 1 2
R
x0
e
−t2dt = − 1
2 xe
−x2+ 1 2
h −2e
−2ti
x0
= 1 − e
−x2− x 2 e
−x2. (c) lim
x→+∞− x 2
= −∞ donc par composition avec la fonction exponentielle, lim
x→+∞e
−x2= 0.
On a vu précédemment que lim
x→+∞x
2 e
−x2= 0 donc lim
x→+∞F (x) = 1.
On en déduit le tableau de variations de F :
x 0 +∞
F
′(x) = f (x) + 1
F(x) ր
0
(d) F est continue puisque dérivable ; F est strictement croissante ; F (0) = 0 et lim
x→+∞F(x) = 1. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel positif α tel que F(α) = 0, 5.
À la calculatrice, on trouve : α ≈ 3.36 à 0,01 près par excès.
Lycée Bertran de Born 2 sur 3
TS1 + TS2 Correction DC2 2010-2011
EXERCICE 3 :
I = Z
e1
ln x dx et J = Z
e1
(ln x)
2dx
1. La fonction F est dérivable sur l’intervalle ]0 ; +∞[ donc F
′(x) = ln x + 1 − 1 = ln x donc F est une primitive de la fonction logarithme népérien.
I = Z
e1
ln x dx = F (e) − F (1) = 1.
2. Posons u(x) = (ln x)
2et v
′(x) = 1 donc u
′(x) = 2 ln x
x et v(x) = x.
u et v sont des fonctions dérivables et u
′et v
′sont continues sur [1 ;e] donc par une intégration par parties on obtient :
J = [u(x)v(x)]
e1− Z
e1
u
′(x)v(x) dx = [x(ln x)
2]
e1− Z
e1
2 ln(x) dx = e − 2I.
3. Comme I = 1, on a J = e − 2.
4. A = Z
e1
f (x) dx − Z
e1